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Les cendres… et nous…

Les cendres … on les retrouve…

partout, ou à peu près!   

– Cendres du foyer…
– Cendres du feu de camp…
– Cendres des souvenirs qu’on a brûlés…   
– Cendres des arbres calcinés du feu de forêt…

Cendres aux multiples usages : engrais, contrôle des insectes en été, fonte accélérée de la neige en hiver.
Et, bien sûr, nos grands-mères les utilisaient pour la fabrication du savon!

Il y a aussi… il y aura… les cendres de… ce que nous avons été…
LES CENDRES… C’EST NOUS !

Alors que j’écris ces mots, mon esprit se rebelle.
Je m’arrête pour en prendre conscience et… tout mon être en nie la possibilité!

NON! On ne peut réduire en cendres une personnalité!
On ne peut détruire un être spirituel.

Les cendres ce n’est que l’écorce, la coquille, l’enveloppe – pas le moi profond,
l’identité de ce que je suis demeure à jamais indemne.

Nous ne sommes pas destiné/es au néant – nous sommes promis/es à l’immortalité!
L’ancienne légende pressentait cette réalité en présentant l’image du phoenix qui renaît de ses cendres.

Ce qui était un pressentiment confus, une croyance imprécise, sont devenus pour notre foi promesse de vie transformée,
oui, et débouchant sur… l’éternité!
Que vienne la Résurrection!

Source: Images: pexels.com (Sarah;  Vlad Bagacian; Oscar Sanchez)   www.keyword-suggestions.com

Semaine Sainte… un cheminement…

Hier, Dimanche des Rameaux, nous sommes entré/es dans ce que l’on nomme la ‘Semaine Sainte’ –
la période qui marque les derniers jours et les actions ultimes de la vie de celui qui était connu comme ‘l’Homme de Nazareth’.
Mon esprit s’est mis à l’oeuvre, stimulé par mon imagination – en voici le résultat!

Pour apprendre à lire, on commence par… l‘A, B, C – ça va de soi !
Et pour apprendre à VIVRE… à la suite du Christ, on commence par l’A…

Alors que débute la Semaine Sainte, cette réflexion m’est venue à l’esprit et je vous la partage –
Réflexion sur les attitudes du disciple du Seigneur…
 
A ccueillir les imprévus, les entrevues, les inconnus, les bévues…

A cepter ce qui plaît ou déplaît, ce qui se fait ou défait…

A vancer quoi qu’il en coûte, sur la route, malgré le doute…

A bandonner ce qui, à nos yeux, est précieux, faire de son mieux…

A nticiper ce qui est promis, attente de confiance et d’espérance…

A ssuré que Lui est là en tout, partout, à travers tout…

A vant-goût d’un ‘je-ne-sais-quoi’… à saveur d’éternité!

 

C’est simple… Euh…  
Exigeant? Assurément,
Mystérieux et merveilleux…
                                                         comme Dieu peut nous paraître à l’aube de la RÉSURRECTION !
  

Source : Images : YouTube   Crosswalk.com   Pinterest  

5è dimanche du Carême, année A – 2023

Marthe et Marie, deux amies de Jésus, lui envoient l’information que leur frère, Lazare, est sérieusement malade.
Jésus aimait bien Lazare… pourtant, il attend deux jours avant de se rendre à Béthanie.
Les deux sœurs pleurent maintenant le décès de leur frère.

Quand Jésus finalement se présente, Marthe lui fait le reproche évident :
« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort… »
Jésus ne tente pas d’expliquer, ou de justifier, son retard.
Il donne plutôt ce qu’on pourrait considérer comme… une leçon de doctrine!
Mais c’est une révélation que ses paroles expriment :

« Moi je suis, la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
Questionnée par Jésus, Marthe affirme croire ses paroles.

Appelée par Jésus, à son tour, Marie répète le reproche exprimé pas sa sœur.
Cette fois, la réaction de Jésus est différente…
« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé… »

Parmi les Juifs présents, certains y vont de leur commentaire négatif:
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Encore ému, Jésus demande qu’on l’amène au tombeau.
Marthe, la femme pratique, veut lui éviter l’expérience désagréable d’un contact avec le cadavre.
Jésus corrige de nouveau sa réaction spontanée en disant :
« Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

La suite nous est bien connue: la prière de Jésus et le miracle – Lazare revenu à la vie.
Et la conclusion :
« Beaucoup de Juifs, qui… avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. »

Les quelques lignes ci-dessus résument le long texte de l’évangile (Jean 11:1-45).
Elles résument et soulignent l’élément au cœur du récit: la FOI… ou son absence…

« Beaucoup ont cru », nous dit-on, mais… les autres?…
N’est-il pas étonnant de constater que, même en voyant un mort ressuscité, certains ne croit pas en la personne qui a fait une telle intervention?
Jésus s’adresse à Dieu avant de ramener Lazare à la vie, il n’est donc pas un charlatan.
Il s’en remet à la puissance de Dieu, non à la sienne.

Il faut reconnaître qu’en nous aussi la FOI se heurte à bien des obstacles…
On se sent vite secoué par les défis quotidiens…

  • Les contrariétés suscitées par les événements
  • Les critiques de l’entourage
  • Les conventions sociales qui rendent esclave
  • Les circonstances qui ébranlent nos convictions
  • Les contradictions entre ce qu’on a appris et ce qu’on nous suggère

Faire confiance, CROIRE, s’en remettre à celui qui dit:
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »

L’expression populaire murmure… ‘Y faut l’faire!’
Sans aucun doute… absolument…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

5th Sunday of Lent, Year A – 2023

The first reading of this Sunday is quite astonishing (Ezechiel 37:12-14).
Only three verses but they offer six promises – promises from God himself.

Promises of resurrection,
of life,
of a homeland,
of the gift of God’s Spirit,
of knowing God himself.

Promises repeated, for good measure!
And the text concludes with these words:      

“I have spoken, and I will do it, declares the Lord.”

God speaks, God promises, God commits himself.
Why would we not take him at his word?!
And… dare to reply to his promises…      

Lord, astounding God,
I trust your words,
I rely on your promises,
I dare hope to live for ever,
I surrender to you…

This should suffice for… a lifetime!
 

Note: Another text is available on a different theme, in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-du-careme-annee-a-2023/

 

Source: Image: Scripture Images

32nd Sunday of Year C – 2022

In today’s gospel text, we see a group of Sadducees and we are told that they “say there is no resurrection.”
They want to set a trap for Jesus to say something which will lead them to challenge his teaching.
So, thinking themselves clever, they make up a story – a story that could make people laugh but…
it is about an important matter: the resurrection of the dead.

Jesus’ answer will soon have them speechless.
His logic takes them by surprise.
They cannot refute his argument as it arises directly from their scriptures.

When a word is repeated in a conversation, or in a text, it calls for our attention.
When an idea is presented in different ways, when it is stressed again and again, we understand that it has a special meaning.

This is the case in today’s 1st reading (2 Maccabees 7:1-2, 9-14) and in the gospel (Luke 20:27-38).
The words ‘rise’ and ‘resurrection’ come back 4 times in the gospel.
The 1st reading has them under different forms: ‘be raised, resurrection, everlasting life’.

No doubt, there is a challenge there for us, people of the 21st century…
Some of us may also think and say that “there is no resurrection.”
Others may ask themselves… could it be that there is something after this life?
They wonder… is it possible that, after death, we will live again… in a different way, yet be truly alive?

“It is a matter of belief”, will you say, and you are right.
But not only of WHAT you believe but rather… WHOM you believe.

And that is the choice which everyone has to make for himself/herself…

 

Note: Another reflection is available on a different but similar theme in French at: https://image-i-nations.com/32e-dimanche-de-lannee-c-2022/

 

Source: Image: YouTube

Réflexion… ‘post-pandémique’

Un titre qui incite à penser que ce qui suit sera un texte savant ou/et éloquent!
Rassurez-vous, il n’en est rien.
Les propos qui suivent ne seront ni académiques ni théoriques.
Ils seront, au contraire, bien pragmatiques et pratiques.

La P A N D É M I E: on en a parlé, on en parle et on en parlera… encore longtemps!
Le Coronavirus, la Covid-19, ont fait les machettes et alimenté nos conversations pendant des mois.

Mais déjà, le monde anglo-saxon nous offre un slogan pour le futur immédiat – le slogan des 3 Bs:
Build Back Better! Reconstruire quelque chose de meilleur.
Un incitatif attrayant? Inspirant?
Se pourrait-il que ce qu’il propose soit… insuffisant?

De prime abord, qui pourrait s’objecter à ce qui apparaît comme un but positif, un idéal dont la réalisation profitera tant à la société qu’aux individus?
Certains penseurs suggèrent une alternative peut-être plus audacieuse et plus prometteuse aussi…

Toujours dans le monda anglo-saxon on parle de: not restoration, but regeneration”. *
En milieu francophone, on parlera d’une regénération et non d’une restauration.
La regénération – ou, regénérescence – est (selon Wikipedia) – la faculté d’une entité vivante à se reconstituer après la destruction d’une partie d’elle-même.

 Un organisme vivant qui revit, qui resurgit à une vie nouvelle.
Ce n’est rien de moins qu’une résurrection!
C’est ce à quoi nous sommes invité/es par le ‘nouveau quotidien’ – celui de ‘l’après-Covid’.

Une partie de nous-même a été détruite par la Covid, on ne peut le nier.
Une partie de nos méthodes de travail, de nos relations, de nos contacts, de nos loisirs, de nos expériences de toutes sortes.

Devant de telles pertes, face à de tels deuils, que pouvons-nous faire?

Ne pas tenter de refaire le passé mais le réinventer.
Ne pas essayer de renouveler les anciennes structures mais en faire de nouvelles.
Ne pas s’efforcer de ‘dépoussièrer’ les façons de faire d’auparavant mais créer des gestes inédits.
Ne pas vouloir copier les manières d’agir d’antan mais innover avec des attitudes qui expriment le plus vrai de nous-mêmes.

Êtes-vous prêt/es pour une telle RÉSURRECTION?
Celle-là même que l’Esprit peut susciter en nous… Lui qui promet:
Je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre; on ne se rappellera plus les choses passées” (Is.65:17).
 
Si seulement nous le lui permettons et collaborons avec lui!

 

* Note: Virginia L. Bartlett, assistant director of the Center for Healthcare Ethics and assistant professor
of Biomedical Sciences at Cedars-Sinai Medical Center in Los Angeles, présente ce concept.

 

Source: Image: Yeo & Yeo

Easter Sunday, Year B – 2021

Searching for Jesus – many of us do this at different moments of our lives.
We sometimes lament his absence.
We find it difficult to locate the places where, according to us, he should be found.
It seems to us that we know where he ought to be!

The gospel text of the pascal vigil (Mark 16:1-7) shows us three women who were convinced of the same thing.
They knew where Joseph of Arimathea and Nicodemus had buried Jesus.
So, they were carrying spices to anoint his body laid in the tomb.

But as they arrive at the place, they receive a message rather astonishing:
“You are looking for Jesus the Nazarene, who was crucified.
He has risen! He is not here.”

A man who is known to have died, is alive!
While his body should be resting in Jerusalem, the women are told he is waiting in Galilee.
But the messenger adds: “Just as he told you.”
 
Is the same experience not happening to us from time to time?
We need to look for Jesus… somewhere else than where we thought we would find him.
We must realize that he is alive, yes, alive and present to what we live day after day.
And we should remember… what he has told us!
 
Learning anew the meaning of his resurrection…

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/dimanche-de-paques-annee-b-2021/

 

Source: Image: Pinterest

34è dimanche de l’année A, Fête du Christ, Roi – 2020

Ce dernier dimanche de l’année liturgique célèbre la Fête du Christ, Roi de l’univers.
Cette fête date de 1925 et a été mise au calendrier des célébrations par le Pape Pie Xl.

Presqu’un siècle s’est écoulé depuis et, de nos jours, bien des gens n’ont pas une admiration particulière pour la royauté comme telle.
Le pouvoir des monarques est souvent purement symbolique car la politique est désormais le domaine attitré des présidents et des premiers ministres.

Pour plusieurs, une célébration du Christ comme Roi aura une signification si on l’explique, si on en ‘purifie’ la notion, si on lui donne un sens bien spirituel, etc.
Le titre de ROI que l’on attribue à Jésus glorifié est précisément cela : un titre que les humains lui ont conféré.
Sa réponse à Pilate sur le sujet était… une déclaration plutôt énigmatique référant à une royauté en vue d’un témoignage à la vérité (Jn.18:37).

Comment Jésus s’est-il présenté à nous? Il a dit clairement et définitivement :

 « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Jn.14:6)
« Je suis le pain de vie. » (Jn.6:35)
« Je suis la lumière du monde. » (Jn.8:12)
« Je suis la porte des brebis. » (Jn.10:9)
« Je suis le bon berger. » (Jn.10:14)
« Je suis la résurrection et la vie. » (Jn.11:25) 
 
Et, étonnamment, un jour bien solennel entre tous, il a affirmé en disant à ses amis, les apôtres :

            « Je suis parmi vous comme celui qui sert… » (Lc.22:27)
 
Chacun/e a son image préférée de Jésus – les illustrations abondent qui le présentent de bien des manières.
Nul ne saurait, nul ne devrait imposer son choix.

Mais il est essentiel de demeurer conscient que notre perception de LUI reste toujours partielle et… en devenir.

Et, c’est à LUI d’en parfaire l’image dans nos esprits et nos cœurs, tout au long de notre existence.

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-a-feast-of-christ-the-universal-king-2020/

 

Source: Images: The Spiritual Forum    Deposit Photos

Dimanche de Pâques, année A – 2020

Chiaroscuro – un terme familier aux artistes peintres –
il décrit le jeu des ombres et de la lumière dans un tableau.
Cette expression décrit le clair-obscur et souligne le contraste qui a pour fonction de mettre en relief… la LUMIÈRE.

Qu’en est-il du ‘tableau’ de la résurrection – pas une peinture, aussi fameuse soit-elle, mais…
la réalité de Jésus revenu à la vie.
Pas une réanimation, pas une ressuscitation, mas LA RÉSURRECTION.

C’est vraiment la victoire de la lumière sur les ténèbres –
les ténèbres de ce vendredi horrible où l’obscurité totale, l’absence de tout espoir, semblait-il,
voulait engloutir, oblitérer tout rayon de lumière.

Celui qui “passait en faisant le bien”, (Acts 10:38) cloué à une croix.
Le prophète de Nazareth enfin maîtrisé.
Le Verbe réduit au silence.
Une vie anéantie.

La violence, la cruauté, la mort auraient-elles le dernier mot?
Les événements de notre monde veulent parfois nous en convaincre…

Mais l’apôtre Paul proclame aux chrétiens de Corinthe:
“La mort a été engloutie dans la victoire.” (1 Co.15:54)
 
La VIE, la LUMIÈRE, la PRÉSENCE –
Vie nouvelle, Lumière pénétrante, Présence indéfectible –
C’est cela PÂQUES !
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2020/

Et une image symbolique est aussi offerte à: https://image-i-nations.com/une-image-revelatrice/ 

Source: Image: Pinterest