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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

28è dimanche de l’année, C

images-lds-orgLa plupart d’entre nous avons été témoins d’une scène comme celle-ci : on offre à un petit enfant un objet désiré – friandise, cadeau brillant peut-être. Alors que la petite main s’étend vers l’objet, la maman murmure : « Qu’est-ce qu’on dit? » Et la petite frimousse de balbutier : ‘M E R C I’ !

Eh oui, la gratitude doit s’apprendre, elle n’est pas toujours exprimée spontanément… Un auteur spirituel commentait sur le texte de l’évangile de ce dimanche (28è, année C – Lc.17 :11-19) en disant que Jésus a fait la dure expérience que nous faisons souvent, notamment: que la gratitude n’est pas innée chez les humains!

L’évangéliste Luc rend la scène bien vivante pour nous : la lèpre, une maladie si terrible, en être guéri subitement et… continuer tout simplement son chemin sans revenir à celui qui nous a délivrés d’une telle affliction. Est-ce possible? Malheureusement…

On donne parfois à la gratitude le nom de ‘reconnaissance’ et cela traduit bien cette réalité. On re-connaît, on découvre à nouveau, on réalise soudain l’évidence de quelque chose de connu mais que l’on aperçoit dans une nouvelle perspective. C’est comme si on en découvrait maintenant toute la signification.

Peut-être nous faut-il… re-connaître Dieu?… Oh, nous savons bien qu’il est ‘l’auteur de tout bien’, qu’il est un Dieu ‘riche en miséricorde et plein de bonté,’ (Ps.103) mais… peut-être sommes-nous un peu trop habitué/es à sa générosité? Nous tenons peut-être pour acquis ses dons, son pardon, ses ‘surprises’ qui nous rendent si heureux…

Tenir pour acquis que Dieu donne et donne toujours : voilà un article de foi bien louable… pourvu qu’il se joigne à la ‘re-connaissance’! Re-découvrir ce Dieu qui me comble au fil des jours sans que j’aie à mériter ses bénédictions : quelle découverte!

Source: Image: www.lds.org 

27è dimanche de l’année, C

tout_est_gratuitBien des gens cherchent… les aubaines, les bons d’achat, les rabais sur tel ou tel produit, les spéciaux de la semaine à l’épicerie, ou les ventes offertes sur les produits de beauté. Les appareils technologiques s’écoulent bien rapidement si on y voit l’étiquette ‘VENTE’!

Mais si, par hasard, on aperçoit sur un article remisé dans un coin reculé d’un magasin la mention ‘GRATUIT’, certains seront tentés de se l’approprier mais d’autres hésiteront… Est-ce que quelque chose peut être vraiment gratuit de nos jours?… On craint de tomber dans un piège et d’être ridiculisé.

Une aubaine, oui, une vente, c’est possible, un rabais ne soulève pas de doute, mais quelque chose de GRATUIT… vraiment? Il faut admettre que c’est assez rare. Le domaine des affaires a peu de place pour ce genre de transaction… gratuite!

Cette réflexion m’est venue alors que je lisais la 2è lecture de ce dimanche (27è, année C – 2 Tim 1:6-8.13-14)
« Ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui  est en toi. » Les dons de Dieu, eux, sont GRATUITS, oui! Vous pensez à toutes les prières que vous avez faites, les requêtes formulées, les demandes répétées et vous murmurez : ‘Dons gratuits, vraiment?’ Oui, car les demandes, les supplications ne font qu’exprimer le désir pour la gratuité de Dieu qui trouve sa joie et sa gloire à nous combler!

« Le don gratuit de Dieu » c’est sa présence en nous, avec toutes les autres bénédictions que la présence permanente de son Esprit nous procure. Et en écrivant à Timothée, Paul ajoute : « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force. » Donc, rien à craindre on n’aura jamais fini d’inventorier et de bénéficier de la GRATUITÉ de Dieu!

Source: Image: www.joptimisemonsite.fr

26è dimanche de l’année, C

Qui croire? À qui se fier? À qui faire confiance sans craindre de le regretter amèrement?

Certains font facilement confiance au premier venu; leur nature les porte à croire la bonne volonté et les bonnes intentions de quiconque les approche.
D’autres sont naturellement méfiants, à prime abord, ils doutent de ce qu’on leur dit, ils sont lents à croire ce qu’on leur propose comme étant vrai et authentique.

Cette attitude se manifeste souvent en ce qui concerne les articles qui sont proposés à notre foi. Plusieurs ne veulent pas paraître crédules ou naïfs en acceptant volontiers ce qu’on leur enseigne comme étant ‘la Parole de Dieu’.
Il est évidemment sage de vouloir approfondir le message enseigné. Un désir de comprendre plus en profondeur est certainement justifié et même louable.
Mais cela devrait-il conduire à un scepticisme qui englobe tout ce qui n’a pas son origine dans nos pensées, notre savoir, nos compétences?

La parabole de l’évangile de ce dimanche (26è, année C – Lc.16 :19-31) se termine par une réflexion intéressante.poor-lazarus
Alors que les images  et le langage du texte peuvent paraître étrangers en ce 21è siècle, le message est quand même bien approprié.
En réponse à cet homme riche qui demande qu’on envoie des messagers à ses frères, le dernier verset de l’évangile dit : “Quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »

Si la parole de Dieu – Dieu lui-même – qui s’est fait si proche en Jésus, ne gagne pas notre confiance et ne mérite pas notre absolue certitude qu’il est LA VÉRITÉ, alors même quelqu’un venant de ‘l’au-delà’ ne saurait nous convaincre. Et alors… que nous reste-t-il? Le gouffre du néant, de l’absurde?… Bien pire que les tourments du ‘pauvre riche’ de la parabole!

Source: Image: 4emetki.com

25è dimanche de l’année, C

Il y a bien longtemps déjà le prophète Jérémie disait au nom de Dieu : « Le cœur de l’homme est compliqué et malade! Qui peut le connaître? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs » (Jer.17 :10).

La première lecture (Am 8:4-7) et l’évangile de ce dimanche (Lc.16 :1-13 – 25è année, C) en sont une illustration. Elles sont aussi, malheureusement, une illustration de bien des situations dont nous sommes témoins jour après jour. Trop souvent on annonce la formation d’une commission d’enquête sur ceci ou sur cela, le but étant de découvrir les tricheries et les injustices dans un domaine ou dans l’autre. Ces investigations font souvent l’étalage de bien des pratiques astucieuses mais n’aboutissent pas toujours à enrayer le mal à sa racine.

L’intendant que nous voyons dans l’évangile d’aujourd’hui s’y connaissait en matière de pratiques astucieuses ! Il était ingénieux et il connaissait trop bien les façons de s’assurer un avenir bien douillet profitant de l’hospitalité de ceux qu’il avait associés à ses machinations malhonnêtes.
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Et de nos jours, les pratiques frauduleuses abondent et ils sont légion les moyens technologiques pour les pratiquer. Falsification de dossiers, évasion de taxes, pots-de-vin – autant d’astuces déshonnêtes qui sont courantes dans certains milieux. Et ce sont les petites gens qui en souffrent. Les pauvres s’échinent pour survivre. Et nous savons que c’est rarement une quelconque commission d’enquête qui réussira à résoudre le problème.

La dernière ligne du texte de Luc est tranchante : «Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ». C’est clair et net,  il faut faire un choix : ou ceci, ou cela. Dans le langage de Jérémie, nos esprits compliqués et nos cœurs malades voudraient bien faire des compromis : et ceci, et cela… Mais quand deux chemins vont dans des directions opposées, on ne peut suivre les deux; il faut en choisir un et abandonner l’autre.

Où trouver la solution? Précisément là : au fond de notre cœur compliqué! Là où se retrouvent nos motivations souvent ambivalentes et parfois… franchement frauduleuses. Il faut que notre cœur compliqué accepte de dénouer les nœuds de ces liens qui nous tiennent prisonniers et que nos chemins tordus de compromis se redressent pour marcher avec celui de qui on disait : «Maître, nous le savons: tu es toujours vrai; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu » (Mc.12 :14).

Source: Image: commons.wikipedia.org

24è dimanche de l’année, C

Perdre quelque chose est souvent une expérience frustrante, parfois désolante… Prenant conscience de l’objet perdu, s’il a de la valeur à nos yeux, on se met à sa recherche : on regarde ici, soulève cela, on se rend dans les endroits les plus plausibles où on pourrait avoir échappé, ou oublié, telle ou telle chose. On s’impatiente, on s’accuse peut-être d’étourderie, on se décourage de ne pas pouvoir mettre la main sur l’objet en question.

Perdre quelque chose peut être troublant mais que dire lorsque la perte que l’on déplore est celle de quelqu’un?… Un conjoint, un parent, une amie, un enfant… Les parents qui ont fait l’expérience de perdre un enfant emporté par la maladie ou fauché dans un accident, seront peut-être davantage touchés par la parabole de Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui (24è dimanche, année C – Lc. 15 :11-32).

004-prodigal-sonLe père de la parabole a ‘perdu’ son fils cadet, mais il faudrait corriger cette expression en précisant que le père a laissé le fils partir, il a même contribué à son départ – et cela fait toute la différence! Le père ne s’est pas opposé au désir de son fils de quitter la maison, il n’a pas mis obstacle à ses plans ‘d’aller voir le monde’, comme le diraient les jeunes d’aujourd’hui.

Et nous savons depuis longtemps que le père de la parabole nous est présenté comme l’image de Dieu. Il y a un vieux dicton qui affirme : « L’homme propose et Dieu dispose. » Personnellement, je crois que c’est souvent l’inverse qui se produit! Dieu nous propose son plan pour nos vies et pour notre 019-prodigal-son300x225monde mais, nous ayant créés libres, il nous permet de disposer de notre existence, il nous laisse prendre nos décisions même si elles ne correspondent pas toujours à son plan. Il n’entrave pas nos choix, même s’Ils sont à l’opposé de ceux qu’il désire que nous fassions.

Lui, il sait a t t e n d r e… Il attend que nous revenions à nous-mêmes – l’étape essentielle avant de revenir à lui… Il sait si bien patienter… jusqu’à ce que nous réalisions ce que nous sommes devenus et ce que nous pourrions devenir. Il nous faut prendre conscience de notre condition et peut-être aussi perdre notre assurance que nous savons mieux que Dieu ce qui est bon pour nous. Et alors on peut se mettre en chemin… lui n’a pas cessé de guetter notre retour.

Source: Images: www.freebibleimages.org     childrenschapel.org

23è dimanche de l’année, C

Chaque semaine, la célébration dominicale nous offre des lectures choisies selon un plan précis, lectures qui s’échelonnent au long des semaines.
Certains textes sont encourageants, certains sont stimulants, d’autres nous semblent quelque peu étranges. Mais il y en a qui sont définitivement… dérangeants!
C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (23è, année C – Lc.14-25-33).

consultant-prix-de-vente-calculettesOn nous recommande un exercice qui nous est familier : compter – oui, compter… le coût de quelque chose. Les prévisions budgétaires, les évaluations, ça nous connaît. Certains d’entre nous sont spécialistes dans ce domaine.
Mais ce à quoi l’évangile nous invite est une évaluation des plus exigeantes et elle n’apparaît pas toujours sur notre agenda de planification!
Il s’agit d’anticiper ce qu’il en coûte… d’être disciple du Christ!…

Et quand on s’y met, quand on commence à penser concrètement et à regarder les détails… c’est plutôt… effarant. Quand on s’attarde à considérer toutes les footsteps-of-Jesusimplications d’un tel choix, on y pense à deux fois! En termes simples et précis, il faut :

 – renoncer à ses possessions,
 – placer ses relations au deuxième rang,
– abandonner ses propres intentions pour adopter celles de Dieu (Sa.9 :13, 1ère lecture).

Avouons-le, tout cela a bien la forme… d’une croix! Et c’est justement ce à quoi s’engage un disciple du Christ : prendre sa croix et le suivre, jour après jour, jusqu’au bout. Impossible? Évidemment! Nous le savons bien : « Les réflexions des mortels sont incertaines, et nos pensées, instables ; car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d’argile alourdit notre esprit… » (1ère lecture).

Mais « tout est possible pour Dieu » (Lc.1 :37). Il n’y a donc que ce chemin qui est ouvert devant nous : s’en remettre à lui et à son Esprit Saint « envoyé d’en-haut » qui nous fait connaître ses volontés comme le dit le texte de la Sagesse de la 1ère lecture (Sa.9 :17). C’est lui qui rend possible l’impossible…

Source: Images: www.macreationdentreprise.fr   quotesgram.com

22è dimanche de l’année, C

Il y a des choses qu’on n’aime pas tellement entendre – certains conseils qu’on nous dit être pure sagesse, des recommandations de prudence que l’on juge inutiles, des mises en garde que l’on juge superflues. On ne prête pas une oreille bien attentive à tout cela.
Il se peut que la toute première phrase de la première lecture de ce dimanche (22è, année C – Si.3 :17-20,28-29) ait pris place parmi ce genre de propos qui ne retiennent pas notre attention. Elle pourrait facilement être reléguée parmi ces choses que l’on n’aime pas assimiler.

Le texte dit : « Accomplis toute chose dans l’humilité. » L’humilité… on nous l’a souvent prêchée par le passé, de nos jours les homélies sont souvent silencieuses sur ce sujet. Certains diront : ‘Ça rappelle ‘l’ancien temps’, pire ‘Ça ne sonne pas authentique.’ On veut paraître ‘humble’ mais en fait… c’est justement cela : seulement une apparence, une façade…

Exactement ce que Jésus reprochait fortement aux Scribes et aux Pharisiens en les accusant de ressembler à « des sépulcres blanchis : au dehors ils ont belle apparence, au-dedans ils sont pleins de pourriture. » Il leur dit clairement: « Vous-mêmes au dehors vous offrez l’apparence de juste, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie» (Mt.23 :27-28).

L’exemple est bien connu de gens qui répètent qu’ils/elles n’ont pas de qualités, pas d’aptitudes, pas… de ceci ou cela mais qui, secrètement, espèrent être contredits quand on leur affirme : « Mais voyons, vous êtes intelligent, vous êtes charmante, vous êtes habile!…’ Cette attitude a été décrite – avec humour – comme étant de… ‘l’humilité… à crochet!’

Mais qu’est-ce donc que l’humilité ? Il est dit que : « L’humilité c’est la vérité » et combien vraie est cette définition!dirty-feet-traveler-rocky-ground-40869975
Et notre vérité à nous les humains c’est… d’avoir les deux pieds sur la terre! Il est intéressant de noter que le mot lui-même ‘humilité’ est issu du latin ‘humus’ qui traduit précisément le terme ‘terre’ ou ‘sol’. Le livre de la Genèse montre le Créateur tirant le premier homme de… la glaise! « Dieu modela l’homme avec la glaise du sol » (Gn.2 :7). Voilà notre vérité, dès le début de l’humanité sur cette terre!

Peut-être que l’expressions populaire exprime quelque chose de l’humilité en affirmant de quelqu’un qu’il  ‘ne se prend pas pour un autre’ – cette personne est vraie dans ses attitudes et ses façons d’interagir avec les autres.
Et le texte de la 1ère lecture nous assure : « Les humbles rendent gloire au Seigneur ». N’est-ce pas là raison suffisante de… se glorifier… en toute humilité?!

Source: Image: www.dreamstime.com

21è dimanche de l’année, C

43_i-am-the-bread-of-life_1800x1200_300dpi_2J’admire la pédagogie de Jésus! Un aspect de cette pédagogie est ce que j’appelle : ‘L’art de ne pas répondre aux questions’… mais de faire bien plus!
Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (21è de l’année, C – Luc 13 :22-30) en est un exemple typique. Quelqu’un approche Jésus et lui demande : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »

Question importante s’il en est une! Et Jésus qui est venu ‘pour le salut du monde’ doit la reconnaître comme une question essentielle mais… il ne donne pas l’information attendue de la personne qui a posé la question. Sa réponse vient claire et exigeante : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. »

Ce qu’il dit, en fait, est : « Peu importe le nombre des élus, assurez-vous d’être parmi eux! » C’est là l’essentiel! Quelqu’un disait récemment : ‘L’évangile est si simple et nous pouvons être si compliqués!’ Oui, nos vies sont parfois compliquées, enchevêtrées, débordées et… désordonnées! Il y manque l’ordre de… la justice.

Jésus continue son enseignement en donnant comme exemple les gens qui tenteront d’entrer dans le royaume sans passer par cette ‘porte étroite’. Ils affirment avoir mangé et bu avec lui et l’avoir entendu prêcher dans leur village mais il leur répondra : « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice. »

Qu’est-ce donc que la justice que le Seigneur attend de nous? Plusieurs définitions peuvent se présenter à l’esprit. Pour moi, la justice c’est de faire justement – précisément – ce qu’il convient de faire dans telle ou telle situation envers les personnes concernées et y mettant tout ce dont je suis capable. Voilà!

Et qui dira ce qu’il convient de faire dans cette situation – ici et maintenant? La Parole de Dieu et son Esprit ne peuvent manquer de guider quiconque le demande...

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20è dimanche de l’année, C

En cette saison, un poste de télévision étrangère fait la publicité d’une série d’émissions avec des expressions qui suscitent l’intérêt. On nous promet la rencontre avec des personnes qui ont réalisé quelque chose de spécial dans leur vie et on nous propose leur exemple comme inspiration en nous disant de ces gens:
Certains relèvent des défis; d’autres surmontent les obstacles, d’autres encore vainquent la peur; nombreux sont ceux et celles qui réussissent des exploits extraordinaires; tous et toutes se surpassent.running-track-athletics-competition-49413938

Notre monde nous offre des exemples frappants d’hommes et de femmes qui excellent dans le domaine de leur compétence : les athlètes qui participent aux Jeux Olympiques ont un but bien défini : obtenir les médailles tant convoitées et monter sur le podium célébrant ainsi leur victoire. Les artistes de cinéma qui se méritent un ‘Oscar’ reçoivent le prix de leurs performance exceptionnelle, la reconnaissance de leurs collègues et l’adulation de leur public.

Les mots entendus à la télévision me sont venus à l’esprit en lisant les lectures de ce 20è dimanche (année C). Chacun des trois textes nous présentent justement des personnes qui ont réalisé une mission spécifique qui exigeait à la fois audace, courage, endurance. La lettre aux Hébreux en parle comme « Une immense nuée de témoins. » Témoins du Christ qui, le premier, a accompli jusqu’au bout la mission qu’il avait assumée – celle « d’allumer un feu sur la terre. »

Et nous, disciples du Christ, où en sommes-nous de notre performance? Il ne s’agit pas, bien sûr, de l’accomplissement d’une tâche dans le but d’épater les gens ou de s’attirer une gloire passagère. Notre quotidien est sans doute assez banal. Les occasions de prouver notre fidélité, au jour le jour, n’ont sans doute rien de bien extraordinaire. Ce qui nous occupe et nous préoccupe est tout à fait prosaïque. Mais le banal, l’ordinaire et le prosaïque peuvent être le lieu d’une fidélité exceptionnelle – et c’est vraiment ce qui compte!

Se distinguer par l’attention aux petites choses, se surpasser dans ce qui semble sans importance, savoir durer alors que tout invite au découragement, n’est-ce pas l’essence même de… l’excellence? N’est-ce pas là aussi la nature même de l’engagement à suivre le Christ à travers tout, malgré tout, jusqu’au bout?

Source: Image : www.dreamstime.com

19è dimanche de l’année, C

abraham-face-starsjpg“Immigrés, étrangers, voyageurs…”
Vous pensez sans doute que cette réflexion – une autre qui s’ajoute aux articles sans nombre de l’actualité – portera sur les sinistrés syriens, les immigrés d’Iraq, les étrangers venant de l’Afghanistan, de la Lybie, du Yemen, et de tant d’autres endroits ou la guerre et la persécution sévissent sans relâche…

Mais non, je pense à un peuple qui a vécu cette expérience quelques 18 siècles avant la venue de Jésus sur cette terre – terre où eux aussi ont été migrants, étrangers, pèlerins quoi!
Et… c’est ce que nous sommes aussi! Oui, sans nous rendre en Terre Sainte, à Rome, à Lourdes, ou à Compostelle, nous sommes des pèlerins vers… une ‘terre promise’.

Dans le monde de ‘Ur en Chaldée’ – patrie d’Abraham – la cartographie était inexistante, la boussole était inconnue et le GPS ne faisait pas partie de l’alphabet des gens de ce temps-là.
Alors qu’avaient-ils pour les guider? Ils avaient comme seul guide et soutien : leur FOI – c’est tout.
Mais voilà : c’est TOUT!

Le début de la 2è lecture de ce 19è dimanche (année C, – He.11 :1-2,8-19) affirme avec force :old-hand
 « La foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. »

Il ne s’agit pas de définition dogmatique, d’adhérence à une longue liste de croyances ou d’énoncé de formules précises – c’est tout autre chose!
C’est être sûr de quelqu’un – Paul le dira sans hésitation :
« Je sais en qui j’ai mis ma foi » (2 Tim 1 :12).

D’Abraham il est dit : « Il partit sans savoir où il allait… »  « Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu… »!

Formule à la fois… étrange et… bien réconfortante!
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