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Fête du Corps et du Sang du Christ, année A – 2020

Le texte de l’évangile de cette fête (Jn.6:51-58) nous offre…

Une PAROLE : « Moi, je suis le pain vivant. »
Une PROMESSE : « Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »
Une PRÉSENCE : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

Tout ce dont nous avons besoin pour vivre –
Vivre d’une vie qui n’aura pas de fin…

Un message qui nous rejoint en ce jour d’aujourd’hui –
message personnel, ponctuel, permanent.

Sous la forme de signes – signes d’une RÉALITÉ intangible mais bien réelle…
Si seulement nous osons y croire…

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-a-2020/

 

Source: Image: Freeimages.com

 

 

Feast of the Body and Blood of Christ, Year A – 2020

Though the confinement is being relaxed, the pandemic has not left us yet.
Many people try to find some meaningful activity to fill the many hours spent at home… alone.

Looking back at the past can be such a meaningful activity.
This is the invitation that today’s 1st reading offers us (Deuteronomy 8:2-3,14-16)

Remember the long way that the Lord your God has led you…”
 
Much can happen in a long stretch of time, a long stretch of life.
The text adds that God was somehow ‘testing’ his people

“to know what was in their heart.” 
 
What is in our hearts?
So many things, indeed all kinds of things, possibly the best and… the worst, at times.
Because this is what we are capable of: the best and the worst.
The most compassionate, generous, self-giving, other-centred behaviour can be ours.
And, sad to say, the opposite of these noble attitudes can be found in us as well.

There are moments when we are willing to help and comfort others, to listen to them and assist them in their need.
But there are situations that find us ready to put down, to fight, to crush those who stand in our way.
We are not always able to allow our best self to overcome the other selfish and mean part of us.

We need help – the very help that is offered to us in today’s gospel (Jn.6:51-58):

“Those who eat my flesh and drink my blood abide in me, and I in them.”
 
The journey goes on, the road ahead will see us on the way, day in, day out,
but NOT alone – not alone to struggle, to find meaning to our existence.
Someone is there with us, will always be there…
And this changes everything.
 

Note: Another reflection on a different theme in French can be found at: https://image-i-nations.com/fete-du-corps-et-du-sang-du-christ-annee-a-2020/

 

Source: Image: Unsplash

 

 

 

20è dimanche de l’année B

L’histoire ancienne révèle que, depuis ce que l’on nomme poétiquement ‘la nuit des temps’,
les humains ont voulu rejoindre Dieu.
C’est l’origine de la religion – cet ensemble de croyances et de rites pour s’unir à la divinité.
Différents peuples concevaient leurs dieux (généralement au pluriel) de façons multiples.

Nombreuses étaient les pratiques qui tentaient de s’assurer les faveurs d’un être divin quelle que soit la forme qu’on lui attribuait.
On voulait obtenir ses bienfaits et éviter les châtiments dont on redoutait la cruauté autant que leur manière aléatoire.
Dans ce but, on était prêt à offrir en sacrifice ses biens et même ses propres enfants.
Dans l’Ancien Testament, on constate que les Juifs ont dû résister à la tentation de suivre la pratique cananéenne d’offrir leurs enfants au dieu Moloch (ou, Molech) comme le faisaient leurs voisins.

Dieu a vu, Dieu a entendu et… Dieu est venu!
Ces quelques mots – simples et concrets – résument cet événement absolument hors de l’ordinaire et qui défit l’imagination!
Alors que les humains voulaient rejoindre Dieu, c’est lui qui est venu nous rejoindre

Et, revirement extraordinaire, loin de réclamer le sacrifice d’enfants humains,
il nous donne son propre Fils!
Et devenu humain il se révèle : ‘Dieu-avec-nous’.

Et… étant le Dieu qu’il est, cela ne lui suffisait pas…
Alors en Jésus, il nous a donné le message qui nous rejoint dans l’évangile d’aujourd’hui
(20è dimanche de l’année B – Jn.6:51-58) :

“Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

 
Une affirmation, un don, une communion… à la mesure de Dieu.
Mais… c’en était trop pour les contemporains de Jésus.
Ils discutaient entre eux : Comment cela peut-il se faire?
Ils se refusaient à reconnaître que… Dieu est Dieu…
Et c’est ce Dieu qui veut faire sa demeure en nous.

Je me pose parfois la question :
‘Si j’avais été dans la foule des auditeurs ce jour-là, aurais-je réagi comme eux?’
Et… aujourd’hui?…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-b/

Source : Image : virtueinthewasteland.com   stillromancatholicafteralltheseyears.com