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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

1er dimanche du Carême, année B

Se souvenir… il y a tant de choses dont il faut se souvenir.
Il est parfois nécessaire de se mettre des repères, de petites notes ici et là pour se rappeler.

Se rappeler de choses importantes : des objets à se procurer, des personnes à contacter, des rendez-vous à ne pas manquer, des réunions à préparer, des promesses à réaliser, et… quoi encore?
Alors, on se met des ‘signes’ – quelque chose qui nous dise : ‘Fais ceci, va là-bas, donne un coup de fil à un tel, rencontre une telle, etc.

Mais… est-ce que Dieu aurait aussi besoin de tel ‘signes’?
L’idée même semble saugrenue et pourtant dans la 1ère lecture de ce 1er dimanche du Carême
(année B – Gn.9:8-15) il dit lui-même :

« Lorsque… l’arc apparaîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous. »

 
Y croyons-nous ? Croyons-nous VRAIMENT que Dieu se souvient de nous ?
L’auteur du Psaume d’aujourd’hui (Ps.25:4-9) se fait insistant dans sa prière :

« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur. »

Mais… peut-être faut-il renverser les rôles en cette période de Carême…
Peut-il faut-il NOUS rappeler de… NOUS souvenir de Celui qui ne peut jamais nous oublier ?!
Ce que Dieu nomme son ‘alliance’ avec nous, c’est une relation de proximité, d’amitié proche et tendre qui se révèle jour après jour…

La vue d’un arc-en-ciel, ce spectacle unique de beauté et de majesté dans le ciel, peut nous le rappeler à nous aussi !
Et… combien d’autres ‘visions’ de beauté dont nos journées sont parsemées…

Mercredi des Cendres – année B

La publicité pendant les émissions de télévision, ça peut être… dérangeant, agaçant!
Ça l’est spécialement ces jours-ci alors que nous sommes intéressé/es, même fasciné/es, par la performance des athlètes aux Jeux Olympiques de Corée.
Voilà que ‘les annonces’ nous présentent toutes sortes de produits qu’on devrait se procurer alors qu’on ne désire que visionner les prestations et s’émerveiller devant les prouesses des olympiens!

Mais voilà que pendant la présentation de l’une de ces publicités indésirables, j’ai reçu un message qui m’a fait prendre conscience de la raison d’être du Carême!
On apercevait à l’écran un personne qui, avec effort et détermination, levait des haltères et, à répétition, un message apparaissait: RÉCUPÈRE-RECOMMENCE, RÉCUPÈRE-RECOMMENCE.
Je me suis dit que c’était un message approprié pour cette saison liturgique qui s’ouvre devant nous : le Carême.

Récupérer…
Récupérer la vision qui donne sens à notre vie.
Récupérer la motivation qui nous animait et que nous avons peut-être perdue en chemin.
Récupérer le désir de se surpasse… et

Recommencer…
À s’efforcer de vaincre ce que je nomme les 4 ‘i’ :
Inertie, insouciance, indifférence, insensibilité.
 
Inertie : On ne fait plus d’effort, on a cessé de vouloir surmonter les obstacles, on s’avoue vaincu d’avance.
Insouciance : On a perdu le désir d’avancer, rien ne nous dit plus rien, le but à atteindre a disparu de notre horizon.
Indifférence à notre entourage – les besoins des gens ne nous touchent pas et les événements ne nous font pas réagir positivement.
Insensibilité à Dieu, oui, même lui semble avoir disparu de notre radar de foi, sa présence ne s’enregistre plus, ou si peu, à l’altimètre de notre quotidien!

Je m’empresse de préciser que chaque condition a évidemment des degrés – tout n’est pas disparu, perdu, oublié, abandonné.
Mais il y a des demi-mesures, des ‘J’en-ai-fait-assez’, des ‘C’est- assez-bien-comme-ça’, qu’il faut redresser, peut-être…
Il se peut que le reproche du livre de la Révélation s’adresse à nous :
« Ce que j’ai contre toi, c’est que ta ferveur première, tu l’as abandonnée.
Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi. » (Ap.2:4)
 
Repens-toi, RECOMMENCE.
C’est le message de ce Mercredi des Cendres.
Et ce qui est encourageant c’est que, contrairement aux Olympiques où chacun/e des participant/es veut être meilleur/e que les autres,
pour nous il s’agit uniquement d’être le meilleur que nous puissions devenir nous-mêmes!

Sourec: Image: greatist.com

6è dimanche de l’année B

En lisant la Bible, il arrive que l’un ou l’autre des textes non seulement retienne mon attention mais me questionne sérieusement.

Aujourd’hui, c’est l’apôtre Paul qui, écrivant aux chrétiens de Corinthe (1 Co.10:31 – 11:1), me rejoint personnellement.
Il dit avec force :
« Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ. »
Oseriez-vous en dire autant ? Moi, pas !

Nous nous efforçons de le faire, mais… les résultats ne sont pas toujours à la mesure de nos désirs.
Des résultats… infaillibles… et durables – c’est ce que nous voulons, mais…

Nous utilisons les moyens qu’on nous propose :
Dévotions, méditations, récollections, sessions ;
lecture spirituelle, pèlerinage, et j’en passe.

On écoute les sermons, on consulte les ‘gurus’ récents et les théologiens réputés.
On cherche, on essaie, on regrette, on reprend la route et… où en sommes-nous ?
Encore à nous demander : ‘Ça veut dire quoi imiter le Christ ?’

En Le regardant, Lui, il me semble que la réponse surgit spontanément :
Il était constamment en relation avec le Père – sa nourriture était de faire la volonté du Père, disait-il (Jn.4:34).
Et il était constamment aussi en relation avec les gens autour de lui – alors qu’une foule l’entoure il reconnaît une personne qui l’a touché (Lc.8:45).
 
Contemplation et compassion – pour moi c’est l’essence même de ce qu’il était.
Et le texte de Paul aujourd’hui me donne l’image de ce qu’il pourrait en être pour moi:

« Tout ce que vous faites :
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu.
 »

« Je tâche de m’adapter à tout le monde,
sans chercher mon intérêt personnel,
mais celui de la multitude des gens… »
 

Et me voici de nouveau sur la route de l’effort, de la pratique, de l’imitation !

Source: Images: Pinterest; kblj.hr  
 

 

 

 

 

 

5è dimanche de l’année B

Récemment, lors d’une visite, une personne me disait :
« Qu’est-ce qu’on fait ici dans ce monde? Tout ce qu’on récolte, c’est misère après misère. »
La tristesse était palpable, le découragement à peine dissimulé…

Cette conversation m’est revenue à l’esprit en lisant la 1ère lecture de ce dimanche
(5è dimanche de l’année B – Jb.7:1-4,6-7).
On y rencontre Job qui s’exclame :
« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée…
Depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
 »

Cette expression de souffrance pourrait se retrouver…

  • Sur les lèvres des parents d’un enfant atteint de l’une ou l’autre de ces maladies que l’on nomme ‘maladies rares’.
  • Dans la bouche de celui ou celle qui accompagne un conjoint/e en proie à la dystrophie musculaire ou autre maladie dégénérative.
  • Dans les paroles prononcées à voix basse d’une personne qui prend soin d’un/e proche souffrant d’Alzheimer.
  • Dans le soupir exténué de ceux et celles qui tentent d’aider une personne aimée ayant maintenant besoin de soins palliatifs…
  • Ceux-là, celles-là, et tant d’autres !…

Et voilà qu’à la suite des lamentations de Job, l’évangile (Mc.1:29-39) nous présente Jésus
qui « guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies. »

En cette période qui est la nôtre, il se trouve des gens qui n’hésitent pas à exprimer leur colère.
Ils nous demandent avec véhémence :
« Où est-il ce Jésus dont vous parlez, lui qui faisait des choses si extraordinaires.
Les malades – il ne s’en occupe plus ; son pouvoir est peut-être épuisé de nos jours… »

Il serait trop facile de qualifier cette réaction de manque de foi proche du blasphème.
Ces gens ressentent profondément leur impuissance et ils voudraient pouvoir compter sur la puissance
de celui dont on leur a enseigné qu’il est ‘tout-puissant’.
Celui dont le Psaume d’aujourd’hui (Ps. 147) affirme :
« Il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures. »

Que dire ? Quelle réponse pourrait apporter soulagement et réconfort ?
Peut-être seulement être là, présent, avec toute la compassion dont on est capable
celle-là même que l’on obtient de lui…

Et suggérer… bien discrètement… si la situation le permet… de lui confier à Lui
– dans un cri ou un silence – tout ce qui écrase et anéantit.
Lui dont l’un de ses apôtres a osé dire :
« Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies ». (Mt.8:17)

Source: Images: icelandreview.com   Free Bible Images   alisonkimball.com

Note: Une autre réflexion est offerte en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b/
 

4è dimanche de l’année B

De tous temps, les messagers de Dieu ont exhorté son peuple à faire bien des choses.
Leurs paroles et leurs écrits présentent le message de Dieu dans toute son exigence.
À temps et à contretemps, ils rappellent ce que l’on doit faire… et ne PAS faire!

En ce dimanche (4è dimanche de l’année B) l’auteur du Psaume (Ps.94(95):1-2,6-7,9) redit avec insistance :
« Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.»
 
Un conseil? Un commandement? Une mise en garde? Une ligne de conduite à suivre?
Sans doute un peu de tout cela, mais surtout une règle de vie qui peut favoriser une rencontre –
la rencontre de Dieu lui-même dont la voix nous rejoint au plus intime.

De nos jours, ils sont probablement peu nombreux les gens qui pensent qu’ils, ou elles, entendront la voix de Dieu d’une manière tangible.
Mais peut-être sont-ils aussi peu nombreux – malheureusement – à croire qu’on peut pas entendre la voix de Dieu de quelle que manière que ce soit!

Fermer son cœur? On le fait de bien des manières…
Distraction… Indifférence… Lassitude… Routine… Découragement… et quoi encore?
Ah oui, manque de temps!
Nos occupations et nos préoccupations multiples ferment notre cœur à tout ce qui n’est pas… immédiatement présent et… essentiel!
Et si nous manquions ainsi l’Essentiel?!

La voix de Dieu peut prendre bien des formes et des nuances…

Oui, bien des formes et des nuances.
Ne PAS fermer son cœur, surtout pas!

Source : Image : YouTube

Note: Un autre texte de réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à:  https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-b/

3è dimanche, année B

En regardant les textes proposés à notre réflexion, dimanche après dimanche, il arrive que l’une des lectures retienne mon attention.
Souvent un aspect se présentera avec plus d’insistance comme offrant un message approprié pour le moment.

En d’autres occasions, ce qui s’impose c’est plutôt une considération à vol d’oiseau, pour ainsi dire.
C’est le cas aujourd’hui, en ce 3è dimanche de l’année B.

La 1ère lecture (Jon.3:1-5,10), l’épitre de Paul aux Corinthiens (1 Co.7:29-31) et l’évangile (Mc.1:14-20) – les trois textes présentent un appel à un groupe de personnes et cet appel exige un détachement.

  • Jonas interpelle les gens de Ninive et leur enjoint de se convertir, d’abandonner leur « conduite mauvaise » qui déplaît à Dieu.
  • Paul écrit aux premiers chrétiens de la ville de Corinthe et leur dit de se libérer des attraits d’un monde qui passe.
  • Pour sa part, Jésus appelle ceux qui deviendront ses premiers apôtres; pour ce faire, ils doivent laisser leurs filets – leur mode de vie jusqu’à date.

Je pressens, non, je suis convaincue, que le Seigneur ne cesse d’appeler et d’interpeller.
Il continue d’appeler à le suivre et ses appels exigent un détachement.

Un appel personnalisé et un détachement qui ne l’est pas moins!
Je réfléchis pour les identifier au quotidien…
Et… je vous laisOnse à votre propre réflexion sur ce sujet…

Source : Images : XIMeridional Fm    Readers Digest

Une réflexion en anglais sur un autre thème est disponible à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-the-year-b/

2è dimanche, année B

En parlant avec quelqu’un, on demande parfois une question avec une intention… qu’on ne révèle pas à prime abord.
On peut demander à un voisin : « Où vas-tu? » alors que nous aimerions dire : « J’aurais besoin de ton aide… »
Ou encore, on peut dire : « As-tu acheté tel produit? » alors qu’en fait on voudrait en connaître le coût.

C’était peut-être un peu le cas quand Jean et André ont demandé à Jésus : « Rabbi, où demeures-tu? »
La formulation de leur question cachait peut-être bien davantage…
Et j’ose croire que, ce jour-là, ils ont appris bien plus que l’endroit où Jésus résidait!

D’ordinaire, quand on vérifie l’heure à laquelle tel ou tel événement se produit, c’est qu’il s’agit là de quelque chose d’important pour nous.
Il est intéressant de noter que le texte de l’évangile d’aujourd’hui, l’évangile de Jean – précisément l’un des deux personnages qui ont vécu l’expérience relatée – dit :
« Ils restèrent avec lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi) »
(2è dimanche de l’année B : (Jn.1:35-42).

De quoi ont-ils parlé ?
Qu’est-ce que Jésus leur a dit ?
Leur a-t-il demandé, déjà à ce moment-là, de se joindre à lui ?
(Avant même l’appel dans un autre contexte que l’on trouve dans Mt.4:18-22).

La réponse à ces questions se trouve dans ce que je nomme : ‘Tout ce que j’aimerais savoir de Jésus et que l’évangile ne dit pas !’
J’Image que vous avez aussi tout un répertoire de questions que vous aimeriez lui adresser !

Quand il m’arrive de m’arrêter sur ce sujet, je me dis qu’il me faudrait peut-être faire comme Jean et André ont fait : RESTER AVEC LUI…
tout simplement et… attendre ses réponses, celles qu’il me donnera.
A son heure, à sa manière, non pas à Nazareth ou Capharnaüm mais tout aussi réellement.

Et alors, oui, je noterai l’heure et je garderai le souvenir de cette révélation… personnalisée…

Source : Images : 4brosblog.com

Note: Un autre texte de réflexion pour ce dimanche est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b/

 

Fête de l’Épiphanie, année B

Je suis tentée d’intituler cette réflexion : ‘Des songes et des signes…’
 
En fait, notre vie est remplie des uns et des autres mais…
Il nous faut les décrypter, interpréter le code qui enveloppe le songe ou le signe.
Nous devons y lire le message qu’ils nous réservent.
C’est la condition pour en découvrir le sens.

Et découvrir suppose :

  • une recherche persistante,
  • un effort persévérant pour connaître,
  • une mise en marche pour identifier quelque chose
  • une application pour s’approprier une réalité qui nous a d’abord attiré/es, fasciné/es…

Les personnages que nous propose le texte de l’évangile en cette fête de l’Épiphanie (année B – Mt.2 :1-12) – les Mages – sont un modèle de l’attitude des… chercheurs…
Des chercheurs de sens, des chercheurs de Dieu.

Étonnamment, ils se mettent en marche sans savoir exactement où ils aboutiront.
Ils sont conscients d’un appel, d’une invitation à se lever et à partir vers un… ailleurs imprécis.
Vers quel horizon lointain se dirigent-ils?
Ils semblent n’en avoir qu’une impression plutôt vague.
Mais ils ont une conviction : celle qu’ils doivent partir, avancer, progresser vers cet impénétrable inconnu qui les attire.

Et nous? Nous en sommes à la première semaine d’une nouvelle année.
Que sera-t-elle? Nous en ignorons le déroulement en détail qui se manifestera au fil des jours.
Mais la conviction des Mages devrait être la nôtre :
Il nous faut partir, avancer, progresser!

C’est ainsi que se révélera, jour après jour, le sens de ce que nous vivons, ce que nous croyons, ce que nous espérons.
Le sens… incarné dans une promesse, incarné dans une Personne : celle de ce ‘Dieu-avec-nous’ qui ne manque jamais de réaliser ce à quoi il nous convie.

Recherche, effort, mise en marche, appropriation du sens de notre existence : c’est ce à quoi nous sommes convié/es.

Source: Image: Pinterest

Note: D’autres textes sont disponibles pour cette fête de l’Épiphanie : https://image-i-nations.com/mages-savants-chercheurs/

Mages: Savants?… Chercheurs?…

/https://image-i-nations.com/mages-dou-viennent/

Et un texte est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-epiphany-year-b/

Fête de Marie, Mère de Dieu, 1er janvier, année B

La théologie traditionnelle aimait bien les classifications.
Il fallait mettre de l’ordre dans les considérations et les réflexions sur le divin et tout ce qui s’y rattache.
Cette procédure était de rigueur pour les différents sujets traités.

C’est ainsi que l’on parlait de ‘grâce actuelle’, de ‘grâce habituelle’, de ‘grâce sanctifiante’.
Les textes de la liturgie de ce 1er janvier (année B) parlent aussi de ‘grâce’ mais d’une toute autre manière.

Dans la formule de bénédiction que Dieu confie à Moïse pour son peuple, Dieu prescrit de dire :
« Que le Seigneur te prenne en grâce… » (Nb.6:22-27)

Le psaume utilise la même formule sous forme de pétition :
« Que Dieu nous prenne en grâce… » (Ps.67:2)

Et le jour de Noël, l’évangile de Jean nous rappelait :
« De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »   (Jn.1:16)

La GRÂCE ? Mais c’est Dieu – notre Dieu – qui est gracieux envers nous.

Avec le temps qui passe, les sociétés se transforment et le vocabulaire change.
Le mot ‘gracieuseté’ a plus ou moins disparu de nos conversations et pourtant… il exprimait une réalité riche de sens.
Le dictionnaire l’affirme en suggérant que ce mot évoque : bonté, libéralité, bienfait, faveur, bienveillance.

Dieu qui nous prend en grâce est ce Dieu qui nous comble de ses bienfaits.
Un Dieu dont la bienveillance est à l’affût pour nous gratifier de ses faveurs.
Sa libéralité va au-delà de nos attentes et sa bonté n’a pas de limites.

En ce début d’une nouvelle année, n’est-il pas bon de s’en remettre à lui au matin de chaque jour ?
Et comme Marie, de garder en notre cœur la mémoire de tout ce qu’il fait pour nous – ses merveilles.
Merveilles personnalisées pour chacun et chacune de nous et pour lesquelles nous n’aurons jamais fini de lui rendre grâce !

Source: Images: Image-i-nations   À la claire obscure – blogger

Un autre article disponible à: https://image-i-nations.com/journee-internationale-de-paix-1er-janvier/

Fête de la Sainte Famille, année B

Dieu nous demande différentes choses à différents moments – il est Dieu !
Mais il demande parfois des choses… inédites, surprenantes !

Dans la première lecture d’aujourd’hui (Fête de la Sainte Famille, année B – Gn.15:1-6),
Dieu dit à Abram : « Compte les étoiles… si tu le peux. »
 
En cette saison de Noël, des étoiles nous en retrouvons un peu partout :
suspendues à nos sapins, scintillantes dans les vitrines des magasins, façonnées en pâtisseries alléchantes.
Et, bien sûr, il y a celle qui éclaire la crèche du Nouveau-Né.  

La lumière des étoiles du ciel semble parfois lointaine éclipsée par les néons des grandes villes.
Mais qu’en est-il des… étoiles de nos vies?
Vous arrêtez sans doute la lecture de ce texte pour vous demander : ‘Quelles étoiles?’

Le Psaume (Ps.105:1-9) en parle à deux reprises : « Les merveilles du Seigneur. »
On les oublie souvent avec toutes les occupations et les préoccupations qui nous accaparent.
Et pourtant, elles sont bien là, bien réelles, à chaque tournant de nos journées remplies de soucis qui en cachent parfois la luminosité.

Il est bon de prendre quelques moments pour les reconnaître, les apprécier et en remercier le Seigneur « fidèle à sa promesse » (2è lecture – He.11:11).

Et en cette Fête de la Sainte Famille, peut-être pouvons-nous reconnaître les étoiles que sont nos proches en qui nous trouvons affection, soutien, réconfort, et tant d’autres choses bien précieuses.

Oui, elles sont là, vos étoiles bien à vous, uniques, au firmament de votre quotidien!

Source: Images: thecollegesolution.com   Christmas Crafts   hsn.com   PxHere   m.aliexpress.com