young woman thinking d.man thinkingÀ bien y penser... Blogue

Sous cette rubrique, divers thèmes sont abordés. Ils se veulent à la fois intéressants, percutants et, oui, intéressants.

Les textes présentés ici seront un peu plus longs que ceux des autres sections.

Comme tous les autres, ils invitent à une réflexion personnelle et à un échange avec d'autres internautes.

 

Un ami… qui pose des questions…

pixabay.com, man streetC’était la veille de Pâques. Et, tout à coup, il était là devant moi, mon ami, l’homme de la rue. Après les salutations initiales, son regard inquisiteur m’a adressé des paroles qui ne l’étaient pas moins : « Vous n’allez plus à l’église? » En fait, il questionnait le fait qu’il ne m’avait pas vue depuis un bon moment.

J’ai répondu en l’assurant que je suis encore une ‘catholique pratiquante’ mais que je vais parfois prier à une autre église et que nous avions ainsi manqué de nous rencontrer. Il a vite poursuivi en disant – moitié affirmation, moitié question: «Demain… c’est Pâques?… » – « Oui… » Puis, en baissant la tête, il a ajouté : « Dans l’temps, j’faisais mes pâques… » Et sans plus attendre, il a enchaîné : « Bon ben, Joyeuses Pâques là! »

Il était déjà parti, boitant légèrement en avançant sur la rue transversale. J’ai poursuivi ma route le suivant en pensée. Je n’énumérais pas mentalement les raisons pour lesquelles il avait utilisé le verbe à l’imparfait référant à cette période passée : ‘Dans l’temps’ – ce temps-là où il faisait ses pâques, selon son expression. Non.

Je pensais plutôt – avec regret – à un article lu il y a longtemps mais qui est resté avec moi depuis. L’auteur traitait de la ‘réification’ des réalités de la foi. Un mot savant qui cache bien des choses, vous allez dire avec raison. Mais dans notre langage quotidien cela veut simplement dire: faire des ‘choses’ de réalités abstraites…

En ce qui concerne la FOI, cela peut amener à la considérer comme des vérités à croire, des dogmes à accepter, des attitudes à adopter ou à éviter, des comportements à assumer… comme ‘faire ses Pâques’… – oui, tout cela MAIS… sans l’exigence essentielle de la rencontre personnelle de quelqu’un…

Car, la FOI, n’est-ce pas cela: la rencontre personnelle de quelqu’un, quelqu’un à qui je me fie absolument?… Celui-là même que certains ont rencontré sur les sentiers de Galilée, les rues de Jérusalem, le chemin d’Emmaüs… et qui est présent certainement aussi sur cette rue transversale qu’a empruntée mon ami, l’homme de la rue…

Source: Image: pixabay.com

Une différence… un sens nouveau…

Les textes de l’évangile de cette période pascale nous présentent des scènes qui ont un élément en commun:
Jésus, présent dans les différentes situations, n’est plus le Jésus que ses disciples et ami/es ont connu!
Chacun/e à son tour, se méprend sur l’identité de la personne devant eux.
Cela m’a inspiré une réflexion que je vous partage… une réflexion sur les mots.

Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.

Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.
De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

C’en était fini, disait-on…

Un homme est mort crucifié, les pieds et les mains fixés avec des clous dans le bois d’une croix.  
Tout le monde pense : « C’est fini. »

Les Juifs sont satisfaits, ils se sont défaits de quelqu’un qui questionnait leur autorité.
Les soldats romains ont complété une tâche désagréable.
Le groupe de gens qui s’étaient rassemblés par curiosité réalisent qu’il n’y a plus rien à voir.
Et les personnes qui avaient suivi ce condamné par compassion constatent qu’il est mort.
Ils s’en retournent chez eux en secouant la tête.

Un centurion romain lui à percé le côté pour s’assurer que la vie s’était retirée de son être.
Marie, sa mère, et Jean son disciple bien-aimé, l’ont vu de près.
On l’a finalement descendu de là et on a remis son corps inerte à sa mère.
Plus rien, plus un souffle, une simple dépouille comme toutes les dépouilles humaines.
C’est fini, vraiment fini…

Puis deux hommes généreux, deux hommes courageux, bravant la colère, possiblement aussi la moquerie, de leurs compatriotes, sont venus chercher celui qu’ils avaient connu, admiré, suivi comme ses disciples.
Ils l’ont déposé dans un tombeau taillé à même le roc et ils ont roulé devant cette grotte une lourde pierre.
Le soleil tombe et c’est déjà le repos du sabbat qui s’impose – l’embaumement devra attendre et les femmes doivent patienter avec leurs aromates et leurs parfums.

Selon toute apparence, oui, c’était fini.
Alors que chacun retournait chez soi ce vendredi soir, chacun et chacune avait ses propres pensées et ses sentiments profonds:
Les chefs des Juifs étaient soulagés.
Les soldats étaient probablement fatigués.
Les gens discutaient peut-être de toute l’affaire comme on parle des événements quotidiens.
Le Centurion s’en est allé bien surpris.
Et Jean et Marie ressentaient sûrement beaucoup de tristesse et de peine.

Mais y avait-il quelqu’un qui ESPÉRAIT?
Est-ce qu’il y avait quelqu’un qui s’attendait à ce que quelque chose se produise?
Est-ce que quiconque osait penser que ce n’était pas la fin mais seulement le commencement?

Possible? Improbable? Absurde?
Une foi infantile? Une espérance trompeuse? Une attente indigne de l’intelligence humaine…
Il avait dit, lui: « Qui croit en moi, fût-il mort, vivra » (Jn.11:25).

Mais voilà, il faut y CROIRE . . . d’une « foi à transporter les montagnes » (Mt.21:21) – rien de moins!

 

Source: Image: jesus-story.net

Semaine Sainte… un cheminement…

Hier, Dimanche des Rameaux, nous sommes entré/es dans ce que l’on nomme la ‘Semaine Sainte’ –
la période qui marque les derniers jours et les actions ultimes de la vie de celui qui était connu comme ‘l’Homme de Nazareth’.
Mon esprit s’est mis à l’oeuvre, stimulé par mon imagination – en voici le résultat!

Pour apprendre à lire, on commence par… l‘A, B, C – ça va de soi !
Et pour apprendre à VIVRE… à la suite du Christ, on commence par l’A…

Alors que débute la Semaine Sainte, cette réflexion m’est venue à l’esprit et je vous la partage –
Réflexion sur les attitudes du disciple du Seigneur…
 
A ccueillir les imprévus, les entrevues, les inconnus, les bévues…

A cepter ce qui plaît ou déplaît, ce qui se fait ou défait…

A vancer quoi qu’il en coûte, sur la route, malgré le doute…

A bandonner ce qui, à nos yeux, est précieux, faire de son mieux…

A nticiper ce qui est promis, attente de confiance et d’espérance…

A ssuré que Lui est là en tout, partout, à travers tout…

A vant-goût d’un ‘je-ne-sais-quoi’… à saveur d’éternité!

 

C’est simple… Euh…  
Exigeant? Assurément,
Mystérieux et merveilleux…
                                                         comme Dieu peut nous paraître à l’aube de la RÉSURRECTION !
  

Source : Images : YouTube   Crosswalk.com   Pinterest  

Si on vous posait la question…

Des questions – on nous en pose si souvent et parfois… de très personnelles!
Il arrive qu’on hésite avant de répondre, on cherche… on se cherche…

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION: nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour. . .

Source: Image: giaoduc.net.vn

                                                            

Une expression qui fait réfléchir…

En cette période de Carême, il se peut que les aspects multiples de notre vécu se révèlent à vous avec plus de précision.
Les différents angles de notre quotidien nous apparaissent d’une manière plus claire nous présentant parfois de nouveaux défis..
Nos pensées, nos paroles, nos actions et réactions sont mises sous la loupe…

Il arrive parfois que l’on discerne certains messages qui nous parviennent – messages parfois surprenants, souvent interpellants…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

 

 

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

Une statuette pour… les vedettes…

Récemment, avait lieu la soirée glorieuse des Oscars – Los Angeles brillait de bien des manières pour cette 95è présentation!
Le jour était enfin venu – ce moment tant attendu – où ceux et celles qui le méritaient allait recevoir la statuette tant convoitée qui proclame l’excellence de la personne ainsi honorée.

Il y avait, évidemment, une longue liste de récipiendaires: acteurs et actrices, metteurs en scène, réalisateurs et réalisatrices, artistes de toutes catégories qui contribuent à faire du cinéma un art exceptionnel.

Oui, j’ai visionné la cérémonie, grandiose, il faut le dire.
Et il me faut dire aussi qu’elle m’a laissée songeuse…
Depuis, je repense souvent à celui qui est pour moi ‘Un metteur en scène comme nul autre’!…

Je vous partage ma réflexion…

Pour parler de religion, on utilise souvent le vocabulaire traditionnel qui convient.
Pour enseigner la doctrine, on emploie les termes d’usage –
les mots qui, selon nous, traduisent les concepts que l’on veut transmettre.

Mais… il arrive parfois que, soudainement, quelqu’un dise quelque chose de tout à fait… inédit.
Il/elle explique un thème avec une expression qui nous surprend complètement.
Cela ne s’était jamais dit ainsi et on en reste… stupéfait!

C’est l’expérience que j’ai fait récemment en lisant les paroles du Pape François à un groupe de personnes du diocèse de Rome qu’il avait reçues audience en septembre 2021. Il parlait du synode qui allait débuter en octobre avec pour thème: ‘La ‘synodalité’ dans l’Église’ et il a affirmé:

« Le Saint-Esprit est le metteur en scène de l’histoire de l’Église. »

J’ai lu plusieurs livres sur l’histoire de l’Église, j’ai entendu bien des sermons sur l’Esprit Saint, mais jamais je n’avais entendu pareille affirmation!

On ne peut envisager une production théâtrale ou cinématographique sans metteur en scène! Il est facile de prévoir ce qui se produirait sans la présence d’un/e tel/le responsable de la réalisation.
Et on sait ce qui se produit si les acteurs/actrices refusent de se conformer aux consignes du metteur en scène:
c’est la confusion, le chaos règne, la scène est chamboulée, le message ne passe pas.

Poursuivant cette réflexion, on peut dire que vivre en chrétien/ne c’est exactement cela:
permettre à l’Esprit Saint d’être le metteur en scène de notre vie au quotidien – ni plus, ni moins!

Le chaos fait parfois irruption dans nos vies quand nous refusons l’inspiration du Metteur en scène par excellence!
Il est vrai que les intuitions venant de lui sont parfois… dérangeantes, elles ne sont pas toujours faciles à suivre.
Ses inspirations obligent parfois à modifier le parcours que nous poursuivions.

Le ‘Metteur en scène’ nous indique les attitudes, les comportements qu’il attend de nous et…
il se peut que nous soyons tenté/es de nous rebeller.
Nous ‘jouons’ les acteurs et actrices qui prétendent s’y connaîtrent!

Mais ces ajustements sont précisément ceux qui façonnent le contour de notre personnalité – celle dont Dieu a rêvé que nous devenions depuis toujours…

Alors, que parle le Metteur en scène!

Source: Images: Newsweek    dreamstime.com                             

Discuter avec… Dieu, c’est audacieux…

Le Carême est un temps de réflexion – on le sait.
Toutes sortes de sujets se présentent à notre esprit à différents moments.

En ce jeudi de la 4è semaine, la 1ère lecture est celle du livre de l’Exode: Exode 32:7-14.
Ce texte m’a rappelé une scène gravée dans ma mémoire depuis longtemps.
Elle m’est venue d’un film que je ne peux oublier.
Je vous partage les détails qui me sont familiers…

Des films, il y en a de toutes sortes; certains nous intéressent, d’autres nous laissent indifférents.
D’autres encore nous procurent détente et divertissement.

Il y en a, par contre, qui nous posent question…
Quelque-uns restent dans notre mémoire pendant longtemps.
Notre imagination fait reparaître certaines scènes… en boucle!
C’est un peu comme si nous revivions le moment encore… et encore…

Le message nous a accroché/es et… nous interpelle! On ne peut y échapper…
C’est ce qui s’est produit pour moi il y a quelques jours avec le film:

EXODE: DIEUX ET ROIS (réalisation de Ridley Scott, long métrage de 150 minutes).

Dans une scène qui reste gravée dans mon esprit, on voit Moïse qui a fait sortir son peuple d’Égypte.
Ils sont parvenus à la Mer des Roseaux et… les flots n’ont rien de rassurant.
C’est alors que Moïre réalise – il réalise ce à quoi il fait face…

Seul devant la mer, il lève la tête vers le ciel et dit: “Il faut que tu m’aides.”
Et baissant la tête vers le sol, il ajoute: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”
Le moment de… vérité!

Dans le livre de l’Exode, qui est la source principale du récit, on retrouve ce verset:
“L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami.”  (Ex.33:11)
 
Et cette scène démontre à l’évidence que Moïse en faisait autant!
Il ose réclamer l’assistance de Dieu d’une manière audacieuse!
Il s’adresse à Dieu – l’Éternel – sans ambages, sans hésitation, sans douter qu’il sera entendu.
Il fait preuve d’une familiarité déconcertante… à laquelle Dieu accédera de bonne grâce!

Mais ce moment de vérité évoqué plus haut présente un deuxième volet.
C’est l’admission de Moïse qui reconnaît: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”

Une confession si simple… vérédique, authentique.
Une admission vraie de ses limites et de son besoin.
Comment Dieu pourrait-il y être indifférent?

Il ne serait pas le Dieu de Moïse.
Il ne serait pas non plus NOTRE Dieu!

 

Source: Images: Best HD Wallpaper   Fandime Filmu
 

 

 

De belles histoires… on ose à peine y croire…

Qui n’aime pas les histoires et les contes?
Les enfants les adorent, les adultes les inventent!
On aime tous entendre les mots magiques : « Il était une fois… »

 

« Il était une fois… »
Des contes de fée…
Des fables fantastiques…
Des récits d’aventure…

Il y a même des épisodes intitulés : « il était une fois… la vie. »
Et moi je dis : « Il était une fois… MA vie… avec… »

Ses secrets, ses succès, ses excès…
Ses questions, ses suggestions, ses tentations…
Ses ambitions, ses aspirations, ses dévotions…
Ses sentiments, ses pressentiments, ses assentiments…
Ses effrois, ses joies, ses émois…
Ses quêtes, ses requêtes, ses enquêtes…
Ses peurs, ses ardeurs, ses petits et grands bonheurs…
Ses attentes et ses ententes…
Ses déboires, ses espoirs, ses ‘Aurevoirs’…

Innocence… Patience… Silence…

Mon Dieu! Une vie humaine, est-ce tout cela?
Tout cela et… tellement plus encore!…

Se pourrait-il alors que chaque situation, chaque sensation, devienne à son tour le chapitre d’une histoire sainte où chaque moment façonne l’image de la personne que Dieu anticipe de voir paraître devant lui?…

Et… si ce n’était pas un conte ?!

 

Source: Image: Unsplash

                                  

Un cocktail pour le 31 décembre 2022…

Il ne reste que quelques heures à cette denière journée de l’année, oui, une nouvelle année se pointe déjà. Les deux précédentes porteuses du virus de la Covid-19 ont été éprouvantes et plus que difficiles! Alors, que vienne 2023 – nous l’anticipons avec grand espoir et nous saluons cette Nouvelle Année avec un cocktail assez spécial!  

31 décembre La veille du Jour de l’An – il faut bien déguster… un cocktail ! En voici un… plutôt original – il vous faut goûter cet élixir.

Sa concoction exige deux ingrédients essentiels : Le 1er, une chanson de Jacques Brel et, le 2è, une vieille prière de Thomas More que le Pape François aime bien. Et voici…

 

À la bonne vôtre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps, avec la bonne humeur pour la garder au mieux. Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais qu’elle trouve dans Ta présence la voie pour redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour, concède-moi la grâce de comprendre la plaisanterie, pour que je tire quelque bonheur de cette vie et que j’en fasse profiter les autres. Ainsi soit-il ».

Source: Images: The Chutney Life   la-croix.com   es.wikipedia.org