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Journée Mondiale de l’environnement – 5 juin 2021

Cette journée a été promulguée par le PNUE, comprenez le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. 
Elle est célébrée depuis de nombreuses années et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.
Le PNUE a établi une liste de points noirs sur lesquels un effort important doit être entrepris de toute urgence.

  • lutte contre la destruction de la couche d’ozone
  • lutte contre la déforestation
  • préservation de la qualité des réserves d’eau
  • lutte contre la désertification et la sécheresse

Le constat du PNUE est sévère car peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré !

Economie verte, en faisons-nous partie ?
Le développement économique est souvent pointé du doigt par les instances internationales qui tentent de promouvoir un développement raisonné respectueux de la planète. Notre fameux développement durable…

Le décalage entre les pays dits développés et les pays en voie de développement est criant. Si les économies européennes prennent de plus en plus en compte ces problématiques dans leur développement, que dire d’une économie US encore très en retrait sur toutes ces questions et celle de certains pays du sud-est asiatique où ces recommandations sont surtout l’expression de l’égoïsme des pays riches.

Message d’espoir
Le message envoyée par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2012, est riche de promesses : 

« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ».

Un site à visiter : fr.unesco.org      Source: Texte: Journée mondiale  Images: ZAKWELI,   quora.com

2è dimanche du Carême, année C – 2019

Des promesses… nous en faisons parfois.
D’autres nous font aussi des promesses… mais…
Ce ‘MAIS’ est parfois lourd d’attente déçue et de regrets.

Nous avions espéré ce qui était promis mais cela ne s’était pas matérialisé.
Nous avions anticipé la réalisation de quelque chose de bon, mais cela ne s’était pas réalisé.
Désappointement et douleur est tout ce que nous avions obtenu.
C’est regrettable mais c’est parfois ce qui se passe entre nous – les promesses ne deviennent pas réalité.

Il y a d’autres promesses, celles-là ne déçoivent jamais car elles nous sont données par… Dieu!
Oui, et lui ne manque jamais à sa parole.

L’apôtre Paul nous en transmet une alors qu’il écrit aux Philippiens.
Il leur dit :
« Le Seigneur Jésus… transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »
 
Toute une promesse !

« Nos pauvres corps… »

  • souvent touchés par la maladie et les infirmités ; 
  • diminués par l’âge et les accidents ;
  • handicapés de bien des manières.

Se pourrait-il. qu’un jour, ils soient de nouveau pleins d’énergie et de vitalité ?
Renouvelés, raffermis, libérés – oui, TRANSFORMÉS ?!

C’est le message de ce 2è dimanche du Carême.
L’évangile relate l’épisode de la Transfiguration de Jésus (Lc.9:28-36) –
un moment privilégié pour les apôtres qui en sont les témoins.
Possiblement un encouragement à ne pas désespérer alors que Jésus vient de leur annoncer la Passion
qui sera la sienne dans un avenir prochain.

Mais c’est là aussi une scène littéralement révélatrice.
Révélatrice et prophétique de ce que Paul affirme dans la 2è lecture (Ph.3:17 – 4:1) – notre propre ‘transfiguration’ !
À nous qui souvent devons faire effort pour mettre un pas devant l’autre…

Et… une invitation à ne pas désespérer nous-mêmes quand nous sommes confronté/es aux petites ‘passions quotidiennes’ qui nous paraissent souvent plus lourdes que nous ne pouvons les supporter…

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que nous deviendrons mais…
Nous pouvons l’anticiper dans une foi assurée et une espérance qui ne fléchit pas.
Un pas à la fois, un autre pas qui le suit, et un autre encore… jusqu’à la TRANSFIGURATION finale !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2019/

Et aussi un blogue en français à: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

 
 Source : Image : Autostraddle

 

23è dimanche de l’année, A

Pour cette réflexion hebdomadaire sur les textes liturgique du dimanche, je choisis bien souvent quelques versets de l’évangile.
Cette semaine, c’est un verset du Psaume qui a retenu mon attention.
C’est le verset que l’on nous propose comme répons à la 1ère lecture.

Il nous invite – davantage même, il nous enjoint – en ces mots :
« Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur ! » 
(Ps.95 :8,7) 

Ne pas fermer son cœur…
On peut le faire par crainte, par désir d’échapper à une contrainte…
On peut le faire par ennui, par souci de se soustraire à une requête…
On peut le faire par habitude ou… sans même s’en apercevoir…

La deuxième partie du verset complète le message :
« Écoutez la voix du Seigneur. » 

Il faut admettre que sa voix a de la compétition et de bien des sources…
Le téléphone, ‘intelligent’, évidemment !
Les médias sociaux, divers et à forte résonnance !
La télé, inutile de la fermer – mais, qui l’écoute ?

Les appels, les invitations, les convocations, les sons, les cris, les bruits multiples et de toutes sortes –
une pollution de décibels, rien de moins.
Mais pense-t-on seulement à s’en libérer ? Et pourquoi ?…
Pour écouter la voix du Seigneur… 

Se mettre à l’écoute de cette petite voix intérieure au plus profond de nous-mêmes.
C’est une convocation assez particulière, toujours personnalisée et riche de promesses.
Un message aux résonnances inédites, ou familières, peut-être…
Mais avec un accent nouveau, insistant, persistant… porteur de révélation insoupçonnée…

On peut être tenté d’attendre, de remettre à plus tard, de se distraire…
Mais un jour viendra où il faudra bien consentir et se livrer… à l’écoute…

Et alors, qui pourrait prédire ce qui en résultera !

Source: Image: splitshire.com

 

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org