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International Day of Human Fraternity – 4 February

Human fraternity for peace and cooperation

We need — perhaps more than ever before — to recognize the valuable contribution of people of all religions, or beliefs, to humanity and the contribution that dialogue among all religious groups can make towards an improved awareness and understanding of the common values shared by all humankind.

We also need to underline the importance of raising awareness about different cultures and religions, or beliefs, and the promotion of tolerance, which involves societal acceptance and respect for religious and cultural diversity, including with regard to religious expression. Education, in particular at school, should contribute in a meaningful way to promoting tolerance and the elimination of discrimination based on religion or belief.

Furthermore, we must acknowledge that  tolerance,  pluralistic  tradition,  mutual  respect  and  the diversity of religions and beliefs promote human fraternity. Thus, it is imperative that we encourage activities  aimed  at  promoting  interreligious  and  intercultural dialogue in  order to  enhance peace  and social  stability,  respect for  diversity and mutual respect and to create, at the global level, and also at the regional, national and local levels, an environment conducive to peace and mutual understanding.

Within that frame, the General-Assembly took note of  all  international,  regional,  national  and  local  initiatives,  as appropriate,  as  well as  efforts  by religious leaders, to promote interreligious and intercultural dialogue, and in this regard took note also of the meeting between Pope Francis and the Grand Imam of Al-Azhar, Ahmad al-Tayyib, on 4 February 2019 in Abu Dhabi, which resulted in the signing of the document entitled “Human fraternity for world peace and living together”.

 

Source: Text:  https://www.un.org/en/observances/human-fraternity    Image: vaticannews.va

Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions – 22 août

Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions

En ce jour, nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux victimes des violences fondées sur la religion et les convictions, et manifestons ce soutien en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir de telles attaques et en exigeant que les responsables soient amenés à répondre de leurs actes.

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs !*

La liberté de religion, la liberté de conviction, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce n’est manifestement pas suffisant et ils sont très régulièrement bafoués, provoquant de par le monde leur cohorte de victimes. C’est pour cette raison que l’Assemblée générale de l’ONU a institué cette journée du 22 août dans sa résolution A/RES/73/296.

L’ONU souligne qu’il est essentiel de mener une action préventive globale au niveau local, en y associant l’ensemble des parties concernées, y compris la société civile et les communautés religieuses, fussent-elles représentantes de minorités.

Communautés persecutées

Suivant les pays, ce sont chacune des grandes religions qui se trouvent persécutées : Rohingyas birmans (musulmans), Coptes égyptiens (chrétiens) ou juifs irakiens en voie de disparition totale.

Malgré tout, ce sont les communautés chrétiennes qui sont le plus souvent maltraitées et persécutées dans de très nombreus régions du globe. Une prise de conscience semble cependant s’opérer autour des drames vécus par ces communautés et qui ont été longtemps passés sous silence.

* Claude Rouget de Lisle dans « la Marseillaise »

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Mondiale de l’Afrique – 25 mai

La journée mondiale de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963.C’est l’occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains. Cette journée (déclarée fériée sur l’ensemble des états membres de l’OUA) est aujourd’hui devenue une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des pays africains, et elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique.

Un continent en mutation profonde

L’Afrique est considérée à juste titre comme le berceau de l’humanité, à l’origine d’un grand nombre de peuples, de langues, de religions et de traditions.

Ce tableau ne peut pas occulter les tristes records battus par le continent Africain: Le PIB par habitant est le plus bas du monde et l’évolution actuelle ne corrige en rien le chiffre malgré les extraordinaires ressources naturelles dont regorge le continent Africain.

L’endettement des pays reste très lourd faute d’un développement économique harmonieux. La pénurie d’eau potable demeure un sujet de préoccupation et ses conséquences sur la santé des populations sont importantes. Le SIDA quant à lui fait de réels ravages et le continent africain présente le plus fort taux de séropositivité au monde.

Un site à visiter : www.evene.fr    Soure: Texte: Journée mondiale    Image: fibladi

 

L’historien spécialiste de l’Afrique, Amadou Ba, professeur à l’Université de Nippissing et chargé de cours à l’Université Laurentienne, explique l’importance de cette journée qui célèbre l’indépendance des pays membres de l’organisation et rappelle les progrès accomplis sur le continent.

Amadou Ba, historien avec un visage souriant.

Même si l’anniversaire n’est pas célébré de façon universelle, il est significatif, selon Amadou Ba, qui remarque que les jeunes commencent à reconnaître l’importance de cette journée et l’avantage d’unir les peuples d’Afrique.

« Il y a que quelque chose de nouveau qui est en train de se produire, notamment qu’il y a un renouveau dans la jeunesse. »

Amadou Ba, historien et chargé de cours à l’Université de Nipissing.

 

 

Source Ohdio  https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-matin-du-nord/segments/entrevue/402801/journee-mondiale-afrique-amadou-ba

20è dimanche de l’année B

L’histoire ancienne révèle que, depuis ce que l’on nomme poétiquement ‘la nuit des temps’,
les humains ont voulu rejoindre Dieu.
C’est l’origine de la religion – cet ensemble de croyances et de rites pour s’unir à la divinité.
Différents peuples concevaient leurs dieux (généralement au pluriel) de façons multiples.

Nombreuses étaient les pratiques qui tentaient de s’assurer les faveurs d’un être divin quelle que soit la forme qu’on lui attribuait.
On voulait obtenir ses bienfaits et éviter les châtiments dont on redoutait la cruauté autant que leur manière aléatoire.
Dans ce but, on était prêt à offrir en sacrifice ses biens et même ses propres enfants.
Dans l’Ancien Testament, on constate que les Juifs ont dû résister à la tentation de suivre la pratique cananéenne d’offrir leurs enfants au dieu Moloch (ou, Molech) comme le faisaient leurs voisins.

Dieu a vu, Dieu a entendu et… Dieu est venu!
Ces quelques mots – simples et concrets – résument cet événement absolument hors de l’ordinaire et qui défit l’imagination!
Alors que les humains voulaient rejoindre Dieu, c’est lui qui est venu nous rejoindre

Et, revirement extraordinaire, loin de réclamer le sacrifice d’enfants humains,
il nous donne son propre Fils!
Et devenu humain il se révèle : ‘Dieu-avec-nous’.

Et… étant le Dieu qu’il est, cela ne lui suffisait pas…
Alors en Jésus, il nous a donné le message qui nous rejoint dans l’évangile d’aujourd’hui
(20è dimanche de l’année B – Jn.6:51-58) :

“Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

 
Une affirmation, un don, une communion… à la mesure de Dieu.
Mais… c’en était trop pour les contemporains de Jésus.
Ils discutaient entre eux : Comment cela peut-il se faire?
Ils se refusaient à reconnaître que… Dieu est Dieu…
Et c’est ce Dieu qui veut faire sa demeure en nous.

Je me pose parfois la question :
‘Si j’avais été dans la foule des auditeurs ce jour-là, aurais-je réagi comme eux?’
Et… aujourd’hui?…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-b/

Source : Image : virtueinthewasteland.com   stillromancatholicafteralltheseyears.com

Mustapha écrit au Pape François…

Le 25 mars, le Pape François visitera la ville de Milan et il déjeunera à la prison San Vittore. Depuis quelques semaines déjà, des prisoniers lui préparent de petits cadeaux. Certains lui ont même écrit une lettre! L’un d’eux est Mustapha. Voici ce que son message dit:

« Nos religions sont différentes. Mais toi, cher François, quand tu pries pour les prisonniers tu ne fais pas de distinction entre les sexes, les races, surtout les religions. Et c’est pourquoi je me sens moi aussi accueilli dans tes prières.

Et si je pouvais te demander quelque chose, un super cadeau, ça serait de faire une prière au ciel pour nous, frères musulmans détenus dans les prisons italiennes, loin de chez nous et de nos proches. À nous aussi, d’une autre religion, tu inspires confiance avec tes belles paroles qui encouragent la fraternité entre toutes les religions.

Je t’en prie, continue de transmettre la foi, car la foi peut aider aussi ceux qui, comme nous, ont commis des erreurs, à trouver la force de lutter et sortir de nos addictions destructrices. Merci François de la part d’un frère musulman. »

Mustapha Sekouri.

Source: Texte: Gelsomino Del Guercio | Mar 16, 2017  Images: SkyScraperCity, Fordham Political Review

 

Journée Mondiale de la Paix – 2016

La journée Internatinale de la Paix se célèbre le 21 septembre mais depuis le 1er janvier 1968 à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI, l’Église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier. Voici quelques extraits du message du Pape François pour la 49è Journée Mondiale de la Paix ayant pour thème: Gagne sur l’indifférence et remporte la paix !

PopeFrancis-81. Dieu n’est pas indifférent ! Dieu accorde de l’importance à l’humanité, Dieu ne l’abandonne pas ! Au début de l’année nouvelle, je voudrais accompagner de cette profonde conviction les vœux d’abondantes bénédictions et de paix, sous le signe de l’espérance, pour l’avenir de tout homme et de toute femme, de toute famille, peuple et nation du monde, ainsi que des Chefs d’État et de Gouvernement et des Responsables des religions. En effet, ne perdons pas l’espérance de voir en 2016 chacun, engagé fermement et avec confiance, à différents niveaux, à réaliser la justice et à œuvrer pour la paix. Oui, celle-ci est don de Dieu et œuvre des hommes. La paix est don de Dieu, mais don confié à tous les hommes et à toutes les femmes qui sont appelés à le réaliser.

2. Les guerres et les actions terroristes, avec leurs tragiques conséquences, les séquestrations de personnes, les persécutions pour des motifs ethniques ou religieux, les prévarications, ont marqué l’année passée du début à la fin, se multipliant douloureusement en de nombreuses régions du monde, au point de prendre les traits de ce qu’on pourrait appeler une « troisième guerre mondiale par morceaux ». Mais certains événements des années passées et de l’année qui vient de s’achever m’invitent, dans la perspective de l’année nouvelle, à renouveler l’exhortation à ne pas perdre l’espérance dans la capacité de l’homme, avec la grâce de Dieu, à vaincre le mal et à ne pas s’abandonner à la résignation et à l’indifférence. Les événements auxquels je me réfère représentent la capacité de l’humanité à œuvrer dans la solidarité au-delà des intérêts individuels, de l’apathie et de l’indifférence vis-à-vis des situations critiques. (…)

Il y a de multiples raisons pour croire en la capacité de l’humanité à agir ensemble, en solidarité, dans la reconnaissance de sa propre interconnexion et interdépendance, ayant à cœur les membres les plus fragiles et la sauvegarde du bien commun. Cette attitude de coresponsabilité solidaire est à la racine de la vocation fondamentale à la fraternité et à la vie commune. La dignité et les relations interpersonnelles nous constituent comme êtres humains, voulus par Dieu à son image et ressemblance. En tant que créatures dotées d’une inaliénable dignité, nous existons en relation avec nos frères et sœurs, envers lesquels nous avons une responsabilité, et avec lesquels nous agissons en solidarité. En dehors de cette relation, nous serions des êtres moins humains. C’est justement ainsi que l’indifférence constitue une menace pour la famille humaine. Alors que nous nous mettons en marche vers une année nouvelle, je voudrais inviter chacun à reconnaître ce fait, pour vaincre l’indifférence et conquérir la paix. (…)

Jésus nous enseigne à être miséricordieux comme le Père (cf. Lc 6, 36). Dans la parabole du bon samaritain (cf. Lc 10, 29-37), il dénonce l’omission d’aide devant l’urgente nécessité de ses semblables : « Il le vit et passa outre » (cf. Lc 10, 31.32). En même temps, à l’aide de cet exemple, il invite ses auditeurs, et en particulier ses disciples, à apprendre à s’arrêter devant les souffrances de ce monde pour les soulager, devant les blessures des autres pour les soigner, avec les moyens dont on dispose, à commencer par son temps, malgré les nombreuses occupations. L’indifférence, en effet, cherche souvent des prétextes : dans l’observance des préceptes rituels, dans la quantité de choses qu’il faut faire, dans les antagonismes qui nous tienne éloignés les uns des autres, dans les préjudices de tout genre qui nous empêchent de nous faire proche. (…)peace-bird-isolated-colorful-design-world-concept-design-55851579 pour PAIX

Ainsi, nous aussi, nous sommes appelés à faire de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité un vrai programme de vie, un style de comportement dans nos relations les uns avec les autres. Cela demande la conversion du cœur : c’est à dire que la grâce de Dieu transforme notre cœur de pierre en un cœur de chair (cf. Ex 36, 26), capables de s’ouvrir aux autres avec une solidarité authentique. Cela en effet, est beaucoup plus qu’un « sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel pour les maux subis par tant de personnes, proches ou lointaines » La solidarité « est la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c’est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous nous sommes vraiment responsables de tous » parce que la compassion jaillit de la fraternité. (…)

8. Dans l’esprit du Jubilé de la Miséricorde, chacun est appeler à reconnaître comment l’indifférence se manifeste dans sa propre vie, et à adopter un engagement concret pour contribuer à améliorer la réalité dans laquelle il vit, à partir de sa propre famille, de son voisinage ou de son milieu de travail. Les États sont aussi appelés à des gestes concrets, à des actes de courage à l’égard des personnes les plus fragiles de leurs sociétés, comme les prisonniers, les migrants, les chômeurs et les malades. (…)

Du Vatican, 8 décembre 2015, Solemnité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, Ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde