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Mercredi des Cendres, année A – 2023

Ce jour marque le début du Carême, on le sait.
Des gens pensent d’abord aux thèmes bien connus: prière, sacrifice, jeûne, aumône.
D’autres murmurent plutôt, pensons tout d’abord: contrition, compassion, désir de communion avec Dieu.

Certains diront: ‘C’est une question de vocabulaire…’
Mais quelques-uns répliquent bien vite: ‘C’est une question… de cœur!’

Le prophète Joël le proclame avec force: (Joël 2:12-18):
« Déchirez vos coeurs, et non pas vos vêtements ».

C’est là qu’il faut regarder pour comprendre… et pour ajuster notre vie –
s’ajuster au cœur de Dieu dont le prophète parle en ces termes:

« Il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment ».

Et ce Dieu nous appelle avec insistance :
« Revenez à moi de tout votre cœur. »

La période du Carême, c’est justement ce pas à pas sur le chemin du retour –
retour vers Dieu, cheminement avec lui qui nous assure:

« Le voici maintenant le moment favorable,
le voici maintenant le jour du salut. »    
(2 Corinthiens 5:20 – 6:2)

Il s’agit de se mettre en route… tout simplement!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/ash-wednesday-year-a-2023/

 

Source: Image: Unsplash

 

Journée mondiale des malades – 11 février 2023

Journée mondiale des malades

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Saint Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Message du Pape François pour la journée 2023 : Prends soin de lui

« La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion. Quand on marche ensemble, il arrive que quelqu’un se sente mal, qu’il doive s’arrêter en raison de la fatigue ou d’un incident de parcours. C’est là, dans ces moments-là, que l’on se rend compte de la façon dont nous cheminons… »

 

Un site à visiter : eglise.catholique.fr      Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale des enfants partis trop tôt – 11 décembre 2022

En 2004, le sénat des Etats-Unis d’Amérique a unanimement voté la résolution 436, qui prévoit que le 2éme dimanche du mois de décembre devient officiellement une journée mondiale commémorative des enfants décédés. Outre atlantique, leur action est connue sous le vocable « The Compassionate Friends« .

Lors de la première édition, c’est à dire le 12 décembre 2004 à 19 heures précises, les communautés à travers le monde se sont associées aux « Amis Compatissants » en allumant une bougie pendant une heure.

Une bougie pendant une heure

Dés le début, plusieurs pays se sont joints à l’initiative et on retrouve notamment parmi eux le Canada, l’Allemagne, le Porto-Rico, la Thailande, le Royaume-Uni. La France a rejoint le mouvement un peu plus tard et, depuis lors, cette date est régulièrement célébrée dans de très nombreux pays.

En 2022, cette journée se déroule le dimanche 11 décembre.

Un site à visiter : www.familles-deuil-enfant.fr           Source: Texte & Image: Journée mondiale

International Day of Peace – 21 September 2022

2022 Theme: End racism. Build peace.

Each year the International Day of Peace is observed around the world on 21 September. The UN General Assembly has declared this as a day devoted to strengthening the ideals of peace, through observing 24 hours of non-violence and cease-fire.

But achieving true peace entails much more than laying down arms.  It requires the building of societies where all members feel that they can flourish. It involves creating a world in which people are treated equally, regardless of their race.

As Secretary-General António Guterres has said:

“Racism continues to poison institutions, social structures, and everyday life in every society. It continues to be a driver of persistent inequality. And it continues to deny people their fundamental human rights. It destabilizes societies, undermines democracies, erodes the legitimacy of governments, and… the linkages between racism and gender inequality are unmistakable.”

As conflicts continue to erupt across the globe, causing people to flee, we have seen race-based discrimination at borders. As COVID-19 keeps attacking our communities, we have seen how certain racial groups have been hit much harder than others. As economies suffer, we have seen hate speech and violence directed at racial minorities.

We all have a role to play in fostering peace. And tackling racism is a crucial way to contribute.

We can work to dismantle the structures that entrench racism in our midst. We can support movements for equality and human rights everywhere. We can speak out against hate speech – both offline and online. We can promote anti-racism through education and reparatory justice.

The 2022 theme for the International Day of Peace is “End racism. Build peace.” We invite you to join the efforts of the United Nations as we work towards a world free of racism and racial discrimination. A world where compassion and empathy overcome suspicion and hatred. A world that we can truly be proud of.

 

Source: Text: UN   Image: unmiss.unmissions.org

Vesak Day – 16 May 2022

Photo: Siddhartha Gautama, the Lord Buddha, was born in 623 B.C. in the famous gardens of Lumbini, which soon became a place of pilgrimage.

« Let us seize this moment of spiritual renewal, and honour Buddha’s wisdom by coming together as one, in solidarity, and shaping a better, more peaceful world for all people. »  UN Secretary-General António Guterres.
« Vesak », the Day of the Full Moon in the month of May, is the most sacred day to millions of Buddhists around the world. It was on the Day of Vesak two and a half millennia ago, in the year 623 B.C., that the Buddha was born. It was also on the Day of Vesak that the Buddha attained enlightenment, and it was on the Day of Vesak that the Buddha in his eightieth year passed away.

The General Assembly, by its resolution 54/115 of 1999, recognized internationally the Day of Vesak to acknowledge the contribution that Buddhism, one of the oldest religions in the world, has made for over two and a half millennia and continues to make to the spirituality of humanity. This day is commemorated annually at the UN Headquarters and other UN offices, in consultation with the relevant UN offices and with permanent missions, which also wish to be consulted.

Background

The teachings of the Buddha, and his message of compassion and peace and goodwill have moved millions. Millions around the world follow the teachings of the Buddha and on the Day of Vesak commemorate the birth, the attainment of enlightenment and the passing away of the Buddha.

A Message from the former Secretary-General, Javier Perez de Cuellar, to Buddhists on the Day of Vesak in May 1986 reads:

« For Buddhists everywhere it is indeed a felicitous opportunity, while commemorating the birth, enlightenment and passing away of Guatama Buddha, to celebrate his message of compassion and devotion to the service of humanity. This message is today perhaps more relevant than ever before. »

Peace, understanding and a vision of humanity that supersedes national and other international differences are essential if we are to cope with the complexities of the nuclear age.

This philosophy lies at the heart of the Charter of the United Nations and should be prominent in all our thinking, especially during this International Year of Peace »–Javier Perez de Cuellar.

Source: Text: UN  Photo: UNPengfei Mi

5è dimanche du Carême, année C – 2022

Un texte étonnant et interpellant que celui de l’évangile de ce dimanche (Jean 8:1-11).
Une réponse sous forme de… question!
Et cette réponse, elle était troublante, trop évocatrice pour les accusateurs de cette femme.
Mais combien libératrice pour elle qu’on avait jetée par terre avec mépris.

Eux connaissaient trop bien les écrits de la Loi de Moïse,
mais ils ignoraient tout de ce qui venait d’être écrit dans le sable…  
Un message trop personnel, sans doute, qui les fait quitter la scène sans délai.

Une scène tellement humaine et tellement… divine!
Elle présente notre besoin et notre faiblesse humaine.
Mais elle offre bien davantage.

Elle est tellement révélatrice du Dieu que Jésus vient nous faire connaître –
un Dieu de tendresse et de miséricorde,
un Dieu de compassion dont le pardon est toujours en attente de notre retour à lui.

La condamnation des hommes s’est dissipée.
De Jésus, de Dieu lui-même, demeure cette parole à jamais répétée depuis des siècles,
et désormais adressée à chacun/e en désir de proximité avec Dieu malgré des infidélité répétées:

« Femme… Personne ne t’a condamnée ? »
Moi non plus, je ne te condamne pas. »

L’écho des dernières paroles du texte se prolonge jusqu’à aujourd’hui –
un encouragement bien plus qu’un commandement:

« Va, et désormais ne pèche plus. »

Cet écho a dû demeurer à jamais au cœur de la femme sauvée par l’Homme de Nazareth…
Se pourrait-il que ce même écho vibre aussi en nous en ces jours qui sont nôtres?…
 

Note: Cette scène de l’évangile est présentée aussi dans la vidéo qui suit où Estelle Henry personnifie la Femme adultère que l’on retrouve à: https://youtu.be/84HkOBc2OZA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Image: Mormon Women Stand

5th Sunday of Lent, Year C – 2022

Our days are filled with messages sent and received on many platforms –
computers, cell phones, tablets – these tools are available at our fingertips, literally.
The more traditional media – books, magazines, periodicals – are still in use to contact people.

But have you ever received a message written on… sand?
This is surely not the usual mode of communication nowadays! 
Amazingly, we see this in today’s gospel (John 8:1-11) – we see Jesus writing in the sand.

What did he write? What was the message he wanted to make known?
No one can say…
Did the Pharisees read it? Did they realize that the words were meant for them?
Impossible to assert…
Did the woman make out the characters traced by Jesus’ finger?
Did this give her courage, hope to be spared the stoning prescribed by the Jewish Law?
This, too, is unknown.

It is after the question voiced by the religious leaders, that Jesus bent down to write in the sand.
Their question was:

“Now what do you say?” 

Obviously, the leaders were more concerned with condemning Jesus than condemning the woman!
The gospel writer adds immediately:

They were using this question as a trap, in order to have a basis for accusing him.

The answer of Jesus is framed in silence and… in the sand – there is no need for more.
This answer has all the power that compassion can offer.
The leaders leave, and the woman is forgiven.

And… the same can happen today…
 

Note: A video presents this gospel scene where Jeannie Calavrias personifies the Woman caught in adultery; it can be found at: https://youtu.be/lH5ZJSjSItI

And another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-du-careme-annee-c-2022/

Source: Image: shop.catholic.com

 

 

 

4è dimanche du Carême, année C – 2022

Des critiques venimeuses qui font jaillir une révélation merveilleuse!
C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’évangile de ce 4è dimanche du Carême (Luc 15:1-3,11-32).

Le texte commence avec ces mots :
« Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. »
 
Évidemment, les scribes et les Pharisiens présents à la même table ne voient pas cela d’un bon œil, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ils ne cachent pas leur mécontentement et critiquent ouvertement l’attitude de Jésus qui partage le repas avec ces gens.

Jésus répond avec la parabole peut-être la mieux connue de l’évangile – celle de L’enfant prodigue.
Mais la révélation que Jésus donne est celle du PÈRE prodigue
un Père outrageusement généreux et miséricordieux!
Un Père que nous, les humains, n’aurions pas pu ‘inventer’!

En présentant les dieux, les mythes de l’antiquité décrivaient les déités toujours puissantes, perspicaces, parfois sages mais…
la miséricorde ne paraît pas dans la liste des attributs qu’on leur assigne.
Aux yeux des anciens – et de nos jours encore, peut-être – la miséricorde semble une faiblesse…
Quelqu’un de miséricordieux ne se laisse-t-il pas dominer pas une émotion, par la compassion envers ceux qui sont dans le besoin?

Le Père que Jésus présente est celui qui connaît, comprend, et compatit.
Il connaît le cœur même des êtres qu’il a créés.
Il comprend leurs limites, leurs faiblesses, leurs échecs.
Il soutient leurs efforts et se réjouit de constater leur bonne volonté et leur désir de lui plaire.

Et surtout, il les accueille – comme lui seul sait le faire – quand l’un/e ou l’autre revient à lui après des errances multiples… parfois prolongées.
Jésus décrit ce mouvement d’une manière touchante en disant:

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion;
il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. »

C’est le père qui prend l’initiative.
Les fugues des humains n’ont rien d’étrange aux yeux du Père et son pardon est toujours offert.
Un pardon d’une générosité inouïe qui anticipe nos confessions maladroites!

La parabole de L’enfant prodiguenous croyons la connaître
Mais nous sommes toujours en besoin de reconnaître le PÈRE prodigue!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Images: Eating.with.sinners – WordPress.com   National Catholic Register

4th Sunday of Lent, Year C – 2022

In many ways, feelings and emotions mold our personalities.
They mark our actions and reactions.
They influence much of what we live, for better or for worse.

Today’s gospel is filled with emotions (Luke 15:1-3,11-32):
The eagerness of sinners to hear Jesus.
The frustration of the Pharisees seeing them at the table.
The desire for freedom of the younger son.
The compassion and generosity of the father.
The anger of the jealous brother.

In this whole panorama describing human attitudes, there is one verse that stands out.
It refers to the young man and says:
“He came to himself” (v.17).
 
And this has been quite a long journey indeed!
He has gone through a whole landscape of feelings.

 

His desire for freedom, his enjoyment of life’s pleasures,
his hunger and need, the awareness of what he has lost,
his regret, his planning to return home,
the preparation of his ‘confession’ to his father,
and… finally setting on the road…
with, probably, more than a little bitterness.

This was the l o n g  process of ‘coming to himself’…
And, strangely enough, it had to take place before he could come to his father!

This may be the experience we need to make in this period of Lent:
We have to come to ourselves.
We have to become aware of what lies deep within us –
become aware and acknowledge what makes us act and react as we do.

Then, with all that ‘inhabits’ the depths of our being,
we will be able to set on the way to return to our Father.

This may involve a long pilgrimage but the Spirit can accompany us every step of the way…
If we allow him to do so…

                                                              

And another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/4e-dimanche-du-careme-annee-c-2022/

 

Source: Images: Free Bible Images   

 

 

 

  Jongler…

 Il y a des gens qui aiment jongler avec des balles.
Ils/elles fascinent leur auditoire avec toutes sortes de gestes adroits pour maintenir dans l’espace de nombreuses boules de textures différentes.

Il y en a d’autres qui, diront certains, aiment ‘jouer avec le feu’ – en fait, ils/elles jonglent justement avec le feu sous différentes formes.

Quant à moi, j’aime aussi jongler mais avec… les mots!
Les mots me parlent – c’est leur fonction évidente, non?
Ils me parlent à leur façon…

Le mot ‘jongler’ a aussi la signification de : ‘Être perdu/e dans ses pensées’.
Alors, perdue dans mes pensées, je ‘jongle’ avec des mots comme…

DON – PARDON – ABANDON.

DONNER peut sembler facile; certaines personnes sont généreuses de nature.
C’est un plaisir pour eux/elles d’offrir quelque chose à un autre.
Il se peut qu’il leur en coûte et que leur offrande soit, en fait, un sacrifice –
mais peu importe, faire un DON leur est bénéfique autant qu’à autrui.

Mais PARDONNER est beaucoup plus exigeant, nous le savons.
Cela demande d’abord d’oublier une offense, ou du moins de passer outre au mal ressenti.
Il faut considérer, non plus la faute, mais l’auteur du délit qui mérite – il faut le croire –
compassion et, oui, PARDON.

Cette attitude exige de regarder au-delà de l’action qui a causé du tort.
Regarder plus loin, plus profond.

Il est nécessaire d’ABANDONNER un sens de supériorité néfaste.
ABANDONNER aussi la conviction que l’on a droit à des excuses et que la réparation est requise.
ABANDONNER, évidemment, le scénario mental qui joue en boucle la scène de l’incident.

Impossible, croit-on parfois… certainement bien difficile dans la plupart des cas.
C’est alors qu’il faut faire un pas de plus et… S’ABANDONNER soi-même –
s’en remettre à Celui qui est la compassion incarnée – Jésus.

C’est parfois, le plus souvent même, la seule méthode – lui permettre de laisser couler à travers notre être
le courant combien thérapeutique, pour nous autant que pour l’autre, de son pardon à lui…

S’y être abandonné en donne la certitude… et le goût!

 

Source : Images : iStock  Le Républicain Lorrain