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L’alphabet du Carême – Lettre A

A pour Abondance

C’est ce que chacun/e désire: posséder, oui, mais posséder en ABONDANCE.
On pense immédiatement à l’argent, aux biens matériels de toutes sortes.
Mais on imagine aussi: une santé florissante, un pouvoir important, une influence étendue.

Jouir de tout ce que l’on peut acquérir et… sans mesure.
Un peu ne suffit pas. Beaucoup ? Ce n’est pas encore assez !

Un jour, Jésus a dit clairement pourquoi il était venu vivre sur notre planète Terre et partager notre existence.
Il a affirmé :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » (Jean 10:10).

Les brebis – il faut lire ‘les humains’ – c’est nous !
Et l’abondance qu’il désire pour nous va bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer:
« la vie en abondance ».

Au début de cette période de Carême, que notre imagination – et notre désir – s’élargissent…
Et que notre cœur s’ouvre à toute l’abondance que Lui nous offre !…

Source : Image: pexels.com (Klaus Nielsen)       

 

The Alphabet of Lent – Letter A

A for ABUNDANCE

This is what each one desires, to own things, yes, but more still: to possess in abundance.
We think immediately of money, material goods of all kinds.
But one imagines also: excellent health, much power, influence over many people.

To enjoy all that one can obtain and… without measure!
A little does not satisfy. Much? This is not enough yet!

One day, Jesus said clearly why he had come to live our planet Earth and share our existence.
He has declared:

“I have come that they (the sheep) may have life and have it to the full (in abundance) (John 10:10).

The sheep – one must read: human beings – we are the sheep!
And the abundance that he desires for us goes far beyond what we can imagine:
“Life to the full”, in abundance”.

At the beginning of this period of Lent, let our imagination – and our desire – be stretched…
And let our heart open itself to the abundance that God offers us!…

 

Source: Image: pexels.com (Michael Burrows)

 

 

22è dimanche de l’année A – 2020

Les prophètes ont parfois des expériences assez particulières et le langage qu’ils utilisent pour les décrire est aussi assez spécial.
C’est le cas de Jérémie que nous rencontrons dans la 1ère lecture de ce dimanche (Jér.20:7-9).
Le texte nous met en présence du prophète qui s’adresse à Dieu et lui dit :

« Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit. »

Un terme lourd de sens, évocateur!
Il suggère une relation de proximité et d’intimité.
Il implique une forte attirance à laquelle il est difficile de se soustraire ou de résister.
Il sous-entend la puissance d’attraction d’une personne sur une autre.

C’est précisément ce que Jérémie ressent de la part de Dieu.
Il fait l’expérience de la présence de Dieu comme une influence à laquelle il ne peut résister.
Il est, dirions-nous, sous le charme divin!

Cela vous est-il déjà arrivé?
Avez-vous déjà fait une telle expérience?
Non, vous n’avez pas à donner de réponse à quiconque mais…
il est bon de se poser la question à soi-même.

Poser la question, c’est déjà croire que Dieu pourrait nous fasciner à un point tel que…
nous ne pouvons lui résister!
Quelle expérience heureuse!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-a-2020/

  

Source: Image: 123RF.com

18è dimanche de l’année C – 2019

La semaine dernière, le texte de l’évangile nous présentait Martha qui voulait gagner Jésus à sa cause contre sa sœur, Marie (Lc.11:1-13).
Cette semaine, un scénario semblable nous est offert alors qu’un homme approche Jésus pour qu’il prenne sa défense
contre son frère qui refuse de partager un héritage (Lc.12:13-21).

Dans les deux cas, Jésus aide la personne qui l’approche à changer de perspective.
La ‘méthode’ de Jésus demeure la même :
il nous aide à nous libérer des tracas, des soucis et des préoccupations qui nous accaparent
et nous privent de ce que la vie a de meilleur à nous offrir!

Ce que Jésus désire nous faire découvrir c’est que :
« La vie de quelqu’un, même dans l’abondance,
ne dépend pas de ce qu’il possède. »

 
C’est là un principe de sagesse qu’il nous est parfois bien difficile d’accepter.
Il semble qu’un désir compulsif nous rend esclave – le désir de posséder :

  • des biens matériels, de la richesse, oui,
  • mais aussi une réputation enviable,
  • un pouvoir qui s’exerce avec autorité sur les gens,
  • de l’influence indéniable sur les personnes qui nous entourent.

Et, non contents de posséder, nous voulons posséder toujours davantage !
Ce qui mérite l’apostrophe de Dieu et en terme bien clair : « Fous ! »
 
Si ce soir, on venait nous informer que notre nuit ne débouchera pas sur l’aube de demain…
Qu’en serait-il de nos possessions chèrement acquises ?…

On raconte qu’à partir du 13è siècle, lors de l’élection d’un pape, avant son couronnement,*
à trois reprises un moine se présentait devant lui et, faisant brûler une pièce d’étoffe, il répétait :
« Sic transit gloria mundi » ainsi passe la gloire du monde. »

De toute la richesse et la gloriole dûrement acquises, il ne reste que… des cendres !
À moins que nous n’ayons appris à… « être riche en vue de Dieu », comme le dit Jésus.

 

* N.B. Cette coutume s’est terminée en 1978 avec le Pape Jean Paul 1er qui a aboli le couronnement.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-c-2019/

Et, dans une vidéo, Rachel (personnifiée par Nathalie Ménard) se pose la question: ‘Est-ce tout ce qu’il y a dans la vie?’  https://youtu.be/k6wStCaBH6U

Source : Image : fr.wikipedia.org

 

 

24è dimanche de l’année B

Pour réfléchir sur les textes de l’évangile et méditer leur message,
il y a un petit exercice salutaire – c’est celui de… changer les pronoms des sujets!
C’est simple : au lieu de prononcer les mots imprimés : ‘lui, elle, eux, ces gens, la foule’, etc.,
on s’approprie l’action, la réaction des personnes autour de Jésus.
JE deviens le sujet principal…

Pour ce dimanche (24è dimanche de l’année B – Mc.8:27-35) cela donne le résultat suivant :
Jésus les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole,
JE dis : « Tu es le Christ. »

Mais alors, qu’est ce que j’affirme – précisément ?
‘Le Christ’ – qui est-il pour moi personnellement ?
Est-ce que sa personne change quelque chose dans ma vie ?
Est-ce que sa présence a une influence quelconque dans mon quotidien ?

La 2è partie de ce texte de l’évangile m’interpelle encore davantage…
Jésus annonce qu’il devra souffrir terriblement aux mains de ses ennemis.
Il s’adresse à ses apôtres, bien sûr, et comme il le fait souvent, c’est Pierre qui intervient.
Il se mérite un reproche assez… véhément !

« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,  mais celles des hommes. »

 Se pourrait-il que… occasionnellement… je mérite la même remarque déconcertante et ‘dérangeante’ ?
MES pensées…

  • Mes idées trop ‘bien-pensantes’…
  • Mes opinions qui révèlent une vision étriquée des situations…
  • Ma façon bornée de considérer les événements…
  • Mes prises de position arrogantes et entêtées…

ÉTONNANT comment le texte change d’accent … quand il est ‘personnalisé’ !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-b/

Source : Image : Heartlight

 

 

3rd Sunday of Lent, Year B

‘This is foolish, this is nonsense, this is stupid’ – and there are other such attributes that are used to qualify something which we find unacceptable.

These expressions came to me when I read the text of the 2nd reading of this Sunday (3rd Sunday of Lent, Year B – 1 Cor.1:22-25).
Amazingly, the apostle Paul speaks of “the foolishness of God” – quite a daring expression which may scandalize some people!
And yet…

God’s ways are not our ways, we have been told long ago by the prophet Isaiah (Is.55:8).
And we must admit that, sometimes, his ways are somehow… unacceptable to us!
His wisdom does appear foolishness in our eyes, eyes with a short-sighted perspective.

Just a few verses before today’s text, Paul was writing the words of the picture here beside.
Yes, preaching a crucified Lord must have seemed pure foolishness to the people of old, as it is for many people nowadays.
Power, authority, control, influence, mastery, domination, are the ‘in-things’ – who wants to be weak, powerless, without authority and control?
And, sad to say, this is sometimes true in religious circles as well as secular ones…

Jesus had tried to have his apostles live this message of being – like him – servants, not masters (Jn.13:14).
He had said clearly that the last will be the first… a hard lesson if ever there was one (Mt.19:16).

To this day, many will say: ‘This is the world upside down’!
And what if… ‘the world upside down’ were… the kingdom of God in our midst?…

 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-careme-annee-b/ 

 

Source: Image: Pinterest

World Occupational Therapy Day – 27 October

What is World Occupational Therapy Day?
The World Federation of Occupational Therapists (WFOT) is the international voice of the occupational therapy profession which globally comprises of 92 national occupational therapy professional organisations. World Occupational Therapy Day is the opportunity to heighten the visibility of the profession’s development work and to promote the activities of WFOT locally, nationally, and internationally.

When is it? Annually on October 27th
The aim is that the WFOT World Occupational Therapy Day will be integrated with other national celebrations and promotions of the mission and goals of occupational therapy. Many countries hold occupational therapy week or month in October. If this does not fit with your country or time frame then individual events can be scheduled to suit any local time frames. This will help to increase the awareness of occupational therapists and society of the truly global impact of occupational therapy.

Source: Text & Image: WFOT