image-i-nations trésor

À l’aube d’une nouvelle année…

Au début d’une nouvelle année, on évoque souvent ce que l’on a laissé derrière soi:
les rencontres, les relations, les événements, les accidents, les réussites et les échecs.

Et, bien sûr, le début de l’année nouvelle suscite en nous toutes sortes de pensées, de sentiments, de rêves…
Il s’y mêle parfois de l’incertitude, de la crainte, de l’hésitation devant l’inconnu.

Nous sommes là, un peu comme sur le seuil d’une porte, à l’entrée d’une demeure, là où nous attend… justement l’inconnu.
Et la question se pose: que sera cette nouvelle année?…
Et si on posait la question d’une autre manière…
Si nous osions nous demander: Que ferons-nous de cette nouvelle année?

Parce que nous pouvons la façonner, comme le potier donne une forme à l’argile entre ses mains.
Il lui donne forme et parfois… la reforme, lui donne une nouvelle figure, une apparence différente.

Et la merveille, c’est que nous pouvons en faire autant avec… notre vie!
Douze mois, 52 semaines: l’argile riche du quotidien pour façonner une nouvelle création –
celle d’une vie qui, au fil des jours, devient de plus en plus ce que Dieu ‘rêvait’ qu’elle soit.

Vous hésitez et demandez: « Dieu peut donc rêver? »
Oui, la Bible l’exprime en nous parlant du ‘plan’ de Dieu, de ses desseins, ses projets.
Et ses desseins vont au-delà de tous les rêves que nous pouvons faire.

« Car je sais, moi, les desseins (les plans, les projets) que je forme pour vous, parole du Seigneur –
desseins de paix et non de malheur,
pour vous donner un avenir et une espérance. »   (Jérémie 29:11)

Peut-être ce début d’une nouvelle année est le moment où – enfin – nous permettrons à Dieu
de réaliser en nous, et avec nous, le plan unique qu’il a pour chacun/e de nous.

Tout ce qui n’est pas encore et qui sera…
Un avenir… Une espérance…

Source : Images:  Freepik    Pinterest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2è dimanche du Carême, année A

Nos conversations quotidiennes font un usage répété du petit mot TRANS – nous parlons de TRANSit, de TRANSfer, de TRANSition, de TRANSaction, et…de traité TRANSatlantique – pour ne nommer que les plus courants.
Nous décrivons ainsi un passage d’un endroit à un autre, d’une situation à une autre, d’une condition à une condition différente.

C’est justement ce que l’évangile de ce 2è dimanche du Carême nous propose (Mt.17 :1-9).
S’il fallait en formuler le thème, je l’exprimerais ainsi : ‘Une transfiguration pour une transformation.’
La transfiguration de Jésus qui appelle, inspire, suscite notre propre transformation.

Ce Jésus de tous les jours, familier pour ces hommes bien ancrés dans le réel que sont les apôtres, ce Jésus à qui, lors de la tempête, ils osent dire : « Cela ne te fait donc rien que nous périssions! » (Mc.4 :38).
Ou encore, lors du miracle de la femme qui perdait du sang, expriment l’évidence : « Une foule t’entoure qui te touche et tu demandes ‘Qui m’a touché’? » (Mc.5 :31).
Ce Jésus a fait place à un autre, un autre à peine reconnaissable, un autre dans une lumière éclatante, une gloire resplendissante.

Devant ce changement soudain, ce renversement du quotidien, les apôtres sont ébahis, un peu perdus, Pierre, d’ordinaire plutôt loquace, ne sait plus quoi dire!
Et voilà que la scène disparaît déjà, il faut redescendre si tôt de la montagne où… tout était différent et… tellement plus encourageant que l’ordinaire trop connu et parfois hostile.
Mais, désormais… les choses, les situations, les événements ne seront plus les mêmes.

Il y a désormais la possibilité de la transformation pour nous, en nous, que propose le Carême : passer de l’indifférence à l’engagement, de la peur à l’audace, du doute à la foi, du désespoir à l’espérance, de l’oubli à la fidélité, de la distraction à la contemplation, le passage de… tant de réalités négatives à tant d’autres positives et ‘TRANSformantes’!

Mais il faut faire ce ‘passage’ où se trouvant sur le seuil du familier il faut oser faire ce pas vers l’inconnu… qui effraye mais qui est prometteur, non, plutôt porteur, de tout ce que l’on peut désirer!

CARÊME : période de TRANSit? Pourquoi pas?!

Source: Images: Pinterest; ravepad.com

2è dimanche de l’année, A

Un chèque en blanc.
On n’entend pas l’expression souvent… peut-être parce que l’action elle-même n’est pas monnaie courante, pourrait-on dire!
Signer un chèque valide, d’une signature authentique, relevant d’une institution bancaire fondée mais… sans aucun montant indiqué – le porteur inscrira lui-même, ou elle-même, la somme désirée.

Pouvez-vous imaginer une telle pièce?
Qui oserait signer un tel document?
Autant dire que le signataire donne son avoir à la personne qui détiendra le fameux chèque.
Pas de restriction, pas de date de péremption, pas de clause de nullité.
C’est signé, c’est donné.

C’est l’exemple qui m’est venu en lisant – non, en priant – les versets 8 et 9 du Psaume 40 :
« Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté »

Prière audacieuse que celle-là, prière du Psalmiste qui est convaincu que :
« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse ».
Désormais il consacre sa vie à faire, à être, à devenir, ce que Dieu veut de lui.

Pas étonnant qu’on ait mis ces paroles dans la bouche de Jésus qui un jour affirmerait :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn.4 :36).

Au début d’une nouvelle année, peut-être est-ce le programme idéal que l’on peut se tracer.
Devant nous, il y a encore tous ces mois d’inconnu, d’inattendu, d’impondérable, d’incontrôlable…
Tant de choses indéterminées, que l’on n’aura ni choisies ni voulues…

Dire ‘Oui’ d’avance, quoi qu’il arrive ?
Au matin de chaque jour, oser murmurer : ‘Seigneur, oui, ce que tu veux, quand tu veux, comme tu veux…’
Sans condition, sans restriction, avec la seule détermination de faire Sa volonté à Lui?
S’en remettre ainsi avec la conviction absolue que l’on ne pourrait rien faire de mieux?

Certains diront : ‘C’est fou.’
D’autres affirmeront : ‘C’est naïf.’

Et si c’était la vraie sagesse qui ouvre le chemin vers un bonheur qu’on arrive à peine à imaginer ?…

Source: Images: blogs.grupojoly.com;  Yemenite Torah Parchment, Messianic Bible