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Les anonymes de l’évangile, 10è épisode

Vous allez dire: « C’était un mariage… pas comme les autres! »
Vous avez bien raison et pour cause!
Il y avait parmi les invités…
Mais je laisse à Teresa Penafiel de nous en parler
dans la vidéo qui suit et qui complète cette série des
Anonymes de l’évangile.

2è dimanche de l’année C

On peut dire que, où que ce soit sur la planète, la célébration d’un mariage est quelque chose de spécial.
D’ordinaire, tout ce qui en fait partie revêt un aspect plutôt exceptionnel : le décor, la nourriture, le déroulement de l’événement qui ressemble un peu à un rituel selon l’endroit ou il se déroule.
Et, bien sûr, les invités !

Tout est planifié en vue du bonheur de ceux qui unissent leur vie et de la joie de ceux qui participent à la fête.
Tout se veut, tout devient, spécial de bien des manières.
Et quand Dieu s’en mêle… alors !

Oui, quand Dieu s’y rend présent – comme il l’a fait en Jésus au mariage qui prit place à Cana, petit village de Galilée – alors on peut vraiment dire que la situation devient spéciale au maximum ! (Jn.2:1-12).

Ce qui est particulier n’est pas la quantité surabondante de vin obtenu de cruches remplies d’eau, non. 
Ce n’est pas non plus la présence de Jésus : le texte précise qu’il avait été invité.
Ce n’est pas même que l’intervention de Jésus soit le tout premier de ses miracles – un signe comme le qualifie l’évangéliste Jean, non.

Ce qui est extraordinaire, absolument unique, c’est qu’une célébration de mariage devienne la révélation du vrai visage de Dieu !
Ce Dieu que l’on a si souvent caricaturé en déité sévère et punitive est le Dieu de bonté et de compassion qui se réjouit du bonheur de ses enfants.
Il s’en réjouit et est prêt à tout faire pour y contribuer !

Mais, évidemment… nous avons aussi notre part à faire…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c/
 
 

Source : Images : Triple Scoop Music   Free Bible Images  

27è dimanche de l’année B

On nous l’a dit, on nous l’a enseigné, on nous l’a répété :
Dieu a un plan, un plan pour nous les humains, un plan…
Nos plans à nous sont souvent… des rêves!
Et, peut-être en était-il ainsi quand Dieu a pensé à nous de toute éternité –
il rêvait de créer des êtres à son image et à sa ressemblance.

Pour la réalisation de ce plan – la venue en ce monde du genre humain – il y a mis le temps :
toute cette longue période de l’évolution de notre planète.
Une planète merveilleuse et riche de trésors sans nombre, une planète perdue au sein de galaxies multiples.
Puis un jour, nous sommes arrivés – une arrivée que le texte biblique présente d’une manière imagée.

L’homme fait d’abord son apparition et… il explore ce qui l’entoure.
Mais bien vite il prend conscience d’un manque :
« Il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. »
Nous connaissons la suite – toujours en langage imagé –
Dieu partage la prise de conscience de cet être humain à qui il a donné l’existence.

« Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Et le plan devient plus concret :
« L’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. »

Dans le texte de l’évangile de ce dimanche (27è dimanche de l’année B – Mc.10:2-16)
questionné au sujet de ce plan de Dieu, Jésus affirme de nouveau son orientation :
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
 
Oui, le plan de Dieu dans toute son exigence auquel il n’est pas toujours facile de s’ajuster…
Il arrive que des difficultés de toutes sortes et des obstacles multiples rendent bien ardu le cheminement sur cette voie.
L’idéal est si beau, si prometteur, le jour de la célébration d’un mariage, il semble que rien de pourra entraver leur union et détruire le bonheur de ces deux personnes qui unissent leur vie.

Mais on constate que souvent ce bel idéal du début se transforme en quotidien pénible.
C’est alors que peut-être on réalise que le plan de Dieu ne peut se réaliser… qu’avec Dieu lui-même.
Mais nombreux sont ceux et celles qui diront… ‘Ce n’est PAS évident !…’
Dieu le reconnaît sûrement et… il demeure présent à ce présent… éprouvant.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b/

Source : Images : GetDrawings.com   YouTube

 

 

2è dimanche de l’année, C

Le marriage de Cana

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En consultant un répertoire de d’images, j’ai trouvé cette photo des vignobles du Québec. Non! Je ne veux pas faire de publicité mais je me suis rendu compte que le vin a bien sa place chez nous! Plusieurs d’entre nous agrémentent l’ambiance d’un anniveraire, d’une célébration, avec une bouteille de vin, n’est-ce pas? Vous pensez: une bouteille… d’un litre de vin. Pouvez vous imaginer ce que seraient 600 litres de vin?!1_0_670965

C’est ce qui a été offert par Jésus aux hôtes et aux invités à Cana ce jour mémorable de l’eau changée en vin: six grosses urnes contenant chacune 100 litres… d’eau, oui, devenue le meilleur vin qui soit. Cet aspect est souvent celui qui nous fascine le plus.

De mon côté, c’est quelque chose d’autre qui retient mon attention. Je m’émerveille de la situation que Jésus a choisie pour faire son premier miracle une célébration de mariage! Comme premier ‘signe’ de ce qu’il était, (comme le dit Jean dans ce chapitre de son évangile: Jn.2:1-11) Jésus n’a pas guéri un malade, il n’a pas ressuscité un mort, il n’a pas pardonné un pécheur. Il a tout simplement donné – et en surabondance – quelque chose pour réjouir les gens. Et aussi, il faut le dire, pour épargner la honte aux nouveaux mariés et à ceux qui avaient organisé la fête.

Jesus Turning Water into winePourtant, cela ne m’étonne pas vraiment parce que je vois dans ce choix de Jésus ce que j’appelle ‘la logique de l’incarnation’. Trop souvent, on imagine Jésus uniquement préoccupé, si je peux dire, du salut de l’humanité en général.

Mais l’Incarnation – Dieu-fait-homme – que nous avons célébrée tout au long de la période de Noël, c’est ‘Jésus-en-chair-et-en-os’. L’expression peut choquer quelques-uns mais elle est fondamentalement théologique.

Le Dieu-incarné authentique – non la caricature que nous en faisons parfois – est celui qui a tout pris de notre humanité, sauf le péché. Alors, dans ce ‘tout’ il y a évidemment les célébrations, les réjouissances, les relations humaines et tout spécialement la relation des conjoints dans le mariage!

Dans ce texte de l’évangile de Jean (ch.2) je vois l’anticipation en action de ce qu’au chapitre 10 Jésus lui même affirmera: « Moi, je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn.10:10). Une vie sans joie ne serait pas celle que Dieu veut pour nous et qu’il nous donne – aujourd’hui comme à Cana en Galilée!

Source: Images: La route des vins; photo: Jean-François Bergeron; urnes, news.va; Jesus, genius.com;