image-i-nations trésor

32è dimanche de l’année C – 2019

Les grands titres des journaux – papier ou en ligne – et les manchettes des bulletins de nouvelles
nous présentent de multiples exemples de tant de gens qui ont perdu la vie…

Un enfant, atteint d’une maladie rare, meurt dans les bras de ses parents.
Un jeune homme s’écrase d’un édifice en construction.
Une femme est vaincue pas un cancer sans remède connu.
Un accident spectaculaire coûte la vie à une douzaine de touristes.
Une fusillade prive de vie la personne ciblée et trois autres qui passaient…

Et la liste s’allonge quotidiennement…
Tous et toutes ont été rejoint/es par… la mort.
Un mot que l’on hésite à prononcer, une réalité à laquelle on tente d’échapper.
On s’efforce de la fuir, cachant son nom au creux de notre subconscient.
On fuit cet ennemi et on s’accroche désespérément à la vie…

Mais il arrive que le nom de l’ennemi qu’on fuyait s’affiche soudain en lettre MAJUSCULES…
lors du verdict que prononce le médecin, pour soi-même ou pour un être cher.
La mort semble s’approcher à grands pas.

La 1ère lecture (2 M 7:1-2,9-14) et l’évangile (Lc.20:27-38) de ce dimanche
nous présentent justement des scènes où la mort semble avoir le dernier mot.
D’abord, pour les sept jeunes gens surnommés ‘martyrs d’Israël’.
Puis dans le cas fictif présenté à Jésus par les Sadducéens pour le prendre au piège,
« ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection », précise le texte.

La réponse de Jésus nous donne le message qui s’adresse à nous avec force :
« (Dieu) n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

La condition humaine qui est la nôtre ne nous permet pas d’échapper à la mort.
Juste avant sa mort, le grand roi David le disait à son fils :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. » (1 R 2:2)
 
Mais il nous est possible de nous accrocher à la VIE en lettre MAJUSCULES !
Celle-là même que Jésus partage avec nous, lui qui a vaincu la mort.
C’est lui qui nous assure que Dieu, notre Dieu, nous donne cette vie qui va au-delà de la mort.

Il suffit… de l’accepter dans une attitude de foi… ce que refusaient les Sadducéens.
Le « chemin de tout le monde » devient alors… chemin de résurrection.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Images : Blog Chrétien – Centerblog     rainbowtoken.com

 

 

Dimanche des Rameaux, année C – 2019

Il était monté à Jérusalem (v. 28) et il montait maintenant un ânon (v. 35).
On allait bientôt le faire monter sur une croix – mais pas encore, il restait cinq jours…

‘Monter en grade’, ‘monter dans l’opinion des gens’, ‘monter dans la liste des honneurs’ –
c’est la façon humaine de souligner la condition honorable de l’un d’entre nous.

Mais aux yeux de Dieu, les choses peuvent être tellement différentes!
Monter un ânon, ça n’avait rien de glorieux, dans la Palestine du temps, bien des gens le faisait pour se déplacer.
Et les Romains au pouvoir n’auraient accepté rien d’autre qu’un cheval – ça au moins c’était honorable.

La scène que ce Dimanche des Rameaux rappelle dans le texte de Luc (Lc.19:28-40) est exceptionnelle, rien de moins.
Les ‘manchettes’ n’existaient pas à l’époque, mais la nôtre ferait les grands titres avec des caractères gras :

Inédit, du jamais-vu, les gens s’emballent, les chefs religieux s’indignent… et lui se réjouit de cette manifestation.’ 

La question qui surgit avec insistance à notre esprit, ou timidement au fond de notre cœur est : POURQUOI?
Ça ne cadrait pas avec l’attitude ordinaire de Jésus, ça ne correspondait pas à son caractère.
Certains auraient dit : ‘Ce n’est tout simplement pas lui!’

Qui pourrait déchiffrer cette énigme? Qui saurait la réponse à cette question?
Bien des réponses peuvent s’offrir mais…
Peut-être qu’au-delà de LA réponse, il y a des… réponses ‘personnalisées’…

Peut-être qu’au-delà des cris d’acclamation et des cris d’indignation,
plus profond que l’honneur ou la peur,
plus vraie et durable que la manifestation de la foule ou l’intervention inutile des pharisiens,
il y a… ‘la petite voix’… oui…
celle qui, au plus secret de nous, murmure la révélation :
« Il s’est abaissé… Dieu l’a exalté » (2è lecture : Ph.2:6-11).
 
Mais il devait passer par… le 5è jour qui suivrait – celui qu’on a nommé : le Vendredi Saint…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais : https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-c-2019/

Source : Images : youtube.com   imagenesmy.com   canalmormon.org