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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de la Sainte Trinité, C

b5482ccc1c71964a69bef34225e943aa, www.pinterest.comInutile de chercher dans la Bible l’expression ‘Sainte Trinité’ – elle ne s’y trouve pas. L’expression ne s’y trouve pas mais la réalité est abondamment présente dans les textes de l’évangile.

Jésus parle bien souvent de son Père et de la relation privilégiée qu’il a avec lui. Les paroles qu’il adresse à ses apôtres lors du repas qu’il prend avec eux la veille de sa Passion est une longue réflexion qui nous livre quelque chose de l’intimité qu’ils partagent, le Père et lui. (Jean ch.14-17)
Ce soir-là, à plusieurs reprises, Jésus parle aussi de l’Esprit – l’Esprit-Saint, l’Esprit de vérité, celui-là même qui viendra rejoindre les apôtres, bien que Jésus affirme qu’il est déjà là!

En lisant ces lignes, certains peuvent penser : ‘Tout cela, c’est… de la haute théologie, de savantes spéculations, des propos bien profonds pour des gens ‘ordinaires’ comme nous!…’ Vraiment?

Et pourtant, écrivant aux premiers chrétiens de Rome, Saint Paul n’hésitait pas à affirmer :

« Lui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis… » La grâce de partager la vie de Dieu lui-même – cette vie si riche qui nous habite en surabondance. 

Et Paul ajoute : « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » (2è lecture, Rom.5 :1-5).

Haute théologie? Peut-être. Propos bien profonds? Sûrement.
Mais réalité combien merveilleuse d’un Dieu qui nous approche tels/telles que nous sommes, où que nous soyons et qui nous rejoint avec la tendresse aimante d’un Père, la fidélité infaillible d’un ami et la présence constante d’un conseiller et défenseur.

Ce Dieu dont il est dit qu’il « trouve ses délices avec les enfants de l’humanité » que nous sommes! (Pr.8 :31).

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Pentecôte, C

Le vocabulaire utilisé durant l’une ou l’autre période de l’histoire est caractéristique de cette période.holy-spirit-colleen-shay1
Il y a quelques décennies, certains adultes aimaient répéter que quelque chose est ‘chouette’ ou ‘moche’.
Encore récemment, des voix plus jeunes affirmaient – même en milieu francophone : Ah, c’est ‘cool’ ça!’ Ne pas être ‘cool’ était évidemment… dépassé!

De nos jours, parmi ceux et celles qui s’adonnent à la spiritualité, on ne mentionne plus souvent ceux que l’on nommait ‘directeurs spirituels’. Par contre, on entendra une personne révéler qu’elle a trouvé le ‘guru’ idéal; une autre se vantera que son ‘coach de vie’ est unique! Une autre encore dira qu’elle a enfin trouvé un ‘mentor’ exceptionnel!

Vous est-il déjà venu à l’esprit que l’Esprit-Saint peut – et veut – être cela pour nous ! Un guru, un ‘coach de vie’, un mentor? Exactement! Par curiosité, j’ai consulté Wikipedia pour sa définition du terme ‘mentor’ et j’y ai lu : « Un conseiller expérimenté, attentif  et sage ».  

Si vous préférez les termes plus traditionnels, l’Esprit veut être pour nous le guide, le conseiller, le confident, le défenseur, dont nous avons besoin au quotidien pour suivre le chemin, qu’avant nous, Jésus a parcouru inspiré par ce même Esprit.

Les questions sans réponse, les difficultés qui semblent insurmontables, les défis au-delà de nos forces, les obstacles dépassant nos ressources – tout cela c’est son domaine!
Il peut nous rendre capables de faire face et de surmonter ce que, laissés à nous-mêmes, nous ne parviendrions pas à maîtriser… si seulement nous osons l’approcher, ou… le laisser nous approcher pour nous venir en aide.

Et il est disponible, non seulement le jour de la Fête de la Pentecôte, mais également au matin de chaque jour!

Source: Image: www.discerninghearts.com

Ascension, C

climbing mountainLe terme ‘ascension’ ne fait pas partie de notre vocabulaire quotidien. On parle d’ascenseur, oui, mais d’ordinaire on réserve le terme ‘ascension’ lorsqu’on parle d’escalader une montagne, ou gravir une colline. Pour la fête que nous célébrons aujourd’hui, la référence contemporaine de Wikipedia parle de l’élevation au ciel.

Évidemment, nous prononçons les mots chaque fois que nous récitons le Symbole des Apôtres : « Il est monté au ciel… » Mais il se peut que la répétition fréquente nous empêche de questionner la réalité… Peut-être est-il préférable de découvrir la signification de la célébration de cette fête. Personnellement, je la trouve dans le mot ‘départ’.

Au début de la 1ère lecture (Acts 1 :1-11) on nous dit que Jésus « fut enlevé au ciel. » Un peu plus loin le texte reprend avec les mots : « Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. » Les Apôtres continuent de regarder le ciel, leur regard tente de pénétrer les nuages comme leur Maître vient de le faire … Ils n’en croient pas leurs yeux, c’est le cas de le dire!

En décrivant cette scène, l’évangile utilise une expression différente de celles de la 1ère lecture. On y lit : « Il se sépara d’eux et il était emporté au ciel » (Lc.24 :46-53).
Jésus est disparu, Jésus les a quittés, Jésus n’est plus avec eux. Vraiment? Un ‘départ’ peut indiquer une absence, c’est vrai et c’est le premier sens du terme.

Mais il y en a un autre : on parle derunners, nz.srichinmoyraces.org nouveau ‘départ’; on souligne ainsi un recommencement, une nouvelle aventure, ou une expérience inédite. Les athlètes sont pleins d’énergie et d’enthousiasme à la ligne de ‘départ’ d’une compétition. Le chef d’entreprise est rempli d’espoir lors du lancement de la compagnie qui, après des remaniements de stratégie, marque un nouveau ‘départ’.

Le ‘départ’ de Jésus – l’expérience de son absence physique – marque le début d’un nouveau mode de présence. Pour les apôtres, c’est un nouveau ‘départ’ – cette fois avec l’Esprit-Saint comme guide et conseiller. « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous, » leur promet Jésus avant de se soustraire à leur regard.

Présence invisible, oui, mais combien réelle, agissante, indéfectible, fidèle… jusqu’au jour où nous-mêmes participerons à ce nouveau mode d’être – d’être là, d’être avec…

Source: Images: www.123rf.com    nz.srichinmoyraces.org

6è dimanche de Pâques, C

La 1ère lecture de ce dimanche (6è dimanche de Pâques, C, Acts 15 :1-2,22-29) décrit une situation que l’on connaît d’expérience : un conflit, un litige, susceptible de provoquer division et rancœur, on le sait trop bien. La lecture révèle qu’une lettre a été envoyée à la jeune communauté chrétienne d’Antioche par un groupe d’Apôtres et d’Anciens présidé par Paul et Barnabas. On apprend que le sujet traité est celui de la circoncision et qu’il « provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion ». Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas sont délégués pour apporter la lettre des Apôtres qui tranchera le sujet.

C’est alors que surgissent les mots qui expriment avec force et sans ambiguité la décision des responsables : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »holy-spirit-prophecy

Entendant une telle expression, nous serions probablement tentés de penser : ‘Quelle arrogance, un tel orgueil est insupportable! ‘ On est prêt à dire avec non moins de force : « Qui peut se prévaloir de prendre des décisions… avec l’Esprit Saint? »

Mais chaque chrétien le peut, le devrait! Prendre des décisions importantes pour soi-même et pour les autres, n’est-ce pas là une situation où l’on devrait absolument consulter l’Esprit de Dieu? Non seulement il convient mais il est essentiel de ne pas juger en hâte ni de choisir les options qui surgissent spontanément en s’en remettant simplement à notre expérience personnelle, si riche soit-elle.

L’Esprit de Dieu ne se laisse pas ‘recruter’ ni ‘enroler’. On ne peut ni l’affilier, ni l’embrigader! Sa présence n’est le privilège exclusif de personne. Mais il se fait volontiers l’associé de quiconque l’invite et l’accueille lui demandant de nous partager sa sagesse. Il n’en tient qu’à nous de le prier de nous assister dans nos délibérations, nos choix, nos options de vie.

Alors, nul besoin de proclamer à haute voix les mots qui choqueraient – il sera évident que vraiment : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » et tous en seront les bénéficiaires!

Source: Image: www.godisreal.today

5è dimanche de Pâques, C

« Tu rêves en couleur! »
On vous l’a peut-être dit, ou vous avez entendu ces mots adressés à quelqu’un de votre entourage.
Une voisine décrivait la soirée anticipée – les ami/es, les activités, la bouffe – tout serait absolument parfait!
Et les paroles furent prononcées : « Tu rêves en couleur! »
Un collègue de travail projetait une excursion en montagne ou rien ne laisserait à désirer. À lui aussi, on a dit : « Tu rêves en couleur! »

Si notre imagination nous présente une situation où tout répond à nos désirs et nos souhaits sont exaucés jusque dans les moindre détails, alors il est peut-être vrai de dire que « nous rêvons en couleur » – car il est rare que la vie s’ajuste aussi fidèlement à nos attentes et… nos caprices!

20-Things-Which-Make-Women-So-Women-9, gloryonbyekere.blogspotEn lisant la 2è lecture de ce 5è dimanche de Pâques (année C) du livre de la Révélation ou Apocalypse (Ap.21 :1-5) cette expression m’est soudainement venue à l’esprit – oui, cette lecture nous invite à… « rêver en couleur! »

« Dieu aura sa demeure avec les humains…
Lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
De mort, il n’y en aura plus;
De pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus… »

Oui, on a l’impression de rêver et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ne suffisent pas à peindre une telle situation de bonheur intense et durable. Et ici, notre imagination n’est pas coupable d’outrepasser la réalité. Dieu lui-même se porte garant de cet état qui nous comblera au-delà de nos rêves les plus audacieux! Le texte se termine en nous assurant : « Ces paroles sont certaines et vraies. »

Peut-être qu’avec Dieu « rêver en couleur »  c’est tout simplement anticiper ce qu’il a déjà préparé pour nous… C’est là, la nature même de l’ESPÉRANCE !

Source: Image: gloryonyekere.blogspot

4è dimanche de Pâques, C

buddymartin.net« C’est à moi! » Expression que l’on entend bien souvent et dans toutes sortes de situations. Les objets varient mais la réaction du propriétaire demeure la même : il réclame son bien, elle demande qu’on lui remette ce qui lui appartient! Un jeu vidéo, un vélo, un i-pad (tablette), un bijou, une caméra – que sais-je? Les gens ne peuvent douter que : « Ceci est à moi! » Ce sens de possession personnelle, cette attitude de réclamer ce que je considère ‘mien’ se révèle très tôt chez l’enfant. Très tôt le petit s’approprie avec force – force et cris si on n’accède pas à son insistance – ce qu’il croit lui appartenir… de droit!

Mais nous sommes bien conscients que cette attitude ne se limite pas aux objets, elle s’étend – et parfois avec encore plus d’insistance – envers les personnes avec qui nous avons des relations privilégiées. « C’est MON mari qui a fait cela… » « C’est MA femme qui a obtenu cette promotion… » « Ce sont NOS enfants qui ont gagné cette compétition… » Et il est évident que ces paroles expriment bien davantage la satisfaction personnelle que la simple mention d’un fait.


Et… s’il en était de même… de Dieu?! Pour moi, c’est là le message de l’évangile de ce 4è dimanche de Pâques (année C, Jn.10 :27-30). Vous vous étonnez… Écoutez l’apôtre Jean qui cite les paroles mêmes de Jésus : « MES brebis écoutent ma voix, elles me suivent…et nul ne les arrachera de MA main ».

Étonnante affirmation : Jésus nous considère comme siens! Il réclame – non, il proclame à la fois notre présence à sa suite et notre attention à sa voix. N’est-ce pas là l’attitude essentielle du disciple : écouter et suivre? Écouter attentivement et suivre fidèlement – le programme de la vie chrétienne.

Déjà le Psalmiste affirmait : « Sachez-le : c’est Dieu qui nous a faits, nous sommes à lui, son peuple, le troupeau de son bercail. » Nous avons prié ces paroles à la suite de la 1ère lecture (Ps.100 (99). Notre coeur était-il présent au mouvement de nos lèvres?…

Source: Image: buddymartin.net

3è dimanche de Pâques, C

Avez-vous déjà tenté de vous mettre dans la peau de Pierre, l’apôtre. Ou, comme le disent si bien les sages autochtones : avez-vous déjà essayé de ‘marcher dans ses mocassins’, oui, là, sur le rivage près du lac où Jésus l’amène à l’écart du groupe rassemblé pour ce que j’appelle… le pique-nique de Pâques!

C’est un petit exercice pas facile à faire mais salutaire! Lorsque quelqu’un nous pose une question et que nous répondons d’une manière positive, d’ordinaire nous n’aimons pas que la question soit répétée une deuxième et une troisième fois, n’est-ce pas?achristianpilgrim.wordpress.com

C’est exactement ce qui se passe dans cette scène. Jésus a demandé à Pierre une question, question assez spéciale – on ne prononce pas ces mots à la légère : « M’aimes-tu? » Évidemment, Pierre répond sans hésiter, « Oui ». Mais Jésus reprend et il ajoute des mots qui rendent la situation plus personnelle : « M’aimes-tu PLUS que ces autres?… » (Jn.21:15).

À ce point, d’ordinaire, j’abandonne Pierre et… je me regarde, ou plutôt… je regarde Jésus m’adressant la question et je n’ose pas répéter la réponse de Pierre. Il avait renié Jésus trois fois, c’est certain, cette question répétée pour une troisième fois doit lui faire revivre la scène dans la cour du grand-prêtre… (Mt.26:69-75).

Il ne faut surtout pas croire que Jésus insiste pour que Pierre se sente coupable. Personnellement, je ne crois pas à cette interprétation. Dieu ne veut pas nous ancrer dans une culpabilité morbide. Pour ma part, je crois qu’il veut que Pierre comprenne – et nous avec lui – que ce qui est le plus important à ses yeux c’est que… nous l’aimions, effaçant ainsi, si je peux dire, tous nos reniements et nos infidélités répétées.

Cette vérité-là, cet aspect-là du visage de Dieu, j’ai besoin de me le répéter et… plus que trois fois!

Source: Image: achristianpilgrim.wordpress.com

2è dimanche de Pâques, C

bonjourbonheur-clr, alongtheleftbank.comLa ‘grande toile’ de l’internet offre à ses adeptes toutes sortes de présentations, elle touche à tout, ou presque! Les sujets les plus divers y sont abordés. Des articles savants aux actualités quotidiennes, les sujets historiques ou imaginaires, les invitations réelles ou virtuelles – les internautes peuvent accéder à tout cela avec quelques clics de la souris.

Vous pouvez y trouver, évidemment, des conseils pertinents – et d’autres qui le sont moins – sur toutes sortes de choses, y compris… le BONHEUR! Ah, cette réalité si fascinante, si élusive aussi, pourquoi ne pouvons-nous pas l’atteindre? Elle semble insaisissable – au moment où nous croyons posséder ce précieux don, voilà qu’il nous échappe et, en hâte, nous nous remettons à sa poursuite. On nous offre toutes sortes de ‘recettes’ pour obtenir le bonheur. On nous enseigne aussi comment le mesurer, quels sont les critères du ‘vrai’ bonheur, etc. On vous fera même faire un petit exercice pour savoir si vous vous classez parmi cette classe bien spéciale… des gens heureux!

Ayant lu tout ce qu’on vous offre, êtes-vous satisfait? Moi, je ne le suis pas. Et voici qu’en ce 2è dimanche de Pâques (année C), un long passage de l’évangile de Jean nous est proposé (Jn.20 :19-31) et… je reste ‘accrochée’ – c’est le mot – à un verset qui se trouve presque à la fin du texte. Il me va droit au cœur en m’assurant… du BONHEUR : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». 

Au début de la période de son enseignement aux foules, Jésus avait prononcé des paroles que l’on a ensuite mises sous le titre de Béatitudes. Il répète ce petit mot : HEUREUX qu’il attribue à différentes catégories de gens. Mais il n’avait pas prononcé cette ‘ultime’ béatitude – celle qui me retient aujourd’hui. Et, soudainement, je me dis que… je suis heureuse et je ne le savais pas!

Heureuse, oui, parce que… JE CROIS… Peut-être me faut-il prendre conscience de ce en quoi je crois plutôt que de poursuivre une pseudo félicité qui me fera faire fausse route. NON, je corrige : prendre conscience de CELUI en qui je crois, celui à qui je peux me fier avec une certitude absolue. Celui qui m’assure : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la fin des temps » (Mt.28 :20). Et cette présence infaillible est l’assurance d’un bonheur qui traverse les difficultés, surmonte les obstacles, sait vaincre la peur et peut libérer des esclavages.

Et cela n’a rien en commun avec l’autosuggestion habile ou l’imagination fertile! Non, c’est le roc solide sur lequel on bâtit une vie, une vie qui s’ouvre sur celle qui ne finit pas… Bâtir avec celui qui affirme: « Je détiens les clés de la mort… » (Ap.1:19).

Voir la vidéo sur ce thème à la page ON M’A PARLÉ DE…   Source: Image: alongtheleftbank.com

Dimanche de Pâques, C

worshipsounds.wordpress.comTrois femmes sont en route… un peu en déroute aussi…

– « Qui nous roulera la grosse pierre qui ferme le tombeau? » (Mc.16 :3)
– « Il y a les soldats qui montent la garde – nous laisseront-ils seulement approcher? »
– « C’est déjà le troisième jour depuis sa mort – ne sommes-nous pas trop tard avec les aromates? »

Trop peu… trop risqué… trop tard…
Sans soutien… sans influence… sans confiance…

Questions, inquiétudes, anxiétés – ne sont-elles pas nos compagnes de toujours?
Elles réveillent en nous le doute…
Elles suscitent l’hésitation…
Elles redoublent les obstacles…
Mauvaises conseillères qui font naître en nous la méfiance et le trouble.

Et voilà que toutes ces imaginations et ces suppositions se révèlent inutiles!
La pierre est roulée, les soldats absents et… le corps disparu.

La réaction spontanée de ces femmes-disciples – les audacieuses et courageuses du petit matin – est d’aller informer les hommes-disciples de cette situation absolument, absolument ??
Il n’y a pas de mot pour décrire ce qui se passe………..

Et la réaction spontanée de ces hommes-disciples – logiques et réalistes – c’est la conclusion évidente : « radotage de femme » (Lc.24 :11) qu’ils ne crurent évidemment pas!
Sûrement ces femmes sont aveuglées par la douleur, elles imaginent des choses, elles ne peuvent voir la situation… objectivement!

Eux non plus ne verront pas – ils ne verront pas « l’évidence » autre que le tombeau vide, les linges laissés au tombeau et … l’absence de celui qui y était enseveli.
Cette absence deviendra PRÉSENCE sous peu… en fait, il est déjà là, il le sera toujours – présence visible ou invisible – elle demeure infaillible pour nous comme pour eux…

Source: Image: worshipsounds.wordpress.com

Vendredi-Saint, C

www.kt42.frEn ce Vendredi-Saint, une courte réflexion car j’estime, qu’en ce jour, les paroles humaines ne doivent pas distraire de la Parole de Dieu.

Réflexion centrée sur un souvenir – celui d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai assisté il y a bien longtemps.
Si longtemps que j’en ai oublié plusieurs détails – y compris le nom de l’auteur et du réalisateur.
La pièce s’intitulait : Le procès de Jésus de Nazareth.

Ce que je n’ai jamais oublié c’est le sentiment intime et très fort que… cela me concernait!
Cette sensation a d’abord été provoquée par le fait que plusieurs des acteurs se trouvaient parmi nous, les spectateurs et, qu’à tout moment, ils intervenaient, tour à tour – les uns comme accusateurs, les autres témoignant à la défense « de cet homme »!

Ce n’est qu’après une courte période que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une technique du réalisateur, mais avant que cette prise de conscience surgisse je me souviens m’être demandé avec une certaine inquiétude : « Mais si on met le microphone devant moi, que vais-je dire? »!

Il était bien évident que je parlerais en faveur de l’Homme de Nazareth – mais qu’allais-je dire pour sa défense?…

Qu’auriez-vous dit?…

Source: Image: www.pinterest.com