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21è dimanche de l’année B – 2024

Un dictionnaire donne la définition des mots.
Mais nous savons qu’au-delà de cette information il y a souvent une signification plus profonde des termes.
Certaines paroles expriment des réalités dont une simple mention ne suffit pas, il faut en faire l’expérience!

Des mots comme décision, choix, engagement… ont une densité et une intensité qui ne nous échappent pas.
Ce sont précisément ces concepts qui sont au cœur de la 1ère lecture (Josué 24:1-2,15-18)
et de l’évangile (Jean 6:60-69) de la célébration de ce jour.

Le premier texte nous met en présence du peuple d’Israël que Josué interpelle.

« Il appela les anciens d’Israël, avec les chefs, les juges et les scribes…
Il dit alors à tout le peuple: « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays.
Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. »

Une décision, un choix, un engagement s’imposent.
Lourd de sens et d’implications, ce choix en est un qui engage leur vie et leur comportement au quotidien.

Les apôtres de Jésus sont confrontés à un choix tout aussi exigeant et permanent.
À la suite de son enseignement sur ‘le pain de vie’, Jésus voit de nombreux disciples le quitter.

« À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ».

Jésus se tourne alors vers le petit group des douze – ceux-là mêmes qu’il a choisis et qui ont partagé sa vie depuis quelques années déjà.
Il leur demande :

« Voulez-vous partir, vous aussi ? »

Il ne les supplie pas, il ne les exhorte pas, il ne met pas de pression sur eux – il les laisse tout à fait libres…
Comme Dieu sait si bien le faire avec nous, les humains!

À ce point, chacun/e de nous se sent probablement… interpelé/e…
À notre tour, nous sommes confronté/es à la décision, au choix, à l’engagement qui caractérisent ceux/celles que Dieu appelle à une relation de proximité avec lui…

La réponse spontanée de Pierre résonne à nos oreilles, elle se loge au cœur de notre être:
« Seigneur, à qui irions-nous ? »

Notre pèlerinage personnel de foi nous a-t-il conduit/es au point où nous pouvons dire:
« Nous croyons, et nous savons »?

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: https://commongracedebate.blogspot.com/2020/04/choose-you-this-day-whom-ye-will-serve.html
The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

15è dimanche de l’année B -2024

On pourrait dire que notre existence varie entre ces deux pôles: l’acceptation et le refus.
Il semble que le baromètre de notre quotidien oscille constamment entre l’un et l’autre.

On peut accepter une théorie, ou la répudier.
On peut accepter une offre d’emploi, ou la rejeter.
On peut accepter une invitation, ou offrir un prétexte pour ne pas se rendre à la fête.
On peut accepter de s’engager pour une cause, ou s’en tenir bien loin.
On peut accepter quelqu’un comme ami/e ou conjoint/e, ou se soustraire à une telle relation.

Deux des lectures de ce dimanche nous mettent en présence d’une telle situation de refus –
refus non pas d’une idée, ni d’une invitation, mais bien d’une personne…

Dans la 1ère lecture, nous rencontrons Amazias, prêtre de Béthel, refusant d’accepter le prophète Amos qui vient apporter aux habitants de cet endroit le message de Dieu (Amos 7:12-15).

« Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda ;
c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète ».

Dans l’évangile, nous voyons les apôtres dans une situation semblable à celle d’Amos (Marc 6:7-13).
Jésus les envoie proclamer le message de Dieu à leurs concitoyens.
Mais il les avertit qu’ils pourront connaître un sort similaire à ce celui qu’a connu Amos.

« Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage. »

On peut croire que nous sommes bien loin du temps d’Amos ou même de l’époque des apôtres, mais…
Il n’en demeure pas moins que nous sommes confronté/es à un choix tout aussi important –
le même choix, en fait: accepter, ou refuser le message de Dieu qui nous est adressé personnellement.

Nous faisons face à la même question, tout aussi réelle au 21è siècle qu’elle ne l’était au 1er siècle:
Dieu est-il le bienvenu parmi nous?
Ou, préférons-nous orienter notre vie sans nous soucier de ce qu’il désire pour nous?

Sommes-nous prêt/es à suivre le Christ, au fil des jours, acceptant ce que lui nous propose – ses valeurs, ses priorités, même les plus exigeantes?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: Powerpoint         Scripture Images

Journée mondiale de la population – 11 juillet 2024

Recenser tout le monde pour ne laisser personne de côté

Au cours des trois dernières décennies, les sociétés du monde entier ont accompli des progrès remarquables dans l’amélioration de la collecte, de l’analyse et de l’utilisation des données démographiques. Les nouveaux chiffres de la population, ventilés par âge, ethnie, sexe et d’autres facteurs, reflètent désormais plus précisément la diversité de nos sociétés.

Ces progrès ont considérablement amélioré la prestation des soins de santé à l’échelle mondiale, ce qui a conduit à des améliorations substantielles de la santé sexuelle et reproductive et de la capacité d’exercer ses droits et ses choix. De plus en plus, les nouvelles technologies permettent de mesurer les expériences des personnes de manière plus détaillée et plus opportune que jamais auparavant.

Cependant, les communautés les plus marginalisées restent sous-représentées parmi ces données, ce qui affecte profondément leur vie et leur bien-être.

La Journée mondiale de la population 2024 est l’occasion de prendre conscience de ceux qui ne sont toujours pas recensés et de se demander pourquoi – et ce que cela implique pour les individus, les sociétés et les efforts que nous déployons au niveau mondial pour ne laisser personne de côté. C’est aussi l’occasion pour nous tous de nous engager à faire davantage pour que nos systèmes de données reflètent l’ensemble de la diversité humaine, afin que chacun soit vu, puisse exercer ses droits humains et puisse atteindre son plein potentiel.

Pour concrétiser les droits et les choix des personnes marginalisées dans nos sociétés, nous devons les recenser, car chaque personne compte. C’est ainsi que nous accélérerons le progrès pour tous.

Le saviez-vous ? 

  • Plus de 40 % des femmes dans le monde ne sont pas en mesure de prendre des décisions en matière de santé sexuelle et reproductive et de droits reproductifs.
  • Un quart à un tiers seulement des femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire semblent atteindre leur idéal en matière de fécondité.
  • Toutes les deux minutes, une femme meurt des suites d’une grossesse ou d’un accouchement (et dans les situations de conflit, le nombre de décès est deux fois plus élevé).
  • Près d’un tiers des femmes ont subi des violences de la part de leur partenaire intime, des violences sexuelles de la part d’un tiers ou les deux.
  • Seulement six pays ont 50 % ou plus de femmes au parlement.
  • Plus des deux tiers des 800 millions de personnes qui ne savent pas lire dans le monde sont des femmes.

 

Source: Texte & Image: https://www.un.org/fr/observances/world-population-day

L’alphabet du Carême – Lettre L

L pour Lumière
 
Nos villes se parent de lumière pour tous les goûts – les éclairages modernes ne laissent rien dans l’ombre.
Il faut le talent des artistes et des réalisateurs de cinéma pour créer le clair-obscur.
Certains aspects de la réalité gagnent à demeurer dans la pénombre.
De nos jours, plusieurs se plaignent de l’illumination intense devenue une pollution qui nous empêche de voir… les étoiles!

La lumière nous est bien utile, il faut l’avouer – sans elle, nous trébuchons parfois sur un chemin peu connu.
Notre vocabulaire suggère que notre esprit a aussi besoin de clarté.
Ne dit-on pas: « Vos propos on mit en lumière ce que je voulais dire »?
Ou encore: « Cette situation s’éclaircira avec le temps… »

Mais il est un autre domaine où nous avons grand besoin de lumière – c’est celui de notre être profond…
Lumière qui permet à notre esprit de déceler le bon choix à faire, la bonne décision à prendre…
Lumière qui dirige notre agir selon les valeurs authentiques…
Lumière qui clarifie les options et justifie les engagements…

À Nicodème venu le rencontrer « de nuit », Jésus disait (Jean 3:2):
« La lumière étant venue dans le monde,
 les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière » (Jean 3:19).

Malheureusement, il en est parfois ainsi de nous…
Pourtant, Jésus a dit clairement :

« Je suis la lumière du monde;
celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

« La lumière de la vie » –­ c’est bien ce dont nous avons besoin!
La lumière au quotidien, au fil des événements.
À l’heure des choix qui coûtent…
Au moment des décisions aux conséquences sérieuses…

Jésus nous invite:
« Marchez, pendant que vous avez la lumière,
 afin que les ténèbres ne vous surprennent point:
celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va » (Jean 12:35).

Ne pas être surpris/es par les ténèbres…
Savoir où nous allons, c’est quand même essentiel, non?…
 

ource: Image: DailyVerses.net

 

 

 Fête du Christ, Roi de l’univers, année C, 2022

Dieu devenu humain.

Né dans une grotte, réfugié à l’étranger, il se fait accueil pour tout un chacun.

Le Maître s’agenouillant aux pieds de ses disciples, lave leurs pieds.

Sa compassion, son pardon, toujours offerts, on l’accuse faussement.

Verbe, Parole de Dieu, on le réduit au silence.

Portant nos douleurs et nos souffrances, il subit la torture.

Innocent et juste par excellence, il est condamné à mort.

Il était… le Roi-Serviteur.

L’aviez-vous reconnu?…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-christ-the-king-of-the-universe-year-c-2022/

 

Source: Image: Christianity

 

 

Journée mondiale des soins palliatifs – 7 octobre 2023

En France, depuis juin 1999, la loi « vise à garantir l’accès aux soins palliatifs » à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.MerciEn pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme.

Faire connaître ses choix

Que dire aussi de la douloureuse « affaire » Vincent Lambert, qui aurait en principe du rester sur un strict terrain médical et est devenue en l’espace de quelques années la cristallisation de points de vues irréconciliables ?

L’action d’associations telles que Le Cercle Bleu nous montre peut-être aujourd’hui une partie du chemin en proposant à tout un chacun de faire connaître ses options personnelles au monde médical… en espérant qu’elles seront respectées !

Un site à visiter : www.sfap.org    Source: Texte: Journée Mondiale

Le thème de la campagne de cette année (2023) est « Les soins palliatifs partout », soulignant l’importance d’assurer des soins palliatifs complets, de qualité et accessibles à toute personne confrontée à une maladie limitant son espérance de vie, en tout du lieu de soin, dans chaque code postal.

Les soins palliatifs sont des soins axés sur la personne qui soulagent la souffrance des personnes confrontées à une maladie limitant leur espérance de vie, y compris le répit pour les aidants naturels et les proches, le soutien en santé mentale et spirituel, et offrent une meilleure qualité de vie pour les personnes recevant ces soins. Ils peuvent être dispensés dans tout cad https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/re, d’une maison de soins palliatifs aux soins de longue durée, de l’hôpital au domicile.

Source: Texte & 1ère Image: https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/   2è image: https://www.acsp.net/

23è dimanche de l’année C, 2022

Faire des choix: nous en faisons constamment et de toutes sortes.
Le menu du jour, la tenue de sortie, le cadeau à offrir, le changement d’emploi, la période de vacances, etc.
Des choix, et encore des choix, s’offrent à nous et exigent une décision de notre part.

Et, si on y pense… DIEU a aussi fait un choix – un choix absolument renversant!
Un choix tout à fait extraordinaire et plutôt… invraisemblable!
Dieu a décidé de nous créer à sa ressemblance en nous faisant des êtres libres!

Dieu n’a pas voulu que nous soyons des marionnettes qu’il manipule à sa guise.
En nous créant libres, Dieu nous a, par le fait même, rendus capables de faire nos propres choix.

Dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Luc 14:25-33), Jésus nous propose justement un choix.
Un choix exigeant, un choix qui demande un engagement sans condition et sans retour.

Le Christ nous invite à faire le choix de:

  • devenir son disciple,
  • marcher à sa suite,
  • accepter son message,
  • vivre selon les valeurs qu’il présente.

Depuis toujours, les êtres humains voulaient être comme Dieu (Genèse 3:5) –
et nous le sommes!
Mais… encore faut-il vivre selon cette réalité!

Laissé/es à nous-mêmes, nous n’y arriverions pas, mais le texte de la 1ère lecture (Sagesse 9:13-18)
nous assure que l’Esprit de Dieu lui-même nous a été donné.

Alors… l’option demeure présente et… elle nous confronte… au quotidien!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: penserchanger.com    webhub.social

21è dimanche de l’année C – 2022

Les questions et… les réponses – elles font partie de notre quotidien.
Elles nous rejoignent de bien des manières et dans les circonstances les plus diverses.
Où? Quand? Comment? Pourquoi?…
Elles surgissent de la curiosité peut-être, ou du désir d’apprendre.
Elles nous surprennent parfois et souvent nous interpellent.

Il est intéressant d’observer Jésus quand on lui pose une question.
On l’interroge parfois sur les traditions de son peuple.
Il se peut aussi qu’on le questionne sur son attitude dans telle ou telle situation.
Il arrive qu’on lui demande une information sur un sujet en particulier.
C’est le cas dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Luc 13:22-30).

« Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda :
‘Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?’ »

Une question d’importance… vous vous la posez peut-être vous-même?
Il s’agit de notre vie maintenant et… de l’autre vie – celle qui nous attend après la mort.
Être sauvé, n’est-ce pas ce que tous et toutes nous désirons?

J’imagine que les gens qui, ce jour-là, écoutaient l’enseignement de Jésus désiraient bien connaître la réponse qu’il allait donner à cette question.
Mais… selon son habitude, Jésus n’a pas répondu!
Ou plutôt, il a répondu… comme il le fait souvent:
par  une parabole, un récit, une autre question, ou un conseil…

C’est le cas du texte d’aujourd’hui qui est un rappel à ce qui est essentiel:
non pas le nombre des élus mais bien… si NOUS pourrons, nous, être de ce groupe !
Jésus nous en donne le secret – un secret assez mystérieux:

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. »

Mais il nous laisse le soin d’interpréter ses paroles.
À nous d’identifier – au fil des jours – ce que représente cette ‘porte étroite’…

Chacun, chacune doit personnaliser ses réactions, évaluer ses choix, assumer ses engagements…

Se garder de la facilité: ‘Ç’est assez bien comme ça…’
             alors qu’on pourrait faire bien mieux!
Se méfier du laisser-aller: ‘Tout l’monde le fait…’
          alors que la discipline serait de rigueur dans cette situation.
Vaincre l’apathie: ‘J’ai toujours fait ainsi, à quoi bon changer…’
            alors qu’un effort conduirait à une vie plus riche de sens.
Surmonter l’égoïsme: ‘J’me débrouille, que les autres en fassent autant’…
             alors qu’on pourrait donner un coup de main à quelqu’un dans le besoin.

Jésus ne répond pas aux questions mais…
les réponses que son Esprit nous suggère au plus secret de nous-mêmes sont la piste qu’il nous faut suivre pour « prendre place au festin dans le royaume de Dieu ».
 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Iris de la Bible

 

 

20è dimanche de l’année C, 2022

Il arrive que certaines expressions du langage courant révèlent soudainement leur sens profond.
On entend parfois quelqu’un dire: « C’était difficile mais ça valait la peine. »
Une autre personne dira: « Cette décision m’a demandé du courage mais ça valait la peine. »

En d’autres mots: Ce qui a de la valeur peut être couteux.
La ‘peine’, n’est-ce pas le prix à payer pour découvrir ce qui est précieux?

Cette réflexion m’est venue à l’esprit à la lecture du texte de l’évangile de ce dimanche (Luc 12:49-53).

Marcher à la suite du Christ n’est pas facile.
Accepter le message qu’il proclame ne va pas de soi.
Être fidèle à ce qu’il demande est exigeant.

Il se peut que certains de mes proches m’abandonnent.
Les ami/es sur qui je comptais peuvent cesser de me fréquenter.
Les gens en qui j’avais confiance ne me reconnaissent plus.

L’amitié avec le Christ demande de faire des choix parfois couteux…
Mais… « ça vaut la peine », c’est ce qui donne sens à la vie!

 

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à:  https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Pinterest   ‘Stranger in a Strange Land’ by Stuart Lippincott

 

 

6è dimanche de Pâques, année C – 2022

Il se peut que nous lisions la Bible régulièrement et que nous connaissions certains textes de mémoire.
Cela peut être utile, mais cela peut aussi présenter un piège, ou du moins, un défi:
celui de ne pas toujours porter une attention soutenue à la lecture.
Et pourtant, ces textes ont parfois matière à… nous secouer, littéralement!

C’est le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (Actes 15:1-2,22-29).
On y voit un groupe des premiers Chrétiens rassemblés autour de Paul et Barnabé et quelques autres Anciens.
On doit résoudre un problème qui a surgi dans une communauté chrétienne.

Les délégués adressent l’assemblée et ils utilisent une expression tout à fait hors de l’ordinaire.
Avec conviction, ils disent :
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »

Une autre traduction exprime leur pensée ainsi :
« Il nous a semblé bon, au Saint-Esprit et à nous-mêmes… »
 
Quelle foi, quelle audace!
Être à ce point à l’écoute de Dieu…
Être totalement imprégné de l’inspiration de l’Esprit…
Être envahi dans tout son être par la présence de Dieu…
Être absolument convaincu que l’on traduit la parole de Dieu lui-même…

Pourrions-nous en dire autant?…
Avons-nous une telle foi?…
Une foi aussi audacieuse?…

Évidemment, cela implique que:

  • les choix que nous faisons,
  • les décisions que nous prenons,
  • les engagements auxquels nous nous adonnons,
  • les plans que nous élaborons,

tout cela est fait… en consultation avec lui, l’Esprit de Dieu…

« L’esprit Saint et nous… »
Évidemment, cette complicité change la perspective de la vie au quotidien!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 
Source: Image: https://unsplash.com/photos/C7B-ExXpOIE