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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Lundi, 5è semaine du Carême, Année B

L’évangile d’aujourd’hui est celui de la Femme adultère.

Le texte se trouve dans l’évangile de Jean (Jean 8:1-11).

Cette scène offre une perspective unique sur l’attitude de Jésus envers ceux/celles qui ont besoin de pardon.

 

Dans la vidéo qui suit, Estelle Henry personnifie la emme d’une manière vraiment inspirante.

 

 

 

5è dimanche du Carême, année B – 2024

Chez nous, les humains, il y a certaines choses que nous repoussons avec force.
Certaines réalités, certaines situations, auxquelles nous ne voulons pas être confronté/es.
Être vaincu… Souffrir… Perdre… Se perdre… Mourir…
Il faut pourtant admettre que nous y sommes parfois soumis/es…

C’est précisément le thème de l’évangile de cette célébration: perdre pour gagner (Jean 12:20-33).
Perdre sa vie – la donner plutôt – pour gagner celle qui va au-delà de toute perte, de toute mort.
Les paroles de Jésus sont sans équivoque:

« Qui aime sa vie la perd;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle ».

Le texte de l’évangile ne mentionne pas comment les contemporains de Jésus ont reçu ce message.
Mais notre propre réaction à nous, gens du 21è siècle, est évidente.
Nous ne voulons pas être des ‘perdants’, nous ne voulons pas mourir.
Nous faisons tout ce qui est possible pour prolonger et jouir de la vie qui est nôtre présentement.

Il n’est pas mal de le faire, au contraire, la vie est un don précieux de Dieu lui-même.
Mais vient un moment où nous sommes confronté/es à… un passage – un passage au-delà de cette vie.

Nous avons été créé/es précisément pour cela:
un au-delà qui ouvre sur une vie en plénitude, une vie qui n’aura pas de fin.
Mais pour y accéder, il faut accepter d’abandonner la vie que nous connaissons…

Ce genre d’abandon nous est tellement difficile!…
Cela va à l’encontre de notre nature de nous ‘dépouiller’.
L’image du grain de blé qui pourrit en terre avant de germer ne nous attire pas, mais pas du tout!

Nous aimerions tant ne pas avoir à pas passer là où Jésus est passé.
Il a lui-même ressenti quelque chose de ce refus possible qui nous habite.
Il a dit ouvertement :

« Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ?
Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! »

Alors, il nous invite:
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera ».

L’impossible message… le difficile passage… le permanent apprentissage…
Seul le Christ pour nous rendre capables de mettre nos pas dans ses pas… jusqu’au bout.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: http://poesiedesjours.e-monsite.com/

4è dimanche du Carême, année B – 2024      

De nos jours, on dirait de lui qu’il était en recherche…
Oui, Nicodème était en recherche – recherche du sens de la vie, diraient certains.
Juif pieux,  membre du groupe des Pharisiens, il observait scrupuleusement la Loi juive.
Mais, cela ne lui suffisait pas, il poursuivait son questionnement…                                                                                                                                          

C’est ce questionnement qui, un soir, l’a conduit à la rencontre de l’Homme de Nazareth – LE Maître.
L’évangile de la célébration d’aujourd’hui nous donne un extrait de la scène (Jean 3:14-21).

Ce texte est au cœur du message que Jésus a voulu nous donner.
Au cœur de son message, au cœur de sa vie, au cœur de sa mort…

« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».

Mais qui l’a compris?…
Qui d’entre nous en est convaincu/e?…
Convaincu/e au point de s’y accrocher et de n’en jamais douter?…

Aucun commentaire ne pourrait faire justice à ces quelques paroles de Jésus.
Une anecdote peut en réveiller en nous le souvenir à certains moments…

Un professeur de théologie, reconnu pour sa science et sa sagesse, a dit un jour à un groupe de ses élèves:
« Si vous vous souvenez de quoi que ce soit dans ces cours de théologie…
rappelez-vous que Dieu vous aime!………… »

Il quitta la salle en SILENCE…
 

Note: Dans la vidéo qui suit, Nicodème, personnifié par Maurice Jean, nous parle de sa rencontre avec LE Maître: https://youtu.be/cnL7srXpbok?si=-mDLuyJ5EFCpTprS

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images 

3è dimanche du Carême, année B – 2024

Un jour, avec sa bonhomie caractéristique et un sens de l’humour assez particulier, quelqu’un a dit:
« Avec Jésus, Dieu est venu nous déranger… pour nous arranger! »

En entendant cette expression, on peut sourire, on peut même rire franchement mais…
On se ravise en réalisant combien ces paroles expriment une sagesse vraie.

Jésus est venu ‘nous arranger’…
En lui, Dieu est venu nous associer intimement à lui-même:

  • il nous ajuste à sa justice
  • il nous initie à sa compassion
  • il nous ramène de nos errances
  • il nous libère de nos dépendances
  • il nous ouvre à une vie en abondance
  • il nous invite à devenir comme lui – rien de moins!

Étonnamment, c’est ce que Jésus fait dans la scène de l’évangile de ce dimanche.
Elle peut susciter des réactions diverses chez ceux/celles qui entendent ce récit.
Il peut choquer et provoquer de l’indignation… à tout le moins de l’incompréhension.

« Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs,
de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs;
il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

L‘attitude de Jésus ne manifeste pas une impatience incontrôlée ou une colère injustifiée.
Elle révèle plutôt le sens des valeurs qui doit nous habiter.
Quand le sacré est bafoué, on ne peut rester indifférent.
Il faut prendre position et démontrer ses convictions.

‘Arranger’ une situation… en intervenant…
‘Arranger’ une relation… en s’impliquant…
‘Arranger’ ce qui doit l’être… en étant, à notre mesure, comme Il était, Lui…

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

2è dimanche du Carême, année B – 2024

Comprendre Dieu? Comme si nous pouvions le faire!
Même les apôtres qui vivaient avec Jésus et partageaient sa vie au quotidien n’y arrivaient pas.
L’évangile de ce dimanche nous offre une scène intéressante à ce sujet (Marc 9:2-10).

Jésus amène avec lui Pierre, Jacques et Jean, sur une montagne pour prier.
Voilà que soudainement leur Maître est littéralement transfiguré et se trouve entouré de Moïse et Élie.
Ces deux personnages leur étaient connus: l’un comme le chef historique de leur peuple et l’autre comme un prophète.

Mais quel message les trois apôtres doivent-ils discerner de cette vision inédite?
Que peuvent-ils comprendre de cette apparition mystérieuse?
Ils sont à la fois fascinés et effrayés:

« Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes:
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande ».

Être fascinés et effrayés par Dieu – c’est un peu notre expérience personnelle…
Il sait tout et il peut tout… c’est impressionnant et imposant pour les créatures que nous sommes.
Mais il s’est fait proche au point de devenir l’un de nous… c’est absolument fascinant et réconfortant.

Une ligne du texte de l’évangile ajoute ces mots:
« Survint une nuée qui les couvrit de son ombre… »

Dieu nous accueille dans son intimité!
Dieu s’est fait proche et il le demeure.
Et cette proximité nous transforme, elle nous transfigure nous aussi!
Pas subitement, mais jour après jour…

Si seulement nous écoutons le « Fils bien-aimé » du Père comme il nous dit de le faire,
nous prenons toujours plus réellement le visage de ses enfants bien-aimés.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: LiturgyTools.net

1er dimanche du Carême, année B – 2024

Chaque année, l’évangile du 1er dimanche du Carême nous offre le texte de la tentation de Jésus au désert.
Le texte de l’évangéliste Marc, cette année, est le plus court (Marc 1:12-13).
Nous apprenons simplement que Jésus a été tenté.

« Jésus venait d’être baptisé.
Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
et, dans le désert, il resta quarante jours,
tenté par Satan.
Il vivait parmi les bêtes sauvages,
et les anges le servaient ».

Et cela est… extraordinaire et combien réconfortant!
Dieu – en Jésus devenu l’un de nous – a fait l’expérience de la tentation.
Cette expérience qui est nôtre – bien souvent et dans toutes sortes de situations – Jésus l’a connue.
Il est précisé que Jésus a été tenté au désert.
Nous avons, nous aussi, nos déserts et… ils sont parfois la scène de nos tentations.

Le désert de l’impuissance devant un échec… et la tentation de tout laisser tomber…
Le désert du découragement… où la tentation surgit de désespérer de nous-mêmes et… de Dieu…
Le désert de la maladie… et la tentation de penser que tout est fini…
Le désert de l’amertume devant l’incompréhension… et la tentation d’abandonner un projet important…
Le désert la colère… alors que la tentation nous assaille de nous venger…
Le désert de l’orgueil… et la tentation sournoise de se suffire à soi-même laissant Dieu de côté…
Le désert d’épreuves multiples… et la tentation lancinante de ne plus croire ni en soi… ni en Dieu…

Ces tentations subtiles – et tant d’autres – ont la fonction de ‘bêtes sauvages’.
Jésus a eu les siennes et nous ne pouvons y échapper.

Mais les surmonter, nous le pouvons, avec l’aide de l’Esprit –
Celui-là même qui conduit au désert… et qui nous rend capables d’en sortir libéré/es!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia

6è dimanche de l’année B – 2024

Nous réfléchissons parfois à la façon dont nous vivons au jour le jour.
Nous réfléchissons et nous nous demandons si notre façon de vivre plaît à Dieu.
C’est évidemment une question importante!

En poursuivant notre questionnement, nous nous demandons:
‘Mais qu’est-ce qui plaît vraiment à Dieu?’
Alors là… une longue liste de pensées, de gestes, de comportements, peut se présenter à notre esprit!
Prières, sacrifices, renoncements, tout ce que la générosité peut suggérer.

Se pourrait-il que nous nous attardions uniquement à… tout ce qui est difficile et pénible?
Et pourtant…
La 2è lecture de la célébration d’aujourd’hui a quelque chose d’important à nous dire.
L’apôtre Paul écrit aux Chrétiens de Corinthe et il leur donne une ligne de conduite tout à fait simple (1 Corinthiens 10:31 – 11:1):

« Tout ce que vous faites :
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu »

Manger, boire, c’est ce que nous faisons régulièrement – pas très compliqué.

Et Paul ajoute: « toute autre action »
oui, tous nos gestes même les plus ordinaires peuvent plaire au Seigneur si nous les accomplissons pour
« la gloire de Dieu ».  

Avoir le désir de plaire à Dieu… c’est déjà lui plaire!
Étonnant? Mais tellement encourageant!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

5è dimanche de l’année B – 2024

La 1ère lecture de ce dimanche a de quoi nous interpeller.
Mais… elle interpelle tout d’abord… Dieu lui-même!

En lisant le texte (Job 7:1-4,6-7), je me suis surprise à murmurer:
‘S’en prendre à qui de droit!’

C’est exactement ce que Job a fait – il se lamente et s’en prend à Dieu.
Il ose dire au Tout-Puissant: « Souviens-toi, Seigneur. »

Comme si Dieu pouvait oublier ou ignorer quelque chose!…
Il faut savoir que Job est accablé d’épreuves de toutes sortes.

Ses malheurs ont commencé avec des pertes matérielles importantes.
S’en est suivi le décès de ses enfants l’un après l’autre.
Il est maintenant en proie à des souffrances physiques terribles.
Et il se voit délaissé par ses amis, et ceux qui l’approchent lui font la morale, dirait-on.

Pas étonnant que sa prière soit celle d’une lamentation intense:

« Depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?”
Le soir n’en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube ».

C’est alors que sa lamentation se transforme en supplication:

« Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

Prière de lamentation, prière de supplication…
Dieu qui a accueilli celle de Job, pourrait-il manquer d’accueillir la nôtre?

S’en plaindre à qui de droit… oui.
Mais surtout, s’en remettre à qui de droit avec une confiance totale…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

4è dimanche de l’année B – 2024

Les textes de chaque célébration nous offrent de nombreux messages.
Les lectures présentent différents thèmes à notre méditation.
Aujourd’hui le texte que je retiens est celui de l’Antienne du Psaume qui nous dit:

« Aujourd’hui ne fermez pas votre cœur
mais écoutez la voix du Seigneur » (Psaume 95:7-8).

Aujourd’hui, l’aujourd’hui de Dieu, c’est bien… chaque jour!
Les jours lumineux et joyeux… et les jours sombres et tristes…
Les jours où l’enthousiasme nous emporte… et les jours où la détresse nous accable…
Les jours où nous nous sentons prêt/es à tout… et les jours où nous avons peine à faire un pas…

Chaque jour, le Seigneur nous attend, il nous appelle.
Un message quotidien, c’est ce qu’il nous réserve…
Sa voix nous est bien familière, mais… peut-être ne sommes-nous pas toujours à l’écoute…

Nous sommes parfois distrait/es, attiré/es par tant d’autres voix – la sienne est si discrète!
Mais elle peut se faire insistante aussi et… elle peut alors nous révéler tant de choses.

Son invitation peut nous découvrir qui il est – lui, le Seigneur qui parle au cœur.
Elle peut aussi nous découvrir certains aspects de nous-mêmes que nous n’avions pas encore repérés…

Ne pas fermer notre cœur, ne pas remettre l’écoute à plus tard.
Ne pas craindre ce que Dieu dira, ne pas croire que nous savons déjà ce qu’il veut nous apprendre!

AUJOURD’HUI… Anticipation de tout ce que Dieu nous offre…
Si seulement nous savons écouter sa voix!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: www.focolare.org