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Fête de l’Ascension, année C – 2022

On nous pose souvent des questions et cela dans des situations diverses.
Certaines questions nous laissent parfois inconfortables…

J’imagine que ce fut le cas pour le groupe des apôtres lors de l’Ascension de Jésus.
La 1ère lecture de cette fête nous présente la scène (Actes 1:1-11).
Les deux derniers versets révèlent quelque chose d’intéressant.

Alors que Jésus disparaissait des yeux des apôtres,
« devant eux se tenaient deux hommes en vêtements blancs qui leur dirent:
‘Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel?’ »

On ne nous dit pas ce que les apôtres ont répliqué… le silence a probablement été leur réponse.

La question ‘POURQUOI’ a un écho qui perdure jusqu’à nos jours…
Toute une liste de ‘pourquois’ surgit soudain…

Les questions que, non plus des hommes en vêtements blancs, mais Jésus lui-même pourrait nous poser…

–        Pourquoi imaginez-vous que je vous ai quittés alors que j’ai promis:
« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »  (Matthieu 28:20).

–        Pourquoi croyez-vous que je vous ai abandonnés alors que je vous ai assuré :
« Demandez et vous recevrez et votre joie sera parfaite. » (Jean 16:24).

–        Pourquoi pensez-vous que vous êtes seul/es alors que j’ai affirmé:
« L’Esprit de Vérité demeure en vous, il est avec vous. » (Jean: 14:17).

–        Pourquoi craindre Dieu dont je vous ai révélé le vrai visage de ‘Père’ et que j’ai dit:
« Je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime. » (Jean 16:26-27).

–        Pourquoi vivre dans l’inquiétude alors que je vous ai fait un don unique:
« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. » (Jean 14: 37).

–        Pourquoi ces multiples questions au sujet de l’avenir, j’ai pourtant dit clairement:
« Que votre cœur cesse de se troubler… je reviendrai vous prendre avec moi pour que là où je suis vous soyez, vous aussi. » (Jean 14:1,3).

Que répondre? Le silence est peut-être aussi la réponse…
Parce que la vraie réponse, celle qui traduirait réellement notre situation c’est qu’il nous arrive aussi à nous d’être… des gens de peu de foi… (Matthieu 8:26).

Nos doutes sont plus forts que nos convictions…
Nos hésitations sont plus réelles que nos certitudes…
Nos peurs sont plus intenses que notre confiance…

Autant de ‘nuages’ qu’il faut permettre à l’Esprit de dissiper…
chaque fois que notre quotidien devient nébuleux… chaque fois…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-ascension-year-c-2022/

 

Source: Image: Bible En Famille

  Jongler…

 Il y a des gens qui aiment jongler avec des balles.
Ils/elles fascinent leur auditoire avec toutes sortes de gestes adroits pour maintenir dans l’espace de nombreuses boules de textures différentes.

Il y en a d’autres qui, diront certains, aiment ‘jouer avec le feu’ – en fait, ils/elles jonglent justement avec le feu sous différentes formes.

Quant à moi, j’aime aussi jongler mais avec… les mots!
Les mots me parlent – c’est leur fonction évidente, non?
Ils me parlent à leur façon…

Le mot ‘jongler’ a aussi la signification de : ‘Être perdu/e dans ses pensées’.
Alors, perdue dans mes pensées, je ‘jongle’ avec des mots comme…

DON – PARDON – ABANDON.

DONNER peut sembler facile; certaines personnes sont généreuses de nature.
C’est un plaisir pour eux/elles d’offrir quelque chose à un autre.
Il se peut qu’il leur en coûte et que leur offrande soit, en fait, un sacrifice –
mais peu importe, faire un DON leur est bénéfique autant qu’à autrui.

Mais PARDONNER est beaucoup plus exigeant, nous le savons.
Cela demande d’abord d’oublier une offense, ou du moins de passer outre au mal ressenti.
Il faut considérer, non plus la faute, mais l’auteur du délit qui mérite – il faut le croire –
compassion et, oui, PARDON.

Cette attitude exige de regarder au-delà de l’action qui a causé du tort.
Regarder plus loin, plus profond.

Il est nécessaire d’ABANDONNER un sens de supériorité néfaste.
ABANDONNER aussi la conviction que l’on a droit à des excuses et que la réparation est requise.
ABANDONNER, évidemment, le scénario mental qui joue en boucle la scène de l’incident.

Impossible, croit-on parfois… certainement bien difficile dans la plupart des cas.
C’est alors qu’il faut faire un pas de plus et… S’ABANDONNER soi-même –
s’en remettre à Celui qui est la compassion incarnée – Jésus.

C’est parfois, le plus souvent même, la seule méthode – lui permettre de laisser couler à travers notre être
le courant combien thérapeutique, pour nous autant que pour l’autre, de son pardon à lui…

S’y être abandonné en donne la certitude… et le goût!

 

Source : Images : iStock  Le Républicain Lorrain

24è dimanche de l’année A – 2020

Si on me demande ce que je trouve le plus difficile pour vivre comme le Christ, je n’ai aucune hésitation à répondre : PARDONNER.
Et pardonner selon son critère à LUI : ‘du fond du cœur!’
C’est ce que le texte de l’évangile de ce dimanche nous rappelle très clairement (Mt.18:21-35).

Cette exigence pour plaire à Dieu ne date pourtant pas du temps de Jésus –
elle remonte loin dans l’histoire du peuple de Dieu.

La 1ère lecture d’aujourd’hui (Si.27:30 – 28:7) le démontre en ces termes :

 

« Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait;
alors, à ta prière, tes péchés seront remis.
Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme,
comment peut-il demander à Dieu la guérison ?
S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable,
comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? 

C’est clair, précis et exigeant au-delà de ce qu’on se sent capable de donner.
Par-donner – c’est justement donner par-dessus le don qu’on est prêt à offrir.

L’apôtre Pierre s’estimait sans doute généreux en étant prêt à pardonner sept fois,
c’est beaucoup, beaucoup plus que bien des gens consentiraient à faire…
Et voilà que Jésus répond avec un chiffre fabuleux : 70 fois 7 fois –
et il n’est pas question ici de mathématique!
Ce nombre traduit le mot… toujours!

Qui peut le faire?
Certaines personnes au cœur généreux et de nature héroïque? Sans doute.
Mais pardonner est une exigence qui s’adresse à chacun/e de nous…

Y a t-il une solution? J’en ai trouvé une que j’emploie au besoin…
Demander à Dieu de transmettre à travers nous son pardon à lui !

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais  à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Images: hope1032.com.au  C’est quoi le bonheur pour vous

17è dimanche de l’année A – 2020

Il arrive qu’en lisant l’un ou l’autre des textes de la célébration, je m’arrête sans compléter la lecture.
Un verset retient mon attention à un point tel que je ne peux passer au verset suivant.

Ce fut le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (1 R 3:5,7-12) qui dit :

« Pendant la nuit, le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘Demande ce que je dois te donner’. »

 
J’ai alors donné libre cours à… mon imagination…

Si Dieu me demandait, à moi, ce que je désire qu’il me donne…
Que demanderais-je?…
Me faudrait-il un long moment avant de décider ce que je veux vraiment?
Est-ce que j’hésiterais entre ceci et cela?
Aurais-je un doute que… Dieu a vraiment l’intention de me donner ce que je souhaite?

Si, finalement, je formulais ma demande et répondais à Dieu…
Dieu serait-il satisfait de ma requête et donnerait-il au-delà de ma prière comme il l’a fait pour Salomon?…

Je poursuis ma réflexion… que demander?…

 

Note: Une réflexion sur le texte de la 2è lecture est offerte en format vidéo à: https://image-i-nations.com/rencontre-inattendue/

Et une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: Bible Encyclopedia

20è dimanche de l’année B

L’histoire ancienne révèle que, depuis ce que l’on nomme poétiquement ‘la nuit des temps’,
les humains ont voulu rejoindre Dieu.
C’est l’origine de la religion – cet ensemble de croyances et de rites pour s’unir à la divinité.
Différents peuples concevaient leurs dieux (généralement au pluriel) de façons multiples.

Nombreuses étaient les pratiques qui tentaient de s’assurer les faveurs d’un être divin quelle que soit la forme qu’on lui attribuait.
On voulait obtenir ses bienfaits et éviter les châtiments dont on redoutait la cruauté autant que leur manière aléatoire.
Dans ce but, on était prêt à offrir en sacrifice ses biens et même ses propres enfants.
Dans l’Ancien Testament, on constate que les Juifs ont dû résister à la tentation de suivre la pratique cananéenne d’offrir leurs enfants au dieu Moloch (ou, Molech) comme le faisaient leurs voisins.

Dieu a vu, Dieu a entendu et… Dieu est venu!
Ces quelques mots – simples et concrets – résument cet événement absolument hors de l’ordinaire et qui défit l’imagination!
Alors que les humains voulaient rejoindre Dieu, c’est lui qui est venu nous rejoindre

Et, revirement extraordinaire, loin de réclamer le sacrifice d’enfants humains,
il nous donne son propre Fils!
Et devenu humain il se révèle : ‘Dieu-avec-nous’.

Et… étant le Dieu qu’il est, cela ne lui suffisait pas…
Alors en Jésus, il nous a donné le message qui nous rejoint dans l’évangile d’aujourd’hui
(20è dimanche de l’année B – Jn.6:51-58) :

“Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

 
Une affirmation, un don, une communion… à la mesure de Dieu.
Mais… c’en était trop pour les contemporains de Jésus.
Ils discutaient entre eux : Comment cela peut-il se faire?
Ils se refusaient à reconnaître que… Dieu est Dieu…
Et c’est ce Dieu qui veut faire sa demeure en nous.

Je me pose parfois la question :
‘Si j’avais été dans la foule des auditeurs ce jour-là, aurais-je réagi comme eux?’
Et… aujourd’hui?…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-b/

Source : Image : virtueinthewasteland.com   stillromancatholicafteralltheseyears.com

Le Pape François a… une Lamborghini !

La marque italienne a offert un exemplaire unique de son modèle phare Huracan au pape François. Sa vente servira, entre autres, à venir en aide aux chrétiens d’Irak.

Lamborghini, le légendaire constructeur automobile italien a offert au pape François ce 15 novembre un modèle personnalisé de son bolide Huracan. Un don à faire pâlir d’envie les amateurs de belle mécanique. Jugez plutôt. Sous le capot, cette voiture de sport dispose d’un moteur V10 de 5,2 litres développant 610 ch. Elle peut atteindre les 100km/h, départ arrêté, en 2,9 secondes ! Et en circuit, elle emmène son pilote à plus de 325 km/h. Mais il est peu probable que le souverain pontife en fasse l’expérience. En effet, la voiture sera mise aux enchères par Sotheby’s et le produit de la vente sera destiné à financer quatre projets choisis personnellement par le Saint-Père.

Le premier des projets bénéficiaires de cette vente est celui de l’Aide à l’Église en détresse (AED) qui a programmé un véritable plan Marshall pour permettre aux chrétiens de la plaine de Ninive (Irak) de retourner vivre sur leurs terres ancestrales. Le second projet abondé par le produit de cette vente concerne celui d’une maison d’accueil piloté par une association italienne d’aide au femmes victimes de la traite humaine et de la prostitution (Communauté pape Jean XXIII). Enfin, sont concernées deux associations agissant principalement en Afrique : le Groupe international chirurgiens amis de la main (GICAM), et l’association italienne «Amis de la Centrafrique ». Ces deux organisations ont notamment des projets dédiés aux femmes et aux enfants.

Le précédent de la Harley
Ce coup de pouce financier sera loin d’être anodin puisqu’une Lamborghini Huracan affiche un prix catalogue compris entre 200 000 euros et 300 000 euros. Cette somme pourrait être largement dépassée lors de la vente car il s’agit d’un modèle «personnalisé» pour le successeur de Pierre et signé par lui. En 2014, une Harley Davidson offerte au pape François avait été adjugée à près de 242 000 euros, une somme bien supérieure à estimation initiale de 15 000 euros.

Source: Texte: La rédaction d’Aleteia/avec I.Media | 15 novembre 2017   Image: www.motortrend.com

 

Délit de fuite…

Il y a quelques semaines, le bulletin de nouvelles télévisées
nous informait qu’un bambin de deux ans et demi avait été fauché par une auto.
Le conducteur était… disparu… et il le reste jusqu’à ce jour.
Dans la vidéo qui suit Charles – personnifié par Robert Gagnon – en a fait autant.
Mais… il ne peut plus vivre avec cette expérience.
Il en parle à Judith – personnifiée par Charlottle Framboise.