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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Mercredi des Cendres, année C – 2019

Quand on y prête attention, les textes de l’Écriture nous réservent parfois, souvent même, des surprises.
C’est le cas de la 1ère lecture (Joël 2:12-18) en ce Mercredi des Cendres.

Dès la première ligne du texte, le prophète Joël nous transmet le message de Dieu qui nous dit :
« Revenez à moi de tout votre cœur… 
Le prophète insiste et répète :
Revenez au Seigneur votre Dieu.»
 
Mais à peine quelques lignes plus tard Joël ajoute :
« Qui sait, il pourrait revenir… et laisser sa bénédiction. »
Voilà que c’est Dieu qui revient, cette fois!

Ce mot ‘revenir’ exprime l’essence même de la conversion :
se retourner, oui, désormais… faire face à Dieu –
lui qui déjà est tourné vers nous,
oser le regarder en face malgré nos faiblesses et nos manquements.

Cette journée marque le début du Carême –
cette période où justement la conversion est à l’ordre du jour.
Et si, au cœur de notre démarche, il suffisait de s’ouvrir à un face-à-face avec Dieu?

On a depuis longtemps recommandé le jeûne, l’aumône et la prière comme moyens privilégiés.
Mais il y en a d’autres…
À chacun/e le choix du chemin où le Seigneur l’attend… 
Fermer une porte… fermer les yeux… ouvrir sa main… ouvrir son cœur…
chemins multiples de rencontre promise.

« Le Seigneur s’est ému… » assure Joël.
Il est toujours tourné vers nous… et nous?…
Il nous faut peut-être nous RE-tourner et RE-venir vers lui…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème different en anglais à: https://image-i-nations.com/ash-wednesday-year-c-2019/

 

Source: Images: Eklablog   Pexels

 

 

8è dimanche de l’année C – 2019

L’évangile de ce dimanche (Lc.6:39-45) adresse un message auquel il serait difficile de se soustraire. 
L’exemple folklorique qu’on retrouve dans ce texte nous est familier – les paroles, du moins, nous sont bien connues.
En ce qui concerne la pratique de ce que le message requiert… chacun/e peut juger du progrès de sa démarche!

La paille que l’on désire retirer de l’œil d’un autre alors qu’une poutre se trouve dans le nôtre!
On sourit en lisant les mots mais… à nos dépens!

Un auteur spirituel a dit que ce phénomène si bien décrit par Jésus n’est autre que ce que la psychologie moderne qualifie de… projection!
Cette affirmation en rend peut-être quelques-uns/es un peu… inconfortables… et pour cause!…

Il faut bien en convenir : la vérité qui y est exprimée a quelque chose d’assez embarrassant parfois.
On se sent visé, inculpé.
On ne peut échapper à la conclusion qui fait écho à ce qu’il y a bien longtemps un prophète avait osé dire à un roi :
« Cet homme, (lire : cette personne) c’est toi! » (2 Sam.12:7)

  • Moi qui accuse l’autre d’hypocrisie alors que mes actions en sont l’expression même!
  • Moi qui professe l’innocence alors que l’entourage a découvert chez moi une culpabilité incontestée.
  • Moi qui cache des raisons d’agir bien peu dignes et répands des soupçons sur la bonne volonté d’autrui.
  • Moi qui se réclame d’une attitude sans reproche et sème le doute sur la motivation du voisin.
  • Moi qui prétends avoir des intentions irréprochables et questionne sans honte les pensées d’un autre.

Le 21è siècle est-il donc si peu différent du 1er?!
Les humains semblent esclaves des même tendances hypocrites révélées par les spécialistes de la ‘projection’!
Tous et toutes sont en besoin de l i b é r a t i o n !

On nous l’a promis : « LA VÉRITÉ vous rendra libres. » (Jn.8:32)
Encore faut-il le vouloir et… s’y ajuster.
Honnêteté, authenticité, transparence – n’est-ce pas là l’essentiel de cet ajustement?

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Image : YouTube

 

 

 

 

7è dimanche de l’année C

ÊTRE COMME DIEU –
la tentation première, celle, évidemment, qui menait à une impasse sous l’enseigne de ‘Paradis perdu’…
Vouloir être Dieu en s’appropriant une connaissance qui donne la puissance : une tentation, une tentative qui conduisait à la perte car elle était… contre nature!

Et voilà qu’en ce dimanche, l’évangile (Lc.6:27-38) nous convie justement à cela : ÊTRE COMME DIEU. 
Cette fois, ce n’est plus une tentation mais une invitation et c’est Jésus lui-même qui nous l’adresse.

Certains vous diront qu’être miséricordieux c’est… être faible.
D’une certaine manière, c’est vrai!
C’est avoir un faible envers les autres – avoir le faible que Dieu a pour chacun/e de nous!
Le faible qui l’a conduit à naître dans une grotte, impuissant et dépendant.
Le faible qui l’a conduit à mourir sur une croix, prisonnier vaincu, semble-t-il.

Et depuis… la compassion qui rejoint inlassablement nos faiblesses et nos fautes.
Le pardon infaillible qui nous rejoint au sein de nos erreurs et de nos errances.

Peut-être est-ce justement cela ‘être comme Dieu’…
Cette compassion renouvelée, ce pardon toujours accordé…
Cela nous ‘tente’-t-il encore?!…
Serait-ce une de ces… tentations divines?

Note : Une courte vidéo est offerte sur ce thème, lien ci-dessous:

Ça, ça m’interpelle – 8è épisode

Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-year-c/

VOIR aussi: https://image-i-nations.com/transformation-secrete-mysterieuse/

 
Source : Image : Pastor Rick Warren

6è dimanche de l’année C

Le bonheur – certains l’écriront avec un B majuscule : Bonheur.
D’autres écriront le mot tout en majuscules : BONHEUR.
Quelques-uns y mettront les caractères gras : BONHEUR et… un !

Mais, au fait, qu’est-ce que le bonheur?
On le désire, on le cherche, on court après tous les mirages qui le représentent, ou les masques qui le cachent…
Mais où se trouve-t-il? Comment l’obtient-on et, surtout, comment le retient-on?

Les lectures et le Psaume de la célébration de ce dimanche (6è dimanche, année C)
parlent du bonheur.
Mais… leur langage ne nous est peut-être pas familier…

Dans la 1ère lecture, le prophète Jérémie affirme :
« L’homme qui se détourne du Seigneur ne verra pas venir le bonheur. » (Jér.17:5-8)
 
Le Psaume nous assure : « Heureux l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. » (Ps.39:5)
 
Et dans l’évangile, Jésus donne ce que certains appellent : ‘La charte du bonheur.’ 
Il énumère ceux et celles qui font vraiment l’expérience du bonheur les proclamant bienheureux.
Ce texte de l’évangéliste Luc (Lc.6:17,20-26) est moins détaillé que celui de Matthieu mais il va au coeur du message. 

Les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent, ceux qui sont rejetés – ils/elles jouissent du bonheur !?
Certes, le texte est inspirant, consolant peut-être, mais avouons que nous le considérons… idéal,
ce n’est pas, il semble, la réalité quotidienne telle que nous la connaissons.

Jésus nous trompe-t-il ?
Nous fait-il entrevoir la perspective d’une réalité impossible à atteindre ?
Suggère-t-il qu’il faut le suivre sur ce chemin –
un chemin de perte, de diminution, de rejet des plaisirs de l’existence ?
Fait-il erreur en nous conviant à ce mode de vie, ou… faisons-nous fausse route en rejetant son invitation ?

Et si le bonheur existait réellement

  • non dans la possession égoïste d’objets multiples qui ne peuvent satisfaire…
  • non dans la poursuite de plaisirs éphémères si vite épuisés…
  • non dans l’accumulation mais dans la libération qu’offre le détachement…
  • non dans la satisfaction immédiate mais dans l’espoir d’une vie qui dépasse les rêves les plus audacieux…

Dépourvu de l’accessoire mais riche d’espoir,
démuni des bagatelles mais riche de l’essentiel,
si c’était ça le bonheur ?…

Ils ont raison ceux qui affirment que c’est l’idéal – Jésus le savait, évidemment.
Il savait aussi que c’est un idéal qui rend heureux au-delà de ce que nous pourrions imaginer !
Mais… la preuve n’existe que dans l’expérience elle-même !…

Note : Dans une courte vidéo, Michel Couturier nous parle de La clé du bonheur. https://youtu.be/o59tpRs25FY

           Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-c/

Source : Image : marcandangel.com

 

 

5è dimanche de l’année C – 2019

Une histoire… de pêche!

Laver les filets était à l’ordre du jour – une activité importante pour s’assurer que le matériel serait prêt pour la prochaine expédition de pêche.
Le vieux Zébédée le faisait avec ses fils et les associés.

Ce qui n’était pas à l’ordre du jour c’était la venue de ce jeune prédicateur qui arrivait sur la rive.
On disait qu’il venait de Nazareth et se nommait Jésus.
Des foules de plus en plus grandes se rassemblaient et les gens voulaient l’entendre.

Il ne ressemblait en rien aux Scribes et aux Pharisiens qui discutaient sans cesse.
De leurs enseignements, on ne comprenait pas grand-chose et on retenait encore moins leurs explications compliquées.
Lui, Jésus, quand il parlait… ça vous allait droit au cœur et on voulait en entendre encore plus!

Ce jour-là, le lavage des filets a dû être interrompu car le jeune voulait utiliser une barque. 
Non, pas pour la pêche mais pour prêcher, pour ne pas être écrasé par tout ce monde autour de lui.

« Quand il eut fini de parler, il dit à Simon :
«’Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche’. »
 
Simon ne montrait pas trop d’enthousiasme ; il aura bien voulu demeurer au bord du lac et terminer le travail qui attendait: les filets à laver.
Mais quelque chose – on peut se demander… quoi ? – l’a poussé à dire :

« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »  

Vous connaissez la fin de ce récit… (Lc.5:1-11)
Non, les filets ne se sont pas brisés – ce qui s’est brisé, on pourrait dire, c’est le cœur de Simon.
Il s’est vu, tout à coup, tel qu’il était et… il ne se croyait pas assez bon pour tenir compagnie au nouveau prêcheur.
Le jeune lui a répondu avec des paroles mystérieuses – je ne pense pas que Simon ait compris ce qu’il voulait dire.
Mais, il n’a pas pu résister… il s’est embarqué encore une fois pour une expédition de pêche pas comme les autres…

Ce qui me reste de cette histoire-là c’est que lui et ses compagnons ont tout laissé… à cause de cette histoire de poisson !
Mais, à vrai dire, je suis convaincue qu’il y avait plus que cela qui les a poussés.
Vous ne pensez pas ?…

Et ne vous sentez-vous pas parfois ‘poussé/es’ de la même manière?…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Images : Free Bible Images   picsniper.com

4è dimanche de l’année C

Imaginez un moment qu’au lieu de commencer la lecture de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.4:21-30) de la manière ordinaire, le prêtre disait :
« Tentative d’assassinat d’un messager de Dieu à la synagogue… »
Et s’il terminait le récit avec les mots :
« L’attentat échoue alors que l’inculpé s’évade sans qu’on puisse mettre la main sur lui. »

Je devine sans peine que l’assemblée écouterait attentivement cette histoire qui a un peu le ton d’une intrigue policière !
Mais, il s’agit d’un texte d’évangile et qui nous est bien connu, alors…
Alors il se peut qu’une partie du récit nous échappe car nous avons des soucis pressants et des plans sérieux sur lesquels réfléchir pendant que la lecture se poursuit!…

Pourtant, cet extrait de l’évangile de Luc donne une description intéressante de la nature humaine.
Il y démontre le contraste frappant qui peut exister dans l’attitude des gens.

Au début, parlant de la réaction des auditeurs à la prédication de Jésus, le texte dit :
« Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
 »

Mais voilà que Jésus ayant terminé son enseignement, le texte conclut :
« À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. »

Que s’est-il passé ?
A cette occasion, Jésus fait l’expérience de ce qui nous est peut-être familier…
« Je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »
 
Nos proches – famille, ami/es, voisin/es, collègues – nous sont justement trop proches pour que nous les considérions ‘prophétiques’.
Il y a bien sûr des exceptions mais, en général, on recherche plutôt l’inconnu, l’inédit, l’exotique, comme source possible d’inspiration.
Comme si la réflexion banale d’une voisine ne pouvait apporter la réponse que je cherche…
Et le cousin, toujours un peu prétentieux, peut avoir des propos qui surprennent… justement par leur à propos !
Encore faut-il que j’y prête attention… comme à la lecture de l’évangile !
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c/

Et une courte vidéo présente le thème de la 2è lecture: https://youtu.be/rmbBxD_MJu0

 
Source : Image : The Lonely Pilgrim

 

3è dimanche de l’année C

De personnes qui réfléchissent à un thème sans se laisser distraire, qui y reviennent et continuent de l’approfondir, on dit qu’elles « ont de la suite dans les idées ».
Ces gens creusent un certain concept, ils en cherchent la signification, ils poursuivent la réflexion; oui, ils « ont de la suite dans les idées. »

Cette expression m’est venue à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de ce dimanche (Lc.1:1-4; 4:14-21).
Au début de cette nouvelle année, le tout premier jour, la 1ère lecture nous assurait des bénédictions de Dieu en ses propres mots, si on peut dire. (Nombres 6:22-27)

Aujourd’hui, alors que le premier mois de l’année se déroule, nous entendons Jésus, prêchant dans la synagogue ; il répète le texte d’Isaïe en affirmant :

« L’Esprit du Seigneur m’a envoyé… 
 annoncer une année favorable accordée par le Seigneur ».
 
Une autre traduction dit : « une année de grâce du Seigneur ».
 
Une année de grâce, n’est-ce pas une année remplie de ses bénédictions, une année où ses dons se multiplient en notre faveur.
Dans l’un des textes de l’évangile que nous avons entendus à Noël, l’apôtre Jean exprime cette réalité en disant :

« De sa plénitude nous avons reçu grâce pour grâce ». (ou encore : « grâce sur grâce » (Jn.1:16).
 
De la suite dans les idées? Oui, et ce sont des idées encourageantes et réconfortantes!
Bénédictions et grâces qui prennent la forme de :

  • Bonne nouvelle aux pauvres
  • Libération des captifs
  • Vision aux aveugles
  • Liberté aux opprimés.

Et qui d’entre nous n’est pas… pauvre, captif, aveugle, opprimé… d’une manière ou d’une autre?…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-c/
 

Source : Image : doctrinalhomilyoutlines.com

2è dimanche de l’année C

On peut dire que, où que ce soit sur la planète, la célébration d’un mariage est quelque chose de spécial.
D’ordinaire, tout ce qui en fait partie revêt un aspect plutôt exceptionnel : le décor, la nourriture, le déroulement de l’événement qui ressemble un peu à un rituel selon l’endroit ou il se déroule.
Et, bien sûr, les invités !

Tout est planifié en vue du bonheur de ceux qui unissent leur vie et de la joie de ceux qui participent à la fête.
Tout se veut, tout devient, spécial de bien des manières.
Et quand Dieu s’en mêle… alors !

Oui, quand Dieu s’y rend présent – comme il l’a fait en Jésus au mariage qui prit place à Cana, petit village de Galilée – alors on peut vraiment dire que la situation devient spéciale au maximum ! (Jn.2:1-12).

Ce qui est particulier n’est pas la quantité surabondante de vin obtenu de cruches remplies d’eau, non. 
Ce n’est pas non plus la présence de Jésus : le texte précise qu’il avait été invité.
Ce n’est pas même que l’intervention de Jésus soit le tout premier de ses miracles – un signe comme le qualifie l’évangéliste Jean, non.

Ce qui est extraordinaire, absolument unique, c’est qu’une célébration de mariage devienne la révélation du vrai visage de Dieu !
Ce Dieu que l’on a si souvent caricaturé en déité sévère et punitive est le Dieu de bonté et de compassion qui se réjouit du bonheur de ses enfants.
Il s’en réjouit et est prêt à tout faire pour y contribuer !

Mais, évidemment… nous avons aussi notre part à faire…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c/
 
 

Source : Images : Triple Scoop Music   Free Bible Images  

Baptême du Seigneur, année C

Manifestation, révélation – c’était ce que la fête de l’Épiphanie célébrait dimanche dernier.

Et voilà que nous célébrons aujourd’hui aussi une manifestation et une révélation en cette fête du Baptême du Seigneur.

La première ‘épiphanie’, si on peut dire ainsi, révélait Dieu en Jésus comme le Dieu de toutes les nations.

‘L’épiphanie’ d’aujourd’hui nous révèle Dieu dans sa relation de communion – Père, Fils et Esprit. On parle de théophanie – révélation de Dieu lui-même.

Dans les Églises d’Orient, cette fête est jumelée avec celle de l’épiphanie. Dans la liturgie catholique, on distingue une fête de l’autre pour préciser l’aspect plus particulier de chacune.

Le message est identique : Dieu veut nous rejoindre, Dieu veut se faire connaître, Dieu veut entrer en relation avec nous.

Et si Dieu voulait, comme il le fait en son Fils, trouver aussi en nous sa joie ?!

Le pourrait-il ?…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/?p=12939

 

Source : Image : stmatthewlutheran.com

Fête de l’Épiphanie, année C

« C’est la fête des Rois » dit-on. C’est ainsi que l’on désigne parfois la célébration d’aujourd’hui – la fête de l’Épiphanie.

Il faut dire que le récit offre quelque chose d’exotique, de féérique, de magique même – ne parle-t’on pas des ‘Mages’ ?!

Sans oublier, évidemment, son aspect biblique et théologique.

Et… le symbolique, alors… au cœur de cette fête si riche en couleur et en splendeur !

La légende qui présente ces nobles personnages affirme qu’ils étaient rois et nous les présente tous les trois les nommant : Gaspar, Melchior et Balthasar.

Ni statut royal, ni nom, ni nombre, n’apparaît dans le texte de l’évangile de Matthieu (Mt.2:1-12).

Qu’est ce donc qui les caractérise ?

Ce sont des gens… en recherche. Ils ont découvert une étoile inconnue jusqu’alors.

Ils l’ont reconnu comme un signe qui leur a servi de guide mais… ce signe a soudain disparu.

Les Mages s’adressent donc à l’autorité qui devrait avoir connaissance et sagesse… et pourtant !

Ils se mettent de nouveau en route et découvrent avec joie leur guide étoilé revenu et les précédant comme à leur départ.

Ayant atteint leur destination ils reconnaissent celui qu’ils cherchaient.

Ils le reconnaissent jusqu’à… l’adoration – peut-on offrir un présent plus précieux ?

Mais ils y ajoutent les autres choses apportées : l’or, l’encens et la myrrhe, choses bien précieuses aux yeux de leurs contemporains.

 
La découverte… la route… le guide… la marche… la recherche… la reconnaissance… l’offrande…

Les repères pour cette nouvelle année qui vient de s’ouvrir devant nous.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à :

Feast of the Epiphany, Year C

 

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