bible

Hier et aujourd'hui . . .

parchment

Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

3è dimanche du Carême, année A

Ce texte de la Samaritaine rencontrant Jésus au puits de Jacob nous est bien connu (Jn 4: 5-15,19-26,39-42).
Les différents aspects de cette scène font l’objet de multiples commentaires et les réflexions d’auteurs spirituels se multiplient pour en faire ressortir ce qui peut nous inspirer.

Pour ma part, ce qui me fascine c’est… ce qui n’est pas dit, plus précisément : les questions qui ne sont pas posées !
Dans la mentalité juive de l’époque, et particulièrement celle des scribes et des Pharisiens du temps, on pourrait s’attendre à ce que Jésus demande à la femme :

  • Pourquoi vis-tu avec cet homme qui n’est pas ton mari ?
  • Pourquoi changes-tu, à tout moment, tes compagnons de vie?
  • Pourquoi n’observes-tu pas les commandements de Dieu – tu les connais !

Mais voilà : Jésus ne partage pas la mentalité – les jugements hâtifs et les condamnations sans appel – des scribes et des Pharisiens !
Il est le messager du Dieu de miséricorde et toute sa personne – ses paroles, ses attitudes, en témoignent.

Étrange aussi, pour notre mentalité parfois strictement légaliste, Jésus n’attend pas que la femme fasse une… confession : il la fait pour elle !
« L’homme avec qui tu vis n’est pas ton mari, » – pas une condamnation, mais une invitation à continuer la conversation dans la vérité.

Et, de son côté, la femme ne pose pas à Jésus la question qui semblerait évidente dans la situation : « Mais, qui es-tu… pour lire ainsi en moi ? »
Elle mentionne simplement la foi de son peuple, les Samaritains. Elle affirme :

« Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »

 
Et alors, c’est Jésus qui fait une… ‘confession’ et dit à la Samaritaine :
« Je le suis, moi qui te parle. »

Il se révèle à une femme, à CETTE femme, une non-juive, et une femme qui vit une relation coupable, dirait-on en langage moderne !
Les personnages religieux du temps lui avaient demandé avec insistance :
« Pourquoi nous garder en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous ! «  (Jn.10:24)
Il ne l’avait pas fait, mais à cette femme il dévoile qui il est vraiment.
Il affirmait que Dieu est son Père, mais il ne proclamait jamais : « Je suis le fils de Dieu », se disant toujours : « le fils de l’Homme ».

Mais aujourd’hui il ne dissimule pas son identité réelle : « Je le suis » – un écho à l’identité de Dieu : « Je suis celui qui est. » (Ex.3:14)
 
Moment de vérité s’il en est un!
Pour lui, pour elle…
Et pour nous… si nous consentons à la même démarche de vérité…
Et si, du plus profond de nous même, là où se trouve… la Source, nous osons faire la même demande :
« Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif. »

Voir aussi: http://image-i-nations.com/la-samaritaine-2/

Source: Image: You Tube

 

 

2è dimanche du Carême, année A

Nos conversations quotidiennes font un usage répété du petit mot TRANS – nous parlons de TRANSit, de TRANSfer, de TRANSition, de TRANSaction, et…de traité TRANSatlantique – pour ne nommer que les plus courants.
Nous décrivons ainsi un passage d’un endroit à un autre, d’une situation à une autre, d’une condition à une condition différente.

C’est justement ce que l’évangile de ce 2è dimanche du Carême nous propose (Mt.17 :1-9).
S’il fallait en formuler le thème, je l’exprimerais ainsi : ‘Une transfiguration pour une transformation.’
La transfiguration de Jésus qui appelle, inspire, suscite notre propre transformation.

Ce Jésus de tous les jours, familier pour ces hommes bien ancrés dans le réel que sont les apôtres, ce Jésus à qui, lors de la tempête, ils osent dire : « Cela ne te fait donc rien que nous périssions! » (Mc.4 :38).
Ou encore, lors du miracle de la femme qui perdait du sang, expriment l’évidence : « Une foule t’entoure qui te touche et tu demandes ‘Qui m’a touché’? » (Mc.5 :31).
Ce Jésus a fait place à un autre, un autre à peine reconnaissable, un autre dans une lumière éclatante, une gloire resplendissante.

Devant ce changement soudain, ce renversement du quotidien, les apôtres sont ébahis, un peu perdus, Pierre, d’ordinaire plutôt loquace, ne sait plus quoi dire!
Et voilà que la scène disparaît déjà, il faut redescendre si tôt de la montagne où… tout était différent et… tellement plus encourageant que l’ordinaire trop connu et parfois hostile.
Mais, désormais… les choses, les situations, les événements ne seront plus les mêmes.

Il y a désormais la possibilité de la transformation pour nous, en nous, que propose le Carême : passer de l’indifférence à l’engagement, de la peur à l’audace, du doute à la foi, du désespoir à l’espérance, de l’oubli à la fidélité, de la distraction à la contemplation, le passage de… tant de réalités négatives à tant d’autres positives et ‘TRANSformantes’!

Mais il faut faire ce ‘passage’ où se trouvant sur le seuil du familier il faut oser faire ce pas vers l’inconnu… qui effraye mais qui est prometteur, non, plutôt porteur, de tout ce que l’on peut désirer!

CARÊME : période de TRANSit? Pourquoi pas?!

Source: Images: Pinterest; ravepad.com

1er dimanche du Carême, année A

Premier dimanche du Carême – dimanche de la tentation!
Oui, nous connaissons bien la liturgie de cette période et nous en identifions facilement le thème du premier dimanche présenté dans l’évangile de la triple tentation de Jésus (Mt.4 :1-11).
Mais qu’est-ce donc qu’une TENTATION?

Le langage théologique semble avoir monopolisé le terme et nous associons spontanément cette réalité avec quelque chose de mal, il y a là un élément mauvais – quelque chose qu’il nous faut absolument éviter!

Pourtant, notre langage courant est plus subtil, nos conversations quotidiennes sont plus nuancées.
Combien de fois n’entendons-nous pas l’expression : « Ça me tente de faire ceci… » « Ça me tente d’acheter cela… » « Ça me tente de rencontrer cette personne… » Et l’opposé : « Ça ne me tente pas d’aller là-bas…

Chaque fois que ces paroles sont prononcées, elles ne suggèrent pas nécessairement quelque chose de mauvais en soi.
Elles traduisent uniquement une réalité bien simple : un attrait, une inclination vers quelque chose ou quelqu’un.
Il s’agit bien d’une ‘tentation’ mais son contenu peut se révéler tout à fait neutre et libre de toute connotation coupable.

Alors, où est la connexion avec le mal? Ou entre l’aspect mauvais qui nous fait voir une tentation… négativement?
Il se peut que l’action que l’on se propose d’accomplir soit mauvaise en elle-même, c’est vrai.
Mais… très souvent, la source du mal est là où sont les RACINES!
Autrement dit : ce qui inspire mon désir, ce qui suscite mon agir : la MOTIVATION qui me pousse dans une direction ou une autre.
C’est le ‘pourquoi’ de mes choix et… leur aboutissement!

Cette période de Carême est évidemment une période privilégiée pour… examiner les racines de ce que je dis, ce que je fais, ce que je deviens et, bien sûr aussi, tout ce qui est absent de mes préoccupations quotidiennes et qui devrait s’y trouver!

Source: Images: www.pinterest.com;  New Love Times;  www.dreamstime.com

Mercredi des cendres, année A

Mercredi des Cendres – début du Carême : on le répète, on y réfléchit et… silencieusement on se dit qu’il faut vivre cette période de son mieux.
On pense, évidemment, aux trois injonctions traditionnelles : prier, jeûner, faire l’aumône.

La liste est bien connue mais n’y manque-t-il pas quelque chose?
Un quatrième ‘commandement’ a soudain retenu mon attention.
Cette exigence supplémentaire est clairement indiquée dès le deuxième verset de la première lecture – le texte du prophète Joël (Jl.2:12-18):
« Déchirez… »
 
Le prophète précise immédiatement qu’on ne doit surtout pas déchirer ses vêtements, alors de quoi s’agit-il?
Que faut-il mettre en pièces?
Pas d’erreur possible il faut déchirer nos cœurs!  Peut-être devrait-on penser à…

  • Déchirer une vieille rancune qui se réveille de temps à autre…
  • Éliminer un sursaut d’impatience qui jaillit plus souvent qu’on ne voudrait…
  • Mettre en pièces une antipathie absolument injustifiée qui gâche une relation…
  • Faire disparaître une jalousie incontrôlée et sans fondement…
  • Abolir un orgueil farouche et opiniâtre…
  • Surmonter une paresse intermittente qui fait échouer un départ bien intentionné…
  • Maîtriser un manque de discipline qui fait échouer les bonnes résolutions…

Tant de ruptures – de ‘déchirures’ qu’on ne doit pas subir mais… accomplir, en cette saison du « moment favorable »… (2 Cor.6:2)

C’est alors que pourra surgir, du plus profond de mon être, le moi renouvelé – une expérience de L I B É R A T I O N débouchant sur la R É S U R R E C T I O N !

 

Voir aussi le blogue à:  http://image-i-nations.com/des-cendres/

Source: Image: www.pinterest.com

 

8è dimanche de l’année, A

Les lectures de chaque dimanche nous offrent des textes de toutes sortes : des écrits historiques, juridiques et prophétiques et, bien sûr les pages évangéliques.
Certains écrits comportent des injonctions et des commandements, d’autres des paroles de consolation et d’encouragement.

Ce 8è dimanche nous présente justement cette sorte de textes riches d’encouragement et cela en nous donnant une image de Dieu qui en est une essentiellement de compassion.
C’est l’image d’un Dieu… paternellement maternel et maternellement paternel . . .

Vous êtes… surpris par cette description . . .
Elle m’est suggérée – j’allais dire ‘dictée’ – par les paroles de Dieu sur les lèvres de son prophète Isaïe (Is.49 :14-15) et celles que l’on retrouve dans l’évangile de Matthieu (Mt.6 :24-34).

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait,
moi, je ne t’oublierai pas,
– dit le Seigneur. »

 

 

« Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne font ni semailles ni moisson,
ils n’amassent pas dans des greniers,
et votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?… 

Votre Père céleste sait ce dont vous en avez besoin…»

 

Alors la conclusion surgit d’elle-même…

« Ne vous faites pas de souci pour demain :
demain aura souci de lui-même… »

Ce sera le souci de ce Dieu qui sait ce dont nous avons besoin aujourd’hui, demain, et… chaque autre ‘demain’ . . .

Source: Images: All-free-download.com; New Love Times

 

 

7è dimanche de l’année, A

La P E R F E C T I O N . . .

On en fait l’éloge.
On nous y incite.
On nous encourage à l’atteindre.
On la recommande.
Mais peut-on… l’exiger?

Quelqu’un l’a fait, oui, quelqu’un a osé dire :

« Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. » (Mt.5 :48)

 Non seulement parfait mais parfait COMME… Dieu lui-même !
On serait tenté de voir là un idéal perdu dans les nuages, quelque chose qu’on ne peut rêver d’atteindre, une utopie quoi.

Pourtant, ce ‘commandement’ – car c’en est un – n’a rien à voir avec le perfectionnisme que certains s’acharnent à pratiquer.
Quelqu’un de soigneux, de rigoureux, de méticuleux, ou de pointilleux, n’a pas nécessairement atteint un degré de perfection plus enviable que le voisin plus détendu !

Mais alors de quelle perfection s’agit-il ?
Le texte de l’évangéliste Mathieu cité plus haut est, d’une certaine façon, corrigé, ou précisé, par l’évangéliste Luc qui dit :

« Montrez-vous compatissants comme votre Père est compatissant. » (Lc.6 :36)

Voilà la perfection de ce Dieu que nous appelons : « Père » – la perfection qu’il attend de nous.
La PERFECTION-COMPASSION !
Une perfection aux milles ‘visages’, toujours possible, toujours ‘praticable’, – exigeant précisément une pratique quotidienne !

Source: Image: She Traveled

6è dimanche de l’année, A

Dialogue (s i l e n c i e u x) avec… le Seigneur…

Tu sais ce que j’attends de toi, dit Dieu…   (Mt.5:17-37)

Ne pas te mettre en colère contre ton frère,
Ne pas l’insulter,

Ne pas le traiter de fou…

– Mais, Seigneur, parfois…

Pardonner avant de venir me présenter ton offrande…

 – Vraiment, je ne…

Ne pas regarder une femme avec convoitise…
Ne pas abandonner ta femme…

– Mais, alors…

Ne pas faire de serment…

– Seigneur, vous ne pouvez pas me demander tout cela.
Vous ne comprenez pas !
Seigneur, il y a des moments où c’est plus fort que moi.
Vous ne vous attendez quand même pas à…

À ce que tu Me ressembles, oui, tout à fait.

– C’est impossible, je ne peux pas, je n’y arriverai jamais !

Évidemment, tu n’y arriveras jamais… seul/e.
Mais il a toujours quelqu’Un qui peut t’en rendre capable.
Mon Esprit est toujours là… attentif à ta demande…

Les objections s’apaisent et… disparaissent…

Source: Image: Ponds5

 

5è dimanche de l’année, A

Des êtres de lumière!
En avez-vous déjà rencontrés?
Je ne parle pas d’une vision céleste; je ne pense pas non plus à ce que les gens nomment parfois ‘l’aura’ de certaines personnes – cette sorte de réflexion lumineuse qui semble entourer quelqu’un. Non.

Ceux et celles que je considère comme des ‘êtres de lumière’ sont des personnes comme vous et moi mais… peut-être avec un petit quelque chose de plus! (en ce qui me concerne en tous cas!)

Ils et elles ont une présence chaleureuse.
Leur regard vous fait croire que vous êtes la personne la plus intéressante qui soit et dont chaque mot mérite attention.
Leur intérêt n’est pas quelque chose d’artificiel mais une attitude de sympathie vraie.
Leurs paroles et leurs gestes semblent jaillir du plus profond d’eux-mêmes et expriment quelque chose d’authentique.
On a l’impression qu’ils ou elles sont là… pour nous!

On se sent bien avec de telles personnes, on aime les rencontrer, on s’efforce de les revoir.
Leur contact nous est bénéfique – c’est aussi simple que cela.
On ne saurait peut-être pas l’expliquer clairement, mais c’est comme ça : en leur présence, c’est comme si on devenait meilleur… presqu’à notre insu!

Oui, je connais de telles personnes et vous pouvez sans doute, vous aussi, mettre quelques visages sous la description que je viens d’en faire.
Cette réflexion m’est venue en lisant les textes de ce dimanche (5è de l’année A).
On y parle beaucoup de LUMIÈRE…

« Ne te dérobe pas à ton semblable.
 Alors ta lumière jaillira comme l’aurore…
Si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi. »   (1ère lecture : Is.58 :7-10)

 « Lumière des cœurs droits,
le juste s’est levé dans les ténèbres. »   (Psaume 112)

« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »   (Alleluia : Jn.8 :12)

« Vous êtes la lumière du monde….
que votre lumière brille devant les hommes . » (Évangile : Mt 5: 13-16)

Tous ces textes reflètent beaucoup de … LUMINOSITÉ!
Peut-être la vocation d’un chrétien est-elle justement cela : être une personne de lumière…

Source: Image: Can Stock Photo

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org

3è dimanche de l’année, A

Un renversement de situation… Il y en a de toutes sortes.

La personne qui a du mal à boucler les fins de mois et qui se retrouve soudainement très riche.
La guérison d’une maladie qu’on avait crue en phase terminale.
L’emploi idéal qui semblait hors d’atteinte et qui, tout à coup, nous est offert.
L’enfant de la rue qui devient une étoile de cinéma.
La rencontre inattendue de la personne dont on rêvait pour partager notre existence alourdie par la solitude.

Dans de telles situations, souvent la personne dira : « Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

C’est un peu ce genre de retournement que le prophète Isaïe nous présente dans la 1ère lecture de ce dimanche (3è de l’année A : Is.8 :23 – 9 :3) :

« Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ;
mais ensuite, il a couvert de gloire le pays au-delà du Jourdain… 
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière…    
Tu as prodigué la joie,tu as fait grandir l’allégresse…
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran, tu les as brisés
 »

La honte est changée en gloire, les ténèbres font place à une grande lumière, la joie fait disparaître la douleur et le poids de l’épreuve a disparu.
On se croirait encore dans l’atmosphère de Noël et, de fait, c’est un texte qui fait partie la liturgie de cette célébration – la célébration de… « Dieu-avec-nous ».

Dieu-avec-nous – c’est lui qui peut opérer de tels renversements de situation.
Et cela, pas seulement dans un passé lointain, pas uniquement pour la petite nation qu’était le peuple d’Israël, mais aujourd’hui, ici, chez nous.

Mais… il faut le dire : Dieu-avec-nous c’est Dieu qui agit en notre faveur, qui collabore avec nous mais qui attend aussi… NOTRE collaboration!
Alors, oui, ce qui en résultera nous fera dire avec émerveillement :
« Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

Source: Images: projectavalon.net; Dreamstime.com