image-i-nations trésor

Fête de la Pentecôte, année A – 2023

Nous, les humains, sommes des créatures étranges et plutôt compliquées!
Tant d’éléments contribuent à former notre personnalité!
Des facteurs multiples forgent notre identité respective.

Cette réflexion m’est venue à l’esprit en lisant la 1ère lecture de ce dimanche. (Actes 2:1-11)
Le texte présente la scène de la venue de l’Esprit-Saint chez les apôtres réunis.
On y retrouve ces paroles qui décrivent l’attitude de ceux qui en sont témoins:

« Ils étaient en pleine confusion…
Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient:
« Comment se fait-il…? »

C’est ainsi que réagissent ceux qui deviendront les premiers chrétiens.
Ils perçoivent un bruit insolite,
ils voient des langues de feux se placer au-dessus des apôtres,
ils les entendent prêcher dans un langage que chacun reconnaît comme le sien…
« Comment se fait-il…? »

Se pourrait-il que leur réaction soit la nôtre en présence de Dieu?
Leurs émotions ne sont-elles pas ce que nous éprouvons nous-mêmes en rencontrant Dieu?

Il est tout autre que ce que nous avions envisagé.
Sa présence défie nos concepts et déjoue notre imagination.
Sa proximité nous étonne et provoque peut-être confusion, stupéfaction…
Mais elle éveille aussi… notre émerveillement!

Dieu à la fois si grand et si proche!
Si puissant et si compatissant!
Dieu si autre et pourtant l’un de nous!

La fête de Noël nous l’avait révélé.
La fête de la Pentecôte nous le manifeste d’une manière éclatante!

Seul l’Esprit de Dieu peut faire de nous des « adorateurs en esprit et en vérité »
ceux-là/celles-là mêmes que Dieu désire (Jean 4:23).

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Engin Akyurt)   pexels.com (Meruyet Gonullu) 

4è dimanche de l’année C – 2022

Lire les textes de la Bible peut susciter toutes sortes de pensées et… de réactions.
Et, des réactions, il y en a aussi dans les textes eux-mêmes!

Le chemin est parfois court entre l’admiration et… la condamnation –
c’est ce qui me vient à l’esprit à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Luc 4:21-30).

À la suite de la lecture du prophète Isaïe, Jésus adresse les gens présents dans la synagogue.
Le texte dit:
« Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. »
 
Mais quelques versets plus tard, on peut lire:
« Dans la synagogue, tous devinrent furieux…
Ils poussèrent Jésus hors de la ville, jusqu’à un escarpement… pour le précipiter en bas. »

 
Les gens sont passés de l’émerveillement à la colère, et pourquoi?
Parce qu’ils ont été… interpelés!

Il ne s’agit plus de texte abstrait mais d’un message… personnalisé.
Ce ne sont plus uniquement de belles paroles inspirantes, mais un appel à l’acceptation –
l’acceptation de Jésus comme Messager de Dieu.

Inspirantes, les paroles le demeurent mais elles sont devenues… exigeantes – de l’exigence même de Dieu!
Reconnaître Dieu et accepter ses interpellations, quelle que soit la forme qu’elles prennent…

Être prêt à passer de l’admiration à l’action qu’il désire de nous, ici, maintenant…
Accepter les circonstances que nous n’aurions pas choisies, les situations que nous n’apprécions guère…
Tout simplement parce que c’est précisément là que Dieu nous attend.

Il attend… Il attendra… jusqu’à ce que nous lui prêtions attention et que nous acceptions, sans condition, ce qu’il nous propose.
Évidemment, cela est toujours le mieux qui puisse nous arriver mais…
il nous faut parfois cheminer longuement avant de… nous rendre à l’évidence!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Christ Church Lanark

4è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Certains textes de l’évangile nous sont si familiers que nous pouvons les répéter facilement.
Celui de ce dimanche qui nous présente la visite de Marie à sa cousine Élisabeth est l’un de ceux-là (Luc 1:30-45).
La conversation entre les deux femmes nous est bien connue.
Aujourd’hui, seulement les paroles de cette cousine réputée stérile et maintenant enceinte sont offertes à notre réflexion.

Après avoir salué Marie d’une manière assez exceptionnelle, Élisabeth se pose une question, à elle-même, autant qu’à Marie:
« D’où m’est-il donné … »
 
Dans le langage d’aujourd’hui, une femme dirait sans doute:
‘Comment une telle chose peut-elle m’être donnée,
qui peut me faire une telle faveur?’
 
Ce sont ces paroles qui retiennent mon attention.
Non seulement mon attention mais aussi mon intention –
celle de les répéter et de… m’émerveiller moi aussi!

En cette période de l’Avent, alors que nous nous préparons à célébrer de nouveau
la merveille extraordinaire de Dieu-devenu-l’un-de-nous,
il est bon de nous remémorer tant d’autres merveilles qui continuent de se réaliser dans notre propre vie.

Élisabeth était étonnée…
Peut-être nous faut-il réapprendre l’étonnement qui se transforme en émerveillement!…

Tant de choses belles et bonnes nous arrivent, imprévues, inattendues, et pourtant combien bénéfiques!
Trop souvent nous les recevons en tenant un peu pour acquis ce qui nous fait tant de bien!
Nous manquons d’un identifier la source et… d’en remercier leur auteur!

Avant de nous retirer pour le repos de la nuit, il serait bon de répéter la question d’Élisabeth:
« D’où m’est-il donné … »
et de visionner, avec émerveillement, ce qui tout au long de la journée nous a été une… visitation de Dieu.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 4è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM

 

Source: Image: Free Bible Images

4è dimanche du Carême, année B – 2021

« Je ne peux pas le croire! » – il arrive assez souvent que l’on entende cette expression.
Ces paroles sont prononcées dans différentes situations qui, toutes, suscitent l’étonnement.
On a peine à croire que…

  • un tel succès ait pu être obtenu;
  • une telle opportunité se soit présentée;
  • une telle rencontre se soit produite;
  • une telle guérison ait été réalisée;
  • un tel conflit ait été résolu aussi facilement;
  • une telle personne ait changé à ce point, etc.

Chaque fois la surprise fait jaillir les mots: « Je ne peux pas le croire! »
Le résultat que l’on peut observer semblait absolument impossible.
Les circonstances qui sont décrites défient les anticipations et l’imagination des gens.
Et, à l’étonnement se joint l’émerveillement!

Mais, il se peut que l’étonnement se transforme en… incrédulité.
Cela se produit parfois, malheureusement, en ce qui concerne… Dieu.
Il réalise pour nous, oui, pour nous, des choses si extraordinaires, qu’on n’ose y croire…

Le texte de l’évangile de ce dimanche en est un exemple (Jn.3:14-21).
On y retrouve ces paroles :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. 

Absolument extraordinaire – alors que l’on envisage si souvent Dieu comme un juge sévère.
Impensable, inimaginable, impossible – un Dieu dont l’amour pour nous soit à ce point démesuré, extravagant!…

Si seulement on y croyait…
Et… ces paroles ne sont pas simplement des mots imprimés, publiés, distribués…
C’est Jésus lui-même qui a parlé.
Si seulement on Le croyait, LUI…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème semblable est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2021/

Une vidéo est offerte où Nicodème que l’on retrouve dans l’évangile relate sa rencontre avec Jésus:  https://youtu.be/cnL7srXpbok

Source: Image: Bible.com

Les Psaumes… toujours actuels, toujours ponctuels – 10è épisode

Les créatures de toutes sortes suscitent notre admiration.
Mais celle qui devrait provoquer notre émerveillement
avec le plus d’intensité n’est autre que… nous-mêmes!
Et ce qui est le plus merveilleux c’est que…
c’est Dieu lui-même qui en a fait ainsi!
La conclusion de ces présentation sur les Psaumes nous le rappelle.

Fête de la Pentecôte, année C – 2019

On répète souvent avec conviction que : « Une image vaut mille mots. »
Je suis convaincue que la vue d’une scène peut en valoir… dix fois plus!
Le souvenir de celle-ci, imprimée dans ma mémoire depuis plusieurs années, en témoigne abondamment.

À une certaine période, j’ai demeuré dans le secteur d’une ville étrangère avec une forte présence juive. 
Un jour, dans un supermarché, je passais près de la section ‘kosher’ et j’ai vu un homme coiffé de la ‘kippa’et une petite fille à quelques mètres de lui.
Soudainement, la petite a crié : « Abba! Abba! » et a couru se jeter dans les bras de celui qu’elle nommait ainsi.

Était-elle effrayée?
Désirait-elle quelque chose?
Voulait-elle simplement se retrouver près de son père?
Je ne l’ai jamais su mais…

Jusqu’à ce jour, j’ose croire que c’est peut-être l’image de ce que nous devrions être… avec Dieu.
Et en cette fête de la Pentecôte, l’apôtre Paul (2è lecture: Rom.8:8-17) nous dit:

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils (et filles) ;
et c’est en lui que nous crions « 
Abba ! », c’est-à-dire: Père ! »

 
Et, pour nous en convaincre, Paul ajoute:
«C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela ?
Simplement rendre grâce dans un émerveillement qui ne requiert nulle parole…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2019/ 

Source: Image : youtube

 

Les anonymes de l’évangile, 6è épisode

Les jours, les semaines, les mois – autant de façons de mesurer le temps.
Et il y a les années aussi, bien sûr.
38 ans, c’est long, c’est bien long quand on attend quelque chose.
Dans la vidéo qui suit, Diane Dargis nous aide à en prendre conscience
en nous présentant un autre Anonyme de l’évangile.

 

Fête de l’Action de grâces

« Rendez grâce au Seigneur car il est bon. »  (Ps.135)

M E R C I

Magnifier, certes, et bénir le Seigneur
Multiples ses bienfaits à toute heure
Mille dons reçus pour notre bonheur.
 

Émerveillement devant sa création
Et l’abondance de ses bénédictions
En tout temps ses bienfaits nous recevons.
 

Regarder et lentement réfléchir
Reconnaissance pour tout le plaisir
Riche moisson de souvenirs.
 

Comment ne pas admirer une telle plénitude?
Comment ne pas être rempli de gratitude?
C‘est un jour de joie, vraie béatitude!
 

Il est beau et bon, c’est certain,
Il convient de rendre grâce soir et matin,
Immense son amour qui n’a pas de fin.

 

Source: Images: WallpapersBrowse  lanimg.com