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World Youth Day – 26 July 2024

World Youth Day is a global gathering where young people deepen their faith, experience the universality of the Catholic Church, and commit their lives to Christ alongside hundreds of thousands of like-minded peers.

Today marks the beginning of the Year of Frassati! To prepare for the 100th anniversary of the day Blessed Pier Giorgio entered into eternal life on the 4th of July 1925, the Archbishop of Turin, Italy is inviting all young people to discover the life of “The Man of the 8 Beatitudes,” as Holy Mother Church prepared for the Canonization during the Jubilee of 2025.

« 2025 will mark the centenary of the death of Blessed Pier Giorgio Frassati, a young man who was born and lived in the city of Turin, venerated by the Church for the great enthusiasm of his Christian faith and for the contagious example of his charity, especially towards those poor. » Msgr. Roberto Repole   (Dario Mobini)

Source: Text: https://worldyouthday.com/   Image: Wikipedia

1er dimanche du Carême, année B – 2024

Chaque année, l’évangile du 1er dimanche du Carême nous offre le texte de la tentation de Jésus au désert.
Le texte de l’évangéliste Marc, cette année, est le plus court (Marc 1:12-13).
Nous apprenons simplement que Jésus a été tenté.

« Jésus venait d’être baptisé.
Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
et, dans le désert, il resta quarante jours,
tenté par Satan.
Il vivait parmi les bêtes sauvages,
et les anges le servaient ».

Et cela est… extraordinaire et combien réconfortant!
Dieu – en Jésus devenu l’un de nous – a fait l’expérience de la tentation.
Cette expérience qui est nôtre – bien souvent et dans toutes sortes de situations – Jésus l’a connue.
Il est précisé que Jésus a été tenté au désert.
Nous avons, nous aussi, nos déserts et… ils sont parfois la scène de nos tentations.

Le désert de l’impuissance devant un échec… et la tentation de tout laisser tomber…
Le désert du découragement… où la tentation surgit de désespérer de nous-mêmes et… de Dieu…
Le désert de la maladie… et la tentation de penser que tout est fini…
Le désert de l’amertume devant l’incompréhension… et la tentation d’abandonner un projet important…
Le désert la colère… alors que la tentation nous assaille de nous venger…
Le désert de l’orgueil… et la tentation sournoise de se suffire à soi-même laissant Dieu de côté…
Le désert d’épreuves multiples… et la tentation lancinante de ne plus croire ni en soi… ni en Dieu…

Ces tentations subtiles – et tant d’autres – ont la fonction de ‘bêtes sauvages’.
Jésus a eu les siennes et nous ne pouvons y échapper.

Mais les surmonter, nous le pouvons, avec l’aide de l’Esprit –
Celui-là même qui conduit au désert… et qui nous rend capables d’en sortir libéré/es!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia

Comprendre… Com-prendre…

Des termes opposés qui disent… la même chose!
Impossible, direz-vous.
Vous serez tenté/es de penser que le texte qui suit est une blague.
Des expressions contraires ne peuvent pas exprimer une même réalité, vous en êtes convaincu/es.   

                                                                                          
Et pourtant ….
Écoutez ces deux ados qui se remémorent une expérience identique.
L’un dit avec une exubérance évidente: « C’est trop COOL! »
Et son compagnon tout aussi ‘enflammé’ s’écrie: « C’est HOT, trop HOT! »

Ils se souviennent avec un enthousiasme ‘débridé’ d’une aventure qui leur a donné plus qu’ils n’auraient pu imaginer!

Les superlatifs sont impuissants à décrire ce souvenir mais, pour eux, ‘trop COOL’ ou ‘trop HOT’… c’est la même chose = c’était tout simplement ‘extra- ordinaire’!
Leur explosion spontanée de plaisir m’a fait rire mais… elle m’a aussi fait réfléchir.

S’en est suivie une prise de conscience importante: pour comprendre quelqu’un il faut écouter au-delà des mots!
Les deux parties du mot ‘com-prendre’ veulent justement dire ‘prendre avec’.
Pour comprendre une personne, il faut prendre avec soi:

  • leur situation présente,
  • leurs antécédents personnels,
  • leur expérience aux multiples facettes
  • et aussi, bien sûr, les émotions qui les animent.

N’est-ce pas ainsi que VOUS aimez être compris/e?
Les temps changent, le vocabulaire aussi, mais…
le désir, le besoin, d’être compris/e demeurent identiques!

Et Dieu lui-même – j’ose le croire – désire aussi être compris!

COOL? HOT?… COM-PRENDRE!

 

Source : Images : unsplash.com     iLikeWallpaper

 

2è dimanche de l’année B – 2024

Chaque jour, nous percevons sans cesse des sons, des cris, des mélodies, des murmures, des appels…
Nous sommes constamment interpelé/es – parfois attentifs/ves, ou, autrement distrait/es.
Il arrive que nous décidions de répondre à l’une ou l’autre de ces sollicitations mais…
Nous réalisons soudain que nous avons mal interprété le message.

C’est que… il a une différence entre ENTENDRE et… COMPRENDRE.
C’est ce qui est au cœur de la 1ère lecture de ce dimanche (1 Samuel 3:3-10.19).
Nous y rencontrons le jeune Samuel et le prophète Éli résidant tous les deux dans le temple.

Le jeune entend quelqu’un l’appeler et il en conclut que c’est le prophète qui lui demande de venir.
Cela se produit à trois reprises.
Le texte précise:

« Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée ».

La troisième fois, l’homme de Dieu comprend que celui qui appelle l’enfant est le Seigneur lui-même.
Le vieillard a fait l’expérience des interpellations de Dieu.
Il a sûrement un long apprentissage de discernement – ce que le jeune n’a pas encore fait.

Apprendre à reconnaître la voix de Dieu et à interpréter ses messages demande d’abord… de le désirer.
Et ce désir doit s’exprimer dans une prière, prière simple mais authentique:

« Parle, Seigneur, ton serviteur (ta servante) écoute. »

Au début d’une nouvelle année, n’est-ce pas là une attitude essentielle?
Qui pourrait prédire ce qui en résultera alors de découverte, de révélation, de proximité avec Dieu ?!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia

28th Sunday of Year A – 2023

 

We sometimes hear people exclaim: “This is too good to be true!”
They may speak these words about some unexpected outcome, or some surprising opportunity.
They can hardly believe that such good fortune is offered to them.

The text of today’s 1st reading could perhaps provoke the same reaction from many people (Isaiah 25:6-10).
What the prophet Isaiah tells the people of Israel is indeed quite astonishing.
Isaiah describes what God is preparing for them.
The words of the prophet depict the scene of a wonderful feast to be enjoyed:
delicious food and wine are available in plenty and suffering and death have disappeared for ever.

It is true that our daily life is not easy and often we meet with much that causes pain and suffering.
We are faced with problems and trials of all kinds.
So, when hearing of promises such as those in Isaiah’s text, people may wonder about the possibility of such an outcome.
To many, skepticism will come more easily than optimism!…
Doubt may prevail over hope…

But perhaps we need to realize that, with God, the saying mentioned above must be turned around.
It should be said: “It is too good NOT to be true!”

God is not only good, God is goodness itself.
He delights in showering on us his gifts and blessings.
He wants us to be happy and, in Jesus, he has shown us the way to happiness.

He has shown us the way, yes, but… it is up to us to follow this way…
Then… through all that happens, all that we experience…
then, we will come to see, and to REAL-IZE…

Realize and be able to make our own the words of Isaiah:
“Surely this is our God; we trusted in him, and he saved us.”

 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/28e-dimanche-de-lannee-a-2023/

 

Source: Image: KALEIDOSCOPE

 

 

 

21st Sunday of Year A – 2023

QUESTIONS: there are all kinds of them, they are countless.
There are short questions, easy; others are intricate, or vague.
Some are intriguing, others are disturbing, they make us feel uncomfortable.

People ask us questions, of course.
Life also asks questions of us, often difficult questions.
And even… God asks us questions!

This started long ago – we see it happening in the very beginning of the Bible where God asks Adam where he is hiding! (Genesis 3:9).
Throughout the books of the Bible, different people are confronted with this questioning from God.
The prophets are often the interpreters to their people of God’s questions.

Today’s gospel text shows us Jesus asking a very important question indeed (Matthew 16:13-20).
He asks his apostles:
“What about you? Who do you say I am?”

If we move from the first to the twenty-first century where we find ourselves and…
If we listen to this very question now addressed to us…
What will we answer?
Not repeating Peter’s answer, but giving our own very personal reply to Jesus…

Some people reading this text will think: ‘It all depends…’
Very true! It all depends what kind of relationship we are having with God.

For us, is God a distant deity, far above, or far away, who has little to do – we think – with our daily life and experience?
Do we know little about who he is, apart from acknowledging his greatness and power?
Or, do we perceive him – mysteriously, perhaps – as close and concerned about us, always ready to come to our help?

God’s questions are always meant to help us discern the way to a better life, a deeper freedom, a more meaningful existence.
And, we should be convinced that, with God, there are no bad answer, no reply that is wrong.
All our answers – even the most inadequate or incomplete – will be received by him who accepts us as we are!

But, of course, we have to listen to him to hear him speaking to us…
For his part, he will wait, and wait, for our answers…

 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/21e-dimanche-de-lannee-a-2023/

 

Source: Image: Unsplash

Dimanche de la Transfiguration du Seigneur, année A – 2023

 

Le dicton est bien connu qui affirme : « Les apparences sont trompeuses. »
Bien des situations en prouvent l’exactitude.
Les détails d’une scène indiquaient un certain aspect de la réalité et, en y regardant de plus près,
on découvre que cette réalité est tout autre.

Ce proverbe me revient à la mémoire en lisant l’évangile de la Transfiguration de Jésus (Matthieu 17:1-9).
Jésus amène à l’écart trois de ses apôtres qui vivent avec lui depuis quelques années.

Ils connaissent leur Maître, Galiléen comme certains d’entre eux, nul doute il a l’accent du pays.

Ils l’ont vu dans différentes circonstances :
ayant soif (Jean 4:7),
étant fatigué (Matthew 8:24),
enseignant aux foules (Matthieu 5:1-2),
guérissant les malades (Luc 4:40),
discutant avec les Pharisiens (Luc 11:53-54).
C’est Jésus, l’homme de Nazareth.

Il avait bien l’apparence de l’être humain qu’il était, comme eux.
Mais… au-delà de l’apparence il y avait davantage, bien davantage!

Voilà que soudain, ce Jésus devient tout autre.
Les différences sont évidentes dans son apparence physique et ses vêtements, mais il y a bien davantage.
Avec lui sont présents deux ancêtres de leur peuple, Moïse et Élie.
Mais il y a surtout la voix du Dieu qu’ils adorent qui leur révèle qui est vraiment le Jésus qu’ils pensent connaître.

Les trois apôtres apprennent, sûrement avec stupéfaction, que Jésus de Nazareth est le Fils bien-aimé de Dieu.
Dieu leur enjoint d’écouter Jésus, de se mettre à son école quoi.
Autrement dit, ils doivent le reconnaître comme l’envoyé spécial de Dieu lui-même qui prend sa joie en lui.

Les apparences n’avaient révélé qu’une partie de l’identité réelle de celui que Pierre, Jacques et Jean croyaient connaître.
La personnalité de Jésus de Nazareth dépassait de beaucoup ce qui leur était familier…

Peut-être me faut-il, moi aussi, faire l’expérience que Pierre, Jacques et Jean ont faite –
passer de la réalité du Jésus que je crois connaître
et découvrir celui que le Père me présente aujourd’hui…
Celui en qui il se complait… celui que je dois écouter…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/sunday-of-the-transfiguration-of-the-lord-year-a-2023/

 

Source: Images: https://www.churchofjesuschrist.org/     https://www.peakpx.com/     

 

 

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées – 24 juillet 2022

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

En 2021, l’Eglise Catholique a décidé de promulguer une journée mondiale consacrée aux grands-parents et aux personnes âgées. La date choisie, en juillet, n’est pas le fruit du hasard puisqu’elle a été choisie juste avant la fête de Sainte Anne et et Saint Joachim, qui sont les parents de la Vierge Marie et donc les grands parents du Christ.

Ils portent encore des fruits dans la vieillesse

Le thème choisi par le Saint-Père pour l’édition 2022 est directement tiré des Psaumes “Ils portent encore des fruits dans la vieillesse”. Il est une promesse de proximité et d’espérance que les jeunes et les personnes âgées peuvent se faire mutuellement et, pourquoi pas, un clin d’oeil à l’expérience des grands-parents qui peuvent encore apporter des choses…

Rendons à César…

Il convient tout de même de noter qu’il existe déjà une autre journée consacrée aux personnes âgées, promulguée elle par les Nations Unies. Elle est célébrée le 1er octobre.

Un site à visiter : www.vaticannews.va       Source: Texte & Image: Journée Mondiale

7è dimanche de Pâques, année C – 2022

Plusieurs d’entre nous se tournent vers Dieu dans différentes situations.
Des prières lui sont adressées – souvent des pétitions – espérant obtenir ce qui est demandé.
Il y a des gens qui pensent secrètement (sans peut-être se l’avouer à eux-mêmes…) qu’il leur faut gagner Dieu à leur cause!
Ces personnes croient qu’elles doivent convaincre Dieu de leur besoin de ceci ou de cela.

Et pourtant!… Et pourtant!…
Une phrase de l’évangile de ce dimanche pourrait changer la perspective (Jean 17:20-26).

C’est Jésus lui-même qui la prononce dans la prière qu’il adresse à son Père lors de la dernière Cène – le dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion.

Jésus dit alors :

« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
 »

Ne sommes-nous pas ceux qui croient en Jésus?
Alors… il a prié pour nous!
Et quelle prière cela devait être!…

Il ne s’agit plus de convaincre Dieu mais de se convaincre soi-même que Dieu est pour nous!

Le Psalmiste en avait fait l’expérience et pouvait dire:
« Le Seigneur est pour moi, plus de crainte »  (Ps.118:6).

Peut-être nous faut-il faire la même expérience…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Image: Unsplash

3è dimanche de l’année C – 2022

La 1ère lecture de ce dimanche nous donne une description imagée d’une célébration liturgique chez les Israelites, le peuple que Dieu a choisi (Néhémie 8:2-6,8-10).
Revenus dans leur pays après l’exil, ceux-ci peuvent désormais continuer d’honorer Dieu selon les prescriptions que, bien des siècles auparavant, Moïse leur a léguées.

De ce long texte, une phrase m’a frappée:
« Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. »

Il y a bien longtemps j’ai lu un texte d’un auteur de livres de spiritualité.
L’une de ses paroles est demeurée avec moi jusqu’à ce jour.
Il s’exprimait en des termes semblables à ceux-ci:

« Plus que la nourriture et le breuvage,
plus que la détente et le repos,
plus que quoi que ce soit que l’on juge essentiel pour l’être humain,
ce qu’il lui faut absolument c’est de découvrir un sens à son existence. »

Si vous considérez ce que ce texte affirme, j’ose croire que vous serez bien vite convaincu/es. 
Et peut-être une question surgira-t-elle à votre esprit vous interpelant et vous incitant à vous demander:
‘Ai-je découvert un sens à MA vie sur cette planète?…’

Il en va de notre équilibre et de notre bonheur au quotidien – rien de moins!
Le taux de suicides chez les gens qui, selon l’expression courante ‘ont tout pour être heureux’, en est la preuve évidente.

Si l’on manque cet élément essentiel: la signification de l’existence sur cette planète,
alors, pourquoi se lever chaque matin, vaquer aux occupations du quotidien, s’abandonner au repos et… recommencer le lendemain?

La parole de Dieu nous livre ce secret.
Le message de Dieu qui nous rejoint personnellement nous révèle le pourquoi de notre être, la raison de notre existence.

Et alors, une joie indicible peut devenir nôtre –celle-là dont le sage disait:
« La joie du Seigneur est votre rempart ! »
 
Un rempart… symbole de protection et de sécurité…
Une sécurité qui procure la sérénité à travers tout…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: Redeedming God   unsplash.com