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12è dimanche de l’année A – 2023

Difficile à croire? Des choses difficiles à croire, il y en a beaucoup.
Il s’agit parfois de situations exceptionnelles ou extraordinaires.
Il se peut que ce soit aussi des événements que l’on n’aurait pas pu anticiper.
Les réactions de certaines personnes nous surprennent parfois à un point tel qu’on les juge, oui, difficiles à croire!

Il arrive qu’on a peine à croire quelque chose parce que c’est… trop merveilleux!
Et… dans cette catégorie, je retrouve – étonnamment – les merveilles de Dieu à notre égard!
C’est ici que me ramène l’évangile de ce jour qui affirme (Matthieu 10:26-33):

« Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte: vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. »

Certains auteurs spirituels ont écrit que cette expression ‘Soyez sans crainte’ se retrouve 366 fois dans la Bible.
Serait-ce que nous avons besoin de nous le rappeler chaque jour de l’année?

Il m’arrive de me demander combien parmi nous, les croyants, osent croire à Dieu tel que Jésus nous l’a fait connaître.
Nous ne questionnons ni sa grandeur ou sa sagesse.
Nous n’avons pas de doute qu’il connaît tout et peut tout.
Nous sommes assuré/es que rien ne lui est impossible.

Mais… croire qu’il nous aime personnellement…
Être convaincu/es qu’il intervient constamment en notre faveur…
Demeurer assuré/es que, bien souvent à notre insu, il nous accorde ses dons et son pardon…

C’est là que nous manquons de conviction… de FOI!
Et… nous craignons.

Jésus a dit et répété de ne pas craindre mais… peut-être faut-il nous attarder à regarder les moineaux – ces petits oiseaux sans éclat –
pour réapprendre chaque jour la leçon qu’ils nous donnent…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Facebook Vatican News    pexels.com  (Phil Mitchell)

2è Dimanche de Pâques, année A – 2023

‘Avoir manqué sa chance’ – l’expression est bien connue et se retrouve souvent dans les conversations.
Quelqu’un a manqué son autobus et manquera aussi la chance d’une rencontre anticipée avec un ami.
Quelqu’un d’autre a manqué la chance d’une aubaine à l’épicerie et doit payer deux fois plus le lendemain.
Un autre a manqué la chance d’une entrevue qui aurait pu lui obtenir un poste enviable.

Et la liste pourrait s’allonger avec plusieurs chances qui ne se sont pas matérialisées.
Regret, désappointement, amertume parfois, mais… on n’y peut rien, c’est du passé.

La première partie de l’évangile de ce dimanche en offre un exemple frappant (Jean 20:19-31).
On peut dire que l’apôtre Thomas a vraiment manqué sa chance – la chance de rencontrer Jésus ressuscité.

Il était absent quand Jésus est venu rencontrer les autres apôtres réunis pour le repas du soir.
Mais… Thomas ne peut faire face à la situation, il préfère supposer que ses amis sont la proie d’une illusion.
Lui ne tombera pas si facilement dans le piège: il veut quelque chose de concret –
quelque chose qu’il pourra vérifier de ses propres yeux et toucher de ses mains.

Ce qu’il veut, en fait, c’est quelque chose de personnel, qui s’adresse à lui, à son besoin de voir.
Alors que Jésus, lui, parlera du besoin de… CROIRE.

Dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui, on retrouve 7 fois les mots:
croire, foi, incrédule…

Pourtant Jésus, non seulement accepte les ‘conditions’ de Thomas pour croire, 
mais il les devance!
Thomas n’a pas encore prononcé une parole que Jésus lui présente ses mains, portant la marque des clous,
et lui montre son côté où la lance du soldat romain a pénétré.

On dit que Dieu est toujours prêt à nous donner… une deuxième chance…
Thomas a eu une deuxième chance.
Et nous pouvons en avoir une également.

En fait, Dieu est prêt à nous donner toutes les chances dont nous avons besoin pour le reconnaître et mettre notre FOI en lui!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

 

C’en était fini, disait-on…

Un homme est mort crucifié, les pieds et les mains fixés avec des clous dans le bois d’une croix.  
Tout le monde pense : « C’est fini. »

Les Juifs sont satisfaits, ils se sont défaits de quelqu’un qui questionnait leur autorité.
Les soldats romains ont complété une tâche désagréable.
Le groupe de gens qui s’étaient rassemblés par curiosité réalisent qu’il n’y a plus rien à voir.
Et les personnes qui avaient suivi ce condamné par compassion constatent qu’il est mort.
Ils s’en retournent chez eux en secouant la tête.

Un centurion romain lui à percé le côté pour s’assurer que la vie s’était retirée de son être.
Marie, sa mère, et Jean son disciple bien-aimé, l’ont vu de près.
On l’a finalement descendu de là et on a remis son corps inerte à sa mère.
Plus rien, plus un souffle, une simple dépouille comme toutes les dépouilles humaines.
C’est fini, vraiment fini…

Puis deux hommes généreux, deux hommes courageux, bravant la colère, possiblement aussi la moquerie, de leurs compatriotes, sont venus chercher celui qu’ils avaient connu, admiré, suivi comme ses disciples.
Ils l’ont déposé dans un tombeau taillé à même le roc et ils ont roulé devant cette grotte une lourde pierre.
Le soleil tombe et c’est déjà le repos du sabbat qui s’impose – l’embaumement devra attendre et les femmes doivent patienter avec leurs aromates et leurs parfums.

Selon toute apparence, oui, c’était fini.
Alors que chacun retournait chez soi ce vendredi soir, chacun et chacune avait ses propres pensées et ses sentiments profonds:
Les chefs des Juifs étaient soulagés.
Les soldats étaient probablement fatigués.
Les gens discutaient peut-être de toute l’affaire comme on parle des événements quotidiens.
Le Centurion s’en est allé bien surpris.
Et Jean et Marie ressentaient sûrement beaucoup de tristesse et de peine.

Mais y avait-il quelqu’un qui ESPÉRAIT?
Est-ce qu’il y avait quelqu’un qui s’attendait à ce que quelque chose se produise?
Est-ce que quiconque osait penser que ce n’était pas la fin mais seulement le commencement?

Possible? Improbable? Absurde?
Une foi infantile? Une espérance trompeuse? Une attente indigne de l’intelligence humaine…
Il avait dit, lui: « Qui croit en moi, fût-il mort, vivra » (Jn.11:25).

Mais voilà, il faut y CROIRE . . . d’une « foi à transporter les montagnes » (Mt.21:21) – rien de moins!

 

Source: Image: jesus-story.net

On lamente parfois certains événements…

Dans la vie, les événements se succèdent et ils créent parfois des situations que l’ont regrette…
Ce qui nous arrive n’est pas toujours ce que l’on désirait et planifiait…

On voudrait bien que les choses se soient passées autrement…
Que les gens aient réagi d’une manière différente…
Que ce qui nous tombe dessus soit passé bien loin de nous…

Si seulement notre quotidien pouvait être autre que ce à quoi nous devons faire face!…

Dans la vidéo qui suit – celle d’une rencontre inattendue – Diane Dargis et Nadia Labrecque nous offrent une perspective intéressante  sur ce sujet…

 

Une question posée… à Dieu

Posez-vous des questions… à Dieu?
Nous sommes souvent tenté/es de le faire mais… nous hésitons…

Gladys, elle, a osé le faire et… elle a obtenu une réponse!
Oui, Dieu lui a répondu – à sa manière, bien sûr!

Dans cette courte vidéo, Gladys nous dit comment les choses se sont passées…

La réponse qu’elle a obtenue vous incitera peut-être à vous adresser à Dieu de la même manière.
Cette période du Carême est un bon moment pour le faire…

 

 

14è dimanche de l’année C, 2022

Imaginer Dieu – nous essayons tous et toutes de le faire, chacun/e à sa façon.
Les artistes et les poètes s’efforcent de nous en donner une image.
À l’aide de signes et symboles, les théologiens s’exercent à traduire dans le langage humain la Parole incarnée.

Ils/elles suivent les traces des anciens prophètes – ces messagers de Dieu appelés précisément pour le faire connaître.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (Isaïe 66:10-14), Isaïe nous donne une description bien riche de Dieu.
Ses paroles ont un écho familier et pourtant elles surprennent toujours par leur audace :

« Car le Seigneur le déclare:
Vous serez nourris, portés sur la hanche; vous serez choyés sur ses genoux.

Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. »

Paroles étonnantes par le message exceptionnel qu’elles transmettent!

Dieu nous aime… comme une mère qui chérit son enfant –
Il nous nourrit,
Il nous porte,
nous sommes choyé/es par lui
et consolé/es!

En sommes-nous conscient/es?
Osons-nous y croire?
Cette réalité e x t r a o r d i n a i r e nous possède-t-elle au point de nous ancrer dans la certitude que nous ne pouvons jamais être abandonné/es?

Tout est là!…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-c-2022/

Source : Images : unsplash.com    Snapwire

 

7è dimanche de Pâques, année C – 2022

Plusieurs d’entre nous se tournent vers Dieu dans différentes situations.
Des prières lui sont adressées – souvent des pétitions – espérant obtenir ce qui est demandé.
Il y a des gens qui pensent secrètement (sans peut-être se l’avouer à eux-mêmes…) qu’il leur faut gagner Dieu à leur cause!
Ces personnes croient qu’elles doivent convaincre Dieu de leur besoin de ceci ou de cela.

Et pourtant!… Et pourtant!…
Une phrase de l’évangile de ce dimanche pourrait changer la perspective (Jean 17:20-26).

C’est Jésus lui-même qui la prononce dans la prière qu’il adresse à son Père lors de la dernière Cène – le dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion.

Jésus dit alors :

« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
 »

Ne sommes-nous pas ceux qui croient en Jésus?
Alors… il a prié pour nous!
Et quelle prière cela devait être!…

Il ne s’agit plus de convaincre Dieu mais de se convaincre soi-même que Dieu est pour nous!

Le Psalmiste en avait fait l’expérience et pouvait dire:
« Le Seigneur est pour moi, plus de crainte »  (Ps.118:6).

Peut-être nous faut-il faire la même expérience…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Image: Unsplash

5è dimanche de Pâques, année C – 2022

La 1ère lecture de ce dimanche nous dit que « Dieu avait… ouvert aux nations la porte de la foi » (Actes 14:21-27).

Croire – on croit à certaines choses, bien sûr.
On croit aussi à certaines personnes et ce qu’elles affirment.

Croire – mettre sa confiance, se fier totalement, absolument… on le fait… parfois…
Mais, en fait, il n’y que Dieu qui puisse… l’exiger de nous.
Cela implique une sorte d’abandon, de remise de soi.

On dit que l’on croit en Dieu, on répète les mots qui le disent.
On se remémore les formules qui font l’objet de notre croyance.

Notre célébration dominicale nous invite à prier ensemble le Credo ­–
le résumé de cette réalité que nous retrouvons chez Dieu, en Dieu:
ce qu’il est: Père, Fils, Esprit,
ce qu’il a fait: sa Création de l’univers, de nous-mêmes, le salut qu’il nous offre, sa promesse de vie éternelle.

Aujourd’hui, ayant lu, écouté, médité le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Apocalypse 21:1-5),
j’ose exprimer, d’une manière… inédite peut-être, ma foi en ce Dieu dont l’apôtre Jean nous parle:

Je crois en Dieu – Dieu avec nous, les humains;
je crois que Dieu demeure avec nous,
et que nous sommes son peuple,
et lui-même, Dieu avec nous, est notre Dieu.
Il essuiera toute larme de nos yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. 

 
Y croire, c’est en vivre!… Un jour… maintenant déjà!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2022/
 

Source: Image: Fotomelia

 

2è dimanche de Pâques, année C – 2022

Le dimanche de ceux qui sont présents et… de celui qui est absent –
c’est ce que le texte de l’évangile nous présente (Jean 20:19-31).
Le dimanche de ceux qui ont vu et ont cru et… de celui qui n’a pas pu voir et refuse de croire.

On est porté à réfléchir à cette scène et à en tirer un message approprié.
Personnellement, je m’attarde à ce que je nomme : ‘La béatitude manquante’!
Oui, celle qui ne fait pas partie de la liste des huit béatitudes que l’on connaît bien.
Celles que l’on retrouve dans le texte de Matthieu où Jésus proclame ‘Bienheureux’ huit groupes de personnes (Matthieu 5:3-9).

‘La béatitude manquante’ que nous offre le texte d’aujourd’hui affirme:
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

C’est la béatitude de tous ceux, toutes celles – de nous tous et toutes qui pouvons nous l’approprier…
si seulement nous en décidons ainsi…

La FOI… CROIRE… certain/es diront : ‘C’est toute une aventure!’
Oui, et quelle aventure!

À mes yeux, la foi est un cheminement, un ‘pas-à-pas’ quotidien…
Il est plutôt rare qu’il s’agisse d’un moment lumineux et exaltant comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul.
Les chemins de Damas – comme celui de son expérience – ne sont pas la norme.

On observe plutôt un lent pèlerinage… on avance parfois allègrement, parfois péniblement…
On poursuivait le chemin et voilà qu’on s’arrête, on se questionne, on doute, on hésite…
Le parcours connaît de nouveaux départs, des détours…
On se résout à reprendre le chemin, et voilà que la joie s’empare de nous comme au premier jour…

Il y a les jours lumineux et les autres où le brouillard justement embrouille tout!
Les certitudes lentement acquises semblent avoir disparu…
Mais d’autres convictions, plus profondes encore, surgissent avec force!

Et soudain se révèle… une présence – celle de Celui qui marchait avec nous depuis le tout début –
le Seigneur Ressuscité.
C’est lui qui a guidé nos pas, inspiré notre marche et l’a conduite à ce moment de… reconnaissance,
qui est à la foi connaissance nouvelle et gratitude!

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Images: pinterest.com    iStock

 

 

Vendredi Saint, année C – 2022

Le Vendredi-Saint – la journée sans doute la plus difficile à vivre pour un croyant.

La contemplation d’un crucifié… on essaie de se mettre en sa présence mais…
De quelle présence parle-t-on?

Un homme – un être humain comme nous.
Oui… Non…
Un Homme – Dieu…

 « Défiguré
Méprisé
Abandonné
Frappé
Meurtri
Transpercé
Maltraité
Arrêté
Jugé
Supprimé
Frappé à mort
Broyé par la souffrance »

Ce sont les paroles mêmes du prophète Isaïe (Isaïe 52:13 – 53:12).
C’est ce qu’il vit, lui, l’Homme-Dieu, ce qu’on lui a fait, ce qu’il a voulu…
Pour nous…

Ce qu’on lui a fait et… ce qu’il s’est fait lui – il s’est soustrait à la divinité qui était sienne
pour se vêtir de notre humanité – en chair et en os dirait-on.
Il s’est dépouillé de lui-même…

« Ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. »
Découvrir ce que Dieu peut faire, jusqu’où Dieu peut aller pour nous ramener à lui…
« Qui aurait cru?… »
Qu’il irait jusque là… pour que NOUS obtenions guérison, pardon, libération.

Nos souffrances, il s’en est chargé,
nos douleurs, il les a portées.
Et la paix qui est nôtre, il en a payé le prix.

Les peintres, les sculpteurs, les poètes, les acteurs, les artistes de toutes descriptions essaient de traduire cette réalité…
L’Homme-Dieu l’a vécue… et aujourd’hui, en sa présence… avec lui… nous nous en souvenons…
 
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-c-2022/

 

Source: Image: istockphotos.com