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Journée mondiale des veuves – 23 juin

« Lorsqu’elle perd son mari, la femme ne devrait pas perdre ses droits. Pourtant, 115 millions de veuves vivent dans la pauvreté et 81 millions ont été victimes de violences physiques. Les filles mariées à des hommes beaucoup plus âgés sont particulièrement vulnérables.« 

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Protéger les personnes fragilisées

On doit cette journée, célébrée depuis 2011, à la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. Ell s’est en effet engagée dans la promotion et la protection des droits des personnes fragilisées.

Sous son impulsion, le Gabon a porté aux Nations Unies un projet de résolution qui a été adopté par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 21 décembre 2010.

De nombreux pays, notamment sur le continent africain, ont apporté leur parrainage à cette initiative tant elle rejoint les préoccupations actuelles. Par cet journée, la Communauté internationale s’engage à accorder une attention particulière à la situation des veuves dans le monde.

S’arrêter… ne rien faire…par choix

Ne rien faire, vraiment? C’est parfois bien difficile!
Les plans, les projets, les activités, il faut bien s’y adonner, s’y affairer.
Et, tout à coup, nous voilà… arrêté/es, on n’a pas le choix!

Un intrus – le Coronavirus – a tout chamboulé,
notre quotidien est perturbé, et nous les sommes aussi.
Ne rien faire mais… ÊTRE LÀ…

Dans cette vidéo réalisée peu de temps avant la pandémie,
Murielle Dubois nous partage sa réflexion.

 

On m’a dit… 23è jour

Vous êtes occupé/e? Qui ne l’est pas?
Des occupations, et des préoccupations aussi,
c’est bien le lot de tout un chacun.
À travers les siennes, Murielle Dubois a découvert
un message d’une source… inattendue!

1er dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il semble que notre vie soit remplie – absolument remplie – d’occupations et de préoccupations.
Nos jours, parfois même nos nuits, paraissent littéralement tissés, de mille et une choses qui réclament notre temps!

Les travaux à accomplir, les achats à faire, les visites à rendre, les invitations à ne pas oublier, les personnes à visiter, … les comptes à payer! Et j’en passe.
Nos pas nous dirigent dans une direction alors que nos pensées se trouvent à des centaines de milles ailleurs!
Oui, nous sommes occupés et préoccupés, c’est évident.

Tout comme les gens de l’évangile d’aujourd’hui (Mt.24 :37-44) en ce 1er dimanche de l’Avent.
« En ces jours-là…
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari… »

En ce 21è siècle, nous pourrions nous retrouver parmi eux de qui on a dit que :

« ils ne se doutaient de rien… »
Ils n’étaient pas conscients d’une réalité plus profonde que celle qui les poussait à faire ceci et cela.
N’est-ce pas souvent notre condition : on voit ce qui est évident, on se donne à l’immédiat.
Mais… ce qui se cache sous tout cela, y avons-nous accès ?

Se pourrait-il que cette période de l’Avent soit un temps privilégié où nous pouvons
VOIR, oui, mais aussi PERCEVOIR et ENTREVOIR.

VOIR les situations et les événements et ‘percer’ les apparences pour découvrir le sens profond de notre quotidien.
Cela nous permettrait peut-être… d’ENTREVOIR une présence –
la présence de Celui qui est toujours à nos portes attendant que nous l’accueillions.

Cette année, l’Avent pourrait vraiment être un temps privilégié !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-a-2019/

 
Source : Image : tripadviser.fr

 

 

18è dimanche de l’année C – 2019

La semaine dernière, le texte de l’évangile nous présentait Martha qui voulait gagner Jésus à sa cause contre sa sœur, Marie (Lc.11:1-13).
Cette semaine, un scénario semblable nous est offert alors qu’un homme approche Jésus pour qu’il prenne sa défense
contre son frère qui refuse de partager un héritage (Lc.12:13-21).

Dans les deux cas, Jésus aide la personne qui l’approche à changer de perspective.
La ‘méthode’ de Jésus demeure la même :
il nous aide à nous libérer des tracas, des soucis et des préoccupations qui nous accaparent
et nous privent de ce que la vie a de meilleur à nous offrir!

Ce que Jésus désire nous faire découvrir c’est que :
« La vie de quelqu’un, même dans l’abondance,
ne dépend pas de ce qu’il possède. »

 
C’est là un principe de sagesse qu’il nous est parfois bien difficile d’accepter.
Il semble qu’un désir compulsif nous rend esclave – le désir de posséder :

  • des biens matériels, de la richesse, oui,
  • mais aussi une réputation enviable,
  • un pouvoir qui s’exerce avec autorité sur les gens,
  • de l’influence indéniable sur les personnes qui nous entourent.

Et, non contents de posséder, nous voulons posséder toujours davantage !
Ce qui mérite l’apostrophe de Dieu et en terme bien clair : « Fous ! »
 
Si ce soir, on venait nous informer que notre nuit ne débouchera pas sur l’aube de demain…
Qu’en serait-il de nos possessions chèrement acquises ?…

On raconte qu’à partir du 13è siècle, lors de l’élection d’un pape, avant son couronnement,*
à trois reprises un moine se présentait devant lui et, faisant brûler une pièce d’étoffe, il répétait :
« Sic transit gloria mundi » ainsi passe la gloire du monde. »

De toute la richesse et la gloriole dûrement acquises, il ne reste que… des cendres !
À moins que nous n’ayons appris à… « être riche en vue de Dieu », comme le dit Jésus.

 

* N.B. Cette coutume s’est terminée en 1978 avec le Pape Jean Paul 1er qui a aboli le couronnement.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-c-2019/

Et, dans une vidéo, Rachel (personnifiée par Nathalie Ménard) se pose la question: ‘Est-ce tout ce qu’il y a dans la vie?’  https://youtu.be/k6wStCaBH6U

Source : Image : fr.wikipedia.org

 

 

1er dimanche du Carême, année A

Premier dimanche du Carême – dimanche de la tentation!
Oui, nous connaissons bien la liturgie de cette période et nous en identifions facilement le thème du premier dimanche présenté dans l’évangile de la triple tentation de Jésus (Mt.4 :1-11).
Mais qu’est-ce donc qu’une TENTATION?

Le langage théologique semble avoir monopolisé le terme et nous associons spontanément cette réalité avec quelque chose de mal, il y a là un élément mauvais – quelque chose qu’il nous faut absolument éviter!

Pourtant, notre langage courant est plus subtil, nos conversations quotidiennes sont plus nuancées.
Combien de fois n’entendons-nous pas l’expression : « Ça me tente de faire ceci… » « Ça me tente d’acheter cela… » « Ça me tente de rencontrer cette personne… » Et l’opposé : « Ça ne me tente pas d’aller là-bas…

Chaque fois que ces paroles sont prononcées, elles ne suggèrent pas nécessairement quelque chose de mauvais en soi.
Elles traduisent uniquement une réalité bien simple : un attrait, une inclination vers quelque chose ou quelqu’un.
Il s’agit bien d’une ‘tentation’ mais son contenu peut se révéler tout à fait neutre et libre de toute connotation coupable.

Alors, où est la connexion avec le mal? Ou entre l’aspect mauvais qui nous fait voir une tentation… négativement?
Il se peut que l’action que l’on se propose d’accomplir soit mauvaise en elle-même, c’est vrai.
Mais… très souvent, la source du mal est là où sont les RACINES!
Autrement dit : ce qui inspire mon désir, ce qui suscite mon agir : la MOTIVATION qui me pousse dans une direction ou une autre.
C’est le ‘pourquoi’ de mes choix et… leur aboutissement!

Cette période de Carême est évidemment une période privilégiée pour… examiner les racines de ce que je dis, ce que je fais, ce que je deviens et, bien sûr aussi, tout ce qui est absent de mes préoccupations quotidiennes et qui devrait s’y trouver!

Source: Images: www.pinterest.com;  New Love Times;  www.dreamstime.com