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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de l’Épiphanie, année A

Les Mages…
Étaient-ils trois? L’évangile ne le dit pas.
Des sages, des sages d’où exactement?
De l’Orient, oui, mais plus précisément?
Nul ne le sait et, à vrai dire peu importe.

Ils venaient de loin, de très loin.
Ils avaient perçu un signe,
Ils suivaient… une étoile – un guide bien particulier;
perdue, ils la recherchaient,
retrouvée, ils se réjouissaient.
On rapporte qu’ils se nommaient : Gaspar, Melchior, Balthazar.
 
Leur visite était-elle historique?
Vous n’en trouverez pas le récit dans les livres d’histoire.
Mais elle est richement symbolique!
C’est ce qui fait que, jusqu’à ce jour,
elle retient notre attention,
suscite notre réflexion,
et inspire notre méditation!
 
Oui, ils étaient des sages,
et ils nous apprennent à l’être aussi –
attentifs aux signes qui nous sont donnés
et habiles à les interpréter.
 
‘Pas facile’, vous direz.
Non, c’est ce qui fait que
cette attention et cette interprétation
doivent nous être ‘insufflées’, oui,
par le ‘Souffle’ même de Dieu – l’Esprit,
Lui qui les a guidés, ces sages, jusqu’à l’Enfant nouveau-né.
 
« Les sages continuent de se laisser guider par l’étoile » dit-on.
Nul doute, cette nouvelle année nous procurera de multiples occasions de le faire…

Source: Image: www.publicdomainpictures.net
 

Fête de Marie, Mère, année A

En décrivant une femme, certains diront parfois : « Elle est élégante, elle est charmante, elle est attirante… »
En parlant d’une mère, on affirmera parfois : « Elle est bonne, elle est tendre, elle est maternelle… »

Toutes ces qualités peuvent être attribuées à Marie en cette fête de Marie, Mère de Dieu.
En fait, ces attributs, et bien d’autres, sont employés pour la décrire.
Les litanies de Marie ont multiplié les vocables sous lesquels on s’adresse à elle.
Les réflexions sur elle, les méditations sur sa vie, les prédications à son sujet, répètent à volonté toutes les belles et bonnes choses qui nous attirent à elle.

Mais Marie, elle, qu’a-t-elle dit d’elle-même? Une seule chose : « Je suis la servante du Seigneur » (Lc.1:38).

C’est le seul titre de ‘gloire’ qu’elle allait revendiquer pour le temps et pour l’éternité!
Mère de Dieu? Elle ne s’est jamais présentée comme telle…
Elle a laissé à l’Esprit de Dieu de nous le faire découvrir et… de le célébrer!

Source: Images: Ave Maria Annunciation New Beginnings, blogs.nd.edu

Noël, année A

Noël, c’est l’actualisation du mystère de l’Incarnation, affirmeront les théologiens. Monsieur et Madame Tout-le-monde diront d’une manière plus prosaïque que Noël, c’est Dieu qui prend sa place parmi ‘le commun des mortels’. Deux expressions aussi valables l’une que l’autre!

Et cette deuxième expression m’invite à m’arrêter à une petite ligne de l’évangile de la nuit de Noël : « Il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc.2 :1-14).

Les humains semblent ne pas vouloir que leur Dieu soit précisément un… ‘Dieu humain’! Il y a bien longtemps, un Concile en a affirmé la véracité, mais les mythologies anciennes sont bien ancrées dans notre inconscient – ces représentations des dieux guerriers, vengeurs, aux terribles interventions pour punir et détruire!

Un Dieu tout-petit, faible, dépendent d’une femme de notre race pour se nourrir et grandir et devenir – que pourra-t-il pour nous?
On nous a appris que « rien n’est impossible pour Dieu » (Lc.1:37). Vraiment? Ce Dieu-là?…

Est-ce cela que nous célébrons à Noël? On a bien ‘apprivoisé’ Noël avec les sapins aux décors scintillants, les chants traditionnels aux échos familiers : il y a de la magie et de la féérie dans l’air – on chante Noël et Noël nous enchante!

Se pourrait-il qu’il y ait… davantage? Davantage de ‘mystère’? Davantage de réalité exerçant une fascination toute autre, plus profonde et tellement plus durable?

Depuis ce premier Noël, par cet enfant devenu si vraiment l’un de nous, Dieu poursuit sa tentative obstinée de NOUS apprivoiser. Peut-être Dieu veut-il… nous enchanter lui aussi ?! Si seulement il peut trouver une place…

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints   

4è dimanche de l’Avent, année A

‘Parole du Seigneur’ – ces mots reviennent après chaque lecture durant notre célébration.Nous y sommes bien habitués, elles ne nous surprennent plus. Et nous ne penserions pas à en douter. Le lecteur, ou la lectrice, a lu les paroles du texte sacré, qui oserait douter que c’est Dieu lui-même qui nous parle?

En réfléchissant ainsi, je regarde Joseph que nous rencontrons dans l’évangile d’aujourd’hui (4è A, Mt.1 :18-24) et je me dis que, pour lui, cela n’allait pas de soi de reconnaître que le message qui lui était adressé était vraiment ‘Parole du Seigneur’.

La ‘version des faits’ qu’on lui présentait était assez extraordinaire, c’est le moins qu’on puisse dire.
La femme qui allait être son épouse était enceinte, et pas de lui.
Mais pas d’un autre homme non plus!
L’enfant avait été conçu par l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu – une conception comme nulle autre vous allez dire, et Joseph devait bien le dire aussi…

Était-ce seulement possible?
Ce message était-il vraiment de Dieu?
Peut-être que son imagination lui suggérait cette explication pour lui épargner la douleur de la réalité : Marie ENCEINTE!
N’était-ce pas… un rêve?Oui, justement, c’était un rêve mais la sorte de rêve qui est porteuse d’un message authentique.
Le rêve présentait un visiteur céleste, un ange, qui, au nom de Dieu, disait à Joseph ce qu’il devait faire.

Les dernières lignes de l’évangile disent : « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. »
Pas de doute, pas d’hésitation, pas de délai… ‘Parole du Seigneur…’Le questionnement fait place à la confiance.

Face à de telles situations (et il y en a, de bien réelles dans nos vies à nous aussi), je me demande si j’aurais la même audacieuse confiance de Joseph – celle qui est adhésion pure et simple à ce que la ‘Parole du Seigneur’ demande.

Source: Image: Wikimedia Commons,  Rembrandt ‘Dream f Joseph’ (Le rêve de Joseph)

 

 

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3è dimanche de l’Avent, A

Vous a-t-on déjà dit : « Tu rêves en couleur? » Et, sans une pause, on a peut-être ajouté : « C’est trop beau pour être vrai! »

Ces expressions sont bien connues : C’est ainsi qu’on interpelle quelqu’un qui ‘voit la vie en rose’ – tout est beau et bon et tout sera encore meilleur! Une attitude que plusieurs qualifieront d’un manquer de réalisme! Serait-ce le cas des textes de ce dimanche?

En ce 3è dimanche de l’Avent, année A, c’est une peu comme si Isaïe voulait nous faire rêver en couleur! La 1ère lecture (Is.35 :1-6,10) nous donne une image idéale – idyllique, diront certains – de l’avenir que Dieu prépare pour son people :

  • la soif sera étanchée,
  • l’aridité deviendra fertile,
  • la faiblesse se changera en force,
  • la crainte disparaîtra…

Car « Dieu lui-même vient et va vous sauver » affirme Isaïe. Et alors? Et alors, les aveugles, les sourds, les boiteux, les muets – tous les ‘nécessiteux’ de la vie – seront « libérés  par le Seigneur».

 Mais ce n’est pas qu’Isaïe qui proclame ce retournement radical des situations, Jésus lui-même nous fait la même promesse dans des paroles presqu’identiques (Mt.11:2-11) mais cette fois… au temps présent:

 « Les aveugles retrouvent la vue,
et les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés,
et les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle ».

Vous l’aurez remarqué : il y a trois ajouts : « Les lépreux sont purifiés, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. »

Pourtant, une phrase énigmatique suit toutes ces promesses : « Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » dit Jésus. Une occasion de chute ! Autrement dit : un scandale!

À bien y penser, peut-être que Dieu veut justement cela : nous secouer un peu, nous forcer à adopter une nouvelle vision, à cesser de boitiller, à parler clairement et à reprendre force… en Lui. Évidemment, cela nécessite que nous nous reconnaissions parmi tous ces… ‘nécessiteux’ de la vie. On dit que l’Avent est justement le temps parfait pour ce faire!…

Et alors, oui, on peut voir… ‘la vie en rose’ – à la manière de Dieu !

Source: Image: Pinterest

 

2è dimanche de l’Avent, A

Les attributs de Dieu sont multiples. Les livres de théologie deviennent de gros volumes pour les répertorier, les décrire, les expliquer (si seulement ils le pouvaient!).
On n’aura jamais fini de présenter les différents aspects de la ‘personnalité’ divine!pinterest
Les prédicateurs aiment nous rappeler ses qualités les plus connues : sa grandeur, sa puissance, sa bonté, sa miséricorde, etc.

Dans le beau texte d’Isaïe (Is.11 :1-10) de ce dimanche (2è de l’Avent, année A), je remarque une description de Dieu qu’on ne présente peut-être pas souvent :
« Il ne jugera pas sur l’apparence. »
Des paroles tellement encourageantes et consolantes pour nous, les humains, qui n’arrivons pas toujours à faire, à dire, à être… à notre mieux!

Cette attitude n’est certainement pas monnaie courante parmi nous! Vous avez peut-être entendu le dicton populaire (souvent cité en anglais): « Sauvez-les apparences et… vous sauvez tout! » Les gens prennent grand soin de leur apparence, ils sont bien attentifs à projeter une image qui soit bien à leur avantage. Plusieurs croient que leur réputation dépend de ce dont ils ont l’air!

Et voilà que la 1ère lecture nous affirme qu’avec Dieu, les choses sont différentes. Elles vont même dans le sens contraire – notre image, notre ‘look’ lui importe peu.
Très tôt dans sa mission de prophète, Samuel devait apprendre cette importante leçon :« Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues des humains, car les humains regardent à l’apparence, mais le Seigneur regarde au cœur » (1 Sam.16 :7).
Et c’est une leçon bien salutaire pour quiconque veut connaître le ‘vrai’ Dieu.

Il comprend nos hésitations.
Il ne saute pas aux conclusions.
Il sait faire la part des choses, comme le dit le langage courant.
Il n’a surtout pas de… préjugé – ne nous jugeant pas, justement, avant d’avoir… tout compris.
Et… il comprend toujours tout!

J’aime me le rappeler, me le répéter, pour m’en imprégner au point de n’en jamais douter.
Et… d’en faire autant, devenant ainsi, petit à petit, un peu plus… comme Dieu!

Source: Image: Pinterest      Traduction du texte sous l’illustration: « Ne jugez pas les gens selon leur apparence. »

                                                                                                                                   

1er dimanche de l’Avent, A

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outing« Êtes-vous prêts? » Les parents le demandent aux enfants le matin et ils ajoutent : « C’est l’heure… »
L’heure de partir pour l’école, l’heure de prendre l’autobus scolaire qui n’attendra pas.
Un groupe d’amis s’interpellent : « Êtes-vous prêts? On nous attend! »

Des scènes familières, des expressions mille fois répétées, un sujet toujours actuel et… exigeant: Être prêt!

Prêt pour quoi? Un départ? Une rencontre? Un voyage? Un examen? Une chirurgie? Un nouvel emploi? Un déménagement? Un deuil?…

En sous-entendu, il y a toujours la réalité de l’attente, de l’anticipation… de quelque chose qui doit se produire, de quelqu’un qui doit arriver…
Alors une autre question suit : ‘Prêt pour qui?’

Ce questionnement vient naturellement alors que commence la saison de l’Avent.
L’évangile de ce 1er dimanche, année A, (Mt.24 :37-44) l’exprime clairement : « Tenez-vous donc prêts, vous aussi . »

Il est intéressant de noter combien le mot attention ressemble au mot attente!
Serait-ce l’attitude requise pour attendre comme il le faut?!
Durant l’Avent, peut-être s’agit-il précisément de cela: donner son attention à Celui qui, Lui, nous attend toujours!

Source: Images: www.yummymummyclub.ca    stock photos

 

34è dimanche de l’année, C – Fête du Christ-Roi

Depuis le 3è siècle il est connu sous le nom de Dismas, lui, le bon larron. Certains affirment qu’il a littéralement volé le Paradis. En fait, le terme larron vient du mot latin pour ‘voleur’! L’expression fait sourire, évidemment, mais elle cache une réalité à la fois étonnante et inspirante.

dismas-crossSa condition présente – cloué sur une croix – laisse deviner qu’il n’a pas toujours vécu d’une manière exemplaire. Il l’avoue lui-même en s’adressant à son compagnon : « Pour nous, c’est justice, » dit-il. Étonnamment, non seulement il corrige son voisin, mais il se fait aussi le défenseur de Jésus. Bien peu dans l’évangile peuvent revendiquer un tel courage!

L’évangile de ce dernier dimanche de l’année qui célèbre la fête du Christ-Roi (Lc.23 :35-43) nous présente un texte… pas du tout royal! Celui à qui on donne ce titre de Roi est cloué sur la croix entre deux criminels. La description de la scène est révélatrice :

« Le peuple restait là, à observer… »
Les chefs tournaient Jésus en dérision… »
Les soldats aussi se moquaient de lui… »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait… »

 Il n’y a rien là qui suggère un personnage revêtu de dignité et de pouvoir. Autour de lui, rien qui ressemble à une cour où s’affichent partisans et courtisans. Un homme méprisé, dénudé de tout, suspendu à un gibet. Quelle tenue, quel trône, quel roi! Et pourtant!…

 C’est alors que Dismas fait preuve d’audace et de hardiesse, pourrait-on dire. Une audace empreinte de foi en Jésus et d’espoir que celui qu’il a défendu interviendra en sa faveur… où qu’ils se trouvent tous les deux… dans l’au-delà de la situation présente de souffrance terrible et de mort prochaine.

Et la réponse qui se fait promesse ne tarde pas : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. » Nous répétons bien souvent les mots : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… » Oserions-nous inclure sous cette formule… le Paradis?! C’est là une demande digne du Roi auquel elle s’adresse!…

Source: Image: www.saintdismas.org 

33è dimanche de l’année, C

deutsche-wellepbsis-us-newsEn regardant le bulletin de nouvelles à la télé, ou en regardant les manchettes que MSN nous présente ‘à la une’ et à la minute, on pourrait être excusé de penser qu’il s’agit de… l’illustration du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.21 :5-19): « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies. »

 Les stations de télévision font défiler devant nos yeux les images – toutes plus effarantes les unes que les autres – de la guerre ici et là, des terroristes de l’État Islamique, des tremblements de terre, d’une épidémie d’ébola, et j’en passe. Nous devenons presqu’insensibles à ce surcroit d’information et à cette avalanche de nouvelles qui éclatent devant nos yeux comme autant de ‘bombes’ destinées à nous dépeindre la ‘réalité’.

Mais de qu’elle ‘réalité’ s’agit-il? Et surtout, qu’elle message proclament ce panorama terrible et, oui, terrifiant, de ce quotidien qui nous entoure et nous atteint de différentes manières.

Nos conversations répètent les expressions entendues : conflits armées, régions dévastées, jeunes radicalisés. Un discours vraiment démoralisant. Un tableau aux couleurs bien sombres qui pourrait s’intituler : ‘Démolition, destruction, désolation’. Et, à cela, s’ajoute le catalogue des tragédies personnelles, petites et grandes, qui nous secouent et menacent de nous faire perdre nos repères. Y-a-t-il une lueur au bout de ce tunnel de terreur et de douleur?light-at-the-end-of-the-tunnel

Oui, une petite lueur porteuse d’une grande espérance. Elle se ‘cache’ dans la dernière phrase de ce texte de l’évangile qui a tout pour nous effrayer : « Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » Et ce n’est pas moi qui l’affirme mais Celui qui peut rendre possible un tel ‘renversement’! Un renversement, bienvenu celui-là, qui recréera ce que notre violence a détruit et qui nous renouvellera nous-mêmes au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

S’il n’y avait pas cette perspective à l’horizon, pourrions-nous seulement oser envisager… la journée de demain?!…                                                     

 Source: Images: IS US News,  PBS, Deutsche Welle,  How to retire in 12 months

 

32è dimanche de l’année, C

« Il était une fois… » Des histoires, des contes, des récits de choses merveilleuses, d’aventures captivantes, de personnages étranges ou héroïques – notre enfance en était enchantée. Plus tard, les récits ont continué de faire partie de notre imaginaire et ont joué une autre fonction.

bible-pictures-sadducees-pharisees-1138177-wallpaperLa 1ère lecture de ce dimanche (32è, année C: 2 Maccabées 7:1-2,9-14) nous offre un récit édifiant de la tradition juive alors que l’évangile nous propose une histoire inventée de toutes pièces qui doit servir… de piège, ni plus ni moins. Des Sadducéens, dont il est précisé qu’ils « soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection » (Lc.20:27-38) veulent éprouver la connaissance théologique de Jésus et lui présente leur récit un peu fantastique qui se termine avec une question qui se veut astucieuse. La veuve de sept maris sera l’épouse duquel d’entre eux après la mort?

Jésus répond d’une manière… pour le moins désarmante! En langage courant on dirait : « Vous êtes tout à fait en dehors du sujet! » Ou, pire encore : « Vous êtes carrément à côté de la réalité. » Et lui, Jésus, affirme cette réalité plus merveilleuse que le plus merveilleux des contes : « Les morts ressuscitent… car Dieu est le Dieu des vivants. »

 VIVRE! Vivre d’une vie pleine, intense, exaltante, riche de possibilités, débordante de joie! Et surtout, oui surtout, que cela ne finisse jamais. N’est-ce pas ce que nous désirons tous et toutes? C’est justement cette vie qui nous est promise, ou peut-être devrais-je dire… offerte. Oui, c’est cela la ‘résurrection’, mais il faut faire ce geste libre, vraiment responsable, pleinement humain, de l’accepter.

Les derniers mots de l’évangile sont les paroles de Jésus qui dit : « Tous en effet vivent pour lui. » Est-ce vrai? Vraiment vrai? Pour moi, dans ma vie d’aujourd’hui?

On parle beaucoup, souvent, et de bien des manières de ‘la vie après la mort’. Mais qu’en est-il de ‘la vie avant la mort?’ Est-ce qu’elle est déjà pour moi une… résurrection à petits pas?! Au jour le jour, plus riche de croissance – croissance dans la joie, dans la foi, dans la vision de ce qui m’attend, non, de ce qui grandit en moi : l’oeuvre de ce « Dieu des vivants. »

Source: Image: The church of Jesus Christ of Latter-day Saints