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Fête de la Sainte Famille, Année B – 2023-2024

Les lectures des célébrations sont parfois un peu longues.
Mais elles sont aussi bien riches de contenu et de sens.
Il se peut que nous nous attardions à certains détails et manquions quelque chose d’important…

Le texte de l’évangile de cette fête nous offre la scène de la Présentation de Jésus au Temple (Luc 2:22-40).
Selon la coutume juive, Marie et Joseph amènent leur premier-né pour cette cérémonie traditionnelle.

C’est le vieillard Syméon qui les accueille et le texte précise :
« C’était un homme juste et religieux… et l’Esprit Saint était sur lui ».
Et on ajoute qu’il « attendait la Consolation d’Israël ».
 
Durant la période de l’Avent, le prophète Isaïe avait dit, au nom de Dieu :
« Consolez, consolez mon peuple… » (Isaïe 40:1).
C’est cette consolation que Syméon attendait de Dieu lui-même.

Voilà qu’en prenant l’Enfant Jésus dans ses bras il le reconnaît comme cette consolation incarnée.
Mais il prononce alors des paroles étonnantes en disant à Marie:
« Voici que cet enfant… sera un signe de contradiction… »
 
« Consolation… Contradiction… 

Ces deux mots évoquent peut-être notre expérience personnelle…

Au moment où, encore une fois, une année prend fin, il est bon d’y réfléchir.
Réfléchir – et réaliser – que Dieu peut se faire présent dans l’une comme dans l’autre…

Nous attendions le succès et nous avons fait face à l’échec… mais cet échec a permis un nouvel élan.
Nous espérions la réconciliation avec une personne qui s’est éloignée… mais son départ a initié une conversion de notre part.
Nous avions prié pour une trêve et pourtant le conflit se poursuit… mais peut-être une paix durable est-elle en formation.

La signification du proverbe arabe demeure appropriée:
« Dieu écrit droit sur des lignes courbes ».

Les lignes courbes de nos vies sont parfois déroutantes…
Mais l’écriture de Dieu s’y ajuste parfaitement… pour notre plus grand bien!

Nul doute, il en sera ainsi tout au long de la nouvelle année qui approche!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2023-2024/

 

Source: Image: Living Faith Anglican Church (artist unknown)

Journée mondiale du tricot – 10 juin

Journée mondiale du tricot

On a attendu un peu, on les a vus arriver d’un peu partout, avec de la laine et les aiguilles à la main, les tricoteuses et les tricoteurs ont envahi parcs et les jardins, les terrasses de bistrot et autres lieux festifs… Oyez, oyez, amoureux de la laine et des aiguilles, autres tricoteurs et tricoteuses passionnément piqués !

La Journée mondiale du tricot se tisse entre les tricoteuses et tricoteurs de toute la planète et est devenue en quelques année une belle réalité ! Après le joli démarrage des « Tricot Café » aux Etats-Unis et maintenant en Europe, après le succès du championnat de France de vitesse de tricot au salon « L’aiguille en Fête », la vague laineuse est en train d’envahir la France entière…

Tricot et convivialité

Le succés est au rendez-vous et de nombreux rendez-vous « dans la vraie vie » sont organisés à l’occasion de cette journée, mais aussi tout au long de l’année.

La date retenue pour cette journée semble être le second week-end du mois de juin. 

 

Un site à visiter : www.journee-mondiale-du-tricot.com    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

17è dimanche de l’année B

Supposons que vous alliez emprunter de votre voisine un peu d’huile pour la cuisson. Arrive-t-il souvent qu’au lieu de vous donner la quantité que vous demandez on vous donne beaucoup plus? Ou, si un homme demande à un collègue un peu de colle pour une réparation, s’attend-il à recevoir un tube de surplus à celui déjà en usage? C’est plutôt rare parmi nous les humains. Nous espérons de l’aide mais nous ne rencontrons pas souvent une générosité exceptionnelle.

J’ai dit que c’est ainsi «parmi nous les humains», mais avec Dieu, Il en est autrement. La 1ère lecture et l’évangile (17è dimanche de l’année B – 2 Rois 4:42-44; Jn.6:1-15) se ressemblent; on y voit un bon exemple de la générosité de Dieu envers nous. Par Élisée Dieu dit: «On mangera, et il en restera.» Il en fut de même au temps de Jésus. Jésus est préoccupé de ce que les gens n’ont rien à manger.

Il éprouve Philippe lui demandant où acheter du pain. Philippe répond qu’il y a là un garçon avec cinq pains et deux poissons: «Cinq pains et deux poissons, qu’est-ce que cela pour tant de monde?» Jésus les prit, rendit grâce et «les leur distribua… autant qu’ils en voulaient.» Avec une telle foule, ce serait déjà bien si chacun recevait un morceau. Mais Dieu est un Dieu généreux. Ils ont tous mangé autant qu’ils le voulaient.

Voyez la générosité de Dieu dans la nature : nous semons quelques grains et nous récoltons de pleins sacs. Voyez les arbres fruitiers remplis de fruits juteux et succulents. Dieu ne sait pas compter, Dieu ne sait pas mesurer. Ou plutôt, il compte et mesure selon son amour qui est sans mesure. Dieu donne et donne toujours plus que nos espoirs et au-delà de nos attentes. Il nous donne plus de santé, de guérison, de force et d’aide. Il nous fait grâce de plus de joie et de bonheur, de plus de succès et de chance. Il nous accorde plus de paix et de sécurité. Toutes ces bonnes choses que nous désirons, il nous les donne autant que nous en voulons.

En lisant ceci vous avez peut-être des doutes en pensant aux prières que vous avez faites dans le passé et vous dites: «J’ai demandé ceci à Dieu et il ne m’en a pas donné davantage, il ne me l’a pas donné du tout!» C’est possible, Dieu ne nous donne pas toujours ce que nous demandons. Mais avez-vous découvert l’autre présent qu’il vous a donné – peut-être bien plus grand – à la place de ce que vous demandiez? Un cadeau plus précieux que vous n’auriez osé demander. Pensez-y…

Dans l’évangile on lit: «Lui-même savait bien ce qu’il allait faire. » Il aurait pu faire le miracle sans rien demander mais il voulait utiliser les pains et les poissons du petit garçon. Dieu veut que nous fassions notre part, il veut que nous travaillions avec lui. Parfois, nous demandons ceci et cela à Dieu mais nous ne faisons rien nous-mêmes pour réaliser nos désirs. Il est encore prêt à faire des miracles mais il veut nos efforts pour lui plaire et notre prière. Il a besoin de ce petit quelque chose qui vient de nous.

Source: Images: heartlight.org   Free Bible Images

3è dimanche de l’Avent, année B

Quand on parle de Dieu, que dit-on de lui?
Bien des choses, oui.
On lui prête bien des attitudes et on lui attribue bien des qualités.

On dit qu’il est grand, qu’il est puissant.
Il voit tout et il connaît tout.
Il est saint, il est le Très-Haut.
On ajoute qu’il est bon et miséricordieux.

Je n’ai pas de peine à accepter toutes ces affirmations mais…
Il en manque une… au moins une!
C’est Paul qui mentionne ce que je cherche alors qu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique.
Dans la 2è lecture d’aujourd’hui (3è dimanche de l’Avent, année B – 1 Th. 5:16-24), il dit :
« Il est fidèle, Celui qui vous appelle. »

Dieu est FIDÈLE !
La fidélité est une qualité assez spéciale… elle requiert la durée !
Elle se manifeste au fil des jours, et des mois et des années.
Etre fidèle un jour… ce n’est que le début, la mise en marche.
Être fidèle pour toujours, c’est ça la fidélité et… c’est Dieu !

Un Dieu qui est là avec nous toujours et partout.
Les jours de succès et les moments de défaite.
Les situations de gloire et les déboires.
Les expériences de joie comblée et celles qui ont le goût amer du désespoir.
Il est avec nous – infailliblement – dans le meilleur et dans le pire, et… au-delà…

La fidélité, ça se prouve et… ça s’éprouve jour après jour, après jour.
Il est toujours temps d’en faire l’expérience… en commençant aujourd’hui!

Source: Image: YouTube

 

La mer… la marée…

Un sage a dit :
« Il y a la marée haute,
il y a la marée basse,
mais la mer reste toujours la mer… »

Et il en est ainsi… de la présence dans notre vie
du Créateur de la mer…

Dans notre vie il y a…
les jours de joie intense et les jours de peine profonde;
les jours de succès inespéré et les jours d’échec décourageant;
les jours d’espérance audacieuse et les jours de désespoir lancinant;
les jours de rencontre surprenante et les jours d’adieu déchirant.

Tout cela et bien plus encore…
Mais Sa présence demeure en permanence… inlassable, indéfectible, au plus intime…

Source : Image : Riithink Digital Marketing Agency

17è dimanche de l’année, A

La 1ère lecture de ce dimanche (17è dimanche de l’année, A – 1 R. 3:5,7-12) commence ainsi :

« À Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘ Demande ce que je dois te donner’. »

Imaginez pour un moment que Dieu vous pose la même question !
Que répondriez-vous ?…
Certains auraient une réponse toute prête :

  • la guérison d’un être cher,
  • l’obtention d’un emploi,
  • le succès dans une entreprise,
  • le retour d’un enfant en fugue…

D’autres avoueraient qu’ils et elles désirent réfléchir avant de donner à Dieu cette réponse si importante !
Combien d’entre nous demanderaient, sans hésitation, ce que le jeune roi Salomon a demandé :

« Un cœur attentif qui sache (…) discerner le bien et le mal. »
Ce que Salomon demandait, en fait, c’est : la sagesse !

La sagesse dans les petites et les grandes choses.
La sagesse pour les rencontres importantes et même les plus ordinaires.
La sagesse avec les proches, les inconnus, les importuns!

La sagesse pour planifier les activités.
La sagesse pour prendre une décision.
La sagesse pour faire des choix.
La sagesse pour… vivre, tout simplement – vivre comme Dieu l’attend de nous, ici et maintenant!

Le texte de la lecture dit : « Cette demande de Salomon plut au Seigneur. »
Et la requête venant de nous ?…

Source: Images: dwellingintheword.wordpress.com   zanoza.kg

 

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime

Journée Mondiale des lépreux – 28 janvier

L’origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d’Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord (Louisiane).

Un fléau d’hier… et d’aujourd’hui
Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria…

Selon les données récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, il y aurait toujours – en 2015 – 175 000 malades enregistrés dans le monde… mais plus de 200 000 nouveaux cas dépistés chaque année, soit un toutes les 5 minutes…

Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd’hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif à la situation que Raoul Follereau dénonçait encore en 1961 :  » Cela va-t-il durer ? Laisserons-nous mourir, pourrir, quinze millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? « 

Les sites à visiter : deux associations oeuvrent conjointement pour assurer l’organisation matérielle de la journée mondiale des lépreux, l’association Raoul Follereau et l’Ordre de Malte.
Source: Texte & Image: Journées mondiales

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org