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17è dimanche de l’année B – 2024

La célébration d’aujourd’hui nous présente, encore une fois, l’évangile de la multiplication des pains (Jean 6:1-15).
Chaque fois que je lis, ou que j’entends, ce texte je reste ‘accrochée’ à un verset.
Oui, il y a quelques mots qui me retiennent infailliblement!

Les différents aspects de la scène sont fascinants, mais ce verset me parle d’une façon particulière.

« Jésus leur donna… autant qu’ils en voulaient ».

Du pain, du poisson, suffisamment pour que chacun se sente rassasié, complètement satisfait.
Et, il faut le souligner, ces gens n’avaient rien demandé!

Nous le savons bien: quand Jésus parle ou agit, il nous donne une image de Dieu –
Dieu qui désire précisément cela: être reconnu en Jésus.

Voilà ce qui m’accroche vraiment:
ce Dieu qui désire nous combler même quand nous n’avons encore rien demandé!

Toute cette foule venue écouter Jésus, leur faim a été pleinement satisfaite.
Ma faim à moi peut l’être tout autant…
Ma faim se manifeste sous des aspects multiples, elle se révèle dans mes besoins de tous genres…

Le ‘pain’ que Dieu donne peut rassasier en tout temps…

Mais… je revois mes moments de prière, mes requêtes aux prises avec le doute…
Je mérite sans doute que me soient adressées les paroles qu’un jour Jésus avaient dites à Pierre…

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » (Matthieu 14:31).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://christusvivit.org/tag/multiplication-des-pains/

L’alphabet du Carême – Lettre O

O pour OUVRIR

Il y a des choses qui nous sont connues – nous avons lu et entendu ces propos.
On nous a adressé ces informations, on nous a répété cesrecommandations, mais…
Mais… il semble que nous ayons besoin qu’on nous rappelle ce qui a été dit.

Cela s’applique précisément à l’enseignement de Jésus sur… la prière.
Il nous assure:

« Demandez, et vous recevrez;
cherchez, et vous trouverez;
frappez, et l’on vous ouvrira.

Car celui qui demande reçoit;
celui qui cherche trouve;
et l’on ouvre à celui qui frappe ». (Matthieu 7:7-12).

 

Une affirmation répétée trois fois d’une manière différente.
Un commandement ‘martelé’, dirait-on, avec trois exemples de la vie courante.
Serait-ce que Jésus connaît trop bien notre hésitation à présenter nos besoins à Dieu?…

Il cite même en exemple notre propre comportement, nous parents, envers nos enfants:
 
« Si donc, méchants comme vous l’êtes,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux
donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ».

Nous hésitons, nous remettons à plus tard, nous avons des doutes…
Même ces paroles de Jésus ne suffisent pas à nous convaincre – qu’attendons-nous d’autre?…

«On ouvre à celui qui frappe »… pourvu qu’on frappe, évidemment…
 

Source: Image: auteure

 

 

L’alphabet du Carême – Lettre H

H pour Hypocrite

Parmi les membres d’associations religieuses de différentes dénominations,
il existe parfois une maladie qui envenime les relations –
les relations entre les gens et, aussi, la relation… avec Dieu.

Malheureusement, cette affliction demeure souvent sans traitement,
bien qu’elle soit néfaste au plus haut point…
Il s’agit du… ‘pharisaïsme’!

Vous souriez mais vous savez évidemment ce dont il s’agit.
Les symptômes n’en sont que trop évidents.
Jésus les a décrits d’une façon inoubliable dans l’une de ses paraboles bien connues.

« Il dit cette parabole, à l’intention de certaines personnes
qui étaient convaincues d’être justes et qui méprisaient les autres: 

 ‘Deux hommes montèrent au temple pour prier;
l’un était un pharisien, l’autre un collecteur d’impôts. 
Le pharisien, debout, faisait cette prière en lui-même:
‘O Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes,
qui sont voleurs, injustes, adultères, ou même comme ce collecteur d’impôts. 
Je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme de tous mes revenus.’ 

Le collecteur d’impôts, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux au ciel,
mais il se frappait la poitrine en disant:
‘O Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur.’ 
Je vous le dis, lorsque ce dernier descendit chez lui, il était considéré comme juste,
mais pas le pharisien.
En effet, toute personne qui s’élève sera abaissée, et celle qui s’abaisse sera élevée’.» (Luc 18:9-14)

Arrogance évidente,
mépris de ses semblables,
ignorance de leurs bonnes intentions,
indifférence à leurs efforts pour faire le bien.

Satisfaction de soi,
de sa conduite irréprochable,
de ses accomplissements personnels admirables,
même de ses pratiques religieuses exemplaires!

On se vante de son comportement sous tous ses aspects pour… ‘impressionner la galerie’!
Dieu lui-même devrait être fier d’un tel serviteur fidèle à tout ce que l’on peut attendre de lui!

Le problème est que ce prétendu fidèle serviteur se rend gloire à lui-même
plutôt que de remercier Dieu qui l’aide à devenir ce que lui, Dieu, désire.

Cette personne ne prend pas conscience que sa fidélité est due à l’Esprit de Dieu à l’œuvre en lui.
C’est l’une des prises de conscience essentielles qu’il nous est nécessaire de faire en cette période de Carême.

 

Source: Image: https://www.acatholic.org  

Journée mondiale des malades – 11 février 2024

Thème: Il n’est pas bon que l’homme soit seul

La Journée mondiale des malades (JMM) nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

Source: Texte & Image: https://www.saint-joseph.org/fr/evenement/journee-mondiale-des-malades-2024/

Au début de l’année, le Vatican a publié le message du pape François pour la 32e Journée mondiale du malade, célébrée chaque année le 11 février. Le message du Saint-Père pour cette année s’intitule : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » – Soigner le malade en soignant les relations.

La Journée mondiale du malade nous offre une fois de plus l’occasion de prier pour toutes les personnes qui souffrent et de réfléchir à notre engagement envers elles. La CECC invite tous les fidèles à adopter le regard compatissant de Jésus envers ceux qui souffrent, sont seuls, marginalisés, ou rejetés. En coopérant pour contrer la culture de l’individualisme et de l’indifférence, nous pouvons faire croître la culture de la tendresse et de la compassion au sein de notre société. La CECC (Conférence des évêques catholiques du Canada) encourage tous les membres de la communauté à prendre des mesures concrètes pour accompagner ceux qui sont malades et isolés, que ce soit par la prière, la visite à un proche, l’offre de reconnaissance aux professionnels de la santé et aux bénévoles, ou d’autres actes de solidarité.

Source: Texte & Image:  https://www.diocesegatineau.org/fr/message-du-pape-francois-pour-la-32eme-journee-mondiale-du-malade-11-fevrier-2024

5è dimanche de l’année B – 2024

La 1ère lecture de ce dimanche a de quoi nous interpeller.
Mais… elle interpelle tout d’abord… Dieu lui-même!

En lisant le texte (Job 7:1-4,6-7), je me suis surprise à murmurer:
‘S’en prendre à qui de droit!’

C’est exactement ce que Job a fait – il se lamente et s’en prend à Dieu.
Il ose dire au Tout-Puissant: « Souviens-toi, Seigneur. »

Comme si Dieu pouvait oublier ou ignorer quelque chose!…
Il faut savoir que Job est accablé d’épreuves de toutes sortes.

Ses malheurs ont commencé avec des pertes matérielles importantes.
S’en est suivi le décès de ses enfants l’un après l’autre.
Il est maintenant en proie à des souffrances physiques terribles.
Et il se voit délaissé par ses amis, et ceux qui l’approchent lui font la morale, dirait-on.

Pas étonnant que sa prière soit celle d’une lamentation intense:

« Depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?”
Le soir n’en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube ».

C’est alors que sa lamentation se transforme en supplication:

« Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

Prière de lamentation, prière de supplication…
Dieu qui a accueilli celle de Job, pourrait-il manquer d’accueillir la nôtre?

S’en plaindre à qui de droit… oui.
Mais surtout, s’en remettre à qui de droit avec une confiance totale…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

Un cocktail de fin d’année… il en faut un!

Il ne reste que quelques heures à cette denière journée de l’année, oui, une nouvelle année se pointe déjà. Étonnant comment 365 jours peuvent s’envoler! 2024 est déjà à nos portes – nous l’anticipons avec grand espoir et nous saluons cette Nouvelle Année avec un cocktail assez spécial!

31 décembre La veille du Jour de l’An – il faut bien déguster… un cocktail ! En voici un… plutôt original – il vous faut goûter cet élixir.

Sa concoction exige deux ingrédients essentiels : Le 1er, une chanson de Jacques Brel et, le 2è, une vieille prière de Thomas More que le Pape François aime bien. Et voici…

 

À la bonne vôtre !

 

 

                     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps, avec la bonne humeur pour la garder au mieux. Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais qu’elle trouve dans Ta présence la voie pour redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour, concède-moi la grâce de comprendre la plaisanterie, pour que je tire quelque bonheur de cette vie et que j’en fasse profiter les autres. Ainsi soit-il ».

 
Source: Images: The Chutney Life   la-croix.com   es.wikipedia.org

17è dimanche de l’année A – 2023

 

Un texte étonnant, une situation surprenante,
une requête inédite, d’un interlocuteur divin!

Oui, l’initiative vient de Dieu lui-même qui s’adresse au jeune roi Salomon.
Situation surprenante car… Dieu demande qu’on lui demande!

C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous révèle (1 Rois 3:5,7-12):

« En ces jours-là, à Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit: « Demande ce que je dois te donner. »

Le texte ne dit pas si Salomon a réfléchi avant de présenter sa requête.
Il semble avoir su immédiatement ce qu’il allait répondre.

Et sa réponse a plu à Dieu qui le dit bien clairement.

Ma pensée se reporte de ce jeune roi à… moi-même.
Si Dieu m’adressait les mêmes paroles, je me demande ce que je répondrais…

La liste de mes désirs est si longue!
Mes souhaits sont si nombreux!
Mes attentes sont vraiment multiples!
Mes besoins, et ceux de mes proches, ne se comptent plus!…

Qu’est-ce que je veux… premièrement, immédiatement, absolument?…

Et si je demandais ce qui plaît le plus à Dieu de me donner…
Si je lui laissais l’initiative…
Si je m’en remettais à SON choix…

C’est un risque, direz-vous…
Évidemment.
Mais Dieu sait tellement mieux que moi mes vrais besoins.
Et, nous le savons d’expérience: il se plaît à nous accorder ses dons et ses bénédictions qui répondent vraiment à nos besoins.

En fait, il nous comble souvent au-delà de ce que nous pouvons demander ou même imaginer! (Éphésiens 3:20).
Alors… je m’en remets à lui… aujourd’hui et pour tous les aujourd’huis de ma vie!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Le sermon du dimanche matin 1 Rois 3/5-12     Scripture Images

 

 

Prier… oui, mais… comment le faire?

Dans la 2è lecture de ce 16è dimanche de l’année A,
en écrivant aux premiers chrétiens de Rome, l’apôtre Paul parle de la prière –
comment « prier comme il faut… »

On cherche parfois ceux qui peuvent nous apprendre à bien prier.
On veut découvrir les meilleures méthodes, bien sûr.
Et pourtant… si la prière était quelque chose de bien simple?…
Francine Robillard nous en parle avec conviction!…

 

 

Journée mondiale de prière – 3 mars 2023

Journée mondiale de prière

Chaque année, le premier vendredi du mois de mars, la Journée Mondiale de Prière (JMP) est célébrée dans plus de 170 pays. La JMP est un mouvement de femmes chrétiennes laïques engagées dans la prière et l’action pour soulager la misère et faire acte de solidarité. Elle est le plus grand et le plus ancien mouvement oecuménique de prière.

Depuis 1887

On attribue généralement la création du mouvement à Mary Ellen James, une américaine de l’église presbytérienne, qui lance alors un appel pour une journée de prière pour la mission aux Etats-Unis.

D’année en année le mouvement s’amplifie et se structure, pour fédérer plus de 100 pays au bout de 100 ans…

Chaque année un pays différent

Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d’un pays différent, ce qui est une des particularités de cette journée.

En 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay avaient écrit une liturgie sous le titre « Unis sous la tente de Dieu ».

En 2014, ce sont les femmes égyptiennes qui prennent le relais. Elles font partie des différentes commuanutés chrétiennes (coptes, catholiques et évangéliques) toujours présentes en Égypte. Elles ont travaillé autour du thème de la liturgie « Ruisseaux dans le désert » et la rencontre de la Samaritaine avec Jésus au puits de Jacob.

En 2019, c’est la Slovénie qui a été mise à l’honneur et le thème retenu pour la journée était tiré de l’Evangile de Saint Luc (XIV, 15-24), dans un extrait dans lequel Jésus compare le royaume de Dieu à un banquet. Tous les invités sont excusés ; l’hôte invite les gens qui vivent en marge de la société. Que nous disent les auteurs slovènes ? Quel message lisons-nous de la parabole ? « Venez, car tout est prêt ».

En 2023, nous nous dirigeons vers Taïwan.

2023, Votre foi m’interpelle !

La célébration 2023 est basé sur la lettre de Saint-Paul aux Ephésiens (1, 15-19) tirée du Nouveau Testament :

Voilà pourquoi, maintenant que j’ai entendu parler de votre foi dans le Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les croyants, je ne cesse pas de remercier Dieu à votre sujet. Je pense à vous dans mes prières et je demande au Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, au Père glorieux, de vous donner l’Esprit de sagesse qui vous le révélera et vous le fera vraiment connaître. Qu’il ouvre vos yeux à sa lumière, afin que vous compreniez à quelle espérance il vous a appelés, quelle est la richesse et la splendeur des biens destinés à ceux qui lui appartiennent, et quelle est la puissance extraordinaire dont il dispose pour nous les croyants. Cette puissance est celle-là même que Dieu a manifestée avec tant de force.

Un site à visiter: journeemondialedepriere.fr          Source: Texte & Image: Journée mondiale      illustration: Farid Fadel (extrait), artiste Egyptien          2è image: www.unitedeschretiens.fr

Un cocktail pour le 31 décembre 2022…

Il ne reste que quelques heures à cette denière journée de l’année, oui, une nouvelle année se pointe déjà. Les deux précédentes porteuses du virus de la Covid-19 ont été éprouvantes et plus que difficiles! Alors, que vienne 2023 – nous l’anticipons avec grand espoir et nous saluons cette Nouvelle Année avec un cocktail assez spécial!  

31 décembre La veille du Jour de l’An – il faut bien déguster… un cocktail ! En voici un… plutôt original – il vous faut goûter cet élixir.

Sa concoction exige deux ingrédients essentiels : Le 1er, une chanson de Jacques Brel et, le 2è, une vieille prière de Thomas More que le Pape François aime bien. Et voici…

 

À la bonne vôtre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps, avec la bonne humeur pour la garder au mieux. Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais qu’elle trouve dans Ta présence la voie pour redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour, concède-moi la grâce de comprendre la plaisanterie, pour que je tire quelque bonheur de cette vie et que j’en fasse profiter les autres. Ainsi soit-il ».

Source: Images: The Chutney Life   la-croix.com   es.wikipedia.org