image-i-nations trésor

Une statue… symbolique

Le Pape inaugure une statue  en hommage aux migrants place Saint-Pierre

Le pape François a inauguré place Saint-Pierre, le dimanche 29 septembre 2019, une sculpture grandeur nature baptisée « Les anges inconscients ».

« Rappeler à tous le défi évangélique de l’accueil » : c’est l’un des objectifs martelés par le pape François depuis le début de son pontificat. Dimanche 29 septembre, il l’a démontré une nouvelle fois avec la bénédiction d’une sculpture représentant 140 migrants de différentes cultures blottis sur un radeau, avec une aile d’ange émergeant au centre.

L’œuvre, en bronze et en argile, a été réalisée par le sculpteur canadien Timothy Schmalz. Elle sera désormais visible en permanence sur la gauche de la place Saint-Pierre de Rome.

Source: Texte (abrégé): La rédaction d’Aleteia | 30 septembre 2019   Image: You Tube

15è dimanche de l’année C – 2019

J’intitulerais ainsi le texte de l’évangile de ce dimanche (Lc.10:25-37):
‘UNE HISTOIRE DE… QUESTIONS!’

Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
D’abord un docteur de la Loi, rien de moins, pose une question à Jésus –
une question des plus sérieuses car elle concerne la vie éternelle.
Mais c’est une question-piège, et Jésus en est bien conscient.

La réponse vient dans une histoire, une histoire de Jésus –
ces histoires avec un message que l’on nomme ‘paraboles’.
Une parabole qui réserve à ce docteur ce la Loi, une QUESTION,
elle aussi des plus importantes.

Les mots nous sont bien connus :
« Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »

Nous sommes tous prêts à répondre :
‘Le Samaritain, évidemment.’

Mais c’est justement la réponse que le docteur de la Loi ne voulait pas donner,
la réponse qu’en bon Juif, il ne pouvait pas donner –
il se serait renier lui-même en faisant l’éloge d’un personnage méprisable à ses yeux.
L’évangéliste Jean nous l’a indiqué clairement :
« Les Juifs , en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains » (Jn.4:9))
 
Le docteur de la Loi choisit la formule qui ne le compromet pas –
une paraphrase impersonnelle : « Celui qui a fait preuve de pitié… »
 
Mais le texte ne se termine pas avec cette réponse, non.
La conclusion est donnée dans les paroles de Jésus :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
 
Mais… faire quoi, au juste ?
Simplement ceci : Ne plus demander ‘Qui est mon prochain ?’
mais me faire, moi, le prochain de quiconque, sur ma route, est dans le besoin.
 
Un défi qui est tout aussi exigeant et oui, engageant, pour chacun et chacune de nous.
On ne peut s’y soustraire si… la question de la vie éternelle nous préoccupe le moindrement.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable en anglais à : https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-c-2019/

  

Source : Image : Studiu-biblic.ro  

 

Un film… avec une différence

Un article un peu plus long qu’à l’ordinaire mais qui intéressera sûrement plusieurs d’entre vous…

Madame Acarie, une sainte qui s’ignore 

Acarie, mystique du XVIIe est devenue bienheureuse Marie de l’Incarnation. Aleteia a rencontré Marlène Goulard, co-réalisatrice du film « Madame Acarie, une sainte qui s’ignore » un film-documentaire qui retrace le parcours de Barbe.

Épouse, mère de six enfants, puis veuve et enfin carmélite, Barbe Acarie a eu une vie bien remplie au tournant du XVIe et du XVIIe siècle. Pourtant rien ne prédisposait cette femme, contrariée dans sa vocation religieuse par des parents, à devenir une figure du renouveau spirituel de l’époque. Pleine d’entrain et douée d’une rare sensibilité à la souffrance d’autrui, elle demeure, 400 ans après sa mort, un exemple de la sainteté vécue dans le monde et de la fécondité d’une vie contemplative source d’un authentique renouveau ecclésial.

En collaboration avec son père Xavier, Marlène Goulard, comédienne, musicienne et réalisatrice, a relevé le défi de faire un film sur cette « sainte qui s’ignore ». Un bel hommage qui s’attache à souligner le rôle fondamental de Barbe Acarie dans le renouveau mystique et spirituel chrétien du monde d’aujourd’hui.

Aleteia : Comment est né ce film ? 

Marlène Goulard : Avec mon père, je venais de réaliser un clip sur l’Ordre des Carmes Déchaux Séculier afin de promouvoir son charisme auprès des laïcs. Cette troisième voie de l’Ordre du Carmel est pratiquement méconnue alors que des laïcs y sont appelés et s’y engagent. Il a eu beaucoup de succès à l’étranger, mais aussi chez les Carmes et les Carmélites ! Les Carmélites de Pontoise et les Carmes de Paris nous ont alors proposé la réalisation d’un film qui retracerait la vie de Madame Acarie. Le but était de révéler à quel point l’exemple de cette sainte est d’une actualité frappante aujourd’hui même. Ce n’était pas prévu, j’avais beaucoup de choses en cours, mais j’ai tout de suite eu envie de relever le défi.

Aleteia: Connaissiez-vous Madame Acarie avant de faire le film ?

Marlène: Pas du tout ! Je connaissais les œuvres de sainte Thérèse d’Avila, de sainte Thérèse de Lisieux, de saint Jean de la Croix ou encore de sainte Élisabeth de la Trinité… Madame Acarie a été pour moi une véritable découverte. Je n’étais pas la seule à ne pas la connaître : même au sein de l’Ordre, peu savent qui elle est. Pour une femme qui a œuvré à la re-fondation du Carmel thérésien en France, c’est un comble. J’espère qu’avec notre film, l’injustice est réparée !

Aleteia: Qu’est-ce qui vous a touché personnellement chez elle ?

Marlène: La lecture de livres sur elle et surtout celle de ses propres exercices spirituels m’a saisie immédiatement. Quelle femme étonnante ! Son histoire, les épreuves qu’elle a traversées dans sa vie, celle de son couple comme celle de la France de l’époque… Elle a tout vécu ! La guerre, la maladie, la ruine, les accidents de santé… Elle a traversé sa vie en vivant une conversion intérieure profonde. Ce qui m’a le plus marqué chez elle, c’est qu’elle l’a fait dans un consentement perpétuel qui dépassait parfois ce qu’un humain peut accepter, et cela dans une joie profonde !

Ses propres plans ont été contrariés très tôt dans sa vie. Forcée au mariage alors qu’elle voulait être religieuse, elle a épousé un homme qui lui-même avait voulu devenir prêtre ! Elle passait de l’oraison à l’action constamment. Et vice-versa, comme on passe d’une pièce à l’autre. Elle a tout accepté, grâce à son consentement quotidien. Pourtant, sa vie a été d’une fécondité incroyable. Elle a trouvé, en tant que laïque, un équilibre entre l’oraison et l’action que je n’avais jamais rencontré. Pour le monde d’aujourd’hui, le silence, l’oraison semblent être une perte de temps. Chez elle, c’est la vie intérieure qui nourrit la vie active. Elle était une femme pleinement ancrée dans le réel comme dans l’abandon à Dieu, qu’elle vivait dans la prière et parfois en extase.

Source: Texte (abrégé): Marzena Devoud, 10 octobre 2018, Aleteia  Images: YouTube   www.xaviergoulard.com   Wikimedia Commons

18è dimanche de l’année B

Certains disent que l’une des caractéristiques de notre époque est le désir de gratification immédiate.
On veut la satisfaction ici et maintenant – sans avoir à attendre la réalisation de nos souhaits dans un avenir incertain.

Il y a sans doute un peu de vérité dans cette affirmation mais… il y a déjà longtemps le proverbe disait :
« Un je tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
Cette attitude est peut-être inscrite dans nos gènes ?

Et voilà que l’évangile de ce dimanche (18è dimanche de l’Année B – Jean 6:24-35) nous suggère quelque chose de bien différent.
Le texte nous invite à… voir les choses à plus longue échéance.

Jésus s’adresse à la foule qui, la veille, a mangé à satiété les pains qu’il a multipliés.
Pas étonnant que tout ce monde revienne le lendemain pour… un autre festin !
Le prophète de Nazareth leur a donné de manger à leur faim, de se rassasier littéralement !
Qui ne voudrait pas jouir davantage d’une telle générosité ?
C’est facile, c’est immédiat, c’est satisfaisant !

Jésus leur dit alors:
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

 
Sûrement pas ce qu’ils désiraient entendre.
Eux aussi anticipaient une… gratification immédiate.

Mais Jésus les invite à :

  • Passer à un autre niveau ;
  • envisager la réalité à une autre échelle ;
  • utiliser une autre mesure de satisfaction.

Le même message s’adresse à nous aussi, à nous qui désirons
succès, réussite, bonheur, richesse, tout de suite, oui : ici et maintenant.

Mais le défi de l’évangile est de chercher ce qui est durable, permanent.
Anticiper l’impérissable au lieu du corruptible.
Rechercher, au lieu du temporaire, ce qui s’ouvre… sur l’éternité.

Un défi, un pari… toute une aventure!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b/

Source : Images : mvcweb.org   vozportucalense.pt

Ça, ça m’interpelle – 4è épisode

Les choses interpellantes, et les situations qui le sont également,
peuvent beaucoup nous apprendre et nous aider à découvrir
le BEAU et le BIEN dans notre quotidien et notre environnement.
C’est important pour tous – les jeunes et les moins jeunes.
Dans la vidéo qui suit, Lucie Chicoine nous invite à une découverte intéressante.

 

Nouvelle série de productions: Ça, ça m’interpelle !

Nous le savons très bien:
des situations diverses provoquent en nous différentes réactions –
certaines circonstances suscitent une interrogation,
d’autres nous invitent à une prise de conscience.
Mais il y a de ces moments qui nous présentent un réel défi
et nous interpellent directement.
Nathalie Ménard nous présente la série de productions
qui, au fil des semaines, feront exactement cela:
elles nous interpelleront!

 

 

 

Journée internationale des maladies rares – 28 février

Chaque semaine, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2% de la population sont découvertes dans le monde. En 2013, plus de 7 000 maladies rares différentes étaient identifiées en France. 80% de ces pathologies sont d’origine génétique, mais on dénombre également des maladies infectieuses.

Ces nouvelles maladies, dites « rares » ou « orphelines » nous interpellent pourtant et, afin de sensibiliser le public à leur existence, des manifestations sont prévues dans 34 pays chaque 29 février, journée rare s’il en est*.

Maladies en voie de banalisation
Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l’Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation… paradoxe inquiétant. Cette montée en puissance a incité 34 pays du vieux continent à célébrer la première Journée européenne des maladies rares et ce depuis 2008.

Destinée au grand public, cette journée poursuit trois objectifs :
sensibiliser le public européen aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades
diffuser de l’information sur ces maladies
renforcer la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

Peu de personnes en effet, connaissent aujourd’hui le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjogren, la maladie de Huntington ou le syndrome de Vaquez.

D’après la définition médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit 0,2% de la population. Pour un pays de la taille de la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une même maladie. 

Mal aimées de la recherche ?
Le paradoxe des maladies rares est qu’elles peinent à trouver les financements pour que les chercheurs puissent mieux les cerner et les vaincre… les grands laboratoires sont malheureusement cadrés dans une logique de profit et ne peuvent consacrer les moyens suffisants aux maladies rares. Le jeu n’en vaudrait-il pas la chandelle ?

Faisons mentir cette affirmation et remarquons que, dans plusieurs domaines, des institutions – publiques ou privées – relèvent le défi et se lancent dans des programmes ambitieux de recherche. Parmi elles, l’Institut de la Vision tient une place remarquable: centre de recherche européen pour les maladies oculaires, il regroupe 280 cliniciens et chercheurs qui participent au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre ces maladies dévastatrices.

* Le choix du 29 février fait de la journée européenne des maladies rares une journée rare dans la mesure où elle ne pourrait avoir lieu qu’une fois tous les quatre ans… en réalité elle sera fêtée le 28 février chaque fois qu’il n’y aura pas de 29 février !

Un site à visiter : www.alliance-maladies-rares.org   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

31è dimanche de l’année, A

Les vagues de la mer vont et viennent.
Il en est ainsi des vagues de… la mode !

Je ne pense pas ici à la mode vestimentaire, non, mais plutôt à celle du vocabulaire.
Toutes ces expressions qui, à une certaine époque, sont monnaie courante et qui disparaissent après un temps.
Comme si ces mots n’avaient jamais existé, on ne les entend plus prononcer, ou si rarement que désormais leur usage nous étonne.

L’expression qui me vient à l’esprit aujourd’hui est celle de : « la pureté d’intention ».
Disparue de nos conversations, disparue aussi des sermons qui en ont bien parlé aux jours d’antan !
La jeune génération d’aujourd’hui serait familière avec les mots : authenticité, transparence.
Mais en s’appropriant vraiment ces réalités sous leur nouveau nom, on n’y perd pas au change !

Ce qui suscite cette réflexion, c’est l’évangile d’aujourd’hui (31è dimanche, année A – Mt.23 :1-12)
et le jugement que Jésus prononce sur les scribes et les Pharisiens.
 
C’est avec force qu’il affirme :
« Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens. »
 
Se comporter pour plaire à… la ‘galerie’ !
On agit pour créer une impression – et une impression des plus favorables, il va sans dire.
On soigne ses manières, on cultive une personnalité qui fasse éclat.
On veut se faire connaître à son mieux… c’est la vogue du ‘culte de l’image’.
Certains osent affirmer: « Sauvez les apparences et vous sauverez tout ! »

Le vrai ‘moi’ disparaît au profit du personnage…
L’authenticité n’a pas bonne presse et la transparence n’est pas appréciée.

Agir simplement parce que c’est la bonne chose à faire dans telle ou telle circonstance.
Faire un choix purement parce qu’il exprime mes convictions.
Prendre une décision en fonction de valeurs objectives, rien d’autre.

Ne serait-ce pas ce à quoi ce texte de l’évangile nous invite ?
Un défi, direz-vous ?
Peut-être, mais une option de vie qui en vaut vraiment la peine – et… pas pour un temps seulement !

Source: Images: My Free Textures   Cocktail Web   smoodock45.wordpress.com

30è dimanche de l’année, A

Les questions – on apprend très tôt dans la vie à les poser.
Maman et papa doivent y répondre à longueur de journée!
Et bien vite à l’école, la leçon de grammaire nous les fait répéter comme une litanie :
Où? Quand? Comment? Pourquoi?

Mais il y a une autre sorte de questions : ce sont celles dont la réponse doit être plutôt détaillée.
On ne peut satisfaire celui qui demande par un simple ‘Oui’ ou ‘Non’.
Une phrase, parfois une précision et même une explication, sont requises.
Une citation et parfois une certaine justification ajouteront du poids à la réponse!

Étrange mais il arrive que celui qui pose la question a déjà résolu son problème.
En fait, il connaît très bien la réponse mais… il s’agit de confronter un adversaire.
On veut, ou explorer son savoir, ou même lui tendre un piège!

C’est le cas dans l’évangile de ce dimanche (30è de l’année A – Mt.22 :34-40).
Le texte débute ainsi :

« Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve. »

 
Tout comme le texte de l’évangile de dimanche dernier, on est encore en présence de mauvaise foi !
Une intention malveillante et déshonnête est bien évidente chez ce personnage.

Plus qu’une question, c’est un défi qui est posé.
On ne veut pas vraiment un éclaircissement, on n’espère pas une meilleure compréhension.
On veut tout simplement tendre un piège et obtenir une victoire.

La réponse de Jésus est bien connue, on dira que c’est la réponse ‘classique’ –
celle-là même que nous connaissons si bien, nous pourrions réciter les paroles pour quiconque nous demanderait de le faire.
Mais… le sens profond nous a-t-il rejoints ?
La signification ultime nous ‘habite-elle’ ?

Personnellement, une phrase ne cesse de m’interpeler :
« Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable… »
 
Aimer le prochain comme soi-même est semblabletout comme ! – aimer Dieu de tout son être !

Je redis les paroles, je me répète le texte, et… j’en suis toujours à dire :
« Vraiment, Seigneur ?… »

Et pourtant, la réponse est là, aussi limpide qu’ancienne, oui aussi ancienne que « toute la Loi et les prophètes ».
La réponse même de ce Dieu qui s’est fait l’un de nous.

Source : Image : deacongarydumer.com