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5è dimanche du Carême, année B – 2024

Chez nous, les humains, il y a certaines choses que nous repoussons avec force.
Certaines réalités, certaines situations, auxquelles nous ne voulons pas être confronté/es.
Être vaincu… Souffrir… Perdre… Se perdre… Mourir…
Il faut pourtant admettre que nous y sommes parfois soumis/es…

C’est précisément le thème de l’évangile de cette célébration: perdre pour gagner (Jean 12:20-33).
Perdre sa vie – la donner plutôt – pour gagner celle qui va au-delà de toute perte, de toute mort.
Les paroles de Jésus sont sans équivoque:

« Qui aime sa vie la perd;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle ».

Le texte de l’évangile ne mentionne pas comment les contemporains de Jésus ont reçu ce message.
Mais notre propre réaction à nous, gens du 21è siècle, est évidente.
Nous ne voulons pas être des ‘perdants’, nous ne voulons pas mourir.
Nous faisons tout ce qui est possible pour prolonger et jouir de la vie qui est nôtre présentement.

Il n’est pas mal de le faire, au contraire, la vie est un don précieux de Dieu lui-même.
Mais vient un moment où nous sommes confronté/es à… un passage – un passage au-delà de cette vie.

Nous avons été créé/es précisément pour cela:
un au-delà qui ouvre sur une vie en plénitude, une vie qui n’aura pas de fin.
Mais pour y accéder, il faut accepter d’abandonner la vie que nous connaissons…

Ce genre d’abandon nous est tellement difficile!…
Cela va à l’encontre de notre nature de nous ‘dépouiller’.
L’image du grain de blé qui pourrit en terre avant de germer ne nous attire pas, mais pas du tout!

Nous aimerions tant ne pas avoir à pas passer là où Jésus est passé.
Il a lui-même ressenti quelque chose de ce refus possible qui nous habite.
Il a dit ouvertement :

« Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ?
Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! »

Alors, il nous invite:
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera ».

L’impossible message… le difficile passage… le permanent apprentissage…
Seul le Christ pour nous rendre capables de mettre nos pas dans ses pas… jusqu’au bout.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: http://poesiedesjours.e-monsite.com/

The Alphabet of Lent – Letter S

S for Signs

Signs are part of communication.
We wave our hand as we leave someone.
We shake our head to refuse something.
We wink to a word spoken in jest.
We open wide our eyes in surprise.
We frown to show disapproval.

All these signs are part of what we call body language.

But there are other signs –
those displayed in an attitude expressing a conviction, or a decision.
In anger, we suddenly leave a meeting with colleagues.
Or, we go out of a room banging the door.

Occasionally, Jesus used such signs in relation to people around.

To the Pharisees who asked him precisely for a sign coming from heaven, Jesus replied that they would not get such a sign; he left them there and got back into the boat (Mark 8:13).
Another very telling example is that showing Jesus chasing the traders in the Temple (Matthew 21:12-13).
 
There are other signs that we could describe as symbolic –
perhaps more difficult to interpret, they may have a deep meaning.

The gospel of John proposes a typical scene which opens up an unexpected perspective.
It is that of the Wedding of Cana (John 2:1-11).
The narrative is well known where we see Jesus who, on the request of his mother, will change water into wine for the feast.
The gospel writer uses precisely this word: “This was the first of the signs given by Jesus”.

Of course, it was a miracle, and the other gospel writers will use this word rather than the one used by John: a ‘sign’.

This sign announces what Jesus will be for us: the presence of God among us to come to our aid.
God sharing our daily life – as it is taking place in a wedding celebration – to reveal his presence to us.

And all the signs that he gives us from day to day…
Do we know how to recognize them, and discover their message?…

The period of Lent is a good time to get used to doing this…

 

Note: In the following video (in French), Nadia Labrecque continues to reflect on this sur scene of the Wedding of Cana : https://youtu.be/j1zn0Tp3B58?si=eHy6N9VdMokPmYz5

 

Source: Image: unsplash.com (Jorge Bermudez)       The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

L’alphabet du Carême – Lettre S

S pour Signes

Les signes font partie de la communication.
Nous agitons la main en prenant congé.
Nous secouons la tête pour nier quelque chose.
Nous faisons un clin d’œil soulignant un mot d’humour.
Nous ouvrons grand les yeux en surprise.
Nous fronçons les sourcils pour exprimer reproche.

Toutes ces signes forment ce que nous nommons le langage corporel.

Mais il y a les autres signes –
ceux des attitudes qui expriment une conviction, ou une décision.
En colère, on abandonne soudainement une discussion entre collègues.
Ou, on sort d’un appartement en claquant la porte.

Jésus a occasionnellement fait usage de cette sorte de signes dans ses relations avec son entourage.

Aux Pharisiens qui lui demandent justement un signe venant du ciel, Jésus répond qu’ils n’obtiendront pas de tels signes; il les quitte sans plus et se remet en barque (Marc 8:13).
Un autre exemple très parlant est celui qui le montre chassant les vendeurs du Temple (Matthieu 21:12-13).

Il y a encore les signes que l’on pourrait décrire comme symboliques
peut-être plus difficiles à interpréter, ils peuvent avoir une signification profonde.

L’évangile de Jean nous propose une scène typique mais qui ouvre une perspective inattendue.
C’est celle des Noces de Cana (Jean 2:1-11).

Le récit nous est bien connu où l’on voit Jésus qui, à la demande de sa mère, va changer l’eau en vin pour la fête.
L’évangéliste utilise précisément ce terme: « Tel fut le premier des signes de Jésus ».

Il s’agissait évidemment d’un miracle et les autres évangélistes nomment ainsi ce que Jean appelle un ‘signe’.
Ce signe annonce ce que Jésus sera pour nous:
la présence de Dieu parmi nous pour nous venir en aide.
Dieu qui partage notre quotidien – celui-là même d’une célébration de mariage – pour nous révéler sa présence.

Et tous les signes qu’il nous donne au fil des jours…
Savons-nous les identifier et en découvrir le message?…

La période du Carême est un bon moment pour nous y initier…

 

Note : Dans la vidéo qui suit, Nadia Labrecque poursuit la réflexion sur cette scène des Noces de Cana: https://youtu.be/j1zn0Tp3B58?si=eHy6N9VdMokPmYz5

 

Source: Images: pexels.com (Seyma. D.)     The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

Journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales – 14 février 2024

Coincidence intéressante: on célèbre à la fois aujourd’hui (14 février) la journée mondiale… du CŒUR et la SAINT-VALENTIN!

Le CŒUR – cet organe vital de notre anatomie.
Oui, et bien davantage!
On vous dira qu’il s’agit aussi du siège de nos émotions – évidemment!
Et quoi encore?

Ce petit mot de 5 lettres est présent dans notre langage sous de multiples formes
et il est intéressant de scruter le message que nous y découvrons.

Au cœur du monde’ de nombreuses situations nous interpellent.
 
Lors des situations joyeuses qu’offre la vie… on s’en donneà coeur-joie’.
De quelqu’un dont on admire l’énergie et le courage, on dit : il/elle a ‘du cœur au ventre’.
Souvent cette personne se jette dans une expérience ‘à cœur perdu’.
On suggère qu’il faut ‘prendre à cœurune tâche à accomplir.
Pour encourager quelqu’un à agir ainsi on conseille : ‘Mets-y tout ton cœur’.
Il se peut que la personne réponde : ‘J’n’ai pas l’coeur à ça…’
Évidemment, il faut parfois ‘faire contre mauvaise fortune bon cœur’.

D‘une situation touchante et émouvante, on admet que cela nous atteint ‘en plein cœur’.
D’un sujet difficile à comprendre pour quelqu’un d’autre on admettra : ‘C’est ‘une affaire de cœur’.
On identifiera la personne aimée entre toutes comme ‘l’élue de son cœur’ –
quelqu’un avec qui on partage ‘cœur à cœur’,
et on lui demande avec insistance : ‘Garde-ça dans ton cœur’.
Causer de la peine, de la douleur à cette personne c’est vraiment lui ‘briser le coeur…’
 
Quelqu’un qui ne se soucie pas de ce qui touche les autres, on l’accusera d’être ‘sans cœur’,
ou que cette personne a ‘un cœur de pierre’.
Au contraire, de ceux et celles qui sont généreux on affirmera qu’ils et elles ont ‘le cœur sur la main’.
Ces gens aident les autres à ‘reprendre cœur dans une situation éprouvante.

Mémoriser un texte signifie pour plusieurs l’apprendre par cœur.
 
D’une intervention chirurgicale précise, les gens parlent d’une ‘opération à cœur ouvert’.

Nous savons ce que Dieu attend de nous : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… » (Mt.22:38)
Et… c’est ainsi que LUI nous aime !

C’est vraiment là… le coeur de notre existence et sa signification profonde!

Source: Images: pexels.com (Monstera Production)    Pngtree
 

Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier 2024

L’église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier depuis 1968, à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI. Ses successeurs ont poursuivi cette célébration et, aussi bien Jean-Paul II que Benoît XVI, ont tenu à marquer d’une manière solenelle l’entrée dans la nouvelle année. Le Pape François a, avec son style propre, repris le flambeau.
Source: Texte: Journée mondiale

« Paix » est aussi le premier mot qui résonne en ce début de nouvelle année et dans le message que le Pape a rédigé pour le 1er janvier 2024, 57e Journée mondiale de la paix. Un mot, et en même temps un désir pour un monde déchiré par les conflits.

Le vœu de François pour la nouvelle année adressé à la Reine de la Paix: cesser la guerre «voyage sans fin» qui détruit tout, qui annule l’avenir, la dignité, la beauté, la fraternité. En ce jour où l’Église célèbre la solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape implore Marie pour: «ouvrir des fenêtres de lumière dans la nuit des conflits».

Source: Texte: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-01/journee-mondiale-de-la-paix-la-supplique-du-pape-a-marie    Image: https://nationaltoday.com/world-day-of-peace/

Cette année, le Pape François a tenu à nous rappeler le défi que pose l’intelligence artificielle dans notre recherche de la paix mondiale. Ses paroles interpelle tout un chacun.

 

Un conte de Noël pour notre temps

Les contes… les enfants les aiment et… les grands aussi!

Anticipation, fascination…

Émerveillement déjà… dans l’attente de ce qui suivra!

 

En cette période de Noël, voici un conte… avec une différence,

‘Un conte pour notre temps’.

Il offre un message pour chacun et chacune,

un message pour vous!…

 

 

 

 

 

C’est la journée du blog… vous bloguez?

Eh oui, c’est bien aujourd’hui la Journée Mondiale du BLOG (31 août) –
il ne faut surtout pas manquer l’occasion de… bloguer!
Vous serez tenté/es de le faire en lisant le texte qui suit…

 

B L O G U E . . .

 
Je blogue…
Tu blogues…
Il blogue…

C’est à la mode!

Sur des thèmes variés
Laisser venir les idées
Et la pensée s’envoler
En toute liberté.

On se met à lire
Voilà qu’une phrase inspire
Un mot fait sourire
Il suffit de se laisser conduire.

Se laisser conduire par Lui
Toujours présent, l’Esprit
Qui au cœur murmure et dit
Le message qui réconforte, réjouit…
 

Nous bloguons
Vous bloguez
Ils bloguent…

Ils voguent
C’est la mode!

 

N.B. Le blogue est une forme de littérature assez récente. Il présent, tout particulièrement sur la grande toile de l’internet (world wide web = www)
L’office québecois de la langue française dit ceci au sujet des blogues :
« Dans les blogues, on peut donner son point de vue, publier des billets (courts textes) ou des articles (textes plus longs) dont le contenu et la forme, très libres, restent à l’entière discrétion des auteurs, qui peuvent ainsi communiquer leurs idées et leurs impressions.

World Theatre Day – 27 March

                                                                       About the World Theatre Day

World Theatre Day was initiated in 1961 by the International Theatre Institute ITI. It is celebrated annually on the 27th March by ITI Centres and the international theatre community. Various national and international theatre events are organized to mark this occasion. One of the most important of these is the circulation of the World Theatre Day Message through which at the invitation of ITI, a figure of world stature shares his or her reflections on the theme of Theatre and a Culture of Peace. The first World Theatre Day Message was written by Jean Cocteau in 1962.

Ever since, each year on the 27th March (date of the opening of the 1962 « Theatre of Nations » season in Paris), World Theatre Day has been celebrated in many and varied ways by ITI Centres – of which there are now more than 90 throughout the world. Moreover theatres, theatre professionals, theatre lovers, theatre universities, academies and schools celebrate it as well.

Each year an outstanding figure in theatre or a person outstanding in heart and spirit from another field is invited to share his or her reflections on theatre and international harmony. What is known as the International Message is translated into more than 50 languages, read for tens of thousands of spectators before performances in theatres throughout the world, and printed in hundreds of daily newspapers. Colleagues in the audio-visual field lend a fraternal hand, with more than a hundred radio and television stations transmitting the Message to listeners in all corners of the five continents.

Source: Text & Image: https://www.world-theatre-day.org/worldtheatreday

Discuter avec… Dieu, c’est audacieux…

Le Carême est un temps de réflexion – on le sait.
Toutes sortes de sujets se présentent à notre esprit à différents moments.

En ce jeudi de la 4è semaine, la 1ère lecture est celle du livre de l’Exode: Exode 32:7-14.
Ce texte m’a rappelé une scène gravée dans ma mémoire depuis longtemps.
Elle m’est venue d’un film que je ne peux oublier.
Je vous partage les détails qui me sont familiers…

Des films, il y en a de toutes sortes; certains nous intéressent, d’autres nous laissent indifférents.
D’autres encore nous procurent détente et divertissement.

Il y en a, par contre, qui nous posent question…
Quelque-uns restent dans notre mémoire pendant longtemps.
Notre imagination fait reparaître certaines scènes… en boucle!
C’est un peu comme si nous revivions le moment encore… et encore…

Le message nous a accroché/es et… nous interpelle! On ne peut y échapper…
C’est ce qui s’est produit pour moi il y a quelques jours avec le film:

EXODE: DIEUX ET ROIS (réalisation de Ridley Scott, long métrage de 150 minutes).

Dans une scène qui reste gravée dans mon esprit, on voit Moïse qui a fait sortir son peuple d’Égypte.
Ils sont parvenus à la Mer des Roseaux et… les flots n’ont rien de rassurant.
C’est alors que Moïre réalise – il réalise ce à quoi il fait face…

Seul devant la mer, il lève la tête vers le ciel et dit: “Il faut que tu m’aides.”
Et baissant la tête vers le sol, il ajoute: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”
Le moment de… vérité!

Dans le livre de l’Exode, qui est la source principale du récit, on retrouve ce verset:
“L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami.”  (Ex.33:11)
 
Et cette scène démontre à l’évidence que Moïse en faisait autant!
Il ose réclamer l’assistance de Dieu d’une manière audacieuse!
Il s’adresse à Dieu – l’Éternel – sans ambages, sans hésitation, sans douter qu’il sera entendu.
Il fait preuve d’une familiarité déconcertante… à laquelle Dieu accédera de bonne grâce!

Mais ce moment de vérité évoqué plus haut présente un deuxième volet.
C’est l’admission de Moïse qui reconnaît: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”

Une confession si simple… vérédique, authentique.
Une admission vraie de ses limites et de son besoin.
Comment Dieu pourrait-il y être indifférent?

Il ne serait pas le Dieu de Moïse.
Il ne serait pas non plus NOTRE Dieu!

 

Source: Images: Best HD Wallpaper   Fandime Filmu
 

 

 

Journée mondiale du Petit Prince – 29 juin

Journée mondiale du Petit Prince

Le Petit Prince est né le 29 juin 1900. Euh, non, ce jour là, c’est Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur du Petit Prince, qui voyait le jour. Cela vous explique déjà pour quelle raison c’est la date du 29 juin qui a été retenue pour cette journée.

Des initiatives nombreuses pour Le Petit Prince

Les journées consacrées au Petit Prince sont nombreuses, on en retrouve des traces en 2011 à New-York, en 2014 en France, et elle est célébrée en Chine depuis 2016. L’idée de la Journée Mondiale du Petit Prince, dont la première éditiona été célébrée en 2020, est donc de fédérer toutes ces initiiatives avec une date symbolique.

La journée mondiale du Petit Prince est célébrée partout dans le monde à travers des activités pour les enfants et une campagne médiatique pour promouvoir les valeurs et les associations partenaires de cette campagne. La fondation Antoine de Saint Exupéry pour la jeunesse mène de nombreuses actions en faveur de l’enfance et le Petit Prince change la vie de milliers de personne chaque année : il amène un message d’espoir, de paix, d’amour et de respect. 

Un phénomène mondial

Depuis sa sortie en libriaire, le Petit Prince collectionne les records. Mais là n’est pas notre propos. Qui est donc ce Petit Prince ? C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, toutes des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose.

Vous n’avez pas encore lu « Le petit prince » ? Il n’est jamais trop tard…  

Un site à visiter : www.lepetitprince.com    Source: Texte & Image: Journée Mondiale   2è image: abebooks,it