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Les Psaumes… toujours actuels, toujours, ponctuels – 4è épisode

Quand on va rencontrer quelqu’un, on s’habille…
pour la circonstance!
Et quand on va rencontrer Dieu?
Teresa Penafiel nous dit ce qu’elle en pense et…
ce que Dieu en pense!

18è dimanche de l’année B

Certains disent que l’une des caractéristiques de notre époque est le désir de gratification immédiate.
On veut la satisfaction ici et maintenant – sans avoir à attendre la réalisation de nos souhaits dans un avenir incertain.

Il y a sans doute un peu de vérité dans cette affirmation mais… il y a déjà longtemps le proverbe disait :
« Un je tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
Cette attitude est peut-être inscrite dans nos gènes ?

Et voilà que l’évangile de ce dimanche (18è dimanche de l’Année B – Jean 6:24-35) nous suggère quelque chose de bien différent.
Le texte nous invite à… voir les choses à plus longue échéance.

Jésus s’adresse à la foule qui, la veille, a mangé à satiété les pains qu’il a multipliés.
Pas étonnant que tout ce monde revienne le lendemain pour… un autre festin !
Le prophète de Nazareth leur a donné de manger à leur faim, de se rassasier littéralement !
Qui ne voudrait pas jouir davantage d’une telle générosité ?
C’est facile, c’est immédiat, c’est satisfaisant !

Jésus leur dit alors:
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

 
Sûrement pas ce qu’ils désiraient entendre.
Eux aussi anticipaient une… gratification immédiate.

Mais Jésus les invite à :

  • Passer à un autre niveau ;
  • envisager la réalité à une autre échelle ;
  • utiliser une autre mesure de satisfaction.

Le même message s’adresse à nous aussi, à nous qui désirons
succès, réussite, bonheur, richesse, tout de suite, oui : ici et maintenant.

Mais le défi de l’évangile est de chercher ce qui est durable, permanent.
Anticiper l’impérissable au lieu du corruptible.
Rechercher, au lieu du temporaire, ce qui s’ouvre… sur l’éternité.

Un défi, un pari… toute une aventure!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b/

Source : Images : mvcweb.org   vozportucalense.pt

1er dimanche de l’Avent, année B… ce qu’il nous révèle

La saison de l’Avent – familière et pourtant toujours révélatrice.
Les thèmes qu’on y retrouve peuvent nous parler au coeur
si nous savous écouter et… attendre.
Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous aide à faire de nouvelles découvertes.

Une réflexion plus courte imprimée est aussi disponible à: https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-b/prophète Isaïe

Ps.31,86,18,116: Ça m’dit quelque chose

Quand vous priez les Psaumes, pensez-vous à…

vous ‘habiller le coeur’?

L’expression vous fait sourire !

Teresa Penafiel nous en parle au début de

la présentation des Psaumes de cette semaine.

SEP… Schlérose en plaques?

Je partage avec vous un article inspirant reçu tout récemment.

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Elle est blonde, jolie, malade incurable, mais rien ne l’arrêtera
Malgré la maladie, Marine, 22 ans a choisi de vivre de toutes ses forces.

Marine, une force de la nature malgré sa maladie 
Marine Barnérias est une jeune fille de 22 ans, à peine diplômée d’une école de commerce. Blonde, pétil-lante, une voix grave, du bagout, elle croque la vie à pleine dent. Mais pourtant, quelque chose d’anormal s’est glissé dans sa vie : on vient de découvrir qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaque.

Le courage et le goût de la vie, plus forts que la maladie
« Cette maladie est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle entraîne des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives. À plus ou moins loin terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible » décrit-elle, sur son blog, avec une résignation déconcertante.

Mais cette jolie blonde n’accepte pas de céder au découragement, c’est son mot d’ordre. Et pour s’y tenir, elle a monté un projet fou qu’elle réalise en ce moment, celui de partir sept mois en voyage à l’autre bout de la terre, en suivant un programme unique, concocté personnellement.

Son projet : trois destinations, trois découvertes
Comme elle le dit, sa « SEP » – sclérose en plaque – à elle, c’est une « Super Envie de Partir », équipée d’une arme vaillante, l’optimisme. Elle désire « rencontrer et interviewer des personnalités qui propagent des ondes positives dans la manière de penser ou de vivre », en condensant ces rencontres dans un film qu’elle diffusera en ligne.

Le voyage prévu découle sur trois étapes. La Nouvelle-Zélande, pour se pencher plus précisément sur ce corps, ce fidèle compagnon qui la porte depuis 22 ans, ce corps malade qu’elle doit désormais apprivoiser. Puis la Birmanie afin d’éveiller son esprit, découvrir la force de celui-ci toujours plus puissantes que les marées ravageantes qui peuvent l’ébranler ; elle aura par ailleurs l’occasion de se rendre au sein d’un monastère bouddhiste. Et enfin la Mongolie pour se retrouver face à son âme, dans un dépouillement total permis par la solitude la plus complète.

Vivre ses rêves, pour combler le noir du réel
Cette ascension vers l’essentiel est un pari audacieux pour cette jeune fille, qui a toujours rêvé de tenter l’aventure, mais ne l’a jamais osée. « N’oubliez pas vos rêves, ce sont nos meilleures armes dans ce monde devenu fou ».

Marine peste sur la société dans laquelle elle vit. « Cela fait maintenant plusieurs années que je ne supporte plus la manière dont nous sommes abreuvés d’informations inutiles contre lesquelles nous ne pouvons rien faire… Elles nous formatent, se glissent partout, sur nos écrans, dans tous les lieux, omniprésentes, elles nous consomment… Résultat : nous sommes de plus en plus méfiants. Le lien se dilate et la confiance disparaît (…). Ce voyage sera pour moi une manière d’apprendre à me connaître vraiment et à affronter la vie différemment.»

Pour préparer ce périple, la jeune malade a compté sur l’aide de ceux qui furent touchés par son histoire. Elle a constitué une cagnotte, où chacun a pu l’accompagner par une participation libre et anonyme pendant cette aventure, ce pari de vivre et de voyager quand la maladie voulait l’immobiliser. Grâce à ce soutien, elle est partie fin janvier 2016, et réalise son rêve en ce moment à l’autre bout de la terre malgré la maladie.  Bon, faire le tour de la terre c’est pas toujours une partie de plaisir non plus…

Azur Guirec  | 23 juillet 2016  http://fr.aleteia.org/2016/07/23/seper-hero-une-audacieuse-aventure-contre-la-maladie/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr