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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

2è dimanche de Pâques, année B

Les lectures bibliques proposées pour les célébrations du temps pascal sont riches de thèmes pouvant soutenir notre réflexion.
Les personnages des récits bibliques apparaissent tour à tour et leur expérience personnelle a beaucoup pour nous inspirer.
Leur rencontre avec le Ressuscité peut susciter de nombreuses questions ainsi que de l’émerveillement spontané.

En ce qui me concerne, l’évangile du 2è dimanche de Pâques (année B – Jn.20:19-31)
réveille en moi une… sagesse humaine autant que spirituelle!
Et c’est le personnage de l’apôtre Thomas qui contribue à cet éveil.
À la fin de la première partie du texte de l’évangile il est dit :

« Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu. »

 
Thomas n’était pas là – affirmation simple, factuelle, ordinaire : il était absent !
On peut facilement spéculer sur toutes les raisons possibles de cette absence – ce ne seront toujours que des spéculations.
Le fait est que Thomas a manqué une occasion bien spéciale : la visite de Jésus ressuscité, rien de moins !
Et, fait encore plus intéressant, Thomas ne veut absolument pas y croire.
Il exprime son refus et son incrédulité en termes qui ne laissent aucun doute sur sa position :

« Il déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Des auteurs spirituels se hâteront d’affirmer que Thomas met des conditions pour croire,
oui, il met… des conditions à Dieu !
Avouons qu’il n’est pas le seul !
Et ce qui en découle est tout simplement merveilleux !

Car, il était bien présent la fois suivante et…
Il obtient une révélation personnalisée et nous laisse une proclamation de foi inédite !
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Une proclamation de foi qui dure depuis 20 siècles – il n’y en a pas beaucoup – elle devrait nous être précieuse…
 
Cette scène représente ce que je considère ‘une occasion manquée transformée en expérience absolument unique’.
Sagesse humaine ? Oui, et sagesse spirituelle authentique.
Une attitude à s’approprier et à répéter personnellement !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : rezaconmigo.com

Dimanche de Pâques, année B

 « Il vit et il crut. »  

Cela semble si facile, si clair, si simple, si évident!                                                                                          
Non? Euh… pas exactement.

Parce que, en fait, Jean n’a PAS cru ce qu’il a vu mais… ce qu’il n’a pas vu!
Jean n’a pas vu Jésus ressuscité – tout ce que lui et Pierre ont pu voir c’était des linges :
« les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place ».

 
C’est ce que nous dit l’évangile de ce dimanche de Pâques (année B – Jn.20:1-9).
Il est intéressant de noter comment ce passage est détaillé – comme si les détails pouvaient conduire à… la foi !

Non, la foi a été suscitée, elle a surgit avec force de l’intérieur.
Et ce jaillissement a entraîné la compréhension qui avait manqué jusqu’à ce moment.
« Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. »

Je trouve ce passage intéressant, oui, mais surtout encourageant –
encourageant parce que, d’une certaine façon, nous sommes dans une situation semblable.
Il nous faut précisément croire ce que nous ne voyons pas !

Et pour nous, comme pour eux, la foi jaillira de l’intérieur.
Si seulement nous permettons à l’Esprit de nous révéler le sens des Écritures…
Ce sens dont nous sommes toujours à la recherche au fil des jours et des expériences de notre quotidien.

Note: Une autre réflection est offerte en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-b/

Source : Image : Jesus Christ Wallpaper

 

Vendredi-Saint, année B

Par hasard, on rencontre une personne…
Par hasard, on retrouve un objet disparu depuis longtemps…
Par hasard, on entend à la radio une mélodie oubliée…

Par hasard, j’ai reçu un texte qui m’a immédiatement amenée à aujourd’hui, ce jour du Vendredi-Saint.
Je vous le partage, sans réflexion ou commentaire personnel.
Seule une question surgira naturellement…
Puisse ce texte vous être une inspiration, comme il l’a été pour moi.

SAUVÉE

Une petite orpheline vivait avec sa grand-mère et dormait à l’étage. Une nuit, la maison prit feu et la grand-mère mourut en essayant de sauver sa petite-fille. L’incendie se propagea rapidement et le rez-de-chaussée fut vite envahi par les flammes.

Des voisin appelèrent les pompiers, puis attendirent sans pouvoir aider, incapables d’entrer dans la maison à cause des flammes qui bloquaient toutes les entrées. Juste au moment où la rumeur circulait que les pompiers arriveraient avec quelques minutes de retard, parce qu’ils étaient tous occupés à éteindre un autre incendie, la petite fille apparut à une des fenêtres de l’étage, pleurant et criant à l’aide.

Soudain un homme apparut avec une échelle et disparut à l’intérieur. Lorsqu’il réapparut, il tenait dans ses bras la petite fille. Il la remit aux gens qui attendaient en bas de l’échelle et disparut dans la nuit. L’enquête qui fut menée révéla que l’enfant n’avait aucun parent vivant. Quelques semaines plus tard, les autorités municipales tinrent séance pour déterminer qui prendrait charge de l’enfant pour l’élever.

Une enseignante proposa de prendre la petite fille chez elle en disant qu’elle pourrait lui donner une bonne éducation. Puis un fermier offrit d’élever l’enfant sur sa ferme. Il affirma que la vie de ferme était saine et bonne. D’autres encore se proposèrent en expliquant ce qu’ils avaient à offrir à la petite fille.

Finalement, l’homme le plus riche de la ville se leva et dit : « Je peux donner à cette enfant tout ce que vous venez de mentionner, plus de l’argent et tout ce que cet argent peut acheter. »

Durant toute cette discussion la petite fille était demeurée silencieuse, les yeux baissés.

« Y-a-t-il quelqu’un d’autre qui veut prendre la parole », demanda le président de la séance. Du fond de la salle un homme s’approcha. Il marchait lentement et paraissait souffrir. Lorsqu’il arriva en avant, il s’arrêta devant la petite fille et tendit les bras. La foule fut stupéfaite. Ses bras et se mains portaient de terribles cicatrices.

L’enfant s’écria alors : « C’est l’homme qui m’a sauvée! » Spontanément elle sauta dans ses bras, le tenant comme elle l’avait tenu la nuit de l’incendie, comme pour s’accrocher à la vie. Elle enfouit son visage dans le cou de l’homme et sanglota un moment. Puis elle le regarda et lui sourit.

« La séance est levée », annonça le président.  

 

La petit fille reconnut celui qui l’avait sauvée et… elle s’en est remise à lui.
Et nous?…

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-b/

Source : Texte : tiré de Leadership… with a human touch, dans Concentré de Bouillon de Poulet pour l’Âme, Jack Canfield, Mark Victor Hansen, Patty Hensen, p.95-97      Images: freeimages.com   pierrelacroix.com

 

Jeudi-Saint, année B

« Faites cela en mémoire de moi. » 

D’ordinaire, si on se trouve au chevet d’un mourant, on est bien attentif à ce qui se passe.
On observe le geste qui pourrait indiquer de la douleur, les yeux qui s’ouvrent lentement et se referment, la respiration qui se fait plus lente, etc.
Si la personne semble vouloir dire quelque chose, on s’approche davantage et prête l’oreille pour ne manquer aucun mot, pour capter ce qui se dira peut-être dans un murmure.

La célébration d’aujourd’hui (Jeudi-Saint) nous met en présence de Jésus.
Il n’est pas mourant, mais sa mort est proche – il en est conscient et son attitude transmet à ses apôtres le message de son ‘départ’ imminent.
Il leur donne un message ultime et d’autant plus pressant :
« Faites cela en mémoire de moi. »

La 2è lecture (année B – 1 Cor.11:23-26) répète ces paroles à deux reprises.
C’est la réalité au cœur de la liturgie de ce jour.
Elle exprime notre fidélité à la demande de Jésus :
Refaire ce qu’il a fait ce soir-là…
Oui, sans aucun doute, et… depuis le début, bien sûr : le lavement des pieds inclus!

  • Répéter les paroles, oui,
  • refaire les gestes, ça va de soi,
  • imiter le service, certainement, et…
  • adopter le mode de vie de celui qui « est passé en faisant le bien » (Actes 10:38)

c’est cela faire en mémoire de lui.

Plus tard, l’apôtre Paul en a fait le résumé en écrivant aux Philippiens :
« Ayez en vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph.2:5).

Source : Images : LDS.org   hopechurchchandler.com

Note: une autre réflection est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-b/

Dimanche des Rameaux, année B

On nomme le texte de l’évangile au début de notre célébration
(Dimanche des Rameaux, année B – Mc.11:1-10):
‘Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem’ –
un événement inédit dans la vie de Jésus!
Se faire acclamer comme roi!
Se faire reconnaître comme le Messie attendu!

Ça ne cadre pas avec… ses antécédents, pense-t-on.
On avait déjà tenté de le forcer à accepter une situation semblable à la suite de la multiplication des pains qui, évidemment, avait épaté la foule (Jn.6:15).
Mais il s’était dérobé, il ne voulait pas la gloire que confère les hommes, affirmait-il (Jn.5:41).

Ce qui retient mon attention ce ne sont pas ces acclamations.
Ils se changeront vite en cris d’accusation.
L’aspect de la scène qui m’attire c’est que Jésus est… en chemin.

Un chemin de gloire aujourd’hui, un chemin de croix dans les jours qui suivront.
Mais, en fait, toute sa vie peut être comprise sous ce thème : un chemin.
Tout au long de son existence parmi nous sur cette planète, Jésus était en cheminement.

Le cheminement…
Les poètes et les philosophes,
les théologiens et les auteurs spirituels nous y convient.
Même les agences de voyages choisissent ce sujet pour nous inviter à… nous mettre en route.
Tous affirment que l’important n’est pas seulement d’atteindre notre destination mais…
justement d’être en route.

Ne pas rester sur place.
Ne pas être satisfait de la distance déjà parcourue.
Ne pas se dire trop fatigué, ou désabusé, pour faire encore un pas en avant!

Quand la ‘route’ anticipée est celle d’une excursion agréable, voire même une croisière exotique,
il n’est pas difficile de se mettre en marche, ou de partir en voyage.
Mais il arrive que le chemin soit sur un terrain abrupt, la pente est raide,
le sol rocailleux et raboteux et l’on trébuche, et la fatigue se fait vite sentir.
Et, avec la fatigue, vient la tentation de… rebrousser chemin!

Il ne s’git plus d’une excursion plaisante mais la sensation ressemble plutôt
à celle… d’un chemin de croix…
La tentation du début de Carême est toujours là :
choisir le plus facile, ce qui coûte le moins, ce qui ne dérange pas trop…

Mais marcher dans les pas de Jésus exige qu’on ne choisisse pas le chemin –
on le suit, Lui, tout simplement et… jusqu’au bout.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-b/

  Images : lds.org   herosjourney.org

5è dimanche du Carême, année B

En nous adressant à Dieu, nous lui demandons souvent de se souvenir –
se souvenir de nous, de nos besoins, de notre misère.
De nombreux Psaumes nous font répéter ces demandes.
Et le Psalmiste ose même demander à Dieu de se souvenir de son amour! (Ps.25:6)

Il y a pourtant une chose dont nous espérons que Dieu ne gardera pas le souvenir : ce sont nos fautes.
Nos faiblesses, nos manquements, nos infidélité multiples –
si seulement Dieu pouvait ne pas les garder en mémoire!

La bonne nouvelle c’est que justement c’est l’attitude de Dieu à ce sujet bien sombre de nos péchés.
Et c’est lui-même qui nous en assure dans la 1ère lecture de ce 5è dimanche du Carême (Jer.31:31-34) :

« Je pardonnerai leurs fautes,
je ne me rappellerai plus leurs péchés. »

C’est presque trop beau pour être vrai mais c’est la RÉALITÉ –
Oui, la réalité d’un Dieu miséricordieux.

N’y a-t-il pas de conditions pour que cela se produise ?
Évidemment ! C’est que NOUS nous souvenions de nos péchés pour les lui abandonner…
Les lui abandonner ‘enveloppés’, si on peut dire, de notre regret sincère et nos efforts pour lui être fidèle à l’avenir.
Et alors ils disparaissent un peu comme l’écriture ‘lavée’ d’une vieille carte postale !

C’est cela « apprendre à connaître » Dieu – le vrai –comme en parle Jérémie…
Pas de meilleur moment que cette période de Carême pour NOUS souvenir et apprendre !

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-b/

Source : Image : Fiveprime

 

4è dimanche du Carême, année B

Avez-vous déjà essayé d’expliquer quelque chose… d’inexplicable?
Je ne pense pas aux réalités du monde scientifique comme… la physique quantique ou autres sujets que même les spécialistes peinent à exprimer.

Je pense plutôt à tout ce qui touche au domaine des sentiments et des réactions humaines.
Cela est tellement mystérieux, oui, ineffable, parfois littéralement inexprimable.

Et il y a plus: l’ineffable et l’inexprimable qu’est Dieu!
Pourtant, d’âge en âge, écrivains, poètes, théologiens, auteurs spirituels, mystiques et ‘gurus’ de toutes dénominations ont tenté de décrire sa nature et ses attributs.

Cette réflexion m’est venue en lisant, l’un à la suite de l’autre, les textes proposés à notre méditation en ce dimanche (4è dimanche du Carême, année B).
Certains versets ont retenu mon attention…

« Le Seigneur, sans attendre et sans se lasser, avait pitié de son peuple… »
 
« Dieu est riche en miséricorde… »
« C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu… »
                  
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »

C’est un peu comme si l’auteur du 2è livre des Chroniques (2 Ch.36 :14-16,19-23), l’apôtre Paul (Ep.2:4-10) et l’évangéliste Jean (Jn.3:14-21) rivalisaient pour expliquer… la miséricorde de Dieu !
Même dans leur bouche ou sous leur plume, les mots humains sont bien pauvres et impuissants à exprimer cette réalité d’un Dieu… tellement autre que nous ne pourrions l’imaginer !

Je n’ajouterai rien verbalement, mais je vous partage ce que Google m’a fourni quand je lui ai demandé une illustration du mot ‘MISÉRICORDE’.
L’image qui suit est ce qu’il a contribué à cette réflexion et, pour ma part, je trouve que l’illustration en dit long !
Bras tendus pour protéger, pour accueillir, pour soutenir.
Présence constante, indéfectible qui soutient nos efforts…

 

 

Note: On peut voir aussi une courte réflexion à: https://image-i-nations.com/misericorde-2/

Une présentation vidéo sur Nicodème est offerte à: https://image-i-nations.com/homme-sage-desirait-savoir-davantage/

et autre réflexion sur un thème différent est présenté en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b/

Source : Image : YouTube

3è dimanche du Carême, année B

Certaines personnes posent parfois des questions d’une manière assez… directe.
L’une ou l’autre d’entre elles pourront vous demander : ‘Craignez-vous Dieu ?’
Et, voyant votre hésitation à répondre, on insistera : ‘Mais, n’avez-vous pas peur de Dieu ?!’
Le ton et l’insistance manifestent assez clairement que celui, ou celle, qui a posé la question croit qu’il est… ‘normal’ de craindre Dieu.

Cette réflexion m’est venue en lisant la toute dernière ligne de l’évangile d’aujourd’hui (3è dimanche du Carême, année B – Jn.2:13-25) :
« Jésus, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme, » dans l’être humain, pour parler inclusivement.
Oui, l’être humain dans toute sa complexité lui était bien connue – et d’expérience !
Il avait pris notre nature humaine et vivait au quotidien notre existence avec tout ce que cela implique.

Que Jésus – le Christ – nous connaisse en profondeur…
Que Dieu – PÈRE – voit tout et connaisse tout de nous…
Est-ce là une raison de craindre, de redouter, d’avoir peur ?

Certains diront avec un soupçon de réticence : ‘Je ne crains… pas… Dieu, mais j’ai peur du jugement…’
Vraiment ?
Peut-on craindre le jugement de quelqu’un qui nous comprend absolument et qui nous aime plus que quiconque !

Nos difficultés et nos problèmes, nos peines et nos luttes, nos faiblesses et nos fragilités, nos dépendances et nos itinérances – tout ce bagage humain aussi vieux que notre monde, et aussi vieux que notre cheminement personnel, cela lui est bien connu.
Et surtout, oui surtout, cela ne change d’aucune manière l’amour qu’il a pour nous.
Vous en doutez ?

Le 1er dimanche de Carême nous a conduit/es à réfléchir à la tentation.
Je me demande si sur la liste personnelle de leurs tentations, plusieurs ont inscrit :
Tentation de… douter de l’amour de Dieu pour moi ?

Une mystique anglaise, à la réputation à la fois d’originalité et de sainteté, Margery Kempe, affirmait avoir reçu de Dieu ce message :
‘Tes prières, tes jeûnes, tes sacrifices – tout cela me plaît, mais ce qui me plaît le plus c’est que tu crois que je t’aime.’

Oser croire à l’amour de Dieu, non seulement pour l’humanité entière, mais pour MOI – un itinéraire de Carême inspirant.

Note: Une autre réflextion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-b/
Source : Image : JW.org   bulletinen.org

2è dimanche du Carême, année B

Lors d’une tempête, quand la mer agitée menace de faire sombrer une embarcation, les marins savent que l’instrument qui peut leur sauver la vie, c’est l’ancre.
Avant l’ère moderne où la technologie a inventé de multiples moyens de stabiliser un navire de taille, c’était ce qui donnait stabilité et sécurité dans bien des situations.

C’est l’image qui m’est venue en lisant la 2è lecture de la liturgie d’aujourd’hui (2è dimanche du Carême, année B – Rom.8:31b-34).
Écrivant aux premiers chrétiens de la ville de Rome, Paul leur dit :

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? »
 

Des paroles qui m’étonnent à tout coup !
Quand on est aux prises avec des difficultés de tous genres, on a désespérément besoin de quelqu’un qui soit littéralement ‘pour nous’.
Les problèmes de la vie abondent, chacun/e peut en faire un inventaire détaillé.
À prime abord, certains obstacles nous paraissent… à taille humaine – on croit pouvoir sans sortir seul/e et sans trop de lutte.

Mais. Il y a d’autres circonstances où la situation nous paraît désespérée dès que nous tentons d’y faire face.
On se sent à court de moyens – on n’a définitivement pas ce qu’il faut pour en sortir vainqueur, pour en sortir tout court !
Nous avons besoin d’aide, une aide efficace, et vite ! pour ne pas sombrer.
Pas nécessairement dans une mer agitée, mais dans un quotidien qui engouffre nos ressources de force, de courage, d’espoir, de désir de vivre…
On n’en peut plus… il faut que quelque chose… non, que quelqu’un nous vienne en aide.

Mais ce qui est merveilleux c’est que justement l’aide est là, toujours là..
Encore faut-il y croire et la demander !
Oui, « Dieu est pour nous. »

Et Paul nous rappelle que « Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous. »
Et. en lui, nous avons TOUT reçu, nous dit l’apôtre – tout ce dont nous avons besoin pour survivre, pour vivre… aujourd’hui, et demain, et… tous les lendemains de notre vie.

Étrange combien l’image de l’ancre ressemble à celle de… la croix !
Une pensée… ‘salutaire’ en cette période de Carême…
S’y accrocher permet de marcher avec solidité, en sécurité et avec sérénité

Source : Images : rocket-backlinks.com; Pinterest

Note: Une réflexion sur la 1ère lecture de ce dimanche est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b/

Et une courte réflexion sur l’évangile de ce dimanche est disponible en français à: https://image-i-nations.com/careme-transformation-transfiguration/

1er dimanche du Carême, année B

Se souvenir… il y a tant de choses dont il faut se souvenir.
Il est parfois nécessaire de se mettre des repères, de petites notes ici et là pour se rappeler.

Se rappeler de choses importantes : des objets à se procurer, des personnes à contacter, des rendez-vous à ne pas manquer, des réunions à préparer, des promesses à réaliser, et… quoi encore?
Alors, on se met des ‘signes’ – quelque chose qui nous dise : ‘Fais ceci, va là-bas, donne un coup de fil à un tel, rencontre une telle, etc.

Mais… est-ce que Dieu aurait aussi besoin de tel ‘signes’?
L’idée même semble saugrenue et pourtant dans la 1ère lecture de ce 1er dimanche du Carême
(année B – Gn.9:8-15) il dit lui-même :

« Lorsque… l’arc apparaîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous. »

 
Y croyons-nous ? Croyons-nous VRAIMENT que Dieu se souvient de nous ?
L’auteur du Psaume d’aujourd’hui (Ps.25:4-9) se fait insistant dans sa prière :

« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur. »

Mais… peut-être faut-il renverser les rôles en cette période de Carême…
Peut-il faut-il NOUS rappeler de… NOUS souvenir de Celui qui ne peut jamais nous oublier ?!
Ce que Dieu nomme son ‘alliance’ avec nous, c’est une relation de proximité, d’amitié proche et tendre qui se révèle jour après jour…

La vue d’un arc-en-ciel, ce spectacle unique de beauté et de majesté dans le ciel, peut nous le rappeler à nous aussi !
Et… combien d’autres ‘visions’ de beauté dont nos journées sont parsemées…