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L’alphabet du Carême – Lettre M

M pour Message

Des messages, nous en recevons à profusion!
Ceux qui autrefois nous parvenaient pas la Poste, arrivent encore à destination.
Mais les nombreuses plateformes des médias sociaux en sont maintenant une source plus importante!

Connection en permanence, information continue, messages répétés en boucle – chaque seconde les télécharge!
Chaque message apporte son contenu et… les émotions qu’il suscite…
On informe, on invite, on interroge, on présente des défis…

Posez-vous la question: Quel est le message le plus récent que vous avez reçu?
Quelle a été votre réaction en prenant connaissance de ce qu’il vous disait? 

Dans l’évangile de Marc, il y a une scène intéressante à ce sujet.
On y rencontre Jaïre, le chef de la synagogue demandant à Jésus de venir guérir sa petite fille gravement malade (Marc 5:22-43).
Déjà en route, Jésus s’arrête pour guérir une femme malade depuis longtemps.

C’est alors qu’arrivent des gens de la maison de Jaïre qui lui apportent ce message:
« Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? »
 « Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: ‘Ne crains pas, crois seulement’. »

La petite est déjà morte, que peut-on encore espérer?
Jésus dit à Jaïre de ne pas craindre… de croire…

Je m’arrête et me demande comment, moi, j’aurais reçu ces paroles?…

Croire que Dieu est avec nous même quand nous semblons incapables de surmonter l’insurmontable?…
Croire que nous ne sommes jamais seul/es?…
Croire que Dieu ne nous abandonne pas dans les situations désespérées auxquelles nous faisons face?…
Croire que Dieu peut tirer du bien… la vie… de la mort?

Il me semble entendre un ‘petite voix’ intérieure murmurer :
‘Il faut l’faire!’

Oui… croire comme Lui seul peut nous donner de le faire…

 

Source: Images: pexels.com (Angela Roma, Pok Rie)       

 

 

Journée Mondiale de l’enfant Africain – 16 juin

Le 16 juin, les coalitions africaines de l’action mondiale contre la pauvreté organisent des actions simultanées pour la Journée de l’Enfant Africain.
Cette Journée de l’Enfant Africain est un événement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le régime de l’apartheid. Les coalitions de l’action mondiale contre la pauvreté ont choisi cette occasion pour en faire la Journée Africaine du Bandeau Blanc et pour faire une demande régionale auprès des dirigeants des pays concernés afin qu’ils agissent immédiatement pour éradiquer la pauvreté extrême qui cause la mort d’un enfant toutes les 3 secondes en moyenne.

De l’Afrique du Sud au continent africain…

En Afrique du Sud, des enfants et des adultes viendront à Soweto pour exiger des dirigeants africains qu’ils aident les orphelins et les enfants vulnérables. Loise Bwambale, membre du parlement pan-africain, dirigera les opérations. Au Kenya, une mobilisation immense, avec près de 5000 enfants, se rassemblera à Thika. L’événement aura lieu au Kiandutu Slum, dont le pourcentage d’enfants orphelins est le plus élevé. Le vice président sera présent, mais l’invité d’honneur sera un enfant.

Au Sénégal, une manifestation énorme impliquant 500 enfants est prévue. Une réunion géante de lobbying avec le président du Sénégal et des enfants est prévue pendant l’événement. Des célébrités telles que Youssou NDour, Baaba Maal, Coumba Gawlo, Viviane Ndour, Mada Ba, Oumar Pene, Coumba Gawlo, Abdou Djite ont aussi été invitées. En Tanzanie, des mobilisations et une conférence de presse marqueront la Journée de l’Enfant Africain.

Un site à visiter : www.unicef.fr    Source: Texte: Journée mondiale    Image: unsplash  (Victor Nnakwe)

5è dimanche du Carême, année A – 2023

Marthe et Marie, deux amies de Jésus, lui envoient l’information que leur frère, Lazare, est sérieusement malade.
Jésus aimait bien Lazare… pourtant, il attend deux jours avant de se rendre à Béthanie.
Les deux sœurs pleurent maintenant le décès de leur frère.

Quand Jésus finalement se présente, Marthe lui fait le reproche évident :
« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort… »
Jésus ne tente pas d’expliquer, ou de justifier, son retard.
Il donne plutôt ce qu’on pourrait considérer comme… une leçon de doctrine!
Mais c’est une révélation que ses paroles expriment :

« Moi je suis, la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
Questionnée par Jésus, Marthe affirme croire ses paroles.

Appelée par Jésus, à son tour, Marie répète le reproche exprimé pas sa sœur.
Cette fois, la réaction de Jésus est différente…
« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé… »

Parmi les Juifs présents, certains y vont de leur commentaire négatif:
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Encore ému, Jésus demande qu’on l’amène au tombeau.
Marthe, la femme pratique, veut lui éviter l’expérience désagréable d’un contact avec le cadavre.
Jésus corrige de nouveau sa réaction spontanée en disant :
« Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

La suite nous est bien connue: la prière de Jésus et le miracle – Lazare revenu à la vie.
Et la conclusion :
« Beaucoup de Juifs, qui… avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. »

Les quelques lignes ci-dessus résument le long texte de l’évangile (Jean 11:1-45).
Elles résument et soulignent l’élément au cœur du récit: la FOI… ou son absence…

« Beaucoup ont cru », nous dit-on, mais… les autres?…
N’est-il pas étonnant de constater que, même en voyant un mort ressuscité, certains ne croit pas en la personne qui a fait une telle intervention?
Jésus s’adresse à Dieu avant de ramener Lazare à la vie, il n’est donc pas un charlatan.
Il s’en remet à la puissance de Dieu, non à la sienne.

Il faut reconnaître qu’en nous aussi la FOI se heurte à bien des obstacles…
On se sent vite secoué par les défis quotidiens…

  • Les contrariétés suscitées par les événements
  • Les critiques de l’entourage
  • Les conventions sociales qui rendent esclave
  • Les circonstances qui ébranlent nos convictions
  • Les contradictions entre ce qu’on a appris et ce qu’on nous suggère

Faire confiance, CROIRE, s’en remettre à celui qui dit:
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »

L’expression populaire murmure… ‘Y faut l’faire!’
Sans aucun doute… absolument…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

32è dimanche de l’année C, 2022

Au fil des jours, au gré des événements et des situations, on se pose parfois des questions…
Des questions vraiment fondamentales parce qu’elles touchent la vie –
la vie d’ici maintenant et… la vie d’après la mort.

Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie et… qu’est-ce qui peut donner un sens à ma mort?
Tout est là.

Pourquoi se lever le matin, vaquer à ses occupations, faire face au quotidien avec ses engagements multiples, s’abandonner finalement au sommeil en fin de journée et… recommencer la même chose le lendemain?
POURQUOI?
Et… JUSQUES À QUAND?

Chacun/e tente de trouver sa réponse… LA réponse…

La 1ère lecture de ce dimanche (2 Maccabées 7 :1-2,9-14) nous présente une scène – cruelle, il faut l’avouer –
mais qui n’en est pas moins inspirante.
On y rencontre les quatre premiers d’un groupe de jeunes gens qui, malgré la torture, demeurent fidèles à la loi de leurs ancêtres qu’ils reconnaissent comme la loi de Dieu.

L’un après l’autre témoigne de sa foi avec une conviction inébranlable.

« Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu. »

Le texte dit :
« Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme… qui comptait pour rien les souffrances. »

Ces jeunes gens avaient trouvé leur réponse… LA réponse!
La réponse suscitée par une FOI profonde et imprégnée de l’ESPÉRANCE qui ne déçoit pas.
FOI et ESPÉRANCE qui font naître la FIDÉLITÉ… jusqu’au bout!

Peut-être certain/es d’entre nous sont-ils/elles encore en recherche…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2022/

Source: Image: Fine Art America              

Journée mondiale des soins palliatifs – 7 octobre 2023

En France, depuis juin 1999, la loi « vise à garantir l’accès aux soins palliatifs » à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.MerciEn pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme.

Faire connaître ses choix

Que dire aussi de la douloureuse « affaire » Vincent Lambert, qui aurait en principe du rester sur un strict terrain médical et est devenue en l’espace de quelques années la cristallisation de points de vues irréconciliables ?

L’action d’associations telles que Le Cercle Bleu nous montre peut-être aujourd’hui une partie du chemin en proposant à tout un chacun de faire connaître ses options personnelles au monde médical… en espérant qu’elles seront respectées !

Un site à visiter : www.sfap.org    Source: Texte: Journée Mondiale

Le thème de la campagne de cette année (2023) est « Les soins palliatifs partout », soulignant l’importance d’assurer des soins palliatifs complets, de qualité et accessibles à toute personne confrontée à une maladie limitant son espérance de vie, en tout du lieu de soin, dans chaque code postal.

Les soins palliatifs sont des soins axés sur la personne qui soulagent la souffrance des personnes confrontées à une maladie limitant leur espérance de vie, y compris le répit pour les aidants naturels et les proches, le soutien en santé mentale et spirituel, et offrent une meilleure qualité de vie pour les personnes recevant ces soins. Ils peuvent être dispensés dans tout cad https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/re, d’une maison de soins palliatifs aux soins de longue durée, de l’hôpital au domicile.

Source: Texte & 1ère Image: https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/   2è image: https://www.acsp.net/

5è dimanche de Pâques, année C – 2022

La 1ère lecture de ce dimanche nous dit que « Dieu avait… ouvert aux nations la porte de la foi » (Actes 14:21-27).

Croire – on croit à certaines choses, bien sûr.
On croit aussi à certaines personnes et ce qu’elles affirment.

Croire – mettre sa confiance, se fier totalement, absolument… on le fait… parfois…
Mais, en fait, il n’y que Dieu qui puisse… l’exiger de nous.
Cela implique une sorte d’abandon, de remise de soi.

On dit que l’on croit en Dieu, on répète les mots qui le disent.
On se remémore les formules qui font l’objet de notre croyance.

Notre célébration dominicale nous invite à prier ensemble le Credo ­–
le résumé de cette réalité que nous retrouvons chez Dieu, en Dieu:
ce qu’il est: Père, Fils, Esprit,
ce qu’il a fait: sa Création de l’univers, de nous-mêmes, le salut qu’il nous offre, sa promesse de vie éternelle.

Aujourd’hui, ayant lu, écouté, médité le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Apocalypse 21:1-5),
j’ose exprimer, d’une manière… inédite peut-être, ma foi en ce Dieu dont l’apôtre Jean nous parle:

Je crois en Dieu – Dieu avec nous, les humains;
je crois que Dieu demeure avec nous,
et que nous sommes son peuple,
et lui-même, Dieu avec nous, est notre Dieu.
Il essuiera toute larme de nos yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. 

 
Y croire, c’est en vivre!… Un jour… maintenant déjà!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2022/
 

Source: Image: Fotomelia

 

Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – 25 novembre 2021

Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Si l’on demandait à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grande chose sauf peut-être la Sainte Catherine s’il a gardé en mémoire de vieilles traditions… C’est pourtant la date choisie par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence contre les Femmes. La couleur retenue par cette journée est le orange qui veut symboliser un monde meilleur pour les femmes et les filles. On connaît également cette journée sous le nom de Orange Day.

Orange day

Son origine remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu’elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu’est la violence à l’égard des femmes.

Quelques décennies plus tard, l’événement ne parvient toujours pas à capter l’attention de la communauté internationale… Pourtant, les sévices et tortures infligés par des hommes à des millions de femmes, sont bien réels et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l’on voulait recenser la totalité de ces crimes : aux Etats-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes; en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes ; au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint, …

Plusieurs organisations humanitaires, dont Amnesty International, ont uni leur force pour que cet événement constitue l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences perpétrées quotidiennement à l’encontre des femmes.

Les évenements du Nigéria

Les événements survenus au Nigeria en 2002 sont de nature à alimenter notre réflexion. En effet, des émeutes ont eu lieu à Abuja causant la mort d’une centaine de personnes et en blessant un millier. La raison de ce déferlement de violence n’était autre que l’élection de Miss Monde qui devait avoir lieu dans la capitale fédérale : un événement de portée mondiale censé améliorer l’image de ce pays troublé dont deux tiers des états ont adopté la charia.

Le président Obasanjo regrettera longtemps d’avoir autorisé la tenue d’un tel spectacle pendant la période du Ramadan. Mais au-delà de la carrière politique d’un homme, ce sont les surtout les Nigérianes qui devront supporter le poids de cette dramatique erreur.

En occident aussi…

Comment les pays occidentaux peuvent-ils être crédibles alors que les valeurs qu’ils proposent en exemple sont elles-mêmes perverties ? Quelle pourrait donc être la réaction d’un musulman nigérian, s’il considère « la nudité comme une obscénité », face à une culture (la nôtre) où l’apparence et la mode sont érigées en dogme, où les femmes sont communément battues par leur mari, où la pornographie est devenue banale et où la mise en esclavage des femmes pour satisfaire les pulsions sexuelles des hommes ne provoque que l’indifférence du législateur?

16 journées d’action proposées par l’ONU

L’ONU est partie prenante et propose 16 journées d’action contre les violences faites aux femmes, qui sont une campagne internationale qui a lieu chaque année, du 25 novembre (Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (journée des droits humains). Créée en 1991 par le Centre pour le leadership global des femmes (Center for Women’s Global Leadership), cette campagne permet d’agir de manière stratégique et globale pour la prévention et l’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles.

Appelez le 3919

Vous êtes victime ou témoin d’une agression ? Un numéro de téléphone dédié a été créé à l’inititative du mouvement Soroptimist Internationial Union Française. Utilisez-le, sans modération…

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

13è dimanche de l’année B – 2021

Un espoir qui surgit, qui devient conviction, qui pousse à l’audace et… que l’on tente d’éteindre…
C’est là peut-être la description de l’expérience du premier personnage que nous rencontrons dans l’évangile de ce dimanche (Marc 5:21-43).
 
Il s’agit de Jaïre, chef de la synagogue, qui vient demander à Jésus de guérir sa petite fille que l’on dit « à la dernière extrémité. »
Évidemment, il espère que Jésus interviendra et que le résultat sera positif – sa petite fille sera de nouveau en santé et pleine de vie.

Mais voilà que quelqu’un vient retarder le Maître qui déjà suivait Jaïre: une femme qui, elle aussi, nourrit un espoir secret.
Elle ose toucher le vêtement de Jésus et son intervention, pourtant discrète, suscite une réaction qui révèle son action au grand jour.

C’est alors que des serviteurs venant de la maison du chef de la synagogue viennent l’informer qu’il est inutile de poursuivre sa démarche auprès de Jésus – la petite est déjà morte.
Il n’y a donc plus d’espoir, il est trop tard…

Je devine sans peine ce que Jaïre a dû ressentir : si seulement le Maître n’avait pas été arrêté, si seulement il avait poursuivi sa marche vers la maison de Jaïre, ils seraient peut-être tous deux arrivés à temps!…
Maintenant… c’est fini… les lamentations funèbres ont déjà commencé…

Laissant quelque peu Jaïre à son espoir anéanti, je pense à tous ceux et toutes celles qui connaissent d’expérience ce qu’il a vécu…
Tous ces gens tentés de dire: « Il est trop tard, c’est inutile, c’est fini… »
Plus de place pour l’espoir…

Ce jour-là, arrivé chez Jaïre, on s’est moqué de Jésus, on a ri de lui quand il a affirmé que la petite fille n’était pas morte mais qu’elle dormait.
Et de nos jours, ne se moque-t-on pas de ces personnes qui gardent espoir malgré tout…
Malgré tout ce qui paraît absurde, inutile, sans signification pour notre logique humaine?…

Un espoir purement humain peut s’avérer décevant et conduire au découragement.
Mais l’espoir ancré dans la FOI en celui qui a vaincu la mort devient source d’une attente de tout ce qui se trouve justement au-delà de la mort.

 

Note: En format vidéo, on peut retrouver la double illustration de l’évangile présentant Jaïre https://youtu.be/hNsszIQIzI8
 et la femme avec une perte de sang https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

Journée mondiale – 7 avril 2020

Le 7 avril la JOURNÉE MONDIALE souligne plus d’une réalité digne de célébration.
En cette période exceptionnelle de COVID-19, il convient de les mentionner ensemble.

Journée Mondiale de la Santé
Chaque année, le 7 avril, des centaines d’organisations célèbrent la Journée Mondiale de la Santé. Des manifestations de sensibilisation sont organisées dans le monde entier, visant à mieux informer les opinions publiques à propos de la morbidité, la mortalité et la souffrance.

Notre capital inaliénable le plus précieux est notre santé. Mais le constat mondial est alarmant: les pays en voie de développement ne bénéficient toujours pas des conditions de vie nécessaires au maintien d’une bonne santé. Les infrastructures sont déficientes et l’accès aux médicaments difficile, sans parler des trafics de médicaments frelatés…

Dans les pays dits développés, l’égalité devant la santé n’est pas non plus de mise. Si une majorité des citoyens de ces pays bénéficient d’infrastructures de santé performantes et accessibles, d’autres sont obligés de renoncer à certains soins, faute de pouvoir payer la mutuelle qui prendra en charge leurs dépenses.

Un site à visiter : www.who.int   Source: Texte (abrégé): Journée mondiale   Image: Unsplash

Journée mondiale du travail invisible
Donner de la visibilité à de l’invisible, tel est le challenge relevé par cette journée mondiale d’origine canadienne, célébrée depuis quelques années déjà*.

Mais qu’est-ce que le travail invisible ?
Si vous cherchez quelquechose de louche, de glauque, de honteux… vous n’y êtes pas du tout !
On parle habituellement du travail invisible dans le cadre familial avec le travail des mères de familles, essentiel et pourtant toujours aussi méconnu. Son qualificatif d’invisible lui vient du fait que sa valeur n’est pas reconnue ni comptabilisée dans les comptes nationaux comme par exemple le PIB (produit intérieur brut).

D’après l’association canadienne Afeas à l’origine de cette réflexion, on estimait déjà, en 1995, à 11 000 milliards de dollars américains la valeur annuelle du travail invisible et non rémunéré des femmes à travers le monde (source ONU).

Une journée pour donner de la visibilité
Difficile de changer le cours des choses en la matière… espérons tout de même qu’une telle journée permettra à tous de mieux comprendre et apprécier la valeur de ce travail « invisible ».

Note de l’éditrice: Cette période où le CORONAVIRUS fait rage à travers le monde voit une explosion d’initiatives de la part de d’innombrables personnes qui se donnent, littéralement, a corps perdu, pour venir en aide à de multiples besoins. La vie de bien des gens dépend de leur générosité…
 

  • la date retenue par l’Afeas est en principe le premier mardi de chaque mois d’avril. Ce qui fait que pour 2020 la journée est célébrée le 7 avril.
Source: Texte & Illustration: Journée mondiale

5è dimanche du Carême, Année A – 2020

 En cette période où le Coronavirus (Covid-19) fait rage, on nous répète avec raison qu’il faut se protéger:
“C’est une question de vie ou de mort”, nous assure-t-on.

En lisant l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (Jn.11:1-45),
je pense que le thème pourrait être exprimé ainsi:
‘Question de mort ET de vie.’

C’est bien ce qui se déroule dans la scène qui nous est proposée.
Marthe et Marie pleurent la mort de leur frère mais, après avoir retardé délibérément son arrivée,
Jésus ramène Lazare à la vie.
Un retour à la vie, certains la nomment: résurrection.

Pourtant, ce n’est pas la conclusion du récit dans la pensée de Jésus – si on peut ainsi parler.
Lazare est revenu à la vie, oui, mais sa ‘résurrection’ est temporaire,
il mourra de nouveau, comme tous les humains.
Sa résurrection, la VRAIE – sera différente.

Bien des livres ont été publiés ayant pour sujet: La vie après la vie.
Mais ils ne traitent pas de cette vie après la vie dont Jésus parle.
Il affirme:

“Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.”

Il demande alors à Martha à qui il a adressé ces paroles: 
“Crois-tu cela ?

 
C’est la question qui nous est adressée – individuellement, directement…
Et, il nous faut… inévitablement… y répondre: une réponse personnelle, définitive –
c’est vraiment une ‘Question de mort ET de vie.’
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Images: Following Jesus Daily   Prayer of Salvation