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17th Sunday of Year A – 2023

 

Everyone would agree: our lives are filled with all kinds of things.
Actions, reactions, relations, sensations, emotions, anticipations…
Beliefs, regrets, hopes, fears, joys, memories…
Bits and pieces of experiences of all kinds!

We may see some of them as good and helpful.
Others we may judge as negative and discouraging.

Could it be that we would need to do what we see fishermen do in today’s gospel text (Matthew 13:47-48)?
These men are busy doing some sorting out – keeping and throwing away.
They choose what is good and save it, and they discard what is not.

Choices… Attachment… Detachment…

Looking closely at our daily lives, we may discover some paralyzing souvenirs.
The memory of some events overwhelms us with shame and prevents us from living with joy.
We may find out that the guilt of some past actions leads us to unhealthy reactions.

We may also be deeply sorry that we have abandoned our faith in God.
We long to turn back to him but… we hesitate… we wait… we wonder…

If this is where we find ourselves just now, we need only to remember the words of the apostle Paul in the 2nd reading:

“We know that in all things God works for the good of those who love him” (Romans 8:28).
 
In all things – whatever they are, no exception, no qualification… ALL.
He can make all of our human experiences stepping-stones to get closer to him.
 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/17e-dimanche-de-lannee-a-2023/

 

Source: Image: Scripture Images     GOD’S WORD translation

 

Une expression qui fait réfléchir…

En cette période de Carême, il se peut que les aspects multiples de notre vécu se révèlent à vous avec plus de précision.
Les différents angles de notre quotidien nous apparaissent d’une manière plus claire nous présentant parfois de nouveaux défis..
Nos pensées, nos paroles, nos actions et réactions sont mises sous la loupe…

Il arrive parfois que l’on discerne certains messages qui nous parviennent – messages parfois surprenants, souvent interpellants…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

 

 

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

4è dimanche de l’année C – 2022

Lire les textes de la Bible peut susciter toutes sortes de pensées et… de réactions.
Et, des réactions, il y en a aussi dans les textes eux-mêmes!

Le chemin est parfois court entre l’admiration et… la condamnation –
c’est ce qui me vient à l’esprit à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Luc 4:21-30).

À la suite de la lecture du prophète Isaïe, Jésus adresse les gens présents dans la synagogue.
Le texte dit:
« Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. »
 
Mais quelques versets plus tard, on peut lire:
« Dans la synagogue, tous devinrent furieux…
Ils poussèrent Jésus hors de la ville, jusqu’à un escarpement… pour le précipiter en bas. »

 
Les gens sont passés de l’émerveillement à la colère, et pourquoi?
Parce qu’ils ont été… interpelés!

Il ne s’agit plus de texte abstrait mais d’un message… personnalisé.
Ce ne sont plus uniquement de belles paroles inspirantes, mais un appel à l’acceptation –
l’acceptation de Jésus comme Messager de Dieu.

Inspirantes, les paroles le demeurent mais elles sont devenues… exigeantes – de l’exigence même de Dieu!
Reconnaître Dieu et accepter ses interpellations, quelle que soit la forme qu’elles prennent…

Être prêt à passer de l’admiration à l’action qu’il désire de nous, ici, maintenant…
Accepter les circonstances que nous n’aurions pas choisies, les situations que nous n’apprécions guère…
Tout simplement parce que c’est précisément là que Dieu nous attend.

Il attend… Il attendra… jusqu’à ce que nous lui prêtions attention et que nous acceptions, sans condition, ce qu’il nous propose.
Évidemment, cela est toujours le mieux qui puisse nous arriver mais…
il nous faut parfois cheminer longuement avant de… nous rendre à l’évidence!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Christ Church Lanark

3rd Sunday of Lent, Year B – 2021

The Scripture texts offered to our reflection for Sundays and Feast days come in different… ‘attires’.
Some interesting, some encouraging, some quite challenging.

The 2nd reading of this Sunday gives us a short text of the first letter of Paul to the Corinthians (1 Cor.1:22:25).
According to me, the message we find there belongs to the last category – it is indeed quite challenging

It is focused on four words:
WISDOM, FOOLISHNESS, WEAKNESS, STRENGTH.
 
“The foolishness of God is wiser than men,
and the weakness of God is stronger than men.”
 
Paul did not mince his words and this text calls on those he was writing to – and on all of us – to do some… soul-searching!
It asks of us to do some… re-vision, yes, to have a second look, at ourselves:

  • our thoughts and ideas
  • our values and preferences
  • our choices and decisions
  • our options and refusals
  • our plans and projects
  • our actions, reactions and… interactions…

A checklist to help us find out if we are guided by God’s wisdom or… our own foolishness.
Quite a project for Lent… in fact, it may serve us for a life-time!

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-du-careme-annee-b-2021/

 

Source: Image: Heartlight

25è dimanche de l’année B

Il y a chez nous, les humains, des sentiments – leur nombre presqu’infini – ils se manifestent dans bien des situations!
Nombreuses sont nos actions et nos réactions qui démontrent ce qui nous habite et nous motive dans bien des situations.
Mais il y en a une qui semble profondément inscrite dans notre… ADN psychologique !
C’est ce désir inné, chez la plupart d’entre nous, pour le ‘plus que’

Vouloir être le plus grand que… le plus riche que… la plus belle que… la plus habile que…
Avoir plus de d’intelligence que… plus de renommée que… plus de succès que…
Et cette disposition est visible dans bien des domaines – les trophées de toutes sortes en témoignent!              

Cette réflexion m’est suggérée par le texte de l’évangile d’aujourd’hui (25è dimanche de l’année B – Mc.9:30-37)

« Une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand. »

 
La voilà, la tendance spontanée, la tentation toujours présente :
se comparer pour se voir, et se faire accepter, évidemment, comme étant…
au-dessus et au devant des autres !

Et cette tentation a ses propres tentacules manifestes dans le désir
d’être apprécié davantage,
d’être respecté davantage,
d’être jugé supérieur et donc… d’être servi par d’autres qui le sont moins !

     

Les images ci-dessus illustrent cette situation dans le monde du sport et du divertissement.

La compétition dans le sport, ou autres domaines, peut stimuler la discipline personnelle,
mais le but devrait être justement de donner le meilleur de soi-même,
de performer au maximum de nos capacités et nos talents,
et non de surpasser, pire même d’éliminer, les autres.

Mais il serait bien naïf de croire que seuls ces domaines sont touchés par cette attitude…

La vie familiale en est souvent la proie…
Qui niera que la sphère politique l’est souvent aussi ?…
Les mouvements sociaux en montrent les signes…
On en retrouve des exemples dans les organismes d’aide humanitaire…
Même les communautés ecclésiales n’y échappent pas…

Être ‘serviteur’ n’a rien d’enviable dans le monde d’aujourd’hui…
Notre société est plutôt avare d’appréciation pour ceux qui se mettent justement au service des autres –
des petits, des démunis, des oubliés, des laissés pour compte…

Nous nous présentons comme les disciples d’un Dieu qui s’est fait enfant, puis serviteur…
Mais notre admiration ne va pas toujours jusqu’à l’imitation!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-b/

Source : Images : lesdepisteurs.com   eBay.com.au   onefm.ch

Nouvelle série de productions: Ça, ça m’interpelle !

Nous le savons très bien:
des situations diverses provoquent en nous différentes réactions –
certaines circonstances suscitent une interrogation,
d’autres nous invitent à une prise de conscience.
Mais il y a de ces moments qui nous présentent un réel défi
et nous interpellent directement.
Nathalie Ménard nous présente la série de productions
qui, au fil des semaines, feront exactement cela:
elles nous interpelleront!

 

 

 

4è dimanche du Carême, année B

Avez-vous déjà essayé d’expliquer quelque chose… d’inexplicable?
Je ne pense pas aux réalités du monde scientifique comme… la physique quantique ou autres sujets que même les spécialistes peinent à exprimer.

Je pense plutôt à tout ce qui touche au domaine des sentiments et des réactions humaines.
Cela est tellement mystérieux, oui, ineffable, parfois littéralement inexprimable.

Et il y a plus: l’ineffable et l’inexprimable qu’est Dieu!
Pourtant, d’âge en âge, écrivains, poètes, théologiens, auteurs spirituels, mystiques et ‘gurus’ de toutes dénominations ont tenté de décrire sa nature et ses attributs.

Cette réflexion m’est venue en lisant, l’un à la suite de l’autre, les textes proposés à notre méditation en ce dimanche (4è dimanche du Carême, année B).
Certains versets ont retenu mon attention…

« Le Seigneur, sans attendre et sans se lasser, avait pitié de son peuple… »
 
« Dieu est riche en miséricorde… »
« C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu… »
                  
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »

C’est un peu comme si l’auteur du 2è livre des Chroniques (2 Ch.36 :14-16,19-23), l’apôtre Paul (Ep.2:4-10) et l’évangéliste Jean (Jn.3:14-21) rivalisaient pour expliquer… la miséricorde de Dieu !
Même dans leur bouche ou sous leur plume, les mots humains sont bien pauvres et impuissants à exprimer cette réalité d’un Dieu… tellement autre que nous ne pourrions l’imaginer !

Je n’ajouterai rien verbalement, mais je vous partage ce que Google m’a fourni quand je lui ai demandé une illustration du mot ‘MISÉRICORDE’.
L’image qui suit est ce qu’il a contribué à cette réflexion et, pour ma part, je trouve que l’illustration en dit long !
Bras tendus pour protéger, pour accueillir, pour soutenir.
Présence constante, indéfectible qui soutient nos efforts…

 

 

Note: On peut voir aussi une courte réflexion à: https://image-i-nations.com/misericorde-2/

Une présentation vidéo sur Nicodème est offerte à: https://image-i-nations.com/homme-sage-desirait-savoir-davantage/

et autre réflexion sur un thème différent est présenté en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b/

Source : Image : YouTube