Certains disent que l’une des caractéristiques de notre époque est le désir de gratification immédiate.
On veut la satisfaction ici et maintenant – sans avoir à attendre la réalisation de nos souhaits dans un avenir incertain.

Il y a sans doute un peu de vérité dans cette affirmation mais… il y a déjà longtemps le proverbe disait :
« Un je tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
Cette attitude est peut-être inscrite dans nos gènes ?

Et voilà que l’évangile de ce dimanche (18è dimanche de l’Année B – Jean 6:24-35) nous suggère quelque chose de bien différent.
Le texte nous invite à… voir les choses à plus longue échéance.

Jésus s’adresse à la foule qui, la veille, a mangé à satiété les pains qu’il a multipliés.
Pas étonnant que tout ce monde revienne le lendemain pour… un autre festin !
Le prophète de Nazareth leur a donné de manger à leur faim, de se rassasier littéralement !
Qui ne voudrait pas jouir davantage d’une telle générosité ?
C’est facile, c’est immédiat, c’est satisfaisant !

Jésus leur dit alors:
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

 
Sûrement pas ce qu’ils désiraient entendre.
Eux aussi anticipaient une… gratification immédiate.

Mais Jésus les invite à :

  • Passer à un autre niveau ;
  • envisager la réalité à une autre échelle ;
  • utiliser une autre mesure de satisfaction.

Le même message s’adresse à nous aussi, à nous qui désirons
succès, réussite, bonheur, richesse, tout de suite, oui : ici et maintenant.

Mais le défi de l’évangile est de chercher ce qui est durable, permanent.
Anticiper l’impérissable au lieu du corruptible.
Rechercher, au lieu du temporaire, ce qui s’ouvre… sur l’éternité.

Un défi, un pari… toute une aventure!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b/

Source : Images : mvcweb.org   vozportucalense.pt