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The Alphabet of Lent – Letter J

J pour Judge

Some words of Jesus are without appeal.
There is no way to discuss, or to hesitate, or even to delay in putting them into practice.

It is the case of the text of Luke, the gospel writer, reporting Jesus words (Luke 6:37-38)

“Do not judge, and you will not be judged. 
Do not condemn, and you will not be condemned.
Forgive, and you will be forgiven. 
Give, and it will be given to you”. 

Some will reply without delay:
“But we must judge…
Judge whether an affirmation is true, or false.
Judge whether a situation is dangerous, or not.
Judge whether a proposition is legal, or dishonest.
Judge whether a bargain is genuine, or deceitful.”

Of course, it is necessary to judge words, actions, situations.
Jesus does not prone naivety, nor credulity.
But he does not accept that we judge people.

Yet, this is what we do quite often…
We lend to some people intentions that they do not have.
We see in them defects which are not so.
We sometimes hold them responsible for misdeeds they have not committed.
Our judgements are based on inaccurate reporting.
The reputation we ascribe to them is without real basis, pure invention on our part…

The text of the apostle Luke goes on with a parable of Jesus which asks us a disturbing question:

“How can you say to your brother,
 ‘Brother, let me take the speck out of your eye,’
when you yourself fail to see the plank in your own eye?” (Luke 6:41).

Probably, an answer that is true would be… an admission on our part…
And a resolve… NOT to judge!

 

Note: In a short video (in French), Nadia Labrecque continues the reflection on this subject: https://youtu.be/VgR5FioXrAw?si=NydqkSUvogRvuAbE

 

Source: Image: Scripture Images

 

 

24è dimanche de l’année A – 2023

Une histoire qui rend… inconfortables…
Un commandement qui en fait autant!

Il s’agit, du texte de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 18:21-35).
L’histoire est la parabole de Jésus en réponse à la question de Pierre.
Pierre veut savoir exactement combien de fois on doit pardonner à quelqu’un.
Il pose la question à Jésus et suggère une réponse qu’il pense sans doute être généreuse.

Pardonner quelqu’un, pas une ou deux fois, mais à sept reprises – c’est quand même quelque chose.
Mais voilà que Jésus corrige son apôtre en mentionnant un nombre… absolument étonnant: 70 fois sept fois.

Mais le plus ‘dérangeant’ des paroles de Jésus est la dernière ligne du texte
qui demande que l’on pardonne « du fond du cœur ».
Jésus justifie cette exigence en précisant que c’est la manière de faire… de Dieu!

PARDONNER, c’est déjà difficile, il arrive que ce soit même terriblement difficile.
La faute qui nous a atteint personnellement, ou un être cher, est parfois sérieuse.
Le méfait est parfois irréparable, il nous semble qu’il est même injuste de pardonner une telle offense.
La personne coupable peut sembler ne pas réaliser la gravité de la faute.
Dans le pire des cas, elle peut se montrer indifférente au mal causé.

C’est Dieu qui demande de nous une telle attitude de miséricorde…
Pourtant, il nous connaît bien, nous et nos limites…

Peut-être faut-il reconnaître devant lui notre incapacité, dans certaines situations, de pardonner –
pardonner « du fond du cœur ».

Et lui demander de pardonner pour nous…
Qu’il utilise notre désir de pardonner et notre impuissance à le faire.

Jusqu’au jour où, à notre demande, son Esprit répondra en nous libérant de la colère, de l’amertume, qui peuvent encore nous habiter…
pour enfin pardonner à sa manière… « du fond du cœur ».

 

Note: Dans la courte vidéo qui suit, Madeleine Olivier nous partage sa réflexion à ce sujet: https://youtu.be/iY_YObqW_g8?si=UVAw8RMWnUlaStxA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels (Engin Akyurt)     Scripture Images 

Dimanche des Rameaux, année A – 2023

Une question vieille de… 2000 ans!
« Qui est cet homme? »

Sur cette route sinueuse entrant à Jérusalem, on pose la question.
Sur les chemins poussiéreux de la Palestine, on l’a souvent demandée.
Sur le parvis du Temple, on la murmurait.
Au sortir de la synagogue, on en discutait.

« Qui est cet homme? »

Et, qu’en est-il au 21è siècle?
Le paralysé, seul, sans famille ni ami, il se demande…
La femme qui porte l’enfant de l’assaillant qui l’a maîtrisée, elle se demande…
Le jeune homosexuel que l’on considère avec mépris dans son pays, il se demande…
La fille trompée, ‘trafiquée’, condamnée à un commerce honteux, elle se demande…
Le prisonnier libéré mais toujours captif des regards qui le condamnent, il se demande…
Les réfugiés sans espoir, les condamnés sans justice, ils se demandent…
Ils/elles se posent la question, ou… peut-être n’osent plus la poser…

Et nous, chrétien/nes depuis toujours, qui pensons connaître la réponse…
Nous qui avons appris et récité tant de fois le ‘Credo’…
L’avons-nous vraiment rencontré, LUI?

Avons-nous entendu ce qu’il nous disait au plus profond de nous-mêmes?
L’avons-nous suivi, au fil des jours, à travers tout ce que le quotidien nous apportait?
Les problèmes et les difficultés nous ont peut-être convaincu/es qu’il était absent…
Les gens alentour nous ont peut-être persuadé/es qu’un tel ‘personnage’ n’est pas réel…

Et pourtant, il demeure, LUI…
Jésus, l’Homme de Nazareth, ‘Dieu-avec-nous’ (Isaïe 7:14)
pour toujours et à jamais,
selon sa promesse, ‘jusqu’à la fin du monde’ (Matthieu 28:20).
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-a-2023/

 

Source: Image: www.churchofjesuschrist.org

Si on vous posait la question…

Des questions – on nous en pose si souvent et parfois… de très personnelles!
Il arrive qu’on hésite avant de répondre, on cherche… on se cherche…

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION: nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour. . .

Source: Image: giaoduc.net.vn

                                                            

32è dimanche de l’année C, 2022

Au fil des jours, au gré des événements et des situations, on se pose parfois des questions…
Des questions vraiment fondamentales parce qu’elles touchent la vie –
la vie d’ici maintenant et… la vie d’après la mort.

Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie et… qu’est-ce qui peut donner un sens à ma mort?
Tout est là.

Pourquoi se lever le matin, vaquer à ses occupations, faire face au quotidien avec ses engagements multiples, s’abandonner finalement au sommeil en fin de journée et… recommencer la même chose le lendemain?
POURQUOI?
Et… JUSQUES À QUAND?

Chacun/e tente de trouver sa réponse… LA réponse…

La 1ère lecture de ce dimanche (2 Maccabées 7 :1-2,9-14) nous présente une scène – cruelle, il faut l’avouer –
mais qui n’en est pas moins inspirante.
On y rencontre les quatre premiers d’un groupe de jeunes gens qui, malgré la torture, demeurent fidèles à la loi de leurs ancêtres qu’ils reconnaissent comme la loi de Dieu.

L’un après l’autre témoigne de sa foi avec une conviction inébranlable.

« Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu. »

Le texte dit :
« Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme… qui comptait pour rien les souffrances. »

Ces jeunes gens avaient trouvé leur réponse… LA réponse!
La réponse suscitée par une FOI profonde et imprégnée de l’ESPÉRANCE qui ne déçoit pas.
FOI et ESPÉRANCE qui font naître la FIDÉLITÉ… jusqu’au bout!

Peut-être certain/es d’entre nous sont-ils/elles encore en recherche…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2022/

Source: Image: Fine Art America              

Holy Thursday, Year C – 2022

Parents sometimes ask their children: “Do you understand?”
A teacher will ask the same question to a class of students.
A contractor may use the same words addressing workers at a building site.

« Do you understand? »

When, at the  Last Supper, Jesus asked this question from his apostles (John 13:1-15),
his voice must have carried a special accent and intensity.
He had just been washing their feet – he, their Master.
In spite of Peter’s objection, he had done this work usually done by a servant.

“Do you understand what I have done to you?”

The apostles may have thought they did, yet soon after, it was obvious that they had understood very little.
They would need their whole life, they would need, in fact, the help of the Holy Spirit to understand –
understand what God had done to them… through Jesus.

What if the question were addressed to us?…
We are, indeed, confronted to the same questioning day after day:
Do we understand what God does to us… for us?…

Do we understand the kind of God he is?
Do we understand what he has made us to be… and what he wants us to become?

Perhaps we, too, need the help of the Holy Spirit and…
the understanding may come to us all through our life.
                                                             

Note: And another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/jeudi-saint-annee-c-2022/

 

Source: Image: churchofjesuschrist.org   

 

 

 

5th Sunday of Lent, Year C – 2022

Our days are filled with messages sent and received on many platforms –
computers, cell phones, tablets – these tools are available at our fingertips, literally.
The more traditional media – books, magazines, periodicals – are still in use to contact people.

But have you ever received a message written on… sand?
This is surely not the usual mode of communication nowadays! 
Amazingly, we see this in today’s gospel (John 8:1-11) – we see Jesus writing in the sand.

What did he write? What was the message he wanted to make known?
No one can say…
Did the Pharisees read it? Did they realize that the words were meant for them?
Impossible to assert…
Did the woman make out the characters traced by Jesus’ finger?
Did this give her courage, hope to be spared the stoning prescribed by the Jewish Law?
This, too, is unknown.

It is after the question voiced by the religious leaders, that Jesus bent down to write in the sand.
Their question was:

“Now what do you say?” 

Obviously, the leaders were more concerned with condemning Jesus than condemning the woman!
The gospel writer adds immediately:

They were using this question as a trap, in order to have a basis for accusing him.

The answer of Jesus is framed in silence and… in the sand – there is no need for more.
This answer has all the power that compassion can offer.
The leaders leave, and the woman is forgiven.

And… the same can happen today…
 

Note: A video presents this gospel scene where Jeannie Calavrias personifies the Woman caught in adultery; it can be found at: https://youtu.be/lH5ZJSjSItI

And another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-du-careme-annee-c-2022/

Source: Image: shop.catholic.com

 

 

 

4è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Certains textes de l’évangile nous sont si familiers que nous pouvons les répéter facilement.
Celui de ce dimanche qui nous présente la visite de Marie à sa cousine Élisabeth est l’un de ceux-là (Luc 1:30-45).
La conversation entre les deux femmes nous est bien connue.
Aujourd’hui, seulement les paroles de cette cousine réputée stérile et maintenant enceinte sont offertes à notre réflexion.

Après avoir salué Marie d’une manière assez exceptionnelle, Élisabeth se pose une question, à elle-même, autant qu’à Marie:
« D’où m’est-il donné … »
 
Dans le langage d’aujourd’hui, une femme dirait sans doute:
‘Comment une telle chose peut-elle m’être donnée,
qui peut me faire une telle faveur?’
 
Ce sont ces paroles qui retiennent mon attention.
Non seulement mon attention mais aussi mon intention –
celle de les répéter et de… m’émerveiller moi aussi!

En cette période de l’Avent, alors que nous nous préparons à célébrer de nouveau
la merveille extraordinaire de Dieu-devenu-l’un-de-nous,
il est bon de nous remémorer tant d’autres merveilles qui continuent de se réaliser dans notre propre vie.

Élisabeth était étonnée…
Peut-être nous faut-il réapprendre l’étonnement qui se transforme en émerveillement!…

Tant de choses belles et bonnes nous arrivent, imprévues, inattendues, et pourtant combien bénéfiques!
Trop souvent nous les recevons en tenant un peu pour acquis ce qui nous fait tant de bien!
Nous manquons d’un identifier la source et… d’en remercier leur auteur!

Avant de nous retirer pour le repos de la nuit, il serait bon de répéter la question d’Élisabeth:
« D’où m’est-il donné … »
et de visionner, avec émerveillement, ce qui tout au long de la journée nous a été une… visitation de Dieu.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 4è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM

 

Source: Image: Free Bible Images

17è dimanche de l’année B – 2021

Une scène de l’évangile si familière, la multiplication des pains (Jn.6:1-15),
peut-elle encore nous apprendre quelque chose que nous ignorons?
Si quelqu’un demandait ce que Jésus a fait, on lui répondrait sans hésitation, avec chiffres à l’appui,
qu’il a nourri une foule de de cinq mille hommes
« sans compter les femmes et les enfants », précise un autre évangéliste (Mt.14:21).

Si une autre question surgit qui demande :
« Mais… qu’a-t-il fait exactement?
Avec cinq pains disponibles, comment en est-on venu à avoir un nombre incalculable de pains remplissant de nombreux paniers? »
La réponse devient… silence !

La frustration qui résulte de notre ignorance doit conduire à… une autre question:
« Pourquoi Jésus a-t-il fait un tel geste? »

L’évangéliste Marc qui décrit, lui aussi, la scène (Mc.8:1-9),
ajoute les paroles de Jésus aux apôtres qui suggèrent de renvoyer les gens pour qu’ils trouvent eux-mêmes de la nourriture.
La réponse de Jésus est révélatrice :

« Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin;
car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. »
 
Voilà ce qui donne la signification vraie de ce que l’on nomme un ‘miracle’.
Un miracle n’est pas un tour de magie performé au moment approprié pour épater un auditoire.
Ce n’est ni un tour de force, ni une performance brillante.
Ce n’est pas un geste basé sur la crédulité des gens et suscitant leur admiration.

L’apôtre Jean parle des miracles comme des signes –
ce sont les signes que Dieu est avec nous et pour nous.
Ce sont des signes de sa compassion
une compassion qui nous connaît si bien,
et qui connaît nos nombreux besoins, petits et grands!

Alors, même si le récit de la multiplication des pains nous est bien connu,
il est bon de faire de nouveau l’expérience de la compassion qui veut nous rejoindre
précisément dans ces besoins qui sont nôtres… quels qu’il soient…

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-b-2021/
 

 

Source: Images: Ebenezer Baptist Church   the church of Jesus Christ of latter days