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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

27è dimanche de l’année B

On nous l’a dit, on nous l’a enseigné, on nous l’a répété :
Dieu a un plan, un plan pour nous les humains, un plan…
Nos plans à nous sont souvent… des rêves!
Et, peut-être en était-il ainsi quand Dieu a pensé à nous de toute éternité –
il rêvait de créer des êtres à son image et à sa ressemblance.

Pour la réalisation de ce plan – la venue en ce monde du genre humain – il y a mis le temps :
toute cette longue période de l’évolution de notre planète.
Une planète merveilleuse et riche de trésors sans nombre, une planète perdue au sein de galaxies multiples.
Puis un jour, nous sommes arrivés – une arrivée que le texte biblique présente d’une manière imagée.

L’homme fait d’abord son apparition et… il explore ce qui l’entoure.
Mais bien vite il prend conscience d’un manque :
« Il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. »
Nous connaissons la suite – toujours en langage imagé –
Dieu partage la prise de conscience de cet être humain à qui il a donné l’existence.

« Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Et le plan devient plus concret :
« L’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. »

Dans le texte de l’évangile de ce dimanche (27è dimanche de l’année B – Mc.10:2-16)
questionné au sujet de ce plan de Dieu, Jésus affirme de nouveau son orientation :
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
 
Oui, le plan de Dieu dans toute son exigence auquel il n’est pas toujours facile de s’ajuster…
Il arrive que des difficultés de toutes sortes et des obstacles multiples rendent bien ardu le cheminement sur cette voie.
L’idéal est si beau, si prometteur, le jour de la célébration d’un mariage, il semble que rien de pourra entraver leur union et détruire le bonheur de ces deux personnes qui unissent leur vie.

Mais on constate que souvent ce bel idéal du début se transforme en quotidien pénible.
C’est alors que peut-être on réalise que le plan de Dieu ne peut se réaliser… qu’avec Dieu lui-même.
Mais nombreux sont ceux et celles qui diront… ‘Ce n’est PAS évident !…’
Dieu le reconnaît sûrement et… il demeure présent à ce présent… éprouvant.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b/

Source : Images : GetDrawings.com   YouTube

 

 

26è dimanche de l’Année B

Chez nous, les humains, il y a… EUX… et NOUS –
et entre les deux, il existe un abîme très profond : l’abîme de la différence!

Différence de pays, de nationalité, de langue, de couleur, de religion – c’est la scène globale.
Différence de région, de traditions, d’éducation, de valeurs, de pratiques – c’est la scène régionale.
Mais toujours il y a quelque chose de DIFFÉRENT – quelque chose qui différencie, qui sépare, qui exclut.

C’est comme si ‘DIFFÉRENT’ signifiait ‘DÉFICIENT’ !…
Si les lèvres n’osent prononcer le mot, les attitudes le crient.
Les réactions le proclament à qui veut bien l’entendre – et ils sont nombreux à vouloir l’entendre.
Cela justifie que l’on mette à l’écart, que l’on garde ses distances.

À ceux et celles qui ne sont pas des nôtres, on attribue…
un manque, une insuffisance, une carence, une incapacité foncière…

C’est cette réalité à la fois vieille comme le monde et tellement contemporaine que
deux des lectures de ce dimanche décrivent (26è dimanche de l’année B).

La 1ère lecture du livre des Nombres (Nb.11:25-29) nous met en présence de gens qui s’opposent à ce que deux personnes prophétisent.
Ils ne veulent pas les accepter comme étant des leurs ayant reçu le même esprit que le groupe des 70 ‘officiellement’ reconnus.
Nul autre que Josué, l’assistant de Moïse depuis sa jeunesse, nous dit-on, 
veut convaincre son chef qu’il faut intervenir et empêcher cette activité.

« Moïse lui dit :
‘ Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes !
Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux !’ »

 
Voilà l’esprit authentique – l’Esprit de Dieu – le Dieu qui accepte tout un chacun !

La première section de l’évangile d’aujourd’hui (Mt.9:38-40) nous présente une scène tout à fait similaire.
Cette fois c’est l’apôtre Jean qui parle au nom des autres – lui que l’on nommait : ‘le disciple que Jésus aimait’ (Jn.19:26).
Mais il n’échappe pas au piège du jugement de celui qui, dit-il,
« n’est pas de ceux qui nous suivent. »

« Jésus répondit : ‘Ne l’en empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas,

aussitôt après, mal parler de moi ;
 celui qui n’est pas contre nous est pour nous’. »

La leçon si difficile à comprendre, à accepter, à mettre en pratique… même pour NOUS !
Et si… DIFFÉRENT signifiait COMPLÉMENT et possibilité d’ENRICHISSEMENT?!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-b/

Source : Image : wjcc.nz   youtube.com

25è dimanche de l’année B

Il y a chez nous, les humains, des sentiments – leur nombre presqu’infini – ils se manifestent dans bien des situations!
Nombreuses sont nos actions et nos réactions qui démontrent ce qui nous habite et nous motive dans bien des situations.
Mais il y en a une qui semble profondément inscrite dans notre… ADN psychologique !
C’est ce désir inné, chez la plupart d’entre nous, pour le ‘plus que’

Vouloir être le plus grand que… le plus riche que… la plus belle que… la plus habile que…
Avoir plus de d’intelligence que… plus de renommée que… plus de succès que…
Et cette disposition est visible dans bien des domaines – les trophées de toutes sortes en témoignent!              

Cette réflexion m’est suggérée par le texte de l’évangile d’aujourd’hui (25è dimanche de l’année B – Mc.9:30-37)

« Une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand. »

 
La voilà, la tendance spontanée, la tentation toujours présente :
se comparer pour se voir, et se faire accepter, évidemment, comme étant…
au-dessus et au devant des autres !

Et cette tentation a ses propres tentacules manifestes dans le désir
d’être apprécié davantage,
d’être respecté davantage,
d’être jugé supérieur et donc… d’être servi par d’autres qui le sont moins !

     

Les images ci-dessus illustrent cette situation dans le monde du sport et du divertissement.

La compétition dans le sport, ou autres domaines, peut stimuler la discipline personnelle,
mais le but devrait être justement de donner le meilleur de soi-même,
de performer au maximum de nos capacités et nos talents,
et non de surpasser, pire même d’éliminer, les autres.

Mais il serait bien naïf de croire que seuls ces domaines sont touchés par cette attitude…

La vie familiale en est souvent la proie…
Qui niera que la sphère politique l’est souvent aussi ?…
Les mouvements sociaux en montrent les signes…
On en retrouve des exemples dans les organismes d’aide humanitaire…
Même les communautés ecclésiales n’y échappent pas…

Être ‘serviteur’ n’a rien d’enviable dans le monde d’aujourd’hui…
Notre société est plutôt avare d’appréciation pour ceux qui se mettent justement au service des autres –
des petits, des démunis, des oubliés, des laissés pour compte…

Nous nous présentons comme les disciples d’un Dieu qui s’est fait enfant, puis serviteur…
Mais notre admiration ne va pas toujours jusqu’à l’imitation!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-b/

Source : Images : lesdepisteurs.com   eBay.com.au   onefm.ch

24è dimanche de l’année B

Pour réfléchir sur les textes de l’évangile et méditer leur message,
il y a un petit exercice salutaire – c’est celui de… changer les pronoms des sujets!
C’est simple : au lieu de prononcer les mots imprimés : ‘lui, elle, eux, ces gens, la foule’, etc.,
on s’approprie l’action, la réaction des personnes autour de Jésus.
JE deviens le sujet principal…

Pour ce dimanche (24è dimanche de l’année B – Mc.8:27-35) cela donne le résultat suivant :
Jésus les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole,
JE dis : « Tu es le Christ. »

Mais alors, qu’est ce que j’affirme – précisément ?
‘Le Christ’ – qui est-il pour moi personnellement ?
Est-ce que sa personne change quelque chose dans ma vie ?
Est-ce que sa présence a une influence quelconque dans mon quotidien ?

La 2è partie de ce texte de l’évangile m’interpelle encore davantage…
Jésus annonce qu’il devra souffrir terriblement aux mains de ses ennemis.
Il s’adresse à ses apôtres, bien sûr, et comme il le fait souvent, c’est Pierre qui intervient.
Il se mérite un reproche assez… véhément !

« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,  mais celles des hommes. »

 Se pourrait-il que… occasionnellement… je mérite la même remarque déconcertante et ‘dérangeante’ ?
MES pensées…

  • Mes idées trop ‘bien-pensantes’…
  • Mes opinions qui révèlent une vision étriquée des situations…
  • Ma façon bornée de considérer les événements…
  • Mes prises de position arrogantes et entêtées…

ÉTONNANT comment le texte change d’accent … quand il est ‘personnalisé’ !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-b/

Source : Image : Heartlight

 

 

23è dimanche de l’année B

Les textes de l’évangile – en général, ils nous sont bien connus, pas de problème.
Mais oui, justement, il y a un problème!
Et, selon moi, l’obstacle principal n’est pas la distraction quand on les proclame,
ni le doute quand on les lit.
Le problème c’est… l’habitude – précisément : nous les connaissons trop bien!
Trop? Oui. Bien? Non!

L’évangile de ce dimanche (23è dimanche de l’année B – Mc.7:31-37) nous donne l’occasion d’y réfléchir.
Il s’agit de la scène où Jésus guérit un sourd-muet.
Cet homme était doublement affligé : il ne pouvait ni entendre ni s’exprimer clairement.
Des gens de sa région l’amènent à Jésus et le supplient de lui imposer les mains.
Les faits et gestes nous sont familiers mais peut-être y a-t-il encore matière à découverte…

Ceux qui accompagnent l’homme sont bien intentionnés;
ils suggèrent à Jésus quoi faire – intéressant, n’est-ce pas?
Jésus va intervenir mais d’une façon… inédite.

Il ne dira pas comme il l’a fait pour le lépreux : « Je le veux, sois purifié »   (Mc.1:41).
À l’homme à la main desséchée, Jésus avait simplement dit : « Étends la main » (Mc.3:1-6).
Il ne demandera pas : « Que veux-tu que je fasse pour toi? » comme il l’a fait pour l’aveugle (Mc.10:51) car il est conscient de la condition de l’homme devant lui.

Que se passe-t-il alors?
« Jésus emmena l’homme à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Et le miracle se produit.
 
« Ouvre-toi ! »
Voilà le message qui me parvient, simple, clair et… combien exigeant !
Le soulagement, la santé, le salut, résident dans… l’ouverture !

Exigeant ? Oui.
Ouverture de l’esprit à la réalité, à la vérité, à la proximité de Dieu.
Ouverture du cœur à ce qui est plus profond que les apparences, aux besoins des proches et des moins proches,
à l’Esprit qui sans cesse nous sollicite, à la fois discret et… insistant.

Ouverture libératrice – elle a délié la langue, mais elle délie aussi les liens multiples qui enserrent de tant de manières…
Elle défait les ‘nœuds’ de toutes sortes qui emprisonnent, bien souvent insoupçonnés…

Ouverture – le mot-thème de ce dimanche, et davantage…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-b/

 Source : Image : Free Bible Images
 

22è dimanche de l’année B

Être proche – on peut l’être de différentes manières.
Dans un autobus rempli de gens, on est proche, oui, mais ce n’est pas une proximité agréable.

Des membres de leur famille, certains disent qu’ils sont ‘proches’ les uns des autres.
De nos ami/es intimes, on dira qu’ils, ou elles, nous sont proches.
Et qu’en est-il de… Dieu?

Trop souvent on l’imagine ‘là-haut, au ciel’ – quelque part au-delà des nuages.
Certains suggèrent qu’il est une Puissance invisible qui soutient l’univers.
D’autres le considèrent come un Principe philosophique, ou théosophique.
Une entité invisible, intangile, insaisissable…
On affirme facilement qu’il sait tout, oui, il connaît tout.

Mais… un être personnel, réel, 
un Dieu qui s’est fait proche dans l’incarnation,
une personne à la fois divine et humaine ‘proche’, et qui le demeure.
le reconnaissons-nous comme tel?

Deux des lectures de ce dimanche (22è de l’année B) nous offrent l’occasion d’y réfléchir.
Dans la 1èrelecture tirée du livre du Deutéronome (Dt.4:1-2.6-8),
Moïse affirme que les voisins du peuple d’Israël pourront se questionner:

« Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que
le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? »

 
Une affirmation qui bannit tout doute ou hésitation –
c’est le fruit de l’expérience et nul ne peut la mettre en question !

Dans l’évangile (Mc.7:1-8.14-15.21-23), c’est l’autre face de la proximité avec Dieu qui nous est présentée.
Cette fois, c’est Dieu qui, en Jésus, regrette que nous demeurions éloignés de lui.
Utilisant les paroles du prophète Isaïe, Jésus dit :

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

Il y a sans doute ici matière à réfléchir… pour prendre conscience du degré de proximité entre Dieu et nous…
Jésus nous a révélé l’unique et profonde perspective que Lui désire en termes de proximité :

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn.6:56).
Étonnante, extraordinaire réalité qui va bien au-delà de ce que nous aurions pu demander ou imaginer ! (Éph.3 :20).

Permettre à Dieu de se faire proche de NOUS personnellement…
Une décision à prendre…
L’acception d’une relation qui ne garde pas ses distances…
Il en prendra l’initiative… si seulement nous n’y mettons pas d’objection ou d’obstacle.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b/

Source : Images : Photo-Thursday-Plumb-Line   lds.org

21è dimanche de l’année B

On évalue souvent les gens et on les compare selon différents critères.
L’un des éléments qui sert de comparaison est parfois ce que l’on nomme leur QI – leur quotient intellectuel!
Ainsi, on juge certains comme intelligents, brillants;
d’autres sont reconnus comme des génies, alors qu’on dira de d’autres qu’ils ont une intelligence moyenne.

Mais il y a un autre élément qui nous distingue, nous, les humains :
c’est cette capacité de prendre des décisions, de faire des choix.
C’est une caractéristique qui nous distingue d’une façon particulière.
Là encore, les individus se démarquent de différentes façons.
Certains analysent rapidement une situation et prennent une décision sans délai.
D’autres s’attardent à tous les aspects sans parvenir à se décider –
leur attitude change d’un moment à l’autre : oui… non… peut-être… plus tard…

Ces réflexions me sont venues à la suite de la lecture des textes de ce dimanche (21è dimanche de l’année B)
spécialement la 1ère lecture (Jos.24:1-2.15-18) et l’évangile (Jn.6:60-69).
Dans les deux cas, on est en présence de gens qui doivent justement prendre une décision.

La 1ère lecture nous met en présence du peuple d’Israël confronté par leur chef, Josué.
Il les enjoint de faire un choix – un choix décisif et d’une importance capitale :

« S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. »

C’était là une tentation constante pour les Israelites : oublier l’Alliance qu’ils avaient faite avec Dieu.
Ils avaient fait un choix mais… ils le remettaient souvent en question par leurs infidélités répétées,
toujours prêts à suivre d’autres dieux… moins exigeants!

Exigeant, Jésus ne l’est pas moins alors qu’il demande à ceux qui le suivent de recevoir son message –
un message qui n’est pas facile à accepter :
croire que sa chair est vraiment nourriture et son sang vraiment breuvage.
Pas étonnant que nombre de ceux qui étaient présents à la multiplication des pains cessent de l’accompagner.

Plus étonnant encore, Jésus ne tente pas de les retenir – ni eux, ni le groupe de ses apôtres.
Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 
Eux aussi doivent faire un choix – un choix libre, et un choix qui engage toute leur vie…

Et nous sommes confronté/es au même choix – non moins exigeant, non moins engageant… 
Et cela pour la vie, pour toute la vie…
Pas plus que les gens du passé, nous ne sommes obligés –
Dieu ne s’impose pas : il veut être accepté librement.
Il attend notre choix… Il nous attend…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b/

Source : Images : crossnews.am

 

20è dimanche de l’année B

L’histoire ancienne révèle que, depuis ce que l’on nomme poétiquement ‘la nuit des temps’,
les humains ont voulu rejoindre Dieu.
C’est l’origine de la religion – cet ensemble de croyances et de rites pour s’unir à la divinité.
Différents peuples concevaient leurs dieux (généralement au pluriel) de façons multiples.

Nombreuses étaient les pratiques qui tentaient de s’assurer les faveurs d’un être divin quelle que soit la forme qu’on lui attribuait.
On voulait obtenir ses bienfaits et éviter les châtiments dont on redoutait la cruauté autant que leur manière aléatoire.
Dans ce but, on était prêt à offrir en sacrifice ses biens et même ses propres enfants.
Dans l’Ancien Testament, on constate que les Juifs ont dû résister à la tentation de suivre la pratique cananéenne d’offrir leurs enfants au dieu Moloch (ou, Molech) comme le faisaient leurs voisins.

Dieu a vu, Dieu a entendu et… Dieu est venu!
Ces quelques mots – simples et concrets – résument cet événement absolument hors de l’ordinaire et qui défit l’imagination!
Alors que les humains voulaient rejoindre Dieu, c’est lui qui est venu nous rejoindre

Et, revirement extraordinaire, loin de réclamer le sacrifice d’enfants humains,
il nous donne son propre Fils!
Et devenu humain il se révèle : ‘Dieu-avec-nous’.

Et… étant le Dieu qu’il est, cela ne lui suffisait pas…
Alors en Jésus, il nous a donné le message qui nous rejoint dans l’évangile d’aujourd’hui
(20è dimanche de l’année B – Jn.6:51-58) :

“Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

 
Une affirmation, un don, une communion… à la mesure de Dieu.
Mais… c’en était trop pour les contemporains de Jésus.
Ils discutaient entre eux : Comment cela peut-il se faire?
Ils se refusaient à reconnaître que… Dieu est Dieu…
Et c’est ce Dieu qui veut faire sa demeure en nous.

Je me pose parfois la question :
‘Si j’avais été dans la foule des auditeurs ce jour-là, aurais-je réagi comme eux?’
Et… aujourd’hui?…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-b/

Source : Image : virtueinthewasteland.com   stillromancatholicafteralltheseyears.com

19è dimanche de l’année B

Il semblerait que certaines attitudes et réactions que l’on qualifie de ‘modernes’ aient été présentes chez nos ancêtres depuis bien longtemps déjà.
Je pense particulièrement au phénomène que les psychologues appellent ‘le déni’ – cette attitude de rejet de la réalité.
Il s’agit, en fait, d’un mécanisme de défense nous conduisant à nous cacher une situation précise pour ne pas y faire face.
On fait usage de subterfuge pour se dissimuler à la réalité ou dissimuler la réalité à notre conscience.

Ce qui suscite cette réflexion de ma part est… la 1ère lecture de ce dimanche (19è dimanche de l’année B – 1 Rois 19:4-8).

Vous êtes surpris mais… observez le prophète Élie un moment –
il se révèle être un cas typique de cette attitude –
celle de celui qui tente de se soustraire à ce qu’il doit confronter!
Mais… c’est sans compter sur… la persistance de Dieu !…

Élie est conscient que la reine Jézabel veut sa mort – une situation critique s’il en est une.
La solution qui se présente et qu’Élie saisit c’est de fuir.
La fuite, oui, mais avec un désir profond d’en finir avec la vie et il demande à Dieu de ‘reprendre sa vie’.
Et… pour ne plus penser, ne plus craindre, ne plus avoir à lutter… Élie s’endort.

Devant un tel désespoir, Dieu intervient en procurant à son prophète la nourriture qui lui rendra la force dont il a besoin.
Élie mange et boit mais… il choisit encore le sommeil.
Dieu intervient avec insistance et, à la nourriture, il ajoute ces paroles :

« Il est long le chemin qui te reste. »

Je pense qu’ici plusieurs d’entre nous cessons de regarder Élie et nous prenons conscience de notre vécu –
tout ce qui fait notre expérience au fil des jours…

Tous et toutes nous avons  nos ‘Jézabels’ – elles portent un autre nom toutes ces situations où la peur et la stupeur nous assaillent…
Il nous faut réaliser que – si le chemin qui reste devant nous est long – la nourriture qui rend force est là pour nous également.
Il suffit de nous réveiller, de nous lever, de manger et de boire et… de nous remettre en chemin à la rencontre de Dieu…
à l’endroit de son choix – ‘notre Horeb’!

Note: une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b/

Source : Image : commons.wikipedia.org

18è dimanche de l’année B

Certains disent que l’une des caractéristiques de notre époque est le désir de gratification immédiate.
On veut la satisfaction ici et maintenant – sans avoir à attendre la réalisation de nos souhaits dans un avenir incertain.

Il y a sans doute un peu de vérité dans cette affirmation mais… il y a déjà longtemps le proverbe disait :
« Un je tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
Cette attitude est peut-être inscrite dans nos gènes ?

Et voilà que l’évangile de ce dimanche (18è dimanche de l’Année B – Jean 6:24-35) nous suggère quelque chose de bien différent.
Le texte nous invite à… voir les choses à plus longue échéance.

Jésus s’adresse à la foule qui, la veille, a mangé à satiété les pains qu’il a multipliés.
Pas étonnant que tout ce monde revienne le lendemain pour… un autre festin !
Le prophète de Nazareth leur a donné de manger à leur faim, de se rassasier littéralement !
Qui ne voudrait pas jouir davantage d’une telle générosité ?
C’est facile, c’est immédiat, c’est satisfaisant !

Jésus leur dit alors:
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

 
Sûrement pas ce qu’ils désiraient entendre.
Eux aussi anticipaient une… gratification immédiate.

Mais Jésus les invite à :

  • Passer à un autre niveau ;
  • envisager la réalité à une autre échelle ;
  • utiliser une autre mesure de satisfaction.

Le même message s’adresse à nous aussi, à nous qui désirons
succès, réussite, bonheur, richesse, tout de suite, oui : ici et maintenant.

Mais le défi de l’évangile est de chercher ce qui est durable, permanent.
Anticiper l’impérissable au lieu du corruptible.
Rechercher, au lieu du temporaire, ce qui s’ouvre… sur l’éternité.

Un défi, un pari… toute une aventure!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b/

Source : Images : mvcweb.org   vozportucalense.pt