young woman thinking d.man thinkingÀ bien y penser... Blogue

Sous cette rubrique, divers thèmes sont abordés. Ils se veulent à la fois intéressants, percutants et, oui, intéressants.

Les textes présentés ici seront un peu plus longs que ceux des autres sections.

Comme tous les autres, ils invitent à une réflexion personnelle et à un échange avec d'autres internautes.

 

À l’aube d’une nouvelle année…

Au début d’une nouvelle année, on évoque souvent ce que l’on a laissé derrière soi:
les rencontres, les relations, les événements, les accidents, les réussites et les échecs.

Et, bien sûr, le début de l’année nouvelle suscite en nous toutes sortes de pensées, de sentiments, de rêves…
Il s’y mêle parfois de l’incertitude, de la crainte, de l’hésitation devant l’inconnu.

Nous sommes là, un peu comme sur le seuil d’une porte, à l’entrée d’une demeure, là où nous attend… justement l’inconnu.
Et la question se pose: que sera cette nouvelle année?…
Et si on posait la question d’une autre manière…
Si nous osions nous demander: Que ferons-nous de cette nouvelle année?

Parce que nous pouvons la façonner, comme le potier donne une forme à l’argile entre ses mains.
Il lui donne forme et parfois… la reforme, lui donne une nouvelle figure, une apparence différente.

Et la merveille, c’est que nous pouvons en faire autant avec… notre vie!
Douze mois, 52 semaines: l’argile riche du quotidien pour façonner une nouvelle création –
celle d’une vie qui, au fil des jours, devient de plus en plus ce que Dieu ‘rêvait’ qu’elle soit.

Vous hésitez et demandez: « Dieu peut donc rêver? »
Oui, la Bible l’exprime en nous parlant du ‘plan’ de Dieu, de ses desseins, ses projets.
Et ses desseins vont au-delà de tous les rêves que nous pouvons faire.

« Car je sais, moi, les desseins (les plans, les projets) que je forme pour vous, parole du Seigneur –
desseins de paix et non de malheur,
pour vous donner un avenir et une espérance. »   (Jérémie 29:11)

Peut-être ce début d’une nouvelle année est le moment où – enfin – nous permettrons à Dieu
de réaliser en nous, et avec nous, le plan unique qu’il a pour chacun/e de nous.

Tout ce qui n’est pas encore et qui sera…
Un avenir… Une espérance…

Source : Images:  Freepik    Pinterest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les pissenlits du mois de mai…

Le mois de mai s’installe déjà.
Certains disent ‘le mois du muguet’, mais d’autres pensent bien vite… aux pissenlits!
Ces humbles fleurs que l’on ose parfois qualifier – quelle horreur –de ‘mauvaise herbe’, elles qui recouvrent si joliment le terrain d’un tapis doré.

Quel plaisir de voir un enfant souffler sur un pissenlit pour y lancer tout haut ses aigrettes.
Les pistils s’envolent dans le ciel aux cris joyeux du petit qui en cueille un autre, et un autre encore!
Les plus grands vous diront le nom de la fleur qui les égaient: ‘Dent-de-lion’, assurent-ils avec fierté.

Je m’émerveille de leur entrain et je me surprends à les imiter avec… mes pissenlits.
Votre surprise s’affiche bien vite… et votre front esquisse… un point d’interrogation!
Mes pissenlits à moi, ce sont… des mots, des mots qui lancent à tout venant… des pensées!

Mes pensées s’envolent et vous rejoignent… Elles murmurent…

Souvent, on s’af-faire : il faut faire ceci et faire cela.
L’enfant doit faire ses devoirs, et le comptable faire ses comptes.
La mère s’empresse de faire ses emplettes.
Le chirurgien, lui, doit faire des opérations.
Quant à l’athlète, il lui faut faire son entraînement.
Et, bien sûr, le religieux doit, religieusement (!), faire ses prières!

Mais… il arrive qu’on doit dé-faire
On a fait trop vite, sans application, sans précision – le résultat n’est pas ce qu’on avait espéré.
Oui, il faut dé-faire et… re-faire!
 
Re-faire: se mettre de nouveau à la tâche, recommencer et, cette fois, y mettre tout son cœur.
C’est coûteux, c’est pénible, c’est exigeant… mais on sent bien que c’est ce à quoi il faut s’engager.
Ce qui est important, disent les sages, c’est de s’investir soi-même dans ce que l’on fait.

Au fond, ce qu’il faut c’est par-faire ce que l’on avait ébauché maladroitement.
On avait fait sans le souci d’accomplir quelque chose qui vaille, qui vaille vraiment la peine.
On n’avait pas fait l’effort requis, la discipline manquait, on a bâclé l’entreprise et gâché le résultat.

Par-faire, faire plus parfait… Mais c’est quoi au juste?
C’est poursuivre la consigne que Jésus nous a donnée:
« Vous, soyez parfait comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48).

On s’écrie: ‘Impossible! On n’y arrivera jamais! Qui pourrait tenter une telle aventure?’

C’est qu’on n’a pas compris qu’être parfait ce n’est PAS

  • ne jamais se tromper,
  • ne jamais faire d’erreur,
  • ne jamais flancher ou s’égarer…

C’est tout simplement faire de son mieux, quoi que l’on fasse, où que l’on soit, quoiqu’il arrive…
Tout simplement… tout bonnement… comme un enfant qui souffle sur le pissenlit qu’il a cueilli!…

 

Source: Image: Pixabay   pexels.com

Jeux de mots…

 Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.
Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.

De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.

Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.

Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.

L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.

C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

  Jongler…

 Il y a des gens qui aiment jongler avec des balles.
Ils/elles fascinent leur auditoire avec toutes sortes de gestes adroits pour maintenir dans l’espace de nombreuses boules de textures différentes.

Il y en a d’autres qui, diront certains, aiment ‘jouer avec le feu’ – en fait, ils/elles jonglent justement avec le feu sous différentes formes.

Quant à moi, j’aime aussi jongler mais avec… les mots!
Les mots me parlent – c’est leur fonction évidente, non?
Ils me parlent à leur façon…

Le mot ‘jongler’ a aussi la signification de : ‘Être perdu/e dans ses pensées’.
Alors, perdue dans mes pensées, je ‘jongle’ avec des mots comme…

DON – PARDON – ABANDON.

DONNER peut sembler facile; certaines personnes sont généreuses de nature.
C’est un plaisir pour eux/elles d’offrir quelque chose à un autre.
Il se peut qu’il leur en coûte et que leur offrande soit, en fait, un sacrifice –
mais peu importe, faire un DON leur est bénéfique autant qu’à autrui.

Mais PARDONNER est beaucoup plus exigeant, nous le savons.
Cela demande d’abord d’oublier une offense, ou du moins de passer outre au mal ressenti.
Il faut considérer, non plus la faute, mais l’auteur du délit qui mérite – il faut le croire –
compassion et, oui, PARDON.

Cette attitude exige de regarder au-delà de l’action qui a causé du tort.
Regarder plus loin, plus profond.

Il est nécessaire d’ABANDONNER un sens de supériorité néfaste.
ABANDONNER aussi la conviction que l’on a droit à des excuses et que la réparation est requise.
ABANDONNER, évidemment, le scénario mental qui joue en boucle la scène de l’incident.

Impossible, croit-on parfois… certainement bien difficile dans la plupart des cas.
C’est alors qu’il faut faire un pas de plus et… S’ABANDONNER soi-même –
s’en remettre à Celui qui est la compassion incarnée – Jésus.

C’est parfois, le plus souvent même, la seule méthode – lui permettre de laisser couler à travers notre être
le courant combien thérapeutique, pour nous autant que pour l’autre, de son pardon à lui…

S’y être abandonné en donne la certitude… et le goût!

 

Source : Images : iStock  Le Républicain Lorrain

Une longue colonne… 5 mars 2022

Le sculpteur canadien Timothy Schmalz réalise des sculptures des plus symboliques; elles adressent un message à ceux/celles qui les contemplent.
L’artiste qualifie ses pièces de ‘Prières visuelles’ elles le sont, visiblement!

Il y en a une qui revêt présentement un aspect puissant d’actualité. 
Il s’agit d’une longue colonne de réfugié/es en marche vers… ce qu’ils/elles espèrent être une vie  meilleure.

Cette sculpture a une force d’évocation particulière en ce 10è jour où les bombardements de la Russie ne cessent de frapper l’Ukraine.
Plus d’un million des citoyens de ce pays se sont mis en marche pour échapper à la mort. 
Ils s’acheminent vers l’inconnu espérant sauver leur vie et celle de leurs enfants.

La sculpture interpelle quiconque l’aperçoit…

Longue, elle est trop longue cette colonne… 
D’où vient-elle… Où aboutira-t-elle?…

Des cœurs – non de pierre mais de chair…
Des peurs – bien réelles, source d’angoisse…
Des pleurs – larmes amères qui surgissent malgré soi…
Des douleurs – si profondes, torture qui se prolonge…

Qui pourra maîtriser la stupeur?
Qui éloignera le malheur?
Qui saura de ce fléau être vainqueur?

Que Dieu lui-même intervienne, osons le demander.
Que les esprits s’apaisent, que les armes se taisent.
Et que pour les assaillants se réalise la promesse faite au nom de Dieu par son prophète :

« J’ôterai le cœur de pierre et je mettrai un cœur de chair… » (Ézéchiel 36:26)

 

Source: Images: fr.depositphotos (image libre de droit par avevstaf)   Catholic World Report    The National

Des ‘Mercis’ de toutes sortes…

Il y a des mots que l’on utilise souvent et d’autres… pas aussi souvent qu’il le faudrait.
Il y en a un bien court et qui pourtant est lourd, oui, lourd de gratitude.
Puissant aussi car il peut susciter des réactions inattendues et tellement agréables!

Vous l’avez deviné… MERCI – c’est de ce mot qu’il s’agit!

Des ‘Mercis’, il y en a de toutes les sortes –

  • Ceux qu’on dit à la hâte, pressé de se mettre en route.
  • Ceux que l’on formule par habitude, parce qu’on est poli!
  • Ceux qu’on murmure parce qu’il le faut bien, mais le cœur n’y est pas.
  • Ceux qu’on prononce avec le sourire et une chaleureuse poignée de main.
  • Et… ceux qu’on oublie de dire parce qu’on est trop préoccupé avec soi-même, ‘on est dans sa bulle’, comme disent les gens…

Il y a…

  • les ‘Mercis’ pour services rendus,
  • les ‘Mercis pour dons reçus,
  • les ‘Mercis’ pour l’aide apportée,
  • les ‘Mercis’ pour les conseils donnés – et tant d’autres.

Dernièrement, j’ai lu un texte qui m’a secouée.
Oui, j’ai été soudainement interpelée à la lecture des paroles d’un testament.
Il s’agit du testament de Christian de Chergé, le prieur du monastère des moines de Tibhirine, en Algérie.
En 1996, sept moines trappistes y ont été assassinés.
Les détails du massacre n’ont jamais fait jour mais il a été attribué au GIA (Groupe islamique armé).

Ce qui nous est parvenu c’est le texte de son testament que le Père Christian avait confié à sa mère à Paris.
« Dans ce testament, il remercie ses parents, sa famille, ses frères moines, ses amis – et quelqu’un d’inattendu :

‘Dans ce ‘MERCI’ où tout est dit désormais, de ma vie, je vous inclus bien sûr, amis d’hier et d’aujourd’hui… et toi aussi l’ami de la dernière minute, qui n’a pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi je le veux, ce MERCI et cet ‘À-DIEU’ envisagé de toi. Et qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous les deux. Amen ! Inch Allah !’ *

Un tel… MERCI a quelque chose d’absolument extraordinaire !
Une telle re – connaissance qui reconnaît un frère dans l’assassin étant convaincu qu’il ne sait ce qu’il fait.
Le Christ avait prononcé ces paroles (Luc 23:34), et Christian – qui portait le nom même du Christ – les a répétées à sa manière dans ce testament exceptionnel !

* (Christian de Chergé, l’invincible espérance, p. 204, cité par Jean Vanier, Recherche la PAIX, p. 67.)

Source: Images: 123RF   Aleteia

À la fin d’une année difficile… un cocktail en ce 31 décembre !

Il ne reste que quelques heures à cette denière journée d’une année, oui, plus que difficile! 2020 avec l’arrivée de l’intrus nommé Coronavirus nous a surpris et a chamboulé bien des choses dans notre quotidien. Nous avons connu et nous vivons encore avec les effets de la Covid-19: complications, restrictions, distanciation. Alors, que vienne 2021 – nous l’anticipons avec grand espoir et nous saluons cette Nouvelle Année avec un cocktail assez spécial!

 

31 décembre La veille du Jour de l’An – il faut bien déguster… un cocktail ! En voici un… plutôt original – il vous faut goûter cet élixir.

Sa concoction exige deux ingrédients essentiels : Le 1er, une chanson de Jacques Brel et, le 2è, une vieille prière de Thomas More que le Pape François aime bien. Et voici…

 

À la bonne vôtre !

 

 

                      «

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps, avec la bonne humeur pour la garder au mieux. Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais qu’elle trouve dans Ta présence la voie pour redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour, concède-moi la grâce de comprendre la plaisanterie, pour que je tire quelque bonheur de cette vie et que j’en fasse profiter les autres. Ainsi soit-il ».

Source: Images: The Chutney Life   la-croix.com   es.wikipedia.org

31 décembre: La fin de l’année…

 À l’approche de la fin d’une année, deux symboles se présentent :
le calendrier et l’horloge – les marqueurs du temps.
Ces deux images surgissent spontanément dans notre esprit :
le 31 décembre alors que nous allons tourner la page…
Et minuit quand s’ouvrira le livre de 365 pages où encore rien n’est inscrit…

Symboles de tout ce qui n’est pas encore…
Tout ce qui est en attente…
Tout ce qui est possible…
Tout ce qui surviendra…
Tout ce qui se réalisera… pour nous… par nous… sans nous… malgré nous…

Comme l’alphabet qui commence évidemment avec un A,
la nouvelle année pourrait aussi commencer avec un A :

Anticiper les jours à venir avec confiance.
Abandonner les illusions trompeuses.
Arrêter les lamentations et les récriminations.
Aviver l’espoir qui ose les recommencements.
Accomplir chaque jour ce que l’on peut réaliser.
Allumer ici et là une lueur de joie pour les gens qui nous entourent.
Accommoder avec patience ses limites et celles des autres.
Accepter sans amertume ce que l’on ne peut changer.
Accorder le temps qu’il faut à ce qui en vaut la peine.
Aspirer sans se lasser à ce qu’il y a de mieux.
 
Alors, la nouvelle année pourra être belle et bonne au fil des jours!

 

Source : Images: stockvault.com   Dreamstime.com

 

 

 

 

 

 

 

On change d’heure… Une heure de plus…

On change d’heure – vous le savez, on vous l’a dit, on vous l’a répété.
Vous murmurez: ’Merveilleux’, et vous vous mettez à penser :
Une heure de plus! Mais… je vais faire quoi au juste?

Certains décident de se donner une heure additionnelle de sommeil – ça fera du bien.
D’autres pensent à une randonnée pour admirer les riches couleurs de l’automne – une cure de beauté.
D’autres encore rendront une visite pour renouer une amitié de longue date…

Celui-ci propose à des amis une activité de groupe.
Celle-là interpelle des voisines pour un peu de bénévolat.

L’un veut faire une course à pied sur son sentier préféré.
Alors qu’une autre fera des courses au Centre d’achats du quartier.

On peut s’adonner à…
Une conversation téléphonique…
Une conversation électronique…
Une conversation… avec Dieu?!

Oh, mais?
Mais la prière, c’est cela, non?

Une heure de ‘ressourcement’ – de retour à la Source…
S’abreuver… boire à satiété.
Il nous invite lui-même:
« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent! Venez…» (Isaïe 55:1).
 
Une heure, avez-vous dit?…

L’image du Petit Prince de Saint-Exupéry me revient à la mémoire.
Il fait la rencontre d’un marchand de « pilules qui apaisent la soif, elles font disparaître le besoin de boire. »

Dans quel but, demande le Petit Prince?
Le marchand lui assure qu’il ferait une grosse économie de temps : il sauverait ainsi… 53 minutes.

La sagesse d’un enfant – si près de celle de Dieu – répond:
« Moi, si j’avais 53 minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »
 

Source: Images: 4tempsdumanagement.com    Artisan Paysagiste

 

 

L’évangile… dérangeant?

Trouvez-vous l’évangile… dérangeant?
Autant dire : Trouvez-vous Jésus dérangeant?…

Certains textes de l’évangile sont encourageants, réconfortants.
Mais il y en a d’autres qui sont positivement, oui, dérangeants – parce qu’ils nous posent un défi.
Ils nous font sortir de notre zone de confort et… pas à peu près!
Ils exigent que nous donnions TOUT ce dont nous sommes capables – et même plus!

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (31è de l’année B – Mc.12:28-34) qui nous dit justement « d’aimer Dieu de TOUT notre esprit, de TOUT notre cœur, de TOUTES nos forces ».
Et la 2è partie de la réponse de Jésus semble encore plus exigeante : « Et notre prochain COMME nous-mêmes! »

En réfléchissant à ce texte, une anecdote me revient à l’esprit.
Un groupe de pèlerins s’est rendu à Rome pour une cérémonie de canonisation.
Ils se tiennent sur la Place Saint-Pierre et, tout en observant ce qui se passe, l’un d’eux demande à ses voisins :

« Est-ce que vous le connaissiez le saint qu’on va canoniser? »
Les gens à ses côtés secouent négativement de la tête.
« Je pensais l’avoir vu dans notre quartier, je pensais même l’avoir aperçu frappant aux portes. »
« Oui, il était souvent dans les environs… »
« Vous ne lui avez jamais ouvert la porte? »
« Euh… Non… »
« Et maintenant… c’est lui qu’on canonise! »

Et la répartie ne se fait pas attendre :
« Ah, mais si on avait su que c’était un saint, nous lui aurions ouvert la porte, bien sûr »!

Si on avait su…

  • Le mendiant toujours là sur notre chemin…
  • Le voisin importun…
  • Le jeune bruyant et pas toujours poli…
  • La cousine quémandeuse…
  • Le visiteur qui s’amène au mauvais moment…

On est parfois prêt à venir en aide à des personnes de notre choix.
Qu’en est-il des personnes… du choix de Dieu – ceux et celles qu’il nous envoie sans révéler son identité?!

Si on savait…………

Source: Images: seletlumieretv.org   vegasimmigrationlawyer.com