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27è dimanche de l’année A – 2023

 

Les attentes déçues… Les espoirs non comblés…
C’est une réalité qui nous est familière, trop familière peut-être…
On avait anticipé, on rêvait tout éveillé…
On se préparait le cœur autant que la demeure, mais…
Tout cela s’est évanoui – on se retrouve les mains vides et le cœur brisé.

La 1ère lecture (Isaïe 5:1-7) et l’évangile (Matthieu 21:33-43) de ce dimanche reflètent ces sentiments.
Il semble que Dieu même les ait connus!

L’image de la vigne utilisée dans les deux textes décrit clairement ce que Dieu attendait.
Il espérait que son peuple qu’il avait délivré de l’esclavage,
protégé dans le désert,
comblé de bénédictions,
lui soit fidèle… mais il n’en n’a pas été ainsi.

Même l’espérance de Dieu peut ne pas se réaliser, semble-t-il…

Se pourrait-il que notre vie ne réponde pas davantage à son attente que le peuple d’Israël?…
Au fil des jours, ses dons et ses bénédictions de toutes sortes nous ont rejoints…
Il ne s’est pas dérobé à notre prière et à nos multiples demandes …
Sa présence n’a jamais manqué de nous accompagner et de nous soutenir sur le chemin de notre quotidien…

A-t-il trouvé chez nous la réponse qu’il attendait?
Peut-être est-il encore en attente?…
Produire les fruits qu’il espère, il faut s’y mettre et avec tout ce que nous sommes!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Isabella Mariana)   Facebook, Notre-Dame des Internautes

À l’aube d’une nouvelle année…

Au début d’une nouvelle année, on évoque souvent ce que l’on a laissé derrière soi:
les rencontres, les relations, les événements, les accidents, les réussites et les échecs.

Et, bien sûr, le début de l’année nouvelle suscite en nous toutes sortes de pensées, de sentiments, de rêves…
Il s’y mêle parfois de l’incertitude, de la crainte, de l’hésitation devant l’inconnu.

Nous sommes là, un peu comme sur le seuil d’une porte, à l’entrée d’une demeure, là où nous attend… justement l’inconnu.
Et la question se pose: que sera cette nouvelle année?…
Et si on posait la question d’une autre manière…
Si nous osions nous demander: Que ferons-nous de cette nouvelle année?

Parce que nous pouvons la façonner, comme le potier donne une forme à l’argile entre ses mains.
Il lui donne forme et parfois… la reforme, lui donne une nouvelle figure, une apparence différente.

Et la merveille, c’est que nous pouvons en faire autant avec… notre vie!
Douze mois, 52 semaines: l’argile riche du quotidien pour façonner une nouvelle création –
celle d’une vie qui, au fil des jours, devient de plus en plus ce que Dieu ‘rêvait’ qu’elle soit.

Vous hésitez et demandez: « Dieu peut donc rêver? »
Oui, la Bible l’exprime en nous parlant du ‘plan’ de Dieu, de ses desseins, ses projets.
Et ses desseins vont au-delà de tous les rêves que nous pouvons faire.

« Car je sais, moi, les desseins (les plans, les projets) que je forme pour vous, parole du Seigneur –
desseins de paix et non de malheur,
pour vous donner un avenir et une espérance. »   (Jérémie 29:11)

Peut-être ce début d’une nouvelle année est le moment où – enfin – nous permettrons à Dieu
de réaliser en nous, et avec nous, le plan unique qu’il a pour chacun/e de nous.

Tout ce qui n’est pas encore et qui sera…
Un avenir… Une espérance…

Source : Images:  Freepik    Pinterest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Pape François visite la Slovaquie – 13-15 septembre 2021

On peut dire du Pape François qu’il est un pèlerin sur les chemin de notre monde du 21è siècle. Il se dirige particulièrement vers les périphéries, comme il les nomme, vers les zones d’exclusion.

Il en est à son 34è voyage apostolique qui l’amène, cette fois, en Slovaquie. À chaque groupe, à chacun et chacune, il adresse un message qui les rejoint dans leur situation existentielle.

Un groupe de 20,000 jeunes sont venus le rencontrer à Kosice, dans l’est de la Slovaquie, où ils se sont réunis dans le stade de Lokomotiva.

À son arrivée, le pape a fait plusieurs tours de papamobile dans le stade après quoi il a parlé aux jeunes leur disant de ne pas entrer dans « la logique du jetable ».

Il continue de les interpeler avec ces paroles: « La vraie originalité aujourd’hui, la vraie révolution, c’est de se révolter contre la culture du provisoire. C’est aller au-delà de l’instinct et au-delà de l’instant, c’est aimer pour toute la vie et de tout notre être. »

Et le pape ajoute avec conviction: « N’écoutez pas ceux qui vous parlent de rêves et, au contraire, vendent des illusions: ce sont des manipulateurs de bonheur. »

Des paroles percutantes, un message pertinent, et non seulement pour les jeunes de Slovaquie!…

Source: Image: AP

Journée internationale du vol spatial habité – 12 avril

Journée internationale du vol spatial habité

Le 12 avril 1961, le cosmonaute soviétique Youri Gagarine réalisait pour la première fois au monde un vol spatial habité. Cet exploit technique et humain ouvrait alors la porte à une aventure spatiale mondiale qui allait permettre (et permet encore) de nombreuses découvertes scientifiques.

50 ans de conquête spatiale

Le 12 avril 2011, on célébrait le cinquantième anniversaire du premier vol spatial habité et l’ONU a souhaité faire de ce jour une commémoration internationale de l’événement.

« J’ai la conviction que la Journée internationale du vol spatial habité nous rappellera notre humanité commune et la nécessité de travailler ensemble pour vaincre nos problèmes communs. J’espère qu’elle incitera aussi les jeunes en particulier à tout mettre en œuvre pour réaliser leurs rêves et faire que le monde découvre des espaces inexplorés de savoir et de compréhension. »

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU (le 7 avril 2011)

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Jeudi-Saint, année A – 2020

La réalisation d’un rêve… 

La vie humaine, elle est faite de bien des choses…
Les pensées qui nous occupent, les actions que l’on projette,
les plans que l’on élabore, et… quoi encore?

Les rêves, oui, les rêves que l’on fait… tout éveillé!
Ces choses que l’on désire faire, accomplir, réaliser un jour…

Et, qu’en était-il de… l’Homme-Dieu?
Lui qui se nommait: ‘Le Fils de l’Homme’, avait-il des rêves?
On répondra bien vite que personne ne le sait.
Qui oserait prétendre répondre à une telle question?

J’ose le faire en compagnie de l’apôtre Jean qui nous en parle dans son évangile.
La scène (ch.6) nous présente la foule venue écouter Jésus le lendemain de la multiplication des pains.
La veille, ces gens ont mangé à satiété, ils étaient rassasiés.
Alors, pourquoi ne pas profiter d’un autre repas gratuit ajouté à l’enseignement de l’Homme de Nazareth- un enseignement bien nourrissant aussi!

Connaissant le désir des gens devant lui, Jésus leur parle longuement, d’une manière qui doit leur paraître bien mystérieuse…
C’est à ce moment que je discerne le rêve de Jésus.

“Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme.” (v.27) 

“Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.”(v.51)

“Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel:
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.” (v.55) 

Ce que nous apercevons dans la chambre haute où Jésus mange la Pâque avec ses amis,  
ce que célébrons en ce jour d’aujourd’hui c’est justement la réalisation du rêve de Jésus ! 
Ce qu’il désirait accomplir, réaliser un jour…
Ce qu’il anticipait de faire un soir… comme ce soir…

L’apôtre Jean l’exprime, cette fois au ch.14, mais c’est comme si la même conversation se poursuivait…

“En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.” (v.20)
“Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole;
mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.” (v.23)

Le rêve réalisé… pour nous… si nous acceptons… “Prenez et mangez…” (Mt.26:26)

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-a-2020/

 

Source: Image: RE:quest thechurchofjesuschristoflatter-day-saints

 

27è dimanche de l’année B

On nous l’a dit, on nous l’a enseigné, on nous l’a répété :
Dieu a un plan, un plan pour nous les humains, un plan…
Nos plans à nous sont souvent… des rêves!
Et, peut-être en était-il ainsi quand Dieu a pensé à nous de toute éternité –
il rêvait de créer des êtres à son image et à sa ressemblance.

Pour la réalisation de ce plan – la venue en ce monde du genre humain – il y a mis le temps :
toute cette longue période de l’évolution de notre planète.
Une planète merveilleuse et riche de trésors sans nombre, une planète perdue au sein de galaxies multiples.
Puis un jour, nous sommes arrivés – une arrivée que le texte biblique présente d’une manière imagée.

L’homme fait d’abord son apparition et… il explore ce qui l’entoure.
Mais bien vite il prend conscience d’un manque :
« Il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. »
Nous connaissons la suite – toujours en langage imagé –
Dieu partage la prise de conscience de cet être humain à qui il a donné l’existence.

« Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Et le plan devient plus concret :
« L’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. »

Dans le texte de l’évangile de ce dimanche (27è dimanche de l’année B – Mc.10:2-16)
questionné au sujet de ce plan de Dieu, Jésus affirme de nouveau son orientation :
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
 
Oui, le plan de Dieu dans toute son exigence auquel il n’est pas toujours facile de s’ajuster…
Il arrive que des difficultés de toutes sortes et des obstacles multiples rendent bien ardu le cheminement sur cette voie.
L’idéal est si beau, si prometteur, le jour de la célébration d’un mariage, il semble que rien de pourra entraver leur union et détruire le bonheur de ces deux personnes qui unissent leur vie.

Mais on constate que souvent ce bel idéal du début se transforme en quotidien pénible.
C’est alors que peut-être on réalise que le plan de Dieu ne peut se réaliser… qu’avec Dieu lui-même.
Mais nombreux sont ceux et celles qui diront… ‘Ce n’est PAS évident !…’
Dieu le reconnaît sûrement et… il demeure présent à ce présent… éprouvant.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b/

Source : Images : GetDrawings.com   YouTube

 

 

Déménagement… changement… pour bâtir!

Je déménage, tu déménages, ils déménagent…
Eh oui, c’est la saison des ‘grands dérangements’!
Souvent cela veut dire altération, modification, changement, et quoi encore?
Toujours pour bâtir quelque chose et… bâtir sa vie aussi!
Gertrude (personnifiée par Francine Robillard) nous en parle.
 

Célébration de Noël, année B

« Un enfant nous est né… »   (1ère lecture, nuit de Noël – Is.9 :1-6)

Il faut … traduire pour qu’il nous inspire…

 

NOËL : il y a la magie et la féérie,

            Il y a la trève et le rêve,

            Il y a l’historique et le poétique,

            Il y a le pratique et le théologique,

            Il y a le savoir, la mémoire, l’espoir,

            Il y a les désirs, les plaisirs, les sourires,

            Il y a les chansons, les dons, les pardons.

            Il y a le présage, l’image, le message.

            Il y a le présent et… le Présent,

            Il y a l’avènement, l’enfantement, l’enchantement.

            Il y a la vie… la Vie – le divin devenu humain,

                        Le ‘réellement RÉEL’ : L’Emmanuel !

Un jour… pour toujours !

 

Source: Image: YouTube  lds.org

Journée Internationale de La Solidarité Humaine – 20 décembre

L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre.

Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. L’ancien Président polonais a proposé la création d’un fonds de la solidarité humaine qui permettrait à tous les citoyens de la planète d’apporter leur contribution même de la manière la plus modeste. Ce fonds serait un fonds d’aide de personne à personne et non de gouvernement à gouvernement, qui, alimenté par des contributions volontaires, pourrait être administré par le Secrétaire général des Nations Unies.

Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement Solidarnosc a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite.

Solidarnosc a profondément transformé la Pologne, la solidarité peut aider à transformer le monde.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

18è dimanche de l’année, C

child hands sunsetVoyant un enfant courir dans le vent et ouvrir grand ses bras pour les refermer ensuite espérant y engouffrer le vent, on sourit et on peut dire: « Il est encore jeune; il apprendra bientôt qu’on ne peut ainsi emprisonner le vent! »
Mais si on apercevait un adulte en faire autant, que dirait-on? Sans en prononcer les mots, on penserait sans doute que la personne n’est plus… en contact avec la réalité, avec la ‘vraie vie’…

C’est un peu ce qu’exprime la 1ère lecture de ce dimanche (18è dimanche, année C – Qohélet 1 :2; 2 :21-23). L’auteur de ce livre exprimant la sagesse hébraïque, répète à qui veut bien l’entendre que : « Tout est vanité! » Un mot que l’on n’entend pas très souvent de nos jours. Et dans un verset qui n’apparaît pas dans la lecture d’aujourd’hui (2 :11), l’auteur répète ces mots et ajoute : « Tout est vanité et poursuite de vent, il n’y a pas de profit sous le soleil! »

Certains diront que ce texte biblique révèle que l’auteur est pessimiste. Mais peut-être est-il plus réaliste qu’il ne paraît à prime abord. Un peu plus tôt, il a avoué avoir recherché et acquis tout ce qui peut apporter le bonheur sur cette terre mais… sans en retirer satisfaction. « Poursuite de vent… »

Il se peut que nous en ayons fait l’expérience à certaines périodes de nos vies… Rêves basés sur des illusions… Attente du partenaire idéal, qui évidemment n’existe pas… Projets dont l’issue est vouée à l’échec… Aventures folles enfantant multiples regrets… Recherche de gains illicites qui n’entraîne que déboires… Poursuite du bonheur là où il est impossible de le  trouver… et quoi encore? Chacun/e dissimule sa liste secrète, et cache aussi habilement les regrets, le désappointement, le cynisme qui l’habitent peut-être.

Et si… notre vie allait prendre fin… bientôt, très bientôt… comme celle de l’homme que Jésus nous propose en exemple dans le récit de l’évangile. Si « cette nuit même »  toutes nos poursuites, nos recherches, nos attentes allaient se terminer, où en serions-nous?

Il est bon d’y réfléchir et  de prier le Psaume d’aujourd’hui (Ps.90) : « Que nos cœurs pénètrent la sagesse… Rassasie-nous de ton amour au matin…. »
Seule la Sagesse, Dieu lui-même, peut redonner « à nos jours leur vraie mesure » (Ps.90).


Source: Image: breakopenword.blogspot.com