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5th Sunday of Lent, Year C – 2019

This gospel scene of the woman caught committing adultery is presented in a manner at once vivid and truly inspiring (Jn.8:1-11).
There is even (for those who would not know the story) a touch of… suspense!

About this text, spiritual writers and Bible exegetes have published many articles and commentaries.
Yet, there is one aspect I have never seen referred to…
You could say it is ‘a matter of… attitude’!

While the scribes and Pharisees accuse the woman, Jesus has bent down and is writing in the sand.
To reply to the accusers who are now questioning him, Jesus gets up, looking straight at them.
His reply catches them unawares, or rather all too aware of their own past conduct!

But having spoken to them, Jesus stoops down again.
He had placed himself at the level of the accusers, now he returns to the level of the woman –
a woman surely very ashamed and probably trembling with the fear that her life may be coming to an end.

God coming down to our level… is this not essentially the meaning of what theologians call ‘Incarnation’ –
God becoming one of us “in all things but sin”, we are told (He.4:15).
Yes, God has come down to our level and… he remains there – with us and for us.
 
This woman would possibly not have been able to put this reality into words,
but she had made the experience of it and would never forget it!
Yet, it seems that many of us… forget it, or is it that… we cannot believe it?!
 
Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-du-careme-annee-c-2019/
And, in a video, Jeannie Calavrias presents the meeting of Jesus with the adulterous woman at: https://image-i-nations.com/the-woman-caught-in-adultery/

Source: Image: bilderbe

 

5è dimanche du Carême, année C – 2019

Commettre l’adultère… c’est sérieux, un acte qui est lourd de conséquences.
Et à l’aube ce matin-là, il aurait pu l’être encore davantage…

Mais l’adultère, ça implique… deux personnes, évidemment.
Pourtant on en a amené devant Jésus seulement une : la femme.
L’homme courrait-il plus vite?
Ou… avait-il des amis en hauts-lieux?

Pourtant les scribes et les pharisiens espèrent encore condamner deux personnes.
La deuxième – Jésus – serait reconnu coupable de quelque chose de plus grave encore :
enfreindre la Loi de Moïse en ne condamnant pas la femme.
Parce que « La Loi, c’est la loi! » on le sait.
L’Écriture est bien claire sur ce point (Ex.20:14) – pas d’exception possible.
« Ce qui est écrit est écrit », quelqu’un en autorité allait le dire sous peu… (Jn.19:22).

.

Mais voilà que quelque chose d’autre est écrit sur le sable,
à l’endroit même qui sépare Jésus des accusateurs…
Cet endroit, on pourrait le nommer :
‘La Place de la Miséricorde’!

On a depuis longtemps spéculé sur les mots formés par le doigt du Maître.
Le texte importe peu, le sens demeure jusqu’à ce moment et…
tous le comprennent, les scribes et pharisiens les premiers qui quittent la scène,
les plus vieux les premiers, nous dit-on… avec humour!

Et… cette ‘Place de la Miséricorde’, elle recouvre aussi tout l’espace de nos vies
où chaque jour s’écrivent de nouveau les mots que seul/e chacun/e de nous peut déchiffrer…
ceux-là mêmes qui nous donnent pardon et libération.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-c-2019/
Et, dans une vidéo, Estelle Henry nous présente cette scène en personnifiant la femme adultère à : https://youtu.be/84HkOBc2OZA

Source: Images: Interesting Green   caritastirana.org   news.ag.org

 

10è dimanche de l’année B

L’évangile de ce dimanche est long et il touche plusieurs sujets.
Ces différentes idées pourraient être regroupées sous un thème: Une question d’identité.
N’est-ce pas de cela qu’il s’agit dans ce texte? (Mc.3:20-35)
On pourrait le penser.

La réputation de Jésus est comme déchirée, il semble, entre l’opinion de ses proches et celle de ses opposants.
Sa famille veut le ramener à la raison car, à leurs yeux, il a perdu la tête.

Pour leur part, les scribes affirment qu’il est possédé par nul autre que le chef des démons.
Mais lui, Jésus, raisonne logiquement avec ces derniers en disant que
si le chef des démons chasse l’un des siens,
sa maison et son pouvoir s’effondreront –
c’est l’évidence même!

En ce qui concerne les liens familiaux Jésus révèle une réalité inédite et…
en fait, il donne justement un sens d’identité
à ceux et celles qui le suivent et vivent selon son message :
ils sont précisément sa parenté proche comme sa mère, ses frères et sœurs.

Ne sommes-nous pas du groupe, nous qui le suivons jour après jour?

Note: Une autre réflection est offerte sur un thème different en anglais à: https://image-i-nations.com/10th-sunday-of-the-year-b/

Source : Images : lds.org   studiu-biblic.ro

27th Sunday of Year A

The gospel narratives give us many parables of Jesus.
All of them are inspiring, some are challenging, others rather disturbing.
I think that the one in this Sunday’s gospel (27th Sunday, Year A – Mt.21:33-43) must have appeared very shocking to Jesus’ listeners.
And it was!

For us, 21 centuries later, the meaning is obvious and the words leave no doubt as to what Jesus wanted to say.
But I believe that the scribes, the Pharisees and the leaders of the people who heard the words of Jesus also had a rather clear picture of what he meant.
It was aimed at them – at their obstinacy in refusing to recognize him as God’s messenger.
In the verse following the parable we are told: “The chief priests and the scribes realised he was speaking about them” (v.45).

From the start they had challenged him, they opposed him, and they tried to trap him in all kinds of ways.
They saw all too clearly how his miraculous powers had a great influence on the crowds of people coming to hear him from all over the country.
They noted how his compassion for those whom they themselves despised was bringing more and more people to him.
“The crowd looked on him as a prophet but they would have liked to arrest him” (v.46).
A hard text, directed at people precisely hardened in their thoughts and settled in their ways – thoughts of pride and arrogance and ways of contempt and rejection.

Has the story, well-known as it is, anything to tell us in this day and age?
We like to believe that we would never have followed the ways of the Pharisees.
We would never have adopted such a behaviour as theirs.

Yet, one can wonder: are self-conceit, obstinacy, scorn, disdain, bad faith, exclusion, rejection,
are all these absent from our own attitudes in this or that situation?…
One can only wonder . . . and . . . possibly face an unpleasant truth never acknowledged until now.

Source: Image: LDS

3è dimanche du Carême, année A

Ce texte de la Samaritaine rencontrant Jésus au puits de Jacob nous est bien connu (Jn 4: 5-15,19-26,39-42).
Les différents aspects de cette scène font l’objet de multiples commentaires et les réflexions d’auteurs spirituels se multiplient pour en faire ressortir ce qui peut nous inspirer.

Pour ma part, ce qui me fascine c’est… ce qui n’est pas dit, plus précisément : les questions qui ne sont pas posées !
Dans la mentalité juive de l’époque, et particulièrement celle des scribes et des Pharisiens du temps, on pourrait s’attendre à ce que Jésus demande à la femme :

  • Pourquoi vis-tu avec cet homme qui n’est pas ton mari ?
  • Pourquoi changes-tu, à tout moment, tes compagnons de vie?
  • Pourquoi n’observes-tu pas les commandements de Dieu – tu les connais !

Mais voilà : Jésus ne partage pas la mentalité – les jugements hâtifs et les condamnations sans appel – des scribes et des Pharisiens !
Il est le messager du Dieu de miséricorde et toute sa personne – ses paroles, ses attitudes, en témoignent.

Étrange aussi, pour notre mentalité parfois strictement légaliste, Jésus n’attend pas que la femme fasse une… confession : il la fait pour elle !
« L’homme avec qui tu vis n’est pas ton mari, » – pas une condamnation, mais une invitation à continuer la conversation dans la vérité.

Et, de son côté, la femme ne pose pas à Jésus la question qui semblerait évidente dans la situation : « Mais, qui es-tu… pour lire ainsi en moi ? »
Elle mentionne simplement la foi de son peuple, les Samaritains. Elle affirme :

« Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »

 
Et alors, c’est Jésus qui fait une… ‘confession’ et dit à la Samaritaine :
« Je le suis, moi qui te parle. »

Il se révèle à une femme, à CETTE femme, une non-juive, et une femme qui vit une relation coupable, dirait-on en langage moderne !
Les personnages religieux du temps lui avaient demandé avec insistance :
« Pourquoi nous garder en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous ! «  (Jn.10:24)
Il ne l’avait pas fait, mais à cette femme il dévoile qui il est vraiment.
Il affirmait que Dieu est son Père, mais il ne proclamait jamais : « Je suis le fils de Dieu », se disant toujours : « le fils de l’Homme ».

Mais aujourd’hui il ne dissimule pas son identité réelle : « Je le suis » – un écho à l’identité de Dieu : « Je suis celui qui est. » (Ex.3:14)
 
Moment de vérité s’il en est un!
Pour lui, pour elle…
Et pour nous… si nous consentons à la même démarche de vérité…
Et si, du plus profond de nous même, là où se trouve… la Source, nous osons faire la même demande :
« Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif. »

Voir aussi: http://image-i-nations.com/la-samaritaine-2/

Source: Image: You Tube