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L’alphabet du Carême – Lettre M

M pour Message

Des messages, nous en recevons à profusion!
Ceux qui autrefois nous parvenaient pas la Poste, arrivent encore à destination.
Mais les nombreuses plateformes des médias sociaux en sont maintenant une source plus importante!

Connection en permanence, information continue, messages répétés en boucle – chaque seconde les télécharge!
Chaque message apporte son contenu et… les émotions qu’il suscite…
On informe, on invite, on interroge, on présente des défis…

Posez-vous la question: Quel est le message le plus récent que vous avez reçu?
Quelle a été votre réaction en prenant connaissance de ce qu’il vous disait? 

Dans l’évangile de Marc, il y a une scène intéressante à ce sujet.
On y rencontre Jaïre, le chef de la synagogue demandant à Jésus de venir guérir sa petite fille gravement malade (Marc 5:22-43).
Déjà en route, Jésus s’arrête pour guérir une femme malade depuis longtemps.

C’est alors qu’arrivent des gens de la maison de Jaïre qui lui apportent ce message:
« Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? »
 « Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: ‘Ne crains pas, crois seulement’. »

La petite est déjà morte, que peut-on encore espérer?
Jésus dit à Jaïre de ne pas craindre… de croire…

Je m’arrête et me demande comment, moi, j’aurais reçu ces paroles?…

Croire que Dieu est avec nous même quand nous semblons incapables de surmonter l’insurmontable?…
Croire que nous ne sommes jamais seul/es?…
Croire que Dieu ne nous abandonne pas dans les situations désespérées auxquelles nous faisons face?…
Croire que Dieu peut tirer du bien… la vie… de la mort?

Il me semble entendre un ‘petite voix’ intérieure murmurer :
‘Il faut l’faire!’

Oui… croire comme Lui seul peut nous donner de le faire…

 

Source: Images: pexels.com (Angela Roma, Pok Rie)       

 

 

As-tu compté les étoiles?

Vous connaissez peut-être la chanson intitulée: « As-tu compté les étoiles? »
Les enfants la fredonnent parfois se rappelant l’avoir apprise lors d’une leçon d’éveil de la foi.

Cette question qui semblerait étonnante est celle-là même que Dieu a adressée à Abraham.
Nous la retrouvons dans la 1ère lecture de la célébration de la fête de la Sainte Famille.
Elle a inspirée le texte de réflexion qui suit…

As-tu compté les étoiles?
Un jésuite américain, Guy Consolmagno, est directeur de l’Observatoire du Vatican. Il fait partie de ce groupe de savants qui étudient les étoiles, les planètes et les ‘habitants’ de ‘l’au-delà’. Il est spécialiste en météorites. Les textes qu’il publie attirent toujours mon attention. Pourquoi? Parce que cet auteur sait faire de la théologie en… regardant les étoiles!

Son nom me vient à l’esprit aujourd’hui alors que je lis la 1ère lecture de ce cette célébration (Gn.15:1-6; 21:1-3). De toutes les invitations de Dieu dans la Bible – et il y en a plusieurs, il faut en convenir – celle mentionnée dans cette lecture est assez spéciale : Dieu invite Abraham à… compter les étoiles, rien de moins!

Des étoiles, nous nous en créons et de toutes sortes. Il y a les artistes qu’on a précisément surnommés les ‘pop stars’. Il y a es personnalités du monde des sports qui nous donnent d’assister justement au ‘Match des étoiles’! Et nous avons tous et toutes des héros et héroïnes qui remplissent ce rôle : ils/elles éveillent en nous admiration et inspiration.

Mais pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de compter les étoiles? Pour lui redonner… ESPOIR! Abraham avançait en âge et il n’avait pas d’enfant – une situation considérée chez les Juifs de ce temps comme une honte sinon une malédiction. Alors Dieu promet à Abraham que ses descendants seront aussi nombreux que les étoiles du ciel que le pauvre homme n’arrive évidemment pas à compter! Et choses absolument étonnante, Abraham y a cru à un tel point que Dieu s’est réjouit de sa foi – dans le langage biblique : « Dieu le lui compta comme justice » (v.6).

Alors quand je suis en manque… en manque d’espoir, je compte les étoiles – les étoiles des multiples interventions de Dieu dans ma vie – en ‘comptant’ aussi que ma foi, à son tour, réjouira Dieu!

Source: Image: absfreepic.com

27è dimanche de l’année A – 2023

 

Les attentes déçues… Les espoirs non comblés…
C’est une réalité qui nous est familière, trop familière peut-être…
On avait anticipé, on rêvait tout éveillé…
On se préparait le cœur autant que la demeure, mais…
Tout cela s’est évanoui – on se retrouve les mains vides et le cœur brisé.

La 1ère lecture (Isaïe 5:1-7) et l’évangile (Matthieu 21:33-43) de ce dimanche reflètent ces sentiments.
Il semble que Dieu même les ait connus!

L’image de la vigne utilisée dans les deux textes décrit clairement ce que Dieu attendait.
Il espérait que son peuple qu’il avait délivré de l’esclavage,
protégé dans le désert,
comblé de bénédictions,
lui soit fidèle… mais il n’en n’a pas été ainsi.

Même l’espérance de Dieu peut ne pas se réaliser, semble-t-il…

Se pourrait-il que notre vie ne réponde pas davantage à son attente que le peuple d’Israël?…
Au fil des jours, ses dons et ses bénédictions de toutes sortes nous ont rejoints…
Il ne s’est pas dérobé à notre prière et à nos multiples demandes …
Sa présence n’a jamais manqué de nous accompagner et de nous soutenir sur le chemin de notre quotidien…

A-t-il trouvé chez nous la réponse qu’il attendait?
Peut-être est-il encore en attente?…
Produire les fruits qu’il espère, il faut s’y mettre et avec tout ce que nous sommes!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Isabella Mariana)   Facebook, Notre-Dame des Internautes

Journée mondiale du rêve – 25 septembre

Journée mondiale du rêve

Dans chaque rêve se trouve l’espoir de l’avenir,
dans chaque rêve se trouve la promesse du possible,
la Journée mondiale du rêve nous invite à libérer notre potentiel humain et à transformer le monde.

Transformer le monde par les rêves…

Depuis sa création en 2012 par Ozioma Egwuonwu, la Journée mondiale du rêve s’est peu à peu installée dans le paysage et mobiliserait plus de 70 millions de personnes actuellement (chiffres 2020 fournis par les organisateurs français).

Rêvons un peu

La Journée mondiale du rêve, portée en France par un collectif de personnalités et d’entreprises, est associée au Projet World Dream Day d’Ozioma (lien ci-dessous). Elle a pour objectif de porter la dimension inspirante et porteuse d’espoir de l’expression et de la réalisation des rêves de chaque individu et de chaque communauté quels qu’ils soient.

 

Un site à visiter : www.worlddreamday.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale du Petit Prince – 29 juin

Journée mondiale du Petit Prince

Le Petit Prince est né le 29 juin 1900. Euh, non, ce jour là, c’est Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur du Petit Prince, qui voyait le jour. Cela vous explique déjà pour quelle raison c’est la date du 29 juin qui a été retenue pour cette journée.

Des initiatives nombreuses pour Le Petit Prince

Les journées consacrées au Petit Prince sont nombreuses, on en retrouve des traces en 2011 à New-York, en 2014 en France, et elle est célébrée en Chine depuis 2016. L’idée de la Journée Mondiale du Petit Prince, dont la première éditiona été célébrée en 2020, est donc de fédérer toutes ces initiatives avec une date symbolique.

La journée mondiale du Petit Prince est célébrée partout dans le monde à travers des activités pour les enfants et une campagne médiatique pour promouvoir les valeurs et les associations partenaires de cette campagne. La fondation Antoine de Saint Exupéry pour la jeunesse mène de nombreuses actions en faveur de l’enfance et le Petit Prince change la vie de milliers de personne chaque année : il amène un message d’espoir, de paix, d’amour et de respect. 

Un phénomène mondial

Depuis sa sortie en libriaire, le Petit Prince collectionne les records. Mais là n’est pas notre propos. Qui est donc ce Petit Prince ? C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, toutes des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose.

Vous n’avez pas encore lu « Le petit prince » ? Il n’est jamais trop tard…  

Un site à visiter : www.lepetitprince.com    Source: Texte & Image: Journée Mondiale   2è image: Open LIbrary

31 décembre: La fin de l’année…

 À l’approche de la fin d’une année, deux symboles se présentent :
le calendrier et l’horloge – les marqueurs du temps.
Ces deux images surgissent spontanément dans notre esprit :
le 31 décembre alors que nous allons tourner la page…
Et minuit quand s’ouvrira le livre de 365 pages où encore rien n’est inscrit…

Symboles de tout ce qui n’est pas encore…
Tout ce qui est en attente…
Tout ce qui est possible…
Tout ce qui surviendra…
Tout ce qui se réalisera… pour nous… par nous… sans nous… malgré nous…

Comme l’alphabet qui commence évidemment avec un A,
la nouvelle année pourrait aussi commencer avec un A :

Anticiper les jours à venir avec confiance.
Abandonner les illusions trompeuses.
Arrêter les lamentations et les récriminations.
Aviver l’espoir qui ose les recommencements.
Accomplir chaque jour ce que l’on peut réaliser.
Allumer ici et là une lueur de joie pour les gens qui nous entourent.
Accommoder avec patience ses limites et celles des autres.
Accepter sans amertume ce que l’on ne peut changer.
Accorder le temps qu’il faut à ce qui en vaut la peine.
Aspirer sans se lasser à ce qu’il y a de mieux.
 
Alors, la nouvelle année pourra être belle et bonne au fil des jours!

 

Source : Images: stockvault.com   Dreamstime.com

 

 

 

 

 

 

 

30è dimanche de l’année B – 2021

On voulait le faire taire (Marc 10:46-52).
Évidemment, on n’aime pas ceux qui crient pour attirer l’attention.
On n’apprécie pas ceux qui étalent leur misère au grand jour.
Il faut respecter l’ordre public et avoir du respect pour les autres…

Mais, parmi les autres, il y avait ce Jésus de Nazareth et lui…
Lui ne parait pas trop se préoccuper de ce genre de considérations des bien-portants.
Il semble comprendre ce besoin, ce besoin de crier et de supplier, d’espérer et d’attendre…

Ne serait-il pas le même aujourd’hui?
Lui qui a appelé l’aveugle malgré les objections de l’entourage.
Il l’a non seulement appelé mais il lui a accordé ce qu’il demandait, tout simplement!
Ne comprendrait-il pas nos cris, nos supplications, notre espoir et notre attente?

Car… notre prière, ne consiste-t-elle pas bien souvent en un cri, une supplication?
Notre espoir et notre attente, n’est-ce pas là l’essentiel de notre prière?

Oui, mais… encore faut-il prendre conscience que… nous avons besoin de voir!
Et réaliser que Dieu est toujours là prêt à nous rendre la vue.

Alors, nous serons en mesure de recevoir la guérison de ceux/celles qui réalisent leur cécité
et qui demandent d’en être guéri/es…
 
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: terrysdevotions.com

Journée Internationale de la paix – 21 septembre 2021

Journée Internationale de la paix

L’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 55/282 , en date du 7 septembre 2001, a décidé que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre.

L’Assemblée générale a déclaré que la Journée internationale de la paix serait une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Elle a engagé les États Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la paix, y compris au moyen d’activités d’éducation et de sensibilisation, et à oeuvrer, de concert avec l’Organisation des Nations Unies, à l’établissement d’un cessez-le-feu mondial.

Chaque année, l’ONU propose un thème et pour 2021, l’instance mondiale nous invite à réfléchir sur le projet d’un monde durable et équitable…

Se relever, pour un monde plus équitable et durable

En 2021, alors que nous essayons de guérir de la pandémie de COVID-19, nous sommes invités à réfléchir de manière créative sur la meilleure façon d’aider tout le monde à mieux se rétablir, à devenir plus résilient et sur comment transformer notre monde en un monde plus égalitaire, plus juste, équitable, inclusif, durable et plus sain.

La pandémie est connue pour avoir frappé le plus durement les groupes défavorisés et marginalisés. Jusqu’à présent (avril 2021), plus de 687 millions de doses de vaccin de COVID-19 ont été administrées dans le monde, mais plus de 100 pays n’ont pas encore reçu une seule dose. Les personnes en zones de conflit sont particulièrement vulnérables en termes de manque d’accès aux soins de santé.

[…] Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies alors que nous nous efforçons de mieux nous redresser pour un monde plus équitable et plus pacifique. Célébrez la paix en luttant contre les actes de haine, y compris ceux en ligne, et en répandant la compassion, la gentillesse et l’espoir, afin de combattre cette pandémie et de guérir, ensemble.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

22è dimanche de l’année B – 2021

On entend parfois l’expression : « C’est une affaire de cœur! »
Il arrive que l’attitude de quelqu’un nous étonne à un point tel que l’on en vient à croire que cette personne est engagée dans une relation romantique –
il n’y a que cela qui puisse expliquer son comportement!

Cette expression m’est venue à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de ce dimanche (Mc.7:1-8,14-15,21-23)
et, pour moi, la conclusion s’impose : entre Dieu et nous, c’est une affaire de cœur –
ou du moins, il devrait en être ainsi!

J’ose croire que c’est ce que Dieu lui-même désire puisqu’il regrette que ce ne soit pas le cas!
Jésus lui-même répète les paroles du prophète Isaïe à ce sujet:

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

Jésus insiste en affirmant :
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sort… tout le mal. »
 
Ce qui n’est qu’extérieur, apparent, n’engage pas la personne vraiment.
Mais les désirs profonds, les aspirations secrètes, les espoirs audacieux –
ce qui touche à la racine de l’être –
c’est cela qui tisse une relation vraie.

Et c’est là que Dieu est en attente!…
En attente d’une prière… ‘cœur à cœur’ peut-être…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Neat   Dreamstime