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L’alphabet du Carême – Lettre R

R pour Retour

Retour… LE retour…
Ce retour auquel la période du Carême nous propose.
C’est l’un des thèmes importants de cette saison particulière.

Un texte inspirant de l’évangile de Luc illustre la démarche à laquelle nous sommes invité/es.
La parabole nous est bien connue – c’est celle qui a pour titre: L’enfant prodigue (Luc 15:11-32).

Le récit familier précise qu’ayant dilapidé son héritage, le jeune homme se trouve sans ressources.
Il regrette amèrement tout ce dont il jouissait dans la maison de son père.
C’est alors que le retour-nement se produit!

Le texte précise: « Il est revenu à lui ».

« Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit :
« Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent,
alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! 
Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai:
‘Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. 
Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils.
Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers’. »

Revenu à lui, il décide de retourner vers son père.
L’accueil qui lui est réservé va bien au-delà de tout ce qu’il pouvait anticiper – un festin, oui,
mais surtout la relation à son père renouvelée à la manière du Père auquel Jésus fait allusion.

« Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison,
son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui.
Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement ».

C’est justement ce Père – le Père de Jésus – qui attend NOTRE retour.
Le retour… de notre suffisance… de nos errances… de nos déviances…

Il nous faut d’abord revenir à nous-mêmes…
Puis, pas à pas, nous mettre en route sur le chemin qui ramène ‘chez nous’ – chez LUI.

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre P

P pour Prier

Prier – on veut bien le faire…
On s’y met… on essaie… mais on ne se sent pas à la hauteur…

Justement, peut-être ne faut-il pas essayer d’être ‘à la hauteur’.
Parce que prier, ce n’est pas une performance, ou un exploit.
Il ne faut pas tenter de… respecter les règles et de réussir.

Il est vrai que les librairies et les bibliothèques ont souvent plusieurs rayons sur ce sujet.
Il y a aussi, bien sûr, les auteurs spirituels et les gurus de tous genres qui en parlent abondamment et savamment.
On se demande souvent quoi choisir et qui suivre…

Il est étonnant que Jésus, oui, Jésus lui-même, ne nous ait enseigné qu’une seule prière.
À ses apôtres qui le questionnaient précisément sur la manière de prier, il a simplement dit (Matthieu 6:9-13):

« Vous donc, priez ainsi: « Notre Père… »

Cette prière nous est bien connue, trop bien peut-être… nous croyons qu’il faut passer à autre chose!
Et pourtant, tout est là!

Un jour, j’ai lu une consigne sur le sujet: ‘Comment prier’ et, à ma grande surprise, l’auteur disait:
« Prier comme le vous pouvez »!
Désarmant et tellement encourageant!

Mais prier, n’est-ce pas cela: tout simplement ‘Être avec Dieu‘?
Et être avec Dieu comme on se trouve à un moment ou un autre – sans manières, ni complication!
Laisser surgir du plus profond de soi ce qui viendra spontanément et laisser cela monter vers lui.

Surtout, ne pas croire qu’il faut se trouver à un endroit précis,
prenant une attitude particulière,
utilisant les paroles prescrites,
pendant une période de temps définie.

Prier comme on peut… Prier comme on est…
Et lui laisser le reste!…

D’ailleurs il nous a bien dit (Matthieu 6:7-8):

« Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens;
 ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter…
Votre Père sait bien ce qu’il vous faut,
avant que vous ne lui demandiez. »

À cela, nul besoin d’ajouter…

 

Source: Images: unsplash.com (Patrick Fore, Milada Vigerova)

24è dimanche de l’année C, 2022

Un PÈRE comme nul autre père…

 Ce pourrait être le titre du texte de l’Évangile de ce dimanche (2è partie – Luc 15:11-32).
Quelle image nous est donnée dans ce texte!
Quel père nous est présenté et par Jésus lui-même…
Et il s’y connaissait en termes d’humanité! (Jean 2:25).

Un père qui regrette de voir son fils réclamer ce qu’il considère son dû mais qui accepte son choix…
Un père qui se désole de voir son fils qui veut le quitter mais qui respecte sa liberté…
Un père qui ne peut cesser d’être père même si la relation est refusée, brisée…
Un père qui ne peut abandonner celui qui est parti sans regarder en arrière…
Un père qui s’acharner à aimer même si son amour est méprisé…
Un père qui s’entête à espérer malgré tout le retour de celui qui est parti sans regret…
Un père qui ne peut croire que c’est inutile d’attendre le fils qui a fugué…
Un père qui n’en peut plus de ne pas être père…

Jésus parsemait son enseignement de récits, mais toujours dans le but d’expliquer clairement ce qu’il désirait que les gens comprennent.
Il utilisait des paraboles explorant des faits et présentant des personnages qui illustraient ce que Lui voulait que son auditoire découvre.

Et il nous a donné cette parabole unique en son genre –
elle est un écho des deux paraboles plus courtes de la brebis égarée et de la pièce de monnaie perdue elle aussi.
Il voulait nous parler – à nous comme aux gens de son temps – de ce qui lui tenait le plus à cœur, lui, le fils du Père…
Il voulait parler de…

Un DIEU comme nul autre Dieu…
Un Dieu qui n’insiste pas sur ses droits… comme s’il croyait en avoir!
Un Dieu qui ne requiert pas des prostrations mais de l’affection…
Un Dieu qui ne désire avec nous qu’une relation de réciprocité…
Un Dieu qui se plaît à oublier nos manquements de toutes sortes…
Un Dieu qui ignore les dons qu’il ne cesse de nous prodiguer jour après jour…
Un Dieu qui ne sait pas compter les pardons qu’il nous accorde sans cesse…
Un Dieu qui ne désire pas les formules compliquées que nous utilisons pour nous adresser à lui…
Un Dieu qui semble étonné qu’on l’interpelle ‘Dieu éternel et tout-puissant’ alors que son Fils nous a enseigné à l’appeler ‘Père’…

Pourquoi n’osons-nous pas l’approcher avec la confiance absolue, la témérité audacieuse, la spontanéité sans retenue de l’enfant qui ose se croire aimé?
Pourquoi ne pas le nommer tout simplement avec l’accent familier de Jésus: ABBA, PÈRE!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: freebibleimages.org

Fête de l’Ascension, année C – 2022

On nous pose souvent des questions et cela dans des situations diverses.
Certaines questions nous laissent parfois inconfortables…

J’imagine que ce fut le cas pour le groupe des apôtres lors de l’Ascension de Jésus.
La 1ère lecture de cette fête nous présente la scène (Actes 1:1-11).
Les deux derniers versets révèlent quelque chose d’intéressant.

Alors que Jésus disparaissait des yeux des apôtres,
« devant eux se tenaient deux hommes en vêtements blancs qui leur dirent:
‘Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel?’ »

On ne nous dit pas ce que les apôtres ont répliqué… le silence a probablement été leur réponse.

La question ‘POURQUOI’ a un écho qui perdure jusqu’à nos jours…
Toute une liste de ‘pourquois’ surgit soudain…

Les questions que, non plus des hommes en vêtements blancs, mais Jésus lui-même pourrait nous poser…

–        Pourquoi imaginez-vous que je vous ai quittés alors que j’ai promis:
« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »  (Matthieu 28:20).

–        Pourquoi croyez-vous que je vous ai abandonnés alors que je vous ai assuré :
« Demandez et vous recevrez et votre joie sera parfaite. » (Jean 16:24).

–        Pourquoi pensez-vous que vous êtes seul/es alors que j’ai affirmé:
« L’Esprit de Vérité demeure en vous, il est avec vous. » (Jean: 14:17).

–        Pourquoi craindre Dieu dont je vous ai révélé le vrai visage de ‘Père’ et que j’ai dit:
« Je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime. » (Jean 16:26-27).

–        Pourquoi vivre dans l’inquiétude alors que je vous ai fait un don unique:
« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. » (Jean 14: 37).

–        Pourquoi ces multiples questions au sujet de l’avenir, j’ai pourtant dit clairement:
« Que votre cœur cesse de se troubler… je reviendrai vous prendre avec moi pour que là où je suis vous soyez, vous aussi. » (Jean 14:1,3).

Que répondre? Le silence est peut-être aussi la réponse…
Parce que la vraie réponse, celle qui traduirait réellement notre situation c’est qu’il nous arrive aussi à nous d’être… des gens de peu de foi… (Matthieu 8:26).

Nos doutes sont plus forts que nos convictions…
Nos hésitations sont plus réelles que nos certitudes…
Nos peurs sont plus intenses que notre confiance…

Autant de ‘nuages’ qu’il faut permettre à l’Esprit de dissiper…
chaque fois que notre quotidien devient nébuleux… chaque fois…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-ascension-year-c-2022/

 

Source: Image: Bible En Famille

Journée mondiale des parents – 1er juin

C’est l’ONU qui est à l’origine de cette journée mondiale.
Dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l’assemblée générale a proclamé le 1er juin, Journée mondiale des parents, pour mettre à l’honneur les parents du monde entier.

Un père, une mère, des parents…

La responsabilité première des parents a, de tous temps, été de prendre soin des enfants, les protéger et leur assurer un développement harmonieux.

La famille doit garantir aux enfants un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, leur permettre de grandir et les rendre aptes à affronter l’avenir.

Journée mondiale pour le droit aux origines – 30 mai

Journée mondiale pour le droit aux origines
Depuis 2014, il existe une journée mondiale consacrée au droit à connaître ses origines. Ce combat a été initié par un collectif, la Coordination des Actions pour le Droit à la Connaissance des Origines. La journée du 30 mai a été mise en place pour donner une plus grande visibilité à cette cause.

Des questions complexes

La question posée mérite qu’on s’y arrête. Faut-il, oui ou non, permettre aux enfants nés sous x de retrouver leurs parents biologiques alors même que l’accouchement sous X était censé rompre tout lien.

Le législateur s’est lui aussi penché sur cette question et s’est posé la question de modifier la loi en créant le Conseil National pour l’Accès aux Origines Personnelles (CNAOP) et envisagerait la possibilité que le père puisse reconnaitre l’enfant, même si la mère accouche sous X.

Les questions sont posées, les réponses pas toujours aussi simples qu’on pourrait le souhaiter. L’intérêt de cette journée sera a minima d’inciter tout un chacun à y réfléchir !

Un site à visiter : lavoixdesadoptes.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Jean, le disciple bien-aimé

La fête de Noël nous présente celui
qui est venu chez nous comme l’un de nous
et nous invite à l’accueillir et à faire route avec lui.
C’est ce qu’a fait Jean, le disciple bien-aimé.
Il nous parle de son expérience à la suite du Maître.

 

1er dimanche de l’Avent, année B… ce qu’il nous révèle

La saison de l’Avent – familière et pourtant toujours révélatrice.
Les thèmes qu’on y retrouve peuvent nous parler au coeur
si nous savous écouter et… attendre.
Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous aide à faire de nouvelles découvertes.

Une réflexion plus courte imprimée est aussi disponible à: https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-b/prophète Isaïe

1er dimanche de l’Avent, année B

En lisant les textes que la liturgie nous propose, des idées de toutes sortes surgissent.
Une personne suivra une ligne de pensée alors qu’une autre portera son attention sur un thème tout à fait différent.

Les lectures du 1er dimanche de l’Avent nous offrent bien des thèmes qui peuvent nourrir notre prière.
Personnellement, la 1ère lecture – le texte d’Isaïe – (Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7) – m’a frappée d’une façon particulière.
C’est son style qui m’a ébahie, oui, ébahie est bien le mot.

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens… »

Le prophète ose questionner la conduite de Dieu – rien de moins.
‘POURQUOI’, lui demande-t-il à deux reprises et il dit alors à Dieu de revenir !
Seul un ami intime de Dieu peut lui parler ainsi !

Un ami intime de Dieu – c’est le cas d’Isaïe,
et pour adresser son interlocuteur divin il emploie les titres les plus… convaincants qu’il puisse trouver :
 
« C’est toi, Seigneur, notre père ;
’Notre-rédempteur-depuis-toujours’, tel est ton nom…

Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes. »

Père, Rédempteur, Pottier…
Le prophète a compris que c’est ce que Dieu est, ce qu’il veut être pour chacun, chacune.

« Jamais on n’a ouï dire,
nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi
agir ainsi pour celui qui l’attend… »

Isaïe ajoute :
« Ah si tu déchirais les cieux et descendais !… »
Un vœu pieux ?
Plutôt un espoir audacieux de… « celui qui l’attend… »

ATTENDRE – voilà l’attitude que cette saison requiert de nous.
Alors, oui, des merveilles insoupçonnées, celles-là même que l’on n’osait plus espérer, peuvent se réaliser.

Source : Images : Pinterest, flourishonline.org

Note : Une réflexion en format vidéo présentant différent thèmes de ce dimanche est disponible à :  https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-b-quil-revele/

Une réflexion additionnelle sur un thème différent est aussi disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b/

Alzheimer… il craignait cette terrible maladie…

Il était là dans la salle d’attente dans une clinique,
Il n’était pas certain mais…
Il avait observé des signes inquiétants.
Les émissions à la télévision donnaient des détails.
Se pouvait-il qu’il en soit atteint lui-aussi,
atteint de cette terrible maladie redoutée de tous.
Il en parle avec Josuah (personnifié par Yves Charron).

(Le patient est personnifié par Miguel Therrien).