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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de Marie, Mère de Dieu, 1er janvier, année B

La théologie traditionnelle aimait bien les classifications.
Il fallait mettre de l’ordre dans les considérations et les réflexions sur le divin et tout ce qui s’y rattache.
Cette procédure était de rigueur pour les différents sujets traités.

C’est ainsi que l’on parlait de ‘grâce actuelle’, de ‘grâce habituelle’, de ‘grâce sanctifiante’.
Les textes de la liturgie de ce 1er janvier (année B) parlent aussi de ‘grâce’ mais d’une toute autre manière.

Dans la formule de bénédiction que Dieu confie à Moïse pour son peuple, Dieu prescrit de dire :
« Que le Seigneur te prenne en grâce… » (Nb.6:22-27)

Le psaume utilise la même formule sous forme de pétition :
« Que Dieu nous prenne en grâce… » (Ps.67:2)

Et le jour de Noël, l’évangile de Jean nous rappelait :
« De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »   (Jn.1:16)

La GRÂCE ? Mais c’est Dieu – notre Dieu – qui est gracieux envers nous.

Avec le temps qui passe, les sociétés se transforment et le vocabulaire change.
Le mot ‘gracieuseté’ a plus ou moins disparu de nos conversations et pourtant… il exprimait une réalité riche de sens.
Le dictionnaire l’affirme en suggérant que ce mot évoque : bonté, libéralité, bienfait, faveur, bienveillance.

Dieu qui nous prend en grâce est ce Dieu qui nous comble de ses bienfaits.
Un Dieu dont la bienveillance est à l’affût pour nous gratifier de ses faveurs.
Sa libéralité va au-delà de nos attentes et sa bonté n’a pas de limites.

En ce début d’une nouvelle année, n’est-il pas bon de s’en remettre à lui au matin de chaque jour ?
Et comme Marie, de garder en notre cœur la mémoire de tout ce qu’il fait pour nous – ses merveilles.
Merveilles personnalisées pour chacun et chacune de nous et pour lesquelles nous n’aurons jamais fini de lui rendre grâce !

Source: Images: Image-i-nations   À la claire obscure – blogger

Un autre article disponible à: https://image-i-nations.com/journee-internationale-de-paix-1er-janvier/

Fête de la Sainte Famille, année B

Dieu nous demande différentes choses à différents moments – il est Dieu !
Mais il demande parfois des choses… inédites, surprenantes !

Dans la première lecture d’aujourd’hui (Fête de la Sainte Famille, année B – Gn.15:1-6),
Dieu dit à Abram : « Compte les étoiles… si tu le peux. »
 
En cette saison de Noël, des étoiles nous en retrouvons un peu partout :
suspendues à nos sapins, scintillantes dans les vitrines des magasins, façonnées en pâtisseries alléchantes.
Et, bien sûr, il y a celle qui éclaire la crèche du Nouveau-Né.  

La lumière des étoiles du ciel semble parfois lointaine éclipsée par les néons des grandes villes.
Mais qu’en est-il des… étoiles de nos vies?
Vous arrêtez sans doute la lecture de ce texte pour vous demander : ‘Quelles étoiles?’

Le Psaume (Ps.105:1-9) en parle à deux reprises : « Les merveilles du Seigneur. »
On les oublie souvent avec toutes les occupations et les préoccupations qui nous accaparent.
Et pourtant, elles sont bien là, bien réelles, à chaque tournant de nos journées remplies de soucis qui en cachent parfois la luminosité.

Il est bon de prendre quelques moments pour les reconnaître, les apprécier et en remercier le Seigneur « fidèle à sa promesse » (2è lecture – He.11:11).

Et en cette Fête de la Sainte Famille, peut-être pouvons-nous reconnaître les étoiles que sont nos proches en qui nous trouvons affection, soutien, réconfort, et tant d’autres choses bien précieuses.

Oui, elles sont là, vos étoiles bien à vous, uniques, au firmament de votre quotidien!

Source: Images: thecollegesolution.com   Christmas Crafts   hsn.com   PxHere   m.aliexpress.com

Célébration de Noël, année B

« Un enfant nous est né… »   (1ère lecture, nuit de Noël – Is.9 :1-6)

Il faut … traduire pour qu’il nous inspire…

 

NOËL : il y a la magie et la féérie,

            Il y a la trève et le rêve,

            Il y a l’historique et le poétique,

            Il y a le pratique et le théologique,

            Il y a le savoir, la mémoire, l’espoir,

            Il y a les désirs, les plaisirs, les sourires,

            Il y a les chansons, les dons, les pardons.

            Il y a le présage, l’image, le message.

            Il y a le présent et… le Présent,

            Il y a l’avènement, l’enfantement, l’enchantement.

            Il y a la vie… la Vie – le divin devenu humain,

                        Le ‘réellement RÉEL’ : L’Emmanuel !

Un jour… pour toujours !

 

Source: Image: YouTube  lds.org

4è dimanche de l’Avent, année B

Un court texte qui invite à une l o n g u e réflexion…

 

« Le Seigneur est avec toi… » dit le prophète Nathan à David.

Et… David a cru. (2 S.7:3)

 

« Le Seigneur est avec toi… » dit l’ange Gabriel à Marie.

Et… Marie a cru. (Lc.1 :26-38)

 

Plus tard, Jésus a dit : « Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde… »

Croyons-nous?… (Mt.28 :20)

 

Source: Images: www.maryrosaries.com   dominicans.ie    jimidisu.com

 

 

3è dimanche de l’Avent, année B

Quand on parle de Dieu, que dit-on de lui?
Bien des choses, oui.
On lui prête bien des attitudes et on lui attribue bien des qualités.

On dit qu’il est grand, qu’il est puissant.
Il voit tout et il connaît tout.
Il est saint, il est le Très-Haut.
On ajoute qu’il est bon et miséricordieux.

Je n’ai pas de peine à accepter toutes ces affirmations mais…
Il en manque une… au moins une!
C’est Paul qui mentionne ce que je cherche alors qu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique.
Dans la 2è lecture d’aujourd’hui (3è dimanche de l’Avent, année B – 1 Th. 5:16-24), il dit :
« Il est fidèle, Celui qui vous appelle. »

Dieu est FIDÈLE !
La fidélité est une qualité assez spéciale… elle requiert la durée !
Elle se manifeste au fil des jours, et des mois et des années.
Etre fidèle un jour… ce n’est que le début, la mise en marche.
Être fidèle pour toujours, c’est ça la fidélité et… c’est Dieu !

Un Dieu qui est là avec nous toujours et partout.
Les jours de succès et les moments de défaite.
Les situations de gloire et les déboires.
Les expériences de joie comblée et celles qui ont le goût amer du désespoir.
Il est avec nous – infailliblement – dans le meilleur et dans le pire, et… au-delà…

La fidélité, ça se prouve et… ça s’éprouve jour après jour, après jour.
Il est toujours temps d’en faire l’expérience… en commençant aujourd’hui!

Source: Image: YouTube

 

2è dimanche de l’Avent, année B

À quelqu’un qui décrit l’avenir comme offrant des possibilités positives et réjouissantes, on dira parfois :
« Tu rêves en couleur! »
Le beau tableau de santé et succès, de chaleur et de bonheur nous laisse incrédule – allons donc, dans la ‘vraie vie’ les choses ne sont pas comme ça!

En parcourant l’une après l’autre les lectures de ce 2è dimanche de l’Avent, je me dis que ces textes nous font… rêver en couleur!
On dirait que c’est le monde… à l’envers!
Pas étonnant car on nous promet « un ciel nouveau et une terre nouvelle », rien de moins !
Ce sera un univers où les choses sont… AUTREMENT – oui, autrement que ce dont nous faisons l’expérience trop souvent dans la réalité quotidienne.

Peut-être la période de l’Avent est-elle le moment de… nous ajuster à Dieu et à sa manière de faire, plus encore à sa manière d’être!
Pas facile, vous pensez… et vous avez raison.
Ses promesses, ses dons, vont tellement au-delà de ce que nous osons imaginer.

C’est un Dieu qui ‘parle au cœur’, un Dieu qui parle de consolation.
Il fait paître son troupeau, porte sur son cœur les brebis qui allaitent. (Is 40:1-5.9-11)
Ce qu’il dit, c’est la paix…

Son salut est proche.
Le Seigneur donnera ses bienfaits. (Psaume 85)
Il prend patience… il veut que tous parviennent à la conversion. » (2è lecture – 2 P 3:8-14)

Je me répète ces paroles et j’essaie de me convaincre qu’elles se réaliseront.
Et voilà qu’une petite voix intérieure se fait entendre qui dit : ‘Elles se réaliseront si…

Si nous nous mettons à la tâche, celle-là même que décrit Isaïe dans la 1ère lecture et que répète le début de l’évangile de Marc (Mc.1:1-8).
Évidemment, il faut adapter les concepts et le vocabulaire à notre époque.
Mais la réalité demeure : Dieu fait des merveilles… avec notre collaboration.

Oui, l’Avent c’est le moment de s’ajuster à Dieu.
S’ajuster à Dieu et collaborer avec lui pour aplanir, élever, redresser… les montagnes de nos difficultés, les vallées de nos découragements, les chemins tordus de nos esclavages.

Source : Image : Pixabay

Note: Une autre réflexion sur des thèmes différents est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b/

Une présentation vidéo est aussi disponible à: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-lavent-ghislaine-parle/

 

 

1er dimanche de l’Avent, année B

En lisant les textes que la liturgie nous propose, des idées de toutes sortes surgissent.
Une personne suivra une ligne de pensée alors qu’une autre portera son attention sur un thème tout à fait différent.

Les lectures du 1er dimanche de l’Avent nous offrent bien des thèmes qui peuvent nourrir notre prière.
Personnellement, la 1ère lecture – le texte d’Isaïe – (Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7) – m’a frappée d’une façon particulière.
C’est son style qui m’a ébahie, oui, ébahie est bien le mot.

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens… »

Le prophète ose questionner la conduite de Dieu – rien de moins.
‘POURQUOI’, lui demande-t-il à deux reprises et il dit alors à Dieu de revenir !
Seul un ami intime de Dieu peut lui parler ainsi !

Un ami intime de Dieu – c’est le cas d’Isaïe,
et pour adresser son interlocuteur divin il emploie les titres les plus… convaincants qu’il puisse trouver :
 
« C’est toi, Seigneur, notre père ;
’Notre-rédempteur-depuis-toujours’, tel est ton nom…

Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes. »

Père, Rédempteur, Pottier…
Le prophète a compris que c’est ce que Dieu est, ce qu’il veut être pour chacun, chacune.

« Jamais on n’a ouï dire,
nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi
agir ainsi pour celui qui l’attend… »

Isaïe ajoute :
« Ah si tu déchirais les cieux et descendais !… »
Un vœu pieux ?
Plutôt un espoir audacieux de… « celui qui l’attend… »

ATTENDRE – voilà l’attitude que cette saison requiert de nous.
Alors, oui, des merveilles insoupçonnées, celles-là même que l’on n’osait plus espérer, peuvent se réaliser.

Source : Images : Pinterest, flourishonline.org

Note : Une réflexion en format vidéo présentant différent thèmes de ce dimanche est disponible à :  https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-b-quil-revele/

Une réflexion additionnelle sur un thème différent est aussi disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b/

34è dimanche de l’année, A – Fête du Christ Roi

Nous, les humains, pouvons parfois avoir des attitudes assez surprenantes.
Nous célébrons aujourd’hui la fête du Christ-Roi alors que lui, le Christ, nous a dit bien clairement :
« Moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert… » (Lc.22:27) 

Jésus avait, pour ainsi dire, illustré ces paroles alors qu’il avait lavé les pieds de ses apôtres.
Il avait parlé aussi d’une manière forte et sans équivoque pendant les années de son enseignement un jour qu’il corrigeait l’esprit de compétition entre eux.
Il leur avait dit:

« Les chefs des nations les commandent en maîtres; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi.
Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous:
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. » (Mc.10:44-45)

Quand Dieu lui-même se fait serviteur, que pouvons-nous observer ?
Le très beau texte de la 1ère lecture (Ez. 34:11-12,15-17) nous le décrit d’une manière merveilleuse.
Il nous donne la description du Berger-serviteur. 

« Je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles…

J’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées.
C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer.

La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit. »
 

En ce jour de célébration,
ces paroles retiennent mon attention,
elles nourrissent ma réflexion
elles me sont une inspiration durable,
et, en cas de besoin, une consolation permanente…

Source: Images: Free Bible Images, Youtube.com

33è dimanche de l’année, A

Différents aspects du texte de l’évangile de ce dimanche (33è dimanche, année A – Mt.25 :14-30) peuvent retenir notre attention.
Pour ma part, quelques mots m’ont frappée d’une manière particulière.
La parabole de Jésus intitulée : La parabole des talents dit qu’avant son départ, le maître a distribué à ses serviteurs des pièces d’argent qu’il leur confie.
Le texte précise : « À chacun selon ses capacités. »

Ces mots ont réveillé en moi le souvenir d’une lecture faite il y a longtemps.
J’ai oublié le nom de l’auteur qui avait rédigé la réflexion spirituelle mais je me souviens qu’il appartenait à la Compagnie de Jésus – oui, il était jésuite.
Il parlait de la manière dont Dieu nous respecte nous, les êtres qu’il a créés.
L’auteur ajoutait que Dieu connaît même nos muscles et nos tendons et qu’il sait s’ajuster à nos besoins !

Toute une image de Dieu – elle est demeurée avec moi jusqu’à ce jour !
Et elle me revient à propos de ce texte de l’évangile de Matthieu.

Il est intéressant de remarquer que le maître ne reproche pas au deuxième serviteur de ne par avoir rapporté 10 talents, comme le premier a fait.
No, le maître est satisfait que ce serviteur lui remette 4 talents… selon sa capacité !

Ce qui condamne le troisième serviteur n’est pas qu’il se soit montré moins habile que les deux autres.
C’est tout autre chose qu’on lui reproche…
C’est qu’il s’est laissé vaincre par son jugement négatif de son maître et par sa peur d’un châtiment en cas d’insuccès.

Un message qui nous touche de près s’il en est un car il touche l’image que nous nous faisons de Dieu, notre Père.
Non plus ‘Dieu-Maître’ mais ‘Dieu-Père’.
Le craignons-nous ?
Redoutons-nous le jugement qu’il nous réserve ?

Si nous faisons de notre mieux, si au jour le jour nous faisons des efforts pour accomplir ce qu’il attend de nous, nous n’avons rien à craindre.
Seulement nous rappeler les paroles de l’apôtre Jean : (1 Jn.3 :19-20):

« Devant lui nous apaiserons notre cœur
si notre cœur venait à nous condamner,
car Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît tout. »

Source: Images: Free Bible Images

32è dimanche de l’année, A

Jésus avait l’art de décrire, dans un récit, une situation qui permettait à ses auditeurs de voir vraiment la scène.
En fait, Jésus les conduisait à SE voir dans telle ou telle circonstance.
Les paroles de Jésus les aidaient à percevoir le message qu’il voulait leur communiquer.

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (32è de l’Année A – Mt.25 :1-13).
Cette parabole des Vierges sages et des vierges folles, ou des Dix jeunes filles, nous est bien familière.
La sagesse des premières et l’étourderie des autres fait partie du répertoire de textes qui nous sont bien connus.

Le texte débute ainsi :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces ».

 
De quoi est-il question au juste?
On y voit, dans un contraste évident, l’insouciance et la prévoyance.
L’insouciance qui ne se préoccupe pas des conséquences, une certaine dose de ‘je-m’en-foutisme’!
Il arrivera ce qui arrivera – tant mieux? Tant pis?
Je ne m’en soucie guère.

L’évangile dit :
« Cinq d’entre elles étaient insouciantes…
Les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile ».
 
La prévoyance, elle, évalue d’avance les résultats jugeant de l’aspect positif ou négatif d’une certaine attitude.
Au début de cette réflexion, les mots en caractères gras soulignent les attitudes de : voir, SE voir, percevoir.
Et nous en venons à : prévoir.
 
Jésus invite ses auditeurs à anticiper ce qui est à venir…
Il les incite à envisager… la fin – la fin du monde, diront certains commentaires, peut-être.
Mais certainement la fin… de leur existence personnelle.
Leur vie parviendra un jour à son terme et… où en seront-ils de leur pèlerinage sur cette terre?

Auront-ils marché avec Dieu au long des jours?
Auront-elles été familières avec lui dans tout ce qu’elles ont vécu?
Ou les uns et les autres entendront-ils ces paroles que l’on aurait dû… prévoir:
« ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas’.»

Source: Image: Pinterest