image-i-nations trésor

Transfiguration… au fil des jours

L’évangile du 2è dimanche du Carême (année A) nous invite à contempler la Transfiguration de Jésus.

Il nous invite aussi à espérer la nôtre!

Le changement… il prend du temps…

La transformation… elle paraît lente à venir…

La transfiguration… elle semble souvent invisible…

Se passe-t-il vraiment quelque chose?…

 

Et pourtant, le Seigneur est à l’oeuvre…

lui qui « transformera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire »      (Philippiens 3:21).

Source: Image: naturalpigments.com

2è dimanche du Carême, année A – 2023

La publicité utilise de nombreux outils pour attirer notre attention.
C’est le cas pour les multiples invitations au… changement!

On nous recommande de changer nos vêtements, nos décors, notre diète, bien sûr.
Et aussi, oui, nos manières de faire, nos attitudes, nos idées et même nos croyances!

Le texte de l’évangile de ce dimanche est aussi un appel au changement mais d’une manière bien différente de tout ce que les gurus de l’accomplissement personnel peuvent suggérer!
Alors que certains pensent à une correction d’apparence
et d’autres envisagent un ajustement de comportement,
ce qui nous est demandé, en cette période de Carême, va bien au-delà.

Il s’agit de changement mais d’un changement qui est une transformation.
Et cette transformation est, en fait, une réelle ‘transfiguration’.
 
L’évangile d’aujourd’hui nous présente la transfiguration de Jésus (Matthieu 17:1-9).
Ce texte est à la fois un appel et une vision –
la vision de ce que nous pouvons devenir et l’appel à nous y engager.

Cette transfiguration touche la personne même dans tout son être –
désirs, aspirations, espoirs, attentes, tout ce qui, en nous, est en devenir.

Elle inclut aussi les aspects plus perturbants de la personnalité –
faiblesses, difficultés, fragilités, dépendances.

Elle exige efforts, courage, détachement, recommencements.
Et elle requiert… du t e m p s!

Mais ce qui est le plus important est que cette transfiguration est l’œuvre de Dieu.
C’est lui qui nous rend semblables à lui-même.

Depuis leur apparition sur terre, les humains voulaient devenir comme Dieu (Genèse 3:5)
C’est aussi le désir de Dieu, mais cette réalisation absolument unique, extraordinaire, doit venir de lui!

Ce qu’il attend de nous, c’est notre acceptation de son action en nous.
Et nos efforts pour conformer notre vécu à son inspiration au quotidien.

Alors, la transfiguration se réalisera et Dieu pourra proclamer:
« Celui-ci (celle-ci) est mon enfant bien-aimé/e en qui je trouve ma joie »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-a-2023

Source: Images: Unsplash   Liturgy Tools.net   

2è dimanche du Carême, année C – 2022

Une transfiguration cela veut dire une transformation.
Et une transformation cela implique perdre la forme présente pour en adopter une autre…
Cela requiert un abandon, il faut laisser derrière soi quelque chose qui, jusqu’ici, faisait partie de soi.

C’est l’invitation qui nous est adressée en cette période du Carême et, particulièrement aujourd’hui, alors que le texte de l’évangile nous présente la  transfiguration de Jésus (Luc 9:28-36).

On peut répondre à une invitation par un ‘Oui’ ou par un ‘Non’, ou… simplement ne pas répondre.
Mais oserions-nous ne pas répondre à… Dieu?
Nous sommes parfois tenté/es de le faire, évidemment.

Mais alors nous nous privons de ce qu’il désire nous donner:
la nouvelle ‘forme’, la nouvelle personnalité qu’il est prêt à créer, à recréer en nous.

Parce que notre Dieu est un Dieu éminemment gracieux, généreux –
c’est justement la signification du mot ‘grâce’: le don de lui-même qui fera de nous
la personne unique que Dieu avait le désir de nous voir devenir quand il nous a créé/es.

Il faut l’admettre: la conscience de ce qui doit disparaître en nous est parfois troublante…
Et la transformation qui se réalisera est souvent plutôt nébuleuse….
Mais dans la 2è lecture, en écrivant aux Philippiens, l’apôtre Paul affirme (Ph.3:17 – 4:1):

« Le Seigneur Jésus Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »

Et cette transformation ne se fera pas uniquement dans l’avenir, elle est déjà commencée.
Elle se poursuit au fil des jours, au gré de… notre acquiescement quotidien!

Certain/es aiment les images… celle de la chenille peut donner un message…
Si la chenille refusait la transformation qu’elle doit subir, notre monde n’aurait pas de papillons…

Oserons-nous la transfiguration qui nous est offerte… jour après jour… vers la personnalité qui sommeille encore en nous?…
Elle attend notre ‘Oui’ aujourd’hui… et demain… et tous les demains à venir…
 

Note: Un blogue offre une réflexion sur la 1ère lecture de ce dimanche: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

Publié il y a 3 ans pour la ‘célébration’ du WEB, le message du texte demeure toujours actuel!

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Image: stockvault.net   stockfreeimages.com

2è dimanche du Carême, année A – 2020

L’évangile de ce dimanche (Mt.17:1-9) nous présente une scène riche en couleur et… en émotion!
On y rencontre les apôtres témoins de la Transfiguration de Jésus et on nous dit:

“Les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte.”

Ce texte est offert à notre réflexion en cette période de Carême.
Carême: le mot suggère… une conversion, un changement pour… une amélioration, pense-t-on.
On se dit qu’il faut transformer certaines habitudes, certains comportements…

Personnellement, il y a une chose que j’aimerais abolir, détruire, exterminer!
Absolument faire disparaître à jamais, de chez moi d’abord,
et chez tous et toutes qui sont à la recherche de Dieu.
C’est la crainte de Dieu!

Certains s’exclameront bien vite:
‘Mais la crainte de Dieu, c’est un don du Saint-Esprit!’
Ah, c’est ici que la terminologie nous fait faux bond – notre vocabulaire nous fait faire fausse route.

La crainte de Dieu, la vraie, celle qu’on attribue à l’Esprit-saint, on peut la décrire ainsi:
c’est celle d’une personne qui en aime tellement une autre qu’elle fait tout en son pouvoir pour ne pas peiner l’être aimé.
Elle ne craint pas d’être incomprise, rejetée, abandonnée – impossible.
Mais, pour rien au monde, elle ne voudrait attrister celui, ou celle, qu’elle aime de tout coeur.

L’autre ‘crainte’ elle se nomme: PEUR, peur servile, peur de l’esclave.
C’est la peur de celui/celle dont l’image de Dieu est celle d’un Dieu tâtillon –
un Dieu toujours insatisfait de nos pauvres performances, de notre fidélité bien imparfaite.
Cette peur de lui, Dieu ne veut jamais la retrouver en nous car elle fausse notre relation à lui.

La transfiguration de Jésus peut donc être le moment privilégié de la transformation de notre… vision!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: image: pinterest.com

2è dimanche du Carême, année C – 2019

Des promesses… nous en faisons parfois.
D’autres nous font aussi des promesses… mais…
Ce ‘MAIS’ est parfois lourd d’attente déçue et de regrets.

Nous avions espéré ce qui était promis mais cela ne s’était pas matérialisé.
Nous avions anticipé la réalisation de quelque chose de bon, mais cela ne s’était pas réalisé.
Désappointement et douleur est tout ce que nous avions obtenu.
C’est regrettable mais c’est parfois ce qui se passe entre nous – les promesses ne deviennent pas réalité.

Il y a d’autres promesses, celles-là ne déçoivent jamais car elles nous sont données par… Dieu!
Oui, et lui ne manque jamais à sa parole.

L’apôtre Paul nous en transmet une alors qu’il écrit aux Philippiens.
Il leur dit :
« Le Seigneur Jésus… transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »
 
Toute une promesse !

« Nos pauvres corps… »

  • souvent touchés par la maladie et les infirmités ; 
  • diminués par l’âge et les accidents ;
  • handicapés de bien des manières.

Se pourrait-il. qu’un jour, ils soient de nouveau pleins d’énergie et de vitalité ?
Renouvelés, raffermis, libérés – oui, TRANSFORMÉS ?!

C’est le message de ce 2è dimanche du Carême.
L’évangile relate l’épisode de la Transfiguration de Jésus (Lc.9:28-36) –
un moment privilégié pour les apôtres qui en sont les témoins.
Possiblement un encouragement à ne pas désespérer alors que Jésus vient de leur annoncer la Passion
qui sera la sienne dans un avenir prochain.

Mais c’est là aussi une scène littéralement révélatrice.
Révélatrice et prophétique de ce que Paul affirme dans la 2è lecture (Ph.3:17 – 4:1) – notre propre ‘transfiguration’ !
À nous qui souvent devons faire effort pour mettre un pas devant l’autre…

Et… une invitation à ne pas désespérer nous-mêmes quand nous sommes confronté/es aux petites ‘passions quotidiennes’ qui nous paraissent souvent plus lourdes que nous ne pouvons les supporter…

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que nous deviendrons mais…
Nous pouvons l’anticiper dans une foi assurée et une espérance qui ne fléchit pas.
Un pas à la fois, un autre pas qui le suit, et un autre encore… jusqu’à la TRANSFIGURATION finale !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2019/

Et aussi un blogue en français à: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

 
 Source : Image : Autostraddle

 

Le Carême… Transformation… Transfiguration…

7640840_orig, amlitsince1865.weebly.comMe regardant dans le miroir, est-ce que je me vois tel que je suis ou… telle que je désire qu’on me perçoive?

L’image que je regarde est-elle une image de rêve?
Si mon rêve correspond au plan de Dieu pour moi, alors je suis sur la bonne route.

Sinon… cette période de Carême m’offre une occasion de lucidité et d’ajustement, une possibilité de retournement – l’essence même de la conversion.

C’est alors qu’une vraie transfiguration pourra prendre place!

Source: Image: amlitsince1865.weebly.com

Note: Une réflexion sur la 2è lecture de ce dimanche est disponible à: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-careme-annee-b/

 

All Souls’ Day, 2nd November

November 2nd returns every year, of course.
And every year, too, it brings back to our minds the recollection that, one day,… we will leave this abode of ours.
We will cross to… the other shore and start, yes, a new life.

Some are much afraid of this happening.
Some say they don’t care.
Others do their best not to think of the eventuality.

Yet… the eventuality, nay the reality of this happening, will not go away.
How will we live this experience of… passage, of transformation?

It is said that the Italian artist Raphael’s last word was simply: “Happy”.
The very word of yesterday’s gospel message as we celebrated the Feast of all Saints.

It is reported that, as he was dying of fever (malaria) and exhaustion, Raphael kept working at the face of Christ in his painting of The Transfiguration.
A fitting way of being faithful to Jesus words:
“Blessed is that servant whose master returns and finds him doing his work” (Mt.24:46).

Will we deserve this blessing ourselves?
Our occupation need not be a work of art or an exceptional achievement.
The only ‘masterpiece’ that the Lord expects from each one of us is faithfulness in using to the full the talents he has given to us – only this but… all of this!

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/commemoration-fideles-defunts-2-novembre-annee-a/

 Source: Images: Pinterest   Wikipedia
 

 

 

 

2è dimanche du Carême, année A

Nos conversations quotidiennes font un usage répété du petit mot TRANS – nous parlons de TRANSit, de TRANSfer, de TRANSition, de TRANSaction, et…de traité TRANSatlantique – pour ne nommer que les plus courants.
Nous décrivons ainsi un passage d’un endroit à un autre, d’une situation à une autre, d’une condition à une condition différente.

C’est justement ce que l’évangile de ce 2è dimanche du Carême nous propose (Mt.17 :1-9).
S’il fallait en formuler le thème, je l’exprimerais ainsi : ‘Une transfiguration pour une transformation.’
La transfiguration de Jésus qui appelle, inspire, suscite notre propre transformation.

Ce Jésus de tous les jours, familier pour ces hommes bien ancrés dans le réel que sont les apôtres, ce Jésus à qui, lors de la tempête, ils osent dire : « Cela ne te fait donc rien que nous périssions! » (Mc.4 :38).
Ou encore, lors du miracle de la femme qui perdait du sang, expriment l’évidence : « Une foule t’entoure qui te touche et tu demandes ‘Qui m’a touché’? » (Mc.5 :31).
Ce Jésus a fait place à un autre, un autre à peine reconnaissable, un autre dans une lumière éclatante, une gloire resplendissante.

Devant ce changement soudain, ce renversement du quotidien, les apôtres sont ébahis, un peu perdus, Pierre, d’ordinaire plutôt loquace, ne sait plus quoi dire!
Et voilà que la scène disparaît déjà, il faut redescendre si tôt de la montagne où… tout était différent et… tellement plus encourageant que l’ordinaire trop connu et parfois hostile.
Mais, désormais… les choses, les situations, les événements ne seront plus les mêmes.

Il y a désormais la possibilité de la transformation pour nous, en nous, que propose le Carême : passer de l’indifférence à l’engagement, de la peur à l’audace, du doute à la foi, du désespoir à l’espérance, de l’oubli à la fidélité, de la distraction à la contemplation, le passage de… tant de réalités négatives à tant d’autres positives et ‘TRANSformantes’!

Mais il faut faire ce ‘passage’ où se trouvant sur le seuil du familier il faut oser faire ce pas vers l’inconnu… qui effraye mais qui est prometteur, non, plutôt porteur, de tout ce que l’on peut désirer!

CARÊME : période de TRANSit? Pourquoi pas?!

Source: Images: Pinterest; ravepad.com

2è dimanche du Carême, C

Le 15 novembre 2015, le bulletin de nouvelles internationales de la BBC annonçait une première dans le monde où la science et la technologie s’étaient jointes pour réaliser une chose encore jamais vue. Il s’agissait d’une transplantation – non pas du cœur, du foie ou du poumon, mais une transplantation complète du visage.

David Rodebaugh, donneur, et Patrick Hadison avant l’accident

receiver+donor, examiner.com

Le patient, Patrick Hardison du Mississipi, était pompier en septembre 2001 lorsque les flammes du feu qu’il combattait ont littéralement rongé son visage au point de le rendre méconnaissable – même à lui-même! Durant une opération de 26 heures à laquelle ont participé 100 spécialistes de différentes compétences, il a, pour ainsi dire ‘revêtu’ le visage d’un jeune homme de 26 ans mort dans un accident de vélo. Les chirurgiens ont pris le visage de ce donneur et l’on ajusté au contour de ce qu’avait été le visage de M Hardison maintenant âgé de 40 ans. Celui-ci jouit d’une guérison exceptionnellement heureuse.

katolikamur.ruEn lisant l’évangile de ce 2è dimanche du Carême (année C) sur la Transfiguration de Jésus (Luc 9:28-36), cet incident m’est revenu à la mémoire. La science et la techno-logie font des merveilles pour redonner une apparence humaine à quelqu’un qui l’avait perdue jusqu’à un certain point. La puissance et la miséricorde de Dieu font des mer-veilles pour restaurer en chacun de nous l’image divine. Il arrive que nous soyons complètement ‘défigurés’ ayant presqu’effacé l’image de Dieu en nous.

Mais cette image ne peut jamais disparaître et Dieu est toujours prêt à restaurer en nous sa ressemblance. C’est le message de la Transfiguration de Jésus. Le mot lui-même décrit ce qui se produit : trans, signifie passer d’un endroit, ou d’un état, à un autre; figure, exprime la forme, l’apparence, oui , le visage de la personne.

Il va sans dire que cette ‘opération’ de Dieu en nous ne se limite pas à notre corps matériel – bien que lui aussi participera à cette trans-formation et deviendra un ‘corps glorieux’  comme l’affirme l’apôtre Paul (Ph.3:20 – 4:1) – mais elle rejoint les fibres intimes de notre personnalité, notre identité même.

La science, la technologie et l’incommensurable miséricorde de notre Père toujours prêt à transfigurer ce que nous avons défiguré – tant de raisons de CÉLÉBRER!

Source: Images: examiner.com    katolikamur.ru