image-i-nations trésor

3è dimanche du Carême, année B – 2024

Un jour, avec sa bonhomie caractéristique et un sens de l’humour assez particulier, quelqu’un a dit:
« Avec Jésus, Dieu est venu nous déranger… pour nous arranger! »

En entendant cette expression, on peut sourire, on peut même rire franchement mais…
On se ravise en réalisant combien ces paroles expriment une sagesse vraie.

Jésus est venu ‘nous arranger’…
En lui, Dieu est venu nous associer intimement à lui-même:

  • il nous ajuste à sa justice
  • il nous initie à sa compassion
  • il nous ramène de nos errances
  • il nous libère de nos dépendances
  • il nous ouvre à une vie en abondance
  • il nous invite à devenir comme lui – rien de moins!

Étonnamment, c’est ce que Jésus fait dans la scène de l’évangile de ce dimanche.
Elle peut susciter des réactions diverses chez ceux/celles qui entendent ce récit.
Il peut choquer et provoquer de l’indignation… à tout le moins de l’incompréhension.

« Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs,
de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs;
il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

L‘attitude de Jésus ne manifeste pas une impatience incontrôlée ou une colère injustifiée.
Elle révèle plutôt le sens des valeurs qui doit nous habiter.
Quand le sacré est bafoué, on ne peut rester indifférent.
Il faut prendre position et démontrer ses convictions.

‘Arranger’ une situation… en intervenant…
‘Arranger’ une relation… en s’impliquant…
‘Arranger’ ce qui doit l’être… en étant, à notre mesure, comme Il était, Lui…

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

6th Sunday of Year B – 2024

The Bible offers all kinds of texts to our meditation.
These texts, from different authors and times, are presented in different literary styles.
Some are deep spiritual reflections, others give us more practical guidelines.

Today’s 2nd reading belongs to this last group of texts.
In his letter to the Corinthians, the apostle Paul outlines what their behavior should be
(1 Corinthians 10:31 – 11:1).

One verse has caught my attention:

“I try to be helpful to everyone at all times,
not anxious for my own advantage
but for the advantage of everybody else”.   (Bible of Jerusalem translation)

Quite an inspiring way of life, very demanding indeed, but essentially Christian.
Just imagine for a moment what daily life would be if every believer lived in this way!
No more envy, injustice, anger, vengeance…
No more attempts to outdo others, deceive them, cheat or steal.
No more conflicts of any kind…

A society where the rights of everyone are respected.
A group of people where each makes the contribution that he/she can to the needs of others.
Among them, there is sharing and mutual help, truth and justice prevail.

Reading these lines, you may say that… I am dreaming!
I suppose that I am… dreaming as Jesus taught (Matthew 5:3-12) –
the kind of dream that makes the ‘dreamers’… “blessed and happy”!

 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/6e-dimanche-de-lannee-b-2024/

Source: Image: Uplifting Scripture

 

 

 

 

 

Journée internationale de la paix – 21 septembre 2023

Thème 2023 – Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les #ObjectifsMondiaux

Chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Jamais notre monde n’a eu autant besoin de paix.

Le thème de cette année est Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les #ObjectifsMondiaux. C’est un appel à l’action qui reconnaît notre responsabilité individuelle et collective dans la promotion de la paix. La promotion de la paix contribue à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), laquelle créera une culture de la paix pour tous.

Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres : « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique. »

L’année 2023 marque la mi-parcours de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). La célébration de la Journée internationale de la paix en 2023 coïncide avec le Sommet sur les objectifs de développement durable (18 et 19 septembre) afin de marquer l’étape à mi-parcours.

Les ODD visent à nous rapprocher de sociétés plus pacifiques, plus justes et plus inclusives, exemptes de peur et de violence. Mais sans l’adhésion et la contribution d’un large éventail d’acteurs, dont les 1,2 milliard de jeunes en vie, les objectifs ne seront pas atteints. Nous vous invitons à vous joindre à l’appel des Nations Unies pour agir en faveur de la paix : lutter contre les inégalités, prendre des mesures contre le changement climatique et promouvoir et protéger les droits de l’homme.

L’année 2023 marque également le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La Journée internationale de la paix 2023 encourage tous les jeunes à être ambitieux dans leur engagement en tant qu’agents sociaux positifs et constructifs, à rejoindre le mouvement pour atteindre les ODD et à contribuer à la construction d’une paix durable. Ensemble, nous pouvons contribuer à mener notre monde vers un avenir plus vert, plus équitable, plus juste et plus sûr pour tous.

 

Source: Texte & Image: https://www.un.org/

Journée mondiale de prière pour la Création – 1er septembre 2023

francois_creationC’est le Pape François qui a pris l’initiative, dans son message du 6 août 2015, d’instituer cette journée mondiale, dans la droite ligne de sa récente encyclique Laudato Sì.

Je souhaite vous communiquer ma décision d’instituer également dans l’Église catholique une “Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création”. À partir de cette année*, cette journée sera célébrée le 1er septembre, comme cela se produit déjà au sein de l’Église orthodoxe.

Une journée appelée à une très large diffusion
Cette journée de prière offrira à chacun l’opportunité de renouveler son adhésion personnelle à sa vocation de gardien de la création.

En instituant cette journée, le Pape a répondu à une demande de l’église orthodoxe et souhaite également que d’autres églises et communautés ecclésiales rejoignent cette initiative, en particulier pour que cette journée soit célébrée en accord avec les initiatives que le conseil oecuménique des églises organise sur ce thème.

Sauvegarder la maison commune
L’encyclique du Pape est trop long et trop dense pour être résumée ici, mais le lecteur sera frappé par sa portée universelle. Nous ne sommes pas propriétaires de la création mais bien dépositaires et appelés à la sauvegarder et la transmettre… et c’est à Saint François d’Assise que nous laisserons le soin de conclure cette présentation avec une courte citation de son cantique de la création:

Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.

* 2015          Un site à visiter : fr.radiovaticana.va  Source: Texte & Image:  Journée Mondiale

Message du Pape François pour la Journée Mondiale pour la sauvegarde de la Création

 

1er septembre 2023

Chers frères et sœurs!

“Que la justice et la paix jaillissent” est cette année le thème du Temps œcuménique de de la Création, inspiré des paroles du prophète Amos : « Que le droit jaillisse comme une source ; la justice, comme un torrent qui ne tarit jamais » (5,24).

« Cette image expressive d’Amos nous dit ce que Dieu désire. Dieu veut que règne la justice, essentielle à notre vie d’enfants à l’image de Dieu, comme l’est l’eau à notre survie physique. Cette justice doit émerger là où elle est nécessaire, et non pas se cacher en profondeur ou disparaître comme l’eau qui s’évapore, avant qu’elle n’ait pu nous soutenir. Dieu veut que chacun cherche à être juste en toute situation, qu’il s’efforce toujours de vivre selon ses lois et de permette ainsi à la vie de s’épanouir pleinement. Lorsque nous cherchons d’abord le royaume de Dieu (cf. Mt 6, 33), en maintenant une juste relation avec Dieu, l’humanité et la nature, alors la justice et la paix peuvent jaillir, comme un courant inépuisable d’eau pure, nourrissant l’humanité et toutes les créatures. »

Source: https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/

Journée internationale du procès équitable – 14 juin

Journée internationale du procès équitableLe Conseil des Barreaux européens (CCBE) a lancé, en partenariat avec plusieurs associations représentant la profession d’avocat, une nouvelle initiative annuelle qui sera célébrée chaque 14 juin.

Un procès équitable pour tous les justiciables de tous les pays

Cette Journée internationale du procès équitable vise à attirer l’attention du public sur la situation difficile des personnes poursuivies pour lesquelles les principes relatifs à un procès équitable ne sont pas observés ou respectés.

Un hommage posthume

Chaque année, une conférence sera dédiée à un pays choisi en raison du niveau de préoccupation concernant le manque de respect du droit à un procès équitable. Le prix Ebru Timtik (avocate Turque décédée le 27 août 2020 au terme d’une grève de la faim de 238 jours) sera remis lors de cette journée afin de récompenser une personne ou une organisation ayant contribué à garantir le droit à un procès équitable dans le pays choisi.

Un site à visiter : www.dbfbruxelles.eu        Source: texte & Image: Journée mondiale

6è dimanche de l’année A – 2023

Si on me demandait de choisir un thème, ou une idée maîtresse, se dégageant des lectures de ce dimanche, je dirais: Aller au-delà!
Aller au-delà, oui, au-delà:

  • des idées courantes
  • des choix ordinaires
  • des jugements acceptables
  • des façons de faire approuvées
  • des décisions populaires
  • des expériences à la mode…

Et pourquoi? Parce que c’est justement ce à quoi Jésus nous invite.

          – Lui qui appelle à faire preuve d’une justice qui surpasse celle de ceux qui se croient justes.
          – Lui qui nous invite à une fidélité qui n’est pas toujours présente dans les relations conjugales.
          – Lui qui demande un pardon des offenses si exigeant.
          – Lui qui attend de nous une honnêteté qui se manifeste en vérité.

Ces exigences sont exprimées en langage familier aux pays orientaux.
Mais, elles n’en sont pas moins réelles.

‘Ce n’est pas évident’, diront plusieurs… et qui objecterait?
Mais il y a une promesse – étonnante et absolument merveilleuse.
Merveilleuse à ce point qu’elle peut nous donner la motivation nécessaire.

L’apôtre Paul en parle quand il écrit aux premiers chrétiens de Corinthe :

« Ce que l’œil n’a pas vu,
ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme,
ce que Dieu a préparé pour ceux/celles dont il est aimé. »   
(1 Co.2:6-10)

Tout est là… pour se mettre en ‘mode au-delà’…

Avec la certitude que Le Seigneur nous accompagne sur ce chemin.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-a-2023/

Source: Images: Unsplash   DailyVerses.net

 

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février

Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François.
Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées

Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action

Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

« Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent. »

Source: Texte: Journée mondiale    Image: Unsplash

Journée Internationale de la femme africaine – 31 juillet

Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.

La date historique de 1962 souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA).

Un rôle de pionnières
Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et conduire les changements sur le continent. Souvenons-nous que les peuples africains se libéraient alors peu à peu de la tutelle des pays colonisateurs.

La libération totale du continent africain, l’élimination de l’apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défende les droits de l’Homme en tant qu’être humain, devenaient alors les objectifs prioritaires du mouvement.

Du chemin a été parcouru, du chemin reste à parcourir !

Un site à visiter : www.journeefemmeafricaine.com      Source : Texte: Journée Mondiale      Image: Facebook

 

3rd Sunday of Advent, Year C – 2021

Waiting – there is much of this in our lives, no doubt about it.
We wait for all kinds of things to happen and for different people to come.
We anticipate some events with joy and trepidation.
And we find it difficult to wait with patience for the arrival of certain people so eager are we to see them.

In the gospel of this Sunday (Luke 3:10-18), we see people coming to John the Baptist to be baptized.
And of them, the text says:

“The people were waiting expectantly and were all wondering in their hearts
if John might possibly be the Messiah”.
 
This description reveals some joyful anticipation, some eagerness for the coming of the one they call: ‘The Messiah’.

What about us… are we waiting for someone, truly waiting, eagerly expecting this Someone?
Are we wondering in our hearts… when he will be coming, under which form he will appear?…
Do we ask ourselves whether we will recognize him?…

Every year, in this period of Advent, we are invited anew to wait for the Lord.
We no longer wonder or ask ourselves questions –
it seems that we know well the One we are waiting for, and we can put a date on his arrival: Christmas day.

But… does this ‘historical’ coming not hide a more frequent coming of God in our lives?
Of God ‘dressed’ in a different clothing than the Child Jesus…
Of God, no longer lying in a manger, but knocking at our door for help…
Of God asking for food, work, justice, dignity – all that a human being has a right to…

God does not claim these for himself – we usually give him glory and praise and thanks, do we not? 
But he asks for, no, he demands respect, justice, help, for everyone of his children.
HE, TOO, IS… WAITING…

And our period of waiting should be an answer to HIS…

 

Note: Another text is available on a different theme, in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-lavent-annee-c-2021/

And in a short video, also in French, Ghislaine Deslières offers us another reflection on this 3rd Sunday of Advent, Year C, at: https://youtu.be/bEtz8IfMSOA

 

Source: Images: biblepic.com    VideoHive  

Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption – 9 décembre

Les Nations Unies lancent une nouvelle Convention mondiale contre la corruption le 9 décembre, désormais Journée internationale de lutte contre la corruption. Elle établit de nouvelles normes et constitue une avancée considérable en matière de recouvrement des avoirs illicites envoyés à l’étranger. Mais son succès exige une volonté politique et un engagement à faire le suivi de sa mise en œuvre.

La Convention des Nations Unies contre la corruption, ouverte à la signature dès décembre 2003 à Mérida, Mexique, est une étape importante dans l’effort international pour combattre la corruption, selon Transparency International, principale organisation non gouvernementale internationale se consacrant à la lutte contre la corruption. La cérémonie de signature de la Convention, le 9 décembre, date récemment adoptée comme journée internationale anti-corruption par l’Assemblée générale de l’ONU, est le résultat de 3 ans d’efforts de 129 pays pour agir contre la corruption au niveau mondial.

Faciliter les poursuites judiciaires

La convention de l’ONU prévoit l’instauration d’un système d’assistance juridique mutuelle qui devrait faciliter les poursuites judiciaires dans les cas de corruption transfrontalières. Les cas de corruption internationaux où des autorités judiciaires persevérantes ont obtenu des résultats après des années d’efforts restent rares. Beaucoup plus fréquement en effet sont les cas abandonnés parce que le manque de coopération avec l’étranger rendait quasiment impossible toute tentative de remonter la piste de l’argent.

La convention de l’ONU suscite également l’espoir que des fonds transférés à l’étranger par des chefs d’Etat corrompus (les accusations les plus connues ont été portées contre messieurs Abacha, Taylor, Mobutu, Fujimori, Bhutto et Suharto) pourront être restitués aux pays d’où ils ont été pillés et employés pour améliorer le bien-être du peuple.

Bien que la Convention des Nations Unies ouvre de grandes perspectives, elle ne prévoit pas de processus qui garantisse l’efficacité de sa mise en œuvre. L’expérience des autres conventions anti-corruption, y compris celles de l’OCDE, du Conseil de l’Europe, et de l’Organisation des États américains, a clairement démontré que les procédures de mise en oeuvre étaient essentielles pour s’assurer que les promesses diplomatiques se transforment en une action gouvernementale efficace contre la corruption.

Une convention profondément amputée…

Au cours des 3 années de négociations, d’autres dispositions de la Convention des Nations unies ont aussi été édulcorées : un article important, qui exigeait des Etats-parties qu’ils prennent des mesures sur la transparence et l’obligation de rendre compte au niveau du financement des partis politiques, a été remplacée par une disposition facultative presque insignifiante. Une autre disposition appelant les Etats à criminaliser les pots-de-vin dans le secteur privé a, elle aussi été rendue facultative. Cependant, l’inclusion de la corruption au sein du secteur privé dans le texte, en dépit de l’absence d’un consensus concernant des dispositions impératives spécifiques, a au moins eu pour conséquence que la corruption d’entreprise est un sujet de préoccupation majeur au niveau mondial.

Transparency International qui a participé à toutes les sessions de négociation, s’engage à soutenir le développement d’un processus efficace de suivi de la Convention des Nations Unies. TI et ses quatre-vingt-dix sections nationales présentes dans le monde entier ont une grande expérience de la mise en œuvre des conventions existantes.  » Etablir un mécanisme efficace et constructif pourrait prendre du temps,  » a expliqué Peter Rooke,  » mais TI se réjouit d’avoir la possibilité de contribuer à ce processus. « 

« La tâche la plus importante est dorénavant d’exhorter les Etats à ratifier la Convention aussi vite que possible, afin qu’elle devienne un instrument opérationnel et juridiquement opposable aux Etats parties.  » La Convention requiert le dépôt de 30 instruments de ratification pour pouvoir entrer en vigueur. Cependant, l’impact qu’aura la Convention sur le combat contre la corruption dépendra de sa mise en œuvre efficace ainsi que de son application par un grand nombre d’Etats. « 

Prendre conscience et agir

« Comme instrument mondial de lutte contre la corruption, la Convention donne une occasion unique de créer une prise de conscience publique et d’augmenter l’engagement à lutter contre la corruption  » a déclaré Rooke.  » Cela inclut la sensibilisation sur les conséquences tragiques de la corruption, ainsi que sur l’existence de mesures qui peuvent être prises pour la limiter. La Convention est la preuve d’un engagement mondial, et fournit aux citoyens du monde entier une base à partir de laquelle ils pourront s’assurer que leurs gouvernements respectifs mettent leurs projets à exécution.  » TI se réjouit donc de l’inclusion dans la résolution de l’Assemblée Générale sur l’adoption de la Convention de la décision de retenir le 9 Décembre comme Journée internationale anti-corruption.

Un site à visiter : www.oecd.org   S0urce: Texte & Image: Journée Mondiale         2è Images: share.america.gov