young woman thinking d.man thinkingÀ bien y penser... Blogue

Sous cette rubrique, divers thèmes sont abordés. Ils se veulent à la fois intéressants, percutants et, oui, intéressants.

Les textes présentés ici seront un peu plus longs que ceux des autres sections.

Comme tous les autres, ils invitent à une réflexion personnelle et à un échange avec d'autres internautes.

 

L’alphabet du Carême – Lettre S

S pour Signes

Les signes font partie de la communication.
Nous agitons la main en prenant congé.
Nous secouons la tête pour nier quelque chose.
Nous faisons un clin d’œil soulignant un mot d’humour.
Nous ouvrons grand les yeux en surprise.
Nous fronçons les sourcils pour exprimer reproche.

Toutes ces signes forment ce que nous nommons le langage corporel.

Mais il y a les autres signes –
ceux des attitudes qui expriment une conviction, ou une décision.
En colère, on abandonne soudainement une discussion entre collègues.
Ou, on sort d’un appartement en claquant la porte.

Jésus a occasionnellement fait usage de cette sorte de signes dans ses relations avec son entourage.

Aux Pharisiens qui lui demandent justement un signe venant du ciel, Jésus répond qu’ils n’obtiendront pas de tels signes; il les quitte sans plus et se remet en barque (Marc 8:13).
Un autre exemple très parlant est celui qui le montre chassant les vendeurs du Temple (Matthieu 21:12-13).

Il y a encore les signes que l’on pourrait décrire comme symboliques
peut-être plus difficiles à interpréter, ils peuvent avoir une signification profonde.

L’évangile de Jean nous propose une scène typique mais qui ouvre une perspective inattendue.
C’est celle des Noces de Cana (Jean 2:1-11).

Le récit nous est bien connu où l’on voit Jésus qui, à la demande de sa mère, va changer l’eau en vin pour la fête.
L’évangéliste utilise précisément ce terme: « Tel fut le premier des signes de Jésus ».

Il s’agissait évidemment d’un miracle et les autres évangélistes nomment ainsi ce que Jean appelle un ‘signe’.
Ce signe annonce ce que Jésus sera pour nous:
la présence de Dieu parmi nous pour nous venir en aide.
Dieu qui partage notre quotidien – celui-là même d’une célébration de mariage – pour nous révéler sa présence.

Et tous les signes qu’il nous donne au fil des jours…
Savons-nous les identifier et en découvrir le message?…

La période du Carême est un bon moment pour nous y initier…

 

Note : Dans la vidéo qui suit, Nadia Labrecque poursuit la réflexion sur cette scène des Noces de Cana: https://youtu.be/j1zn0Tp3B58?si=eHy6N9VdMokPmYz5

 

Source: Images: pexels.com (Seyma. D.)     The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

L’alphabet du Carême – Lettre R

R pour Retour

Retour… LE retour…
Ce retour auquel la période du Carême nous propose.
C’est l’un des thèmes importants de cette saison particulière.

Un texte inspirant de l’évangile de Luc illustre la démarche à laquelle nous sommes invité/es.
La parabole nous est bien connue – c’est celle qui a pour titre: L’enfant prodigue (Luc 15:11-32).

Le récit familier précise qu’ayant dilapidé son héritage, le jeune homme se trouve sans ressources.
Il regrette amèrement tout ce dont il jouissait dans la maison de son père.
C’est alors que le retour-nement se produit!

Le texte précise: « Il est revenu à lui ».

« Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit :
« Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent,
alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! 
Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai:
‘Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. 
Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils.
Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers’. »

Revenu à lui, il décide de retourner vers son père.
L’accueil qui lui est réservé va bien au-delà de tout ce qu’il pouvait anticiper – un festin, oui,
mais surtout la relation à son père renouvelée à la manière du Père auquel Jésus fait allusion.

« Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison,
son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui.
Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement ».

C’est justement ce Père – le Père de Jésus – qui attend NOTRE retour.
Le retour… de notre suffisance… de nos errances… de nos déviances…

Il nous faut d’abord revenir à nous-mêmes…
Puis, pas à pas, nous mettre en route sur le chemin qui ramène ‘chez nous’ – chez LUI.

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

L’heure – Reculer… Avancer… Recommencer…

On avance l’heure… On recule l’heure – deux fois l’an, on le fait sans y manquer!
Un pas en avant, un pas en arrière – une sorte de ‘dance techno’ un peu exotique!
Une choréographie temporelle à laquelle on doit se plier.

Mais… on avance parfois… à reculons, ou on recule à regret…
Serait-ce un peu l’image de notre quotidien?
Il révèle souvent une ambivalence dont nous sommes parfois les complices!…

Parce qu’il faut bien le dire…
le temps est souvent exigeant à sa manière.
On nous dit qu’il ne faut pas perdre son temps.
Mais on nous conseille aussi de prendre son temps.
 
Perdre son temps
en le donnant à autrui,
en l’offrant au bénéfice d’une autre personne,
en s’efforçant de redécouvrir l’essentiel –
ce n’est plus perdre mais valoriser le temps!

Prendre son temps
pour remarquer la beauté d’un paysage,
pour s’émerveiller devant le sourire d’un enfant,
pour apprécier la sagesse d’une personne agée,
ou, pour simplement… redevenir soi-même –
n’est-ce pas magnifier le temps?!

Il faut l’avouer, toutes les heures n’ont pas la même texture ni la même couleur,
l’horloge ci-contre l’indique clairement. 
Il y a, bien sûr,
les heures dorées du succès,
les heures bleues de la sérénité,
les heures vertes de l’espoir,
les heures rouges de la joie…

Mais elles sont là aussi, les heures plus sombres,
celles de la souffrance, de l’incompréhension, de la peine, du deuil…

Et lorsqu’elle font leur apparition, il faut alors… TEMPORISER.

Ce mot plutôt vieillot indique l’attitude qui nous fait choisir
le moment favorable,
l’heure appropriée,
le temps qu’il faut!

On avance l’heure? Alors…

“Oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l’avant,
tendu de tout mon être, et je cours vers le but…” (Philippiens 3:13-14)

 

Source: Image: favpng.com

L’alphabet du Carême – Lettre Q

Q pour Questions

Les questions – elles font partie de notre vie sous bien des formes.
Dès notre enfance, nous apprenons à les décliner dans toutes sortes de situations:
Où, Quand, Comment, Qui, Quoi, Pourquoi?

Nous désirons savoir, connaître, comprendre.
Nous adressons des questions aux gens qui nous entourent, et ils/elles en font autant!
Mais vous-est-il déjà arrivé de penser aux questions que… Dieu nous adresse?…

Les premiers chapitres de la Bible nous présente l’homme soumit au questionnement de Dieu:
« Dieu appela l’homme: ‘Où es-tu’? » (Genèse 3:9) – question existentielle s’il en est…

Dans l’évangile nous voyons Jésus utiliser ce mode de communication qui interpelle son entourage:

« Qui d’entre vous, si son âne ou son bœuf tombe dans la fosse,
ne l’en retire pas aussitôt le jour même du sabbat? »
Et ils ne pouvaient rien répondre à cela ». (Luc 14:5-6).

« Une fois à la maison, Jésus demanda à ses disciples: « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand » (Marc 9:33).

À une autre occasion, Jésus interpelle ses apôtres en les interrogeant à son sujet:
« Et vous, qui dites-vous que je suis? » (Matthieu 16:15).

Ces questions représentent à la fois:
un défi,
un appel à la prise de conscience,
une interrogation qui invite à la relation…

Puis, un jour, à ceux qui partagent sa vie au quotidien, Jésus adresse une série de questions
qui les appellent à se reconnaître eux-mêmes:

« Ayant des yeux, ne voyez-vous pas?
Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas? » (Marc 8:18).

Vous y voyez peut-être un élément de thérapie de choc!
Jésus voyait sans doute que ses apôtres en avaient besoin…
Se pourrait-il que nous en ayons besoin, nous aussi parfois?…

Et la méthode de Dieu qui questionne peut nous ramener à nous-mêmes… et à lui!

 

Source: Image: pexels.com (Leeloo the first)

L’alphabet du Carême – Lettre P

P pour Prier

Prier – on veut bien le faire…
On s’y met… on essaie… mais on ne se sent pas à la hauteur…

Justement, peut-être ne faut-il pas essayer d’être ‘à la hauteur’.
Parce que prier, ce n’est pas une performance, ou un exploit.
Il ne faut pas tenter de… respecter les règles et de réussir.

Il est vrai que les librairies et les bibliothèques ont souvent plusieurs rayons sur ce sujet.
Il y a aussi, bien sûr, les auteurs spirituels et les gurus de tous genres qui en parlent abondamment et savamment.
On se demande souvent quoi choisir et qui suivre…

Il est étonnant que Jésus, oui, Jésus lui-même, ne nous ait enseigné qu’une seule prière.
À ses apôtres qui le questionnaient précisément sur la manière de prier, il a simplement dit (Matthieu 6:9-13):

« Vous donc, priez ainsi: « Notre Père… »

Cette prière nous est bien connue, trop bien peut-être… nous croyons qu’il faut passer à autre chose!
Et pourtant, tout est là!

Un jour, j’ai lu une consigne sur le sujet: ‘Comment prier’ et, à ma grande surprise, l’auteur disait:
« Prier comme le vous pouvez »!
Désarmant et tellement encourageant!

Mais prier, n’est-ce pas cela: tout simplement ‘Être avec Dieu‘?
Et être avec Dieu comme on se trouve à un moment ou un autre – sans manières, ni complication!
Laisser surgir du plus profond de soi ce qui viendra spontanément et laisser cela monter vers lui.

Surtout, ne pas croire qu’il faut se trouver à un endroit précis,
prenant une attitude particulière,
utilisant les paroles prescrites,
pendant une période de temps définie.

Prier comme on peut… Prier comme on est…
Et lui laisser le reste!…

D’ailleurs il nous a bien dit (Matthieu 6:7-8):

« Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens;
 ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter…
Votre Père sait bien ce qu’il vous faut,
avant que vous ne lui demandiez. »

À cela, nul besoin d’ajouter…

 

Source: Images: unsplash.com (Patrick Fore, Milada Vigerova)

L’alphabet du Carême – Lettre O

O pour OUVRIR

Il y a des choses qui nous sont connues – nous avons lu et entendu ces propos.
On nous a adressé ces informations, on nous a répété cesrecommandations, mais…
Mais… il semble que nous ayons besoin qu’on nous rappelle ce qui a été dit.

Cela s’applique précisément à l’enseignement de Jésus sur… la prière.
Il nous assure:

« Demandez, et vous recevrez;
cherchez, et vous trouverez;
frappez, et l’on vous ouvrira.

Car celui qui demande reçoit;
celui qui cherche trouve;
et l’on ouvre à celui qui frappe ». (Matthieu 7:7-12).

 

Une affirmation répétée trois fois d’une manière différente.
Un commandement ‘martelé’, dirait-on, avec trois exemples de la vie courante.
Serait-ce que Jésus connaît trop bien notre hésitation à présenter nos besoins à Dieu?…

Il cite même en exemple notre propre comportement, nous parents, envers nos enfants:
 
« Si donc, méchants comme vous l’êtes,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux
donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ».

Nous hésitons, nous remettons à plus tard, nous avons des doutes…
Même ces paroles de Jésus ne suffisent pas à nous convaincre – qu’attendons-nous d’autre?…

«On ouvre à celui qui frappe »… pourvu qu’on frappe, évidemment…
 

Source: Image: auteure

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre N

N pour Nourrir

La nourriture, c’est un essentiel de la vie quotidienne, sous toutes les latitudes.
De nos jours, la publicité ne manque pas de faire étalage des bonnes pratiques alimentaires.
Conseils et recommandations, suggestions de menus santé, informations diététiques, rien ne manque.

Il est intéressant de constater que ce sujet de la nourriture revient aussi dans… les évangiles!
À plus d’une reprise, Jésus lui-même en parle.

Les textes de l’évangile nous parlent d’au moins deux occasions qui ont suscité un miracle mémorable.

Le texte de Luc nous montre les apôtres, après une longue période d’enseignement, disant à Jésus de renvoyer les gens (Luc 9:12-17).
« Qu’ils aillent dans les villages et fermes d’alentour pour y trouver logis et nourriture ».
 
Nous connaissons la suite: Jésus nourrit la foule de 5000 personnes en multipliant cinq pains et deux poissons.

Un détail intéressant nous est donné à la fin du récit de la petite fille de Jaïre que Jésus a ramenée à la vie.
Le texte précise :

« Jésus ordonna de lui donner à manger » (Luc 8:55).
 
Pourtant, il faut se rappeler ce qui s’est passé durant la retraite de Jésus au désert.
Tenté par Satan de changer des pierres en pain pour se nourrir, Jésus répond au Tentateur:

« L’être humain ne vit pas seulement de pain
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).
 
Mais plus profonde encore est l’affirmation de Jésus qui dit :
« Je suis le pain de vie,
qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6:34).

En cette période de Carême, il est bon de se poser la question sur ce qui nous rassasie vraiment…
La parole de Dieu me nourrit-elle quotidiennement?…
Est-ce que j’accueille sa Présence – pain-de-vie – me donnant la vie en abondance (Jean 10:10)
qu’il m’offre au fil des jours?…

Peut-être me faut-il… ajuster mon menu…

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints           

L’alphabet du Carême – Lettre M

M pour Message

Des messages, nous en recevons à profusion!
Ceux qui autrefois nous parvenaient pas la Poste, arrivent encore à destination.
Mais les nombreuses plateformes des médias sociaux en sont maintenant une source plus importante!

Connection en permanence, information continue, messages répétés en boucle – chaque seconde les télécharge!
Chaque message apporte son contenu et… les émotions qu’il suscite…
On informe, on invite, on interroge, on présente des défis…

Posez-vous la question: Quel est le message le plus récent que vous avez reçu?
Quelle a été votre réaction en prenant connaissance de ce qu’il vous disait? 

Dans l’évangile de Marc, il y a une scène intéressante à ce sujet.
On y rencontre Jaïre, le chef de la synagogue demandant à Jésus de venir guérir sa petite fille gravement malade (Marc 5:22-43).
Déjà en route, Jésus s’arrête pour guérir une femme malade depuis longtemps.

C’est alors qu’arrivent des gens de la maison de Jaïre qui lui apportent ce message:
« Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? »
 « Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: ‘Ne crains pas, crois seulement’. »

La petite est déjà morte, que peut-on encore espérer?
Jésus dit à Jaïre de ne pas craindre… de croire…

Je m’arrête et me demande comment, moi, j’aurais reçu ces paroles?…

Croire que Dieu est avec nous même quand nous semblons incapables de surmonter l’insurmontable?…
Croire que nous ne sommes jamais seul/es?…
Croire que Dieu ne nous abandonne pas dans les situations désespérées auxquelles nous faisons face?…
Croire que Dieu peut tirer du bien… la vie… de la mort?

Il me semble entendre un ‘petite voix’ intérieure murmurer :
‘Il faut l’faire!’

Oui… croire comme Lui seul peut nous donner de le faire…

 

Source: Images: pexels.com (Angela Roma, Pok Rie)       

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre L

L pour Lumière
 
Nos villes se parent de lumière pour tous les goûts – les éclairages modernes ne laissent rien dans l’ombre.
Il faut le talent des artistes et des réalisateurs de cinéma pour créer le clair-obscur.
Certains aspects de la réalité gagnent à demeurer dans la pénombre.
De nos jours, plusieurs se plaignent de l’illumination intense devenue une pollution qui nous empêche de voir… les étoiles!

La lumière nous est bien utile, il faut l’avouer – sans elle, nous trébuchons parfois sur un chemin peu connu.
Notre vocabulaire suggère que notre esprit a aussi besoin de clarté.
Ne dit-on pas: « Vos propos on mit en lumière ce que je voulais dire »?
Ou encore: « Cette situation s’éclaircira avec le temps… »

Mais il est un autre domaine où nous avons grand besoin de lumière – c’est celui de notre être profond…
Lumière qui permet à notre esprit de déceler le bon choix à faire, la bonne décision à prendre…
Lumière qui dirige notre agir selon les valeurs authentiques…
Lumière qui clarifie les options et justifie les engagements…

À Nicodème venu le rencontrer « de nuit », Jésus disait (Jean 3:2):
« La lumière étant venue dans le monde,
 les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière » (Jean 3:19).

Malheureusement, il en est parfois ainsi de nous…
Pourtant, Jésus a dit clairement :

« Je suis la lumière du monde;
celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

« La lumière de la vie » –­ c’est bien ce dont nous avons besoin!
La lumière au quotidien, au fil des événements.
À l’heure des choix qui coûtent…
Au moment des décisions aux conséquences sérieuses…

Jésus nous invite:
« Marchez, pendant que vous avez la lumière,
 afin que les ténèbres ne vous surprennent point:
celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va » (Jean 12:35).

Ne pas être surpris/es par les ténèbres…
Savoir où nous allons, c’est quand même essentiel, non?…
 

ource: Image: DailyVerses.net

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre K

K pour kilomètres 

Le mot ‘kilomètre’ ne se retrouve pas dans les textes de l’évangile.
Mais… Jésus en a sûrement parcouru des centaines pendant sa vie!

On le voit constamment en route quelque part:  

  • en route vers Béthanie (Luc 10:38);
  • en route vers Jérusalem (Luc 9:51);
  • en route vers Emmaüs (Luc 24:13-32).

 L’apôtre Jean nous le montre quittant la Judée pour la Galilée – un voyage de quelques 112 kilomètres (Jean 4:3).

Pour sa part, Luc nous révèle: « Jésus allait de ville en ville et de village en village prêchant la Bonne Nouvelle… » (Luc 8:1).

Lorsqu’on tente de le retenir à un endroit, il répond:
« Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi; car c’est pour cela que je suis sorti » 
(Marc 1:38).

Tous ces déplacements, ces distances parcourues, ces trajets à travers la Palestine, ont pour moi un message profond.
Ils me donnent de découvrir… Dieu – le Dieu de Jésus Christ!

Un Dieu qui vient à nous, un Dieu qui nous rejoint où nous sommes…

Il avait déjà commencé à Bethléhem, lieu de sa naissance.
Ses parents, Marie et Joseph, avait dû quitter Nazareth et faire le voyage jusque cet endroit.
Dieu est venu chez nous, il est devenu l‘un de nous et il a partagé notre existence comme un cheminement!

Depuis ce jour, il marche avec nous et nous accompagne sur nos chemins – chemins radieux ou douloureux – il en a fait l’expérience.
Il demeure le compagnon fidèle, toujours présent sur la route de notre pèlerinage terrestre…

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints