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L’alphabet du Carême – Lettre V

V pour Voix

La voix d’une personne est quelque chose de très particulier.
L’intonation, la prononciation, le rythme – tout caractérise cet individu.
Il y a des voix douces, chaleureuses, réconfortantes, séduisantes…
Et il y en a d’autres… qui sont tout à fait à l’opposé!

Même à distance, on peut reconnaître quelqu’un par le timbre de sa voix.
Une voix familière nous invite, ou nous fait rebrousser chemin, selon la relation de la personne avec nous.

Jésus a utilisé cette réalité pour décrire justement notre relation à lui.
Il prend l’exemple d’un berger et il affirme:

« Les brebis le suivent (le berger), car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 
« Jésus employa cette image pour s’adresser à eux… » (Jean 10:4-6).

Jésus continue en personnalisant la métaphore:
« Mes brebis écoutent ma voix;
moi, je les connais, et elles me suivent » (Jean 10:27).

Cette comparaison avait quelque chose de familier pour les gens qui écoutaient Jésus –
certains d’entre eux étaient probablement des bergers qui connaissaient les habitudes de leurs troupeaux.

Bien que, de nos jours, nous ne pensions pas spontanément à nous-mêmes – disciples du Christ –
comme des brebis, ses paroles nous rejoignent et nous parlent au cœur…
Parce que justement c’est ce qu’il désire: nous rejoindre au plus profond de nous-mêmes.

Évidemment, son message n’est pas audible comme le sont les paroles des gens autour de nous.
On ne peut en calibrer le son de ses paroles avec un nombre précis de décibels!
Ce n’est pas l’aspect sonore qui importe mais… la relation!

C’est ce que Dieu désire: une relation d’intimité avec nous – une relation qui exprime
sa proximité,
son attention à tout ce qui nous touche,
son désir de répondre à nos besoins.

Si seulement nous savons percevoir sa voix…
En discerner le message…
Et… y répondre…

Il arrive qu’on entende quelqu’un parler de ‘la petite voix’ qui les interpelle au plus profond d’eux-mêmes…
Elle pourrait se traduire comme un appel intime, une inspiration, une invitation discrète…

La voix de celui qui s’est révélé « Le Bon Pasteur » peut se manifester ainsi…

Il ne reste alors qu’à suivre le conseil du Psalmiste :
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Psaume 95:7).

 

Source: Image: Public Domain Pictures

    

L’alphabet du Carême – Lettre R

R pour Retour

Retour… LE retour…
Ce retour auquel la période du Carême nous propose.
C’est l’un des thèmes importants de cette saison particulière.

Un texte inspirant de l’évangile de Luc illustre la démarche à laquelle nous sommes invité/es.
La parabole nous est bien connue – c’est celle qui a pour titre: L’enfant prodigue (Luc 15:11-32).

Le récit familier précise qu’ayant dilapidé son héritage, le jeune homme se trouve sans ressources.
Il regrette amèrement tout ce dont il jouissait dans la maison de son père.
C’est alors que le retour-nement se produit!

Le texte précise: « Il est revenu à lui ».

« Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit :
« Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent,
alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! 
Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai:
‘Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. 
Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils.
Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers’. »

Revenu à lui, il décide de retourner vers son père.
L’accueil qui lui est réservé va bien au-delà de tout ce qu’il pouvait anticiper – un festin, oui,
mais surtout la relation à son père renouvelée à la manière du Père auquel Jésus fait allusion.

« Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison,
son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui.
Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement ».

C’est justement ce Père – le Père de Jésus – qui attend NOTRE retour.
Le retour… de notre suffisance… de nos errances… de nos déviances…

Il nous faut d’abord revenir à nous-mêmes…
Puis, pas à pas, nous mettre en route sur le chemin qui ramène ‘chez nous’ – chez LUI.

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre F

F pour FOI

Avoir la FOI, c’est… croire, direz-vous.

Sans doute… Mais encore?
C’est accepter un ensemble de propositions sur un sujet donné.
Vous avez raison mais… seulement cela?

Un court texte de l’évangile nous révèle davantage:

« Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient: ‘Aie pitié de nous, Fils de David!’
Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui,
et Jésus leur dit: ‘Croyez-vous que je puisse faire cela?’
‘Oui, Seigneur’, lui répondirent-ils.
Alors il leur toucha leurs yeux, en disant: ‘Qu’il vous soit fait selon votre foi.’
Et leurs yeux s’ouvrirent. »  (Matthieu 9:27-30).

La question de Jésus était précise : « Croyez-vous que je puisse faire cela? »
Les deux aveugles n’ont pas affirmé leur foi en certaines formules.
Ils n’ont pas accepté une liste de croyances auxquelles ils devaient adhérer.
Ils ont simplement répondu « Oui » à quelqu’un.

Ils se sont fiés à quelqu’un – c’est cela la foi – s’en remettre à quelqu’un de fiable!
Oser se fier, oser s’abandonner… à Dieu.

Lui qui, depuis longtemps nous a affirmé par le prophète Isaïe :
« Tu as du prix à mes yeux… je t’aime. » (Isaïe 43:4).

Une conviction qui s’ouvre à une relation absolument unique… avec Dieu lui-même.
Oser… y croire…

 

Source: Image: Image: Orthodox Christianity 

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24è dimanche de l’année C, 2022

Un PÈRE comme nul autre père…

 Ce pourrait être le titre du texte de l’Évangile de ce dimanche (2è partie – Luc 15:11-32).
Quelle image nous est donnée dans ce texte!
Quel père nous est présenté et par Jésus lui-même…
Et il s’y connaissait en termes d’humanité! (Jean 2:25).

Un père qui regrette de voir son fils réclamer ce qu’il considère son dû mais qui accepte son choix…
Un père qui se désole de voir son fils qui veut le quitter mais qui respecte sa liberté…
Un père qui ne peut cesser d’être père même si la relation est refusée, brisée…
Un père qui ne peut abandonner celui qui est parti sans regarder en arrière…
Un père qui s’acharner à aimer même si son amour est méprisé…
Un père qui s’entête à espérer malgré tout le retour de celui qui est parti sans regret…
Un père qui ne peut croire que c’est inutile d’attendre le fils qui a fugué…
Un père qui n’en peut plus de ne pas être père…

Jésus parsemait son enseignement de récits, mais toujours dans le but d’expliquer clairement ce qu’il désirait que les gens comprennent.
Il utilisait des paraboles explorant des faits et présentant des personnages qui illustraient ce que Lui voulait que son auditoire découvre.

Et il nous a donné cette parabole unique en son genre –
elle est un écho des deux paraboles plus courtes de la brebis égarée et de la pièce de monnaie perdue elle aussi.
Il voulait nous parler – à nous comme aux gens de son temps – de ce qui lui tenait le plus à cœur, lui, le fils du Père…
Il voulait parler de…

Un DIEU comme nul autre Dieu…
Un Dieu qui n’insiste pas sur ses droits… comme s’il croyait en avoir!
Un Dieu qui ne requiert pas des prostrations mais de l’affection…
Un Dieu qui ne désire avec nous qu’une relation de réciprocité…
Un Dieu qui se plaît à oublier nos manquements de toutes sortes…
Un Dieu qui ignore les dons qu’il ne cesse de nous prodiguer jour après jour…
Un Dieu qui ne sait pas compter les pardons qu’il nous accorde sans cesse…
Un Dieu qui ne désire pas les formules compliquées que nous utilisons pour nous adresser à lui…
Un Dieu qui semble étonné qu’on l’interpelle ‘Dieu éternel et tout-puissant’ alors que son Fils nous a enseigné à l’appeler ‘Père’…

Pourquoi n’osons-nous pas l’approcher avec la confiance absolue, la témérité audacieuse, la spontanéité sans retenue de l’enfant qui ose se croire aimé?
Pourquoi ne pas le nommer tout simplement avec l’accent familier de Jésus: ABBA, PÈRE!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: freebibleimages.org

Journée mondiale du travail social – 15 mars 2022

Le but de cette journée est de mettre en évidence l’utilité du travail des « professionnels de l’action sociale ». Il s’agit d’une journée relativement ancienne puisque sa première édition remonte à 1983.

Chaque année, un thème est retenu. Après 2015, où nous étions invités à réfléchir sur la question de la dignité humaine, 2017 a proposé une réflexion sur le développement durable. En 2019, le thème retenu était « Promouvoir l’importance des relations humaines ».

Le thème retenu pour 2022 est « Co-construire un nouveau monde éco-social : Ne laisser personne de côté ».
Guidés par des principes éthiques, les praticiens et éducateurs du travail social et du développement social ont un rôle essentiel à jouer pour connecter les personnes, les communautés et les systèmes; co-concevoir et co-construire des communautés durables et promouvoir une transformation sociale inclusive..

Des relations sociales vraiement… humaines

L’action sociale n’est plus vécue uniquement comme un « service social » mais bien comme un « service à la personne » une relation qu’il faut « garantir » dans un environnement à préserver et promouvoir. La journée 2022 associe le respect de la personne humaine et celui des relations du même nom. Tout un programme.

Un site à visiter : www.anas.fr     Source: Texte & Image: Journée Mondiale   2è image: The Social Worker – WordPress.com

 

22è dimanche de l’année B – 2021

On entend parfois l’expression : « C’est une affaire de cœur! »
Il arrive que l’attitude de quelqu’un nous étonne à un point tel que l’on en vient à croire que cette personne est engagée dans une relation romantique –
il n’y a que cela qui puisse expliquer son comportement!

Cette expression m’est venue à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de ce dimanche (Mc.7:1-8,14-15,21-23)
et, pour moi, la conclusion s’impose : entre Dieu et nous, c’est une affaire de cœur –
ou du moins, il devrait en être ainsi!

J’ose croire que c’est ce que Dieu lui-même désire puisqu’il regrette que ce ne soit pas le cas!
Jésus lui-même répète les paroles du prophète Isaïe à ce sujet:

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

Jésus insiste en affirmant :
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sort… tout le mal. »
 
Ce qui n’est qu’extérieur, apparent, n’engage pas la personne vraiment.
Mais les désirs profonds, les aspirations secrètes, les espoirs audacieux –
ce qui touche à la racine de l’être –
c’est cela qui tisse une relation vraie.

Et c’est là que Dieu est en attente!…
En attente d’une prière… ‘cœur à cœur’ peut-être…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Neat   Dreamstime

Fête du Corps et du Sang du Christ, année B – 2021

Les différentes lectures de cette célébration ont fait surgir en mon esprit 4 mots commençant par R :
Rituel, Rites, Rencontre, Relation.
Selon moi, ces 4 mots présentent un résumé des thèmes de cette fête.

La 1ère lecture (Ex.24:3-8) nous met en présence de Moïse invitant le peuple d’Israël au renouvellement de l’Alliance avec Dieu dans un rituel précis et des rites familiers.
L’auteur de la 2è lecture (He.9:11-15) évoque un tel rituel, cette fois, réalisé par le Christ lui-même à la fois grand prêtre et victime.

Dans l’évangile, (Mc.14:12-16,22-26) nous assistons au dernier repas que Jésus partage avec ses apôtres avant sa Passion et sa mort.
La scène se déroule selon le rituel de la pâque juive mais… avec un ajout bien signifiant: ce que l’on nomme en termes théologiques: ‘l’institution de l’Eucharistie’.
Dans le langage quotidien, nous le mentionnons comme le don de lui-même que fait Jésus
en rendant sa présence réelle sous les signes du pain et du vin –
une présence qui se perpétue depuis ce soir-là.

Voilà bien l’essence, la réalité, de ce que nous célébrons aujourd’hui:
en Jésus, la rencontre avec Dieu est devenue possible et une relation continue avec lui nous est offerte.
Nous nous sommes rappelé les rites anciens, nous avons contemplé le rite nouveau initié par Jésus.

Nous vivons désormais un présent… perpétuel!
Celui d’une rencontre toujours offerte et d’une relation continue avec Dieu devenu l’un de nous, avec son Père et le nôtre, et avec leur Esprit.

Quatre mots évocateurs s’il en est!
Ils soulignent une réalité absolument extraordinaire!
 
  

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-b-2021/

 

Source: Images: Think Theology

 

 

1er dimanche du Carême, année B – 2021

Comme si Dieu avait besoin de… se souvenir!
Aussi étonnant que cela nous paraisse, c’est lui-même qui affirme dans la 1ère lecture (Gn.9:8-15):

« Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre,
et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous. »

Dieu prononce ces paroles dans le contexte d’une alliance –
cette relation privilégiée qu’il veut avoir avec son peuple.

Les alliances entre nations nous sont bien connues:
les engagements des peuples concernés, leurs obligations respectives, leurs promesse d’assistance mutuelle, etc.
Mais une alliance entre une nation et… Dieu, ça c’est assez spécial.

Et Dieu étend cette relation particulière à toutes les créatures :
« Et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous:
les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre. »

C’était son plan au moment de la création –
Dieu voulait se donner des êtres avec qui il pourrait être en relation.
Nous ne le comprenons pas toujours, et nous l’oublions parfois.
Pourtant, nous osons dire à Dieu:

« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas. » (Ps.25:4-9)

Peut-être faudrait-il changer la perspective, prendre un peu de recul et…
réaliser que c’est nous qui avons besoin de nous souvenir et de nous rappeler.
Nous rappeler cette invitation inouïe que Dieu nous offre.
Nous souvenir qu’il désire une relation de proximité, d’intimité avec nous, au fil des jours.

Cette période du Carême est un bon moment justement pour se rappeler et se souvenir…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-b-2021/

 

Source: Image: all-free-download.com

Justice réparatrice

La semaine du 18 au 24 novembre est dédiée à la Justice réparatrice.
Elle nous permet de rencontrer ceux qui en sont les sujets de part et d’autre –
ceux qui ont été victimes et ceux qui ont commis les actes de violence.
Henriette Doré Mainville a oeuvré dans ce secteur pendant plusieurs années.
Dans cette vidéo, elle nous partage son expérience.

 

22è dimanche de l’année B

Être proche – on peut l’être de différentes manières.
Dans un autobus rempli de gens, on est proche, oui, mais ce n’est pas une proximité agréable.

Des membres de leur famille, certains disent qu’ils sont ‘proches’ les uns des autres.
De nos ami/es intimes, on dira qu’ils, ou elles, nous sont proches.
Et qu’en est-il de… Dieu?

Trop souvent on l’imagine ‘là-haut, au ciel’ – quelque part au-delà des nuages.
Certains suggèrent qu’il est une Puissance invisible qui soutient l’univers.
D’autres le considèrent come un Principe philosophique, ou théosophique.
Une entité invisible, intangile, insaisissable…
On affirme facilement qu’il sait tout, oui, il connaît tout.

Mais… un être personnel, réel, 
un Dieu qui s’est fait proche dans l’incarnation,
une personne à la fois divine et humaine ‘proche’, et qui le demeure.
le reconnaissons-nous comme tel?

Deux des lectures de ce dimanche (22è de l’année B) nous offrent l’occasion d’y réfléchir.
Dans la 1èrelecture tirée du livre du Deutéronome (Dt.4:1-2.6-8),
Moïse affirme que les voisins du peuple d’Israël pourront se questionner:

« Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que
le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? »

 
Une affirmation qui bannit tout doute ou hésitation –
c’est le fruit de l’expérience et nul ne peut la mettre en question !

Dans l’évangile (Mc.7:1-8.14-15.21-23), c’est l’autre face de la proximité avec Dieu qui nous est présentée.
Cette fois, c’est Dieu qui, en Jésus, regrette que nous demeurions éloignés de lui.
Utilisant les paroles du prophète Isaïe, Jésus dit :

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

Il y a sans doute ici matière à réfléchir… pour prendre conscience du degré de proximité entre Dieu et nous…
Jésus nous a révélé l’unique et profonde perspective que Lui désire en termes de proximité :

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn.6:56).
Étonnante, extraordinaire réalité qui va bien au-delà de ce que nous aurions pu demander ou imaginer ! (Éph.3 :20).

Permettre à Dieu de se faire proche de NOUS personnellement…
Une décision à prendre…
L’acception d’une relation qui ne garde pas ses distances…
Il en prendra l’initiative… si seulement nous n’y mettons pas d’objection ou d’obstacle.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b/

Source : Images : Photo-Thursday-Plumb-Line   lds.org