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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

21è dimanche de l’année A

L’évangile de ce dimanche (21è de l’année A – Mt.16 :13-20) a quelque chose d’assez surprenant.
Il nous présente une scène inusitée et des questions qui le sont encore plus.
Voilà que Jésus demande à ses apôtres comment les gens le voient.
Il semble vouloir savoir ce que les gens pensent de lui, comment ils le perçoivent.

N’est-ce pas un peu étrange que Jésus se… préoccupe de l’impression que sa personne et son enseignement donnent à ses auditeurs?
Il savait déjà ce que les Pharisiens pensaient de lui – ils disaient ouvertement qu’il était possédé (Mc.3:22-30) (Jn.8:51-52) – même si l’un d’eux avait pourtant affirmé  que nul homme n’a parlé comme lui  ! (Jn.7:46).
Les scribes reconnaissaient qu’il agissait avaec droiture et qu’il ne faisait pas de différence entre les gens. (Lc.20:20-21)

Et, comme nous tous, Jésus devait deviner un peu ce que les gens disaient à son insu!
Il était évident que ses auditeurs – et auditrices, sûrement – étaient suspendu/es à ses lèvres (Lc.19:48).
On se questionnait ouvertement : Où a-t-il pris cette sagesse et ces pouvoirs miraculeux? (Mt.13:54).

Pourtant, Jésus ne semble pas satisfait de cela, il pose une question directe à ceux qui cheminent avec lui depuis un certain temps déjà.
Alors qu’il approche de Césarée de Philippe avec eux, Jésus demande à ses disciples :
« Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
 
On se demande : ‘Pourquoi’? Pourquoi Jésus pose-t-il cette question?
On peut faire maintes suppositions et spéculations – et plusieurs sans doute s’adonnent à cet exercice.
Mais nous ne saurons jamais la réponse à ce pourquoi.
Mais ce n’est pas là l’important, vraiment pas!

La conversation se poursuit avec la réponse des apôtres qui répètent ce qu’ils ont entendu – le nom de personnages célèbres dans l’histoire de leur peuple, des prophètes que l’on croit revenus à la vie !

La question, et la réponse qu’elle obtient, n’étaient en fait que le début de… l’interrogation.
Une autre question va suivre – plus immédiate, plus personnelle, plus… engageante :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
 
Interpelés par ces paroles, les apôtres laissent prudemment à Pierre la responsabilité de donne une réponse, la BONNE réponse, celle-là même qui ne peut venir que ‘soufflée’ par L’Esprit Saint !

Mais la même question résonne encore en ce 21è siècle qui est le nôtre.
Cette fois, elle s’adresse directement, personnellement et… existentiellement, à chacun et chacune de nous.
On peut tenter de prendre ses distances, de délibérer avec soi-même pendant un certain temps, mais on ne peut y échapper.
Il y a les réponses mémorisées depuis longtemps, les réponses répétées quand il le faut, les réponses qui satisferaient peut-être les professeurs et les théologiens mais . . .

Mais Lui, Il veut NOTRE réponse… personnalisée !
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Source: Image: ferrysburgchurch.com

20è dimanche de l’année A

Les auteurs spirituels, les mystiques spécialement, ont écrit sur ‘Le silence de Dieu’ – des choses profondes, des choses parfois difficiles à comprendre et peut-être… déroutantes.

Et voici que l’évangile d’aujourd’hui (20è dimanche de l’année A – Mt.15 :21-28) nous présente… le silence de Jésus et lui aussi est déroutant.
C’est d’abord la réponse – silencieuse – qu’il donne à une femme païenne (une non-juive, dans le langage du temps) qui l’a approché en lui demandant de guérir sa fille.
« Il ne lui répondit pas un mot. »
 
Déroutant, ça l’est vraiment, et cette attitude nous semble hors-caractère chez Jésus que l’on voit constamment guérir les gens qui viennent à lui.
Plus déconcertante encore est la réponse qu’il adresse ensuite à la femme en disant :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

Plusieurs jugent ces paroles de Jésus très dures, dénuées de toute compassion pour une mère qui craint pour la vie de son enfant.
Mais la réplique de la femme est si juste et dénote un tel à-propos qu’elle ne peut que susciter notre admiration :
« Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
 
Sa réplique lui a valu de recevoir ce qu’elle désirait si ardemment : la guérison de sa fille.
Mais ce n’est pas surtout la justesse et l’à-propos de sa réponse qui ont obtenu cette faveur mais… sa FOI !
« Grande est ta foi… »

Une FOI capable de faire face à l’apparente distance de Dieu…
Une FOI capable de soutenir un silence qui a goût de rejet…
Une FOI capable de recevoir une rebuffade évidente… 

Une FOI qui sait braver tout ce qui pourrait décourager et ose s’exprimer d’une façon qui interpelle Dieu.
Quelle FOI qui peut émerveiller Dieu lui-même !

Source: Images: LDS.org

On peut voir aussi la vidéo sur ce texte de l’Évangile à: https://youtu.be/QfU0_xapiGA

La Cananéenne…

 

 

 

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19è dimanche de l’Année, A

On nous l’a appris depuis longtemps, le Petit Catéchisme de nos jeunes années le répétait : « Dieu est partout. »
Étrange mais la 1ère lecture de ce dimanche (19è dimanche de l’année A – 1 R. 19:9,11-13) nous dit où Dieu n’est pas.

Le prophète Élie est parti vers la montagne pour y rencontrer Dieu, car on l’a assuré que le Seigneur va y passer.
Il réalise bientôt que Dieu n’est pas dans :

  • l’ouragan fort et violent
  • ni le tremblement de terre
  • ni encore le feu.

Mais alors qu’il ressent une brise légère, il pressent la présence de Dieu.
Qu’est-ce à dire ?
Qu’il ne s’agit peut-être pas des endroits où Dieu n’est pas mais plutôt des attitudes où il ne se reconnaît pas.

Le Dieu tout-puissant ne se manifeste pas toujours avec puissance.
Il n’est pas un Dieu qui bouscule, fracasse, ébranle et détruit.
Et le feu qui brûle, n’est-ce pas celui d’un amour inimaginable pour nous ?…

Et pour le rencontrer, peut-être faut-il nous ajuster à sa présence douce et discrète… mais tellement réelle.

Un Dieu qui opère… en douceur… est-ce bien Dieu ?
Le vrai, oui !

Source: Image: patricksgill.blogspot.com

Fête de la Transfiguration, année A *

* (Cette célébration prend la place du 18è dimanche de l’année A)

Les apôtres sont avec Jésus mais Jésus n’est plus tel qu’ils le connaissent.
Leurs yeux sont éblouis et la vision qu’ils perçoivent leur donne un sentiment de bien-être qu’ils veulent prolonger :
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! »  (évangile, Transfiguration, année A – Mt.17:1-9).

Mais voilà qu’une nuée les recouvre et du sein de la nuée une voix se fait entendre.
Cette voix les remplit de crainte, ils sont littéralement ‘atterrés’, « face contre terre » dit le texte.

Que s’est-il soudainement passé pour qu’un tel revirement se produise?                            
Dieu se fait proche, sa présence les enveloppe et il parle…
Il adresse les disciples personnellement et « ils furent saisis d’une grande crainte. »

Dieu proche et présent en Jésus – les apôtres ne le reconnaissaient pas toujours comme tel et… ils s’y étaient peut-être habitués aussi…
Mais ce Dieu transcendent et tout-puissant qui s’était révélé à leurs ancêtres comme : « JE SUIS… », ce Dieu-là les apôtres ne pouvaient l’imaginer proche.

Il faut que Jésus les touche pour que les apôtres reviennent à leurs sens, littéralement !
Plus tard, Pierre écrira aux premiers chrétiens :

« Cette voix venant du ciel,
nous l’avons nous-mêmes entendue
quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. »
(2è lecture : 2 P.1:16-19)

Les apôtres ont dû souvent revoir en esprit la scène de ce jour-là.
Le souvenir de ce qu’ils avaient vu et entendu ne pouvait se dissiper ou disparaître de la mémoire de leur cœur.
L’expérience de ce jour-là avait été comme… un apprentissage de la proximité de Dieu…

C’était un peu comme si Dieu le Très Grand, le Tout-Puissant avait commencé à les… apprivoiser…
La célébration de cette fête de la Transfiguration du Seigneur pourrait nous être l’occasion d’une expérience semblable si seulement… nous acceptons de nous laisser apprivoiser…

Se laisser apprivoiser par Dieu… tout un programme!

Source: Image: foma.ru

17è dimanche de l’année, A

La 1ère lecture de ce dimanche (17è dimanche de l’année, A – 1 R. 3:5,7-12) commence ainsi :

« À Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘ Demande ce que je dois te donner’. »

Imaginez pour un moment que Dieu vous pose la même question !
Que répondriez-vous ?…
Certains auraient une réponse toute prête :

  • la guérison d’un être cher,
  • l’obtention d’un emploi,
  • le succès dans une entreprise,
  • le retour d’un enfant en fugue…

D’autres avoueraient qu’ils et elles désirent réfléchir avant de donner à Dieu cette réponse si importante !
Combien d’entre nous demanderaient, sans hésitation, ce que le jeune roi Salomon a demandé :

« Un cœur attentif qui sache (…) discerner le bien et le mal. »
Ce que Salomon demandait, en fait, c’est : la sagesse !

La sagesse dans les petites et les grandes choses.
La sagesse pour les rencontres importantes et même les plus ordinaires.
La sagesse avec les proches, les inconnus, les importuns!

La sagesse pour planifier les activités.
La sagesse pour prendre une décision.
La sagesse pour faire des choix.
La sagesse pour… vivre, tout simplement – vivre comme Dieu l’attend de nous, ici et maintenant!

Le texte de la lecture dit : « Cette demande de Salomon plut au Seigneur. »
Et la requête venant de nous ?…

Source: Images: dwellingintheword.wordpress.com   zanoza.kg

 

16è dimanche de l’année, A

Les chants religieux – comme les chants populaires et les différents genres de musique – connaissent des périodes de renom puis, parfois, disparaissent des programmations régulières.
La mode change, la renommée faiblit et… on oublie…

Mais certains se souviennent, et c’est sans doute le cas pour le beau chant de John Littleton intitulé : Je cherche le visage du Seigneur…

 

 

 

 

 

 

Être à la recherche du visage de Dieu, n’est-ce pas ce à quoi la vie chrétienne s’exerce au fil des jours?

Et voilà que les lectures de ce dimanche (16è dimanche de l’année, A) nous en donnent une description vraiment spéciale:

Il juge avec indulgence.
Il nous traite avec beaucoup de ménagement.
Il donne à ses enfants une belle espérance.
Après la faute, il accorde la pardon.   (Sa.12 :13,16-19)

Il est bon, il pardonne;
Il est plein d’amour pour ceux qui l’appellent
Il est grand, il fait des merveilles.
Il est tendresse et pitié,
Lent à la colère, plein d’amour et de vérité. (Ps.86)

Et l’évangile (Mt.13 :24-43) donne une image si claire et convaincante de ce Dieu patient,
un Dieu indulgent, clément, tolérant,
un Dieu qui sait attendre et attendre toujours notre retour.

Je cherche le visage du Seigneur… et… j’en ai trouvé une si belle expression dans ces textes !

Chaque phrase ébauche un trait,
chaque mot esquisse la figure,
chaque expression dévoile l’identité cachée,
et au plus profond de nous se révèle l’ I M A G E . . .
Mieux encore : sa P R É S E N C E !

Source: Images: Video Blocks, Wallpaper Awesome, Video Blocks

15è dimanche de l’année, A

Les traductions des textes de l’Évangile varient et cela est souvent positif et nous enrichit.
Dans l’un des textes de l’évangile de ce dimanche (15è, année A – Mt.13 :1-23)
Jésus commence sa parabole en disant :

« Imaginez le semeur… »

Imaginez!… L’imagination peut nous être un outil précieux pour visualiser, en quelque sorte, les scènes de l’évangile.
Au temps de Jésus, un semeur n’avait pas la machinerie compliquée et précise qu’offre l’agriculture moderne.
La méthode du semeur de la Bible ne ressemblait en rien à celle d’aujourd’hui.

Muni de grains enfouis dans un sac porté en bandoulière, on peut le voir marcher à travers son champ.
D’un geste large, il jette au loin les poignées de grain qu’il a puisé dans son sac.
Et le grain tombe ici et là, tout près et au loin, dans toutes sortes de terrain – propice ou… pas!

Jésus décrit d’abord la scène, puis il semble s’arrêter.
Les apôtres ne sont pas satisfaits, ils ne sont pas certains de bien interpréter le message.
Alors ils demandent à Jésus d’expliquer davantage.
Ils pressentent que Jésus parlant de sol rocailleux ou plein de ronces fait allusion à un terrain bien différent.
Jésus explique alors le sens profond de ses paroles.

Quatre terrains, quatre groupes de gens, quatre façons d’accueillir le message de Dieu.

Et, toujours en imagination, j’ajoute une note personnelle à la scène évangélique…
J’imagine Jésus dire à ses auditeurs – ceux de son temps et… du nôtre, nous qui l’écoutons maintenant :
‘Dans quel groupe vous trouvez-vous?’

  • Le sol où le grain tombé en surface a aussitôt disparu…
  • Le sol sans profondeur où le grain est vite desséché…
  • Le sol où le grain est assailli par les épines et étouffé…
  • Le sol qui produit selon sa nature et sa mesure…

À ce moment-là, confrontée par cette question-là, je ne vois plus le semeur mais… mon cœur…

Un coeur si souvent en proie à la distraction, à l’invasion des soucis et la séduction des richesses de tous genres.
Un cœur dont la nature et mesure ont été étriquées peut-être…

Une vie dont le rendement est bien minime si on le compare aux dons reçus… en continu… par le Semeur si généreux, si prodigue, et qui attend toujours une moisson qui devrait être plus abondante…

À l’écoute du Semeur, l’imagination aidant… je perçois et je reçois le message et… je me mets à l’oeuvre!

Source: Image: Free Bible images
 

14è dimanche de l’année, A

Des enfants théologiens? Ça n’existe pas! Vraiment?
Mais… les enfants ont peut-être ce que les théologiens désirent :
Une compréhension spontanée, non théorique mais qui leur vient tout naturellement.

L’ouverture à tout – au possible et… au rêve, au présent et… à tout ce qui n’est pas encore.
Est-ce ce à quoi Jésus fait allusion dans l’évangile de ce dimanche ? (14è de l’année A – Mt.11 :25-30).
Il dit ouvertement :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Nicodème, le sage Pharisien s’était exclamé :
« Comment étant vieux peut-on entrer dans le sein de sa mère et naître ? » (Jn.3 :4).
Évidemment ce n’est pas ce que Dieu attend de nous.

Ce qu’il nous faut chercher c’est une compréhension par l’intérieur, pour ainsi dire.
La com-préhension, à sa racine, peut exprimer : Prendre avec soi.
Prendre avec soi tous les aspects du réel et surtout – selon l’expression folklorique : ‘Ne pas couper un cheveu en quatre !’

Il y a les sages et les savants authentiques, oui, ce sont ceux qui sont imprégnés de la mentalité d’un enfant.
Ils sont sans préjugés, sans parti pris, sans entêtement à défendre leur position.
Et surtout ils savent – et combien ! – qu’ils ne savent pas tout.
Ils sont conscients de leurs limites et acceptent volontiers d’écouter, d’apprendre, de s’approprier de nouveaux aspects d’une réalité qui dépassera toujours l’intelligence humaine.

Pourrions-nous faire partie de ce groupe de ‘sages’ ?…
Ce sont ceux dont la théologie – la réflexion et la conversation sur Dieu – est celle que l’Esprit de sagesse inspire.
Puisse-t-il nous guider dans toutes nos explorations !
 

Source: Images: twitrer.com, commons.wikimedia.org

13è dimanche de l’année, A

Les textes de l’évangile nous donnent de multiples paroles de Jésus.
Certaines sont encourageantes et réconfortantes.
D’autres sont inspirantes et stimulantes.
Mais il y en a qui sont positivement… dérangeantes – dérangeantes parce que terriblement exigeantes!

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (13è, année A – Mt.16 :37-42) où Jésus affirme :
« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

PRENDRE SA CROIX, ça n’a rien d’emballant !
Faire face à ce qui est difficile, pénible, ce qui demande des efforts répétés et souvent sans succès…
Aller à l’encontre de ce qui plaît et ce qui attire spontanément.
Ne pas suivre la loi du moindre effort mais mettre toute son énergie à vaincre les obstacles et surmonter les difficultés.
Maîtriser sa lâcheté, mettre en échec son hésitation à reprendre le chemin que l’on sait être le meilleur.

Et pourquoi ? Parce que c’est là la mesure d’un vrai disciple du Seigneur.
C’est la manière d’être digne de lui: marcher dans ses pas, suivre la voie que lui-même a tracée.
Il n’est pas question de jouer au héro, ou de prouver sa valeur.
Il ne s’agit pas d’une compétition où l’on se mérite des honneurs et les applaudissements des admirateurs.
Rien de cela – simplement suivre le Maître.

Porter sa croix… Pas la traîner…
Pas se plaindre qu’elle est trop lourde, trop encombrante, si peu adaptée à ma personnalité…

À ce sujet, quelqu’un a écrit un texte riche de sagesse.
C’est le récit d’une personne qui se plaignait constamment à Dieu que sa croix était trop lourde, impossible à porter, et qu’il était vraiment injuste de lui imposer un tel fardeau.
Alors, Dieu accepta de lui offrir un choix et il mit devant cette personne tout un échantillonnage de croix avec la possibilité d’essayer chacune.

Avec un soupir de soulagement, l’inconnu commença à soupeser une croix après l’autre, toujours insatisfait après chaque essai: l’une était trop longue, l’autre trop large, celle-ci était d’un bois trop rugueux, celle-là d’un métal trop lourd, et ainsi de suite jusqu’à la fin.
C’est là que, soulevant la dernière croix, la personne s’exclama joyeusement : « Ah, celle-ci est parfaite, tout à fait à ma mesure et selon mes forces ! Je veux celle-ci!»

L’auteur termine son récit en disant que Dieu ne put réprimer un sourire car la croix choisie était justement celle qui avait été abandonnée au début ayant été jugée absolument… au-delà des forces du plaignant !

Tant il est vrai que Dieu sait si bien ajuster les croix… aux épaules qui les porteront…

N.B On peut lire un article intéressant sur WIKIPEDIA au sujet de La colline des croix en Lituanie – Hill of Crosses, Lithuania.
Source : Images : x-dragons-x.exteen.com  Nighttime : Mindaugas Macaitis

12è dimanche de l’année, A

L’été est là – on l’annonce, officiellement!
Nos pensées s’envolent déjà vers les randonnées, les visites, les pique-niques, qui agrémenteront cette saison.
Évidemment, chaque excursion requiert des préparatifs – on pense spécialement à ce qui nous soutiendra en voyage…

Et cette longue ‘expédition’ – le voyage de la vie, lui?…
Avez-vous déjà… répertorié ce qui…

– vous soutient dans la vie?
– vous donne énergie et enthousiasme?
– vous donne la force de surmonter les obstacles?
– vous donne courage dans les difficultés?
– vous redonne espoir après un échec?

Quelques phrases des lectures de ce dimanche (12è dimanche de l’année, A)  me sont précieuses dans toutes ces situations.
Je vous les partage.

« Le Seigneur est avec moi… » (1ère lecture : Jr.20 :10-13)
 
« Ne craignez pas… Ne craignez pas…
Même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez sans crainte… » (Évangile : Mt.10 :26-33)
 
Cela me suffit pour la vie, pour toute la vie!…

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