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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée mondial de la Sécurité sanitaire des aliments – 7 juin 2024

Sécurité sanitaire des aliments : préparons-nous à l’imprévu

La Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, qui sera célébrée le 7 juin 2024, permettra d’attirer l’attention du grand public sur les incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments. Le thème de cette année souligne l’importance d’être préparé aux incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments, qu’ils soient bénins ou graves.

Les incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments sont des situations où la consommation d’aliments représente un risque potentiel ou confirmé pour la santé. Un tel incident peut se produire, par exemple, en raison d’accidents, de contrôles insuffisants, d’une fraude ou d’événements d’origine naturelle. Si être prêt à gérer les incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments nécessite des efforts particuliers de la part des décideurs politiques, des autorités compétentes, des agriculteurs et des exploitants du secteur alimentaire, les consommateurs et les consommatrices peuvent également jouer un rôle actif.

Chaque année, une personne sur dix dans le monde tombe malade après avoir consommé des aliments contaminés.

La consommation d’aliments contaminés est à l’origine de plus de 200 maladies.

Les enfants de moins de cinq ans supportent 40 % de la charge de morbidité attribuable aux maladies d’origine alimentaire.

 

Source: Text & Image: https://www.un.org/sites/un2.un.org/

 

 

Journée internationale de la diversité biologique – 22 mai 2024

« Faites partie du Plan », le thème de la Journée internationale de la diversité biologique 2024, est un appel à l’action pour toutes les parties prenantes afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité en soutenant la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité

Le plan pour la biodiversité offre des possibilités de coopération et de partenariat entre divers acteurs. 

Les gouvernements, les peuples Autochtones et les communautés locales, les organisations non gouvernementales, les législateurs, les entreprises et les particuliers sont encouragés à souligner la manière dont ils soutiennent la mise en œuvre du plan en faveur de la diversité biologique. Chacun a un rôle à jouer et peut donc faire partie du plan.

La journée de la diversité biologique 2024 devrait renforcer l’élan de visibilité à l’approche de la seizième réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 16), qui se tiendra en Colombie du 21 octobre au 1er novembre 2024. 

Contexte

La diversité biologique est souvent comprise comme la grande variété de plantes, d’animaux et de micro-organismes, mais elle comprend également les différences génétiques au sein de chaque espèce, par exemple, entre les variétés de cultures et les races de bétail, et la variété des écosystèmes (lacs, forêts, déserts, paysages agricoles) qui accueillent de multiples types d’interactions entre leurs membres (humains, plantes, animaux).

Les ressources de la diversité biologique sont les piliers sur lesquels nous bâtissons nos civilisations. Le poisson constitue 20 % des protéines animales pour environ 3 milliards de personnes. Plus de 80 % du régime alimentaire humain est constitué de plantes. Jusqu’à 80 % des personnes vivant dans les zones rurales des pays en développement dépendent des médicaments traditionnels à base de plantes pour leurs soins de santé de base.

Mais la perte de biodiversité menace tout le monde, y compris notre santé. Il a été prouvé que l’appauvrissement de la biodiversité pouvait favoriser l’expansion des zoonoses, des maladies transmises de l’animal à l’être humain, alors qu’à l’inverse, si nous conservons la biodiversité intacte, elle offre d’excellents outils pour lutter contre des pandémies telles que celles causées par les coronavirus.

Alors qu’il est de plus en plus reconnu que la diversité biologique est un atout mondial d’une valeur considérable pour les générations futures, le nombre d’espèces est considérablement réduit par certaines activités humaines. Compte tenu de l’importance de l’éducation et de la sensibilisation du public à cette question, les Nations unies ont décidé de célébrer chaque année la Journée internationale de la diversité biologique.

 

Source: Texte: https://www.unep.org/fr/events/un-day/journee-internationale-de-la-diversite-biologique-2024     Image: https://www.faunesauvage.fr/events/journee-internationale-de-la-diversite-biologique

Journée mondiale du coloriage – 6 mai

Le coloriage, souvent relégué au rang d’activité ludique pour les enfants, bénéficie d’une reconnaissance internationale à travers la Journée Mondiale du Coloriage. Chaque année, le 6 mai, cette journée spéciale célèbre la magie des crayons, des feutres et des pastels. Les adultes et les enfants du monde entier se rejoignent pour explorer cet art intemporel. Plongeons dans l’histoire et les bienfaits de cette journée, tout en découvrant les raisons de sa popularité croissante.

Origine de la journée mondiale du coloriage

Lancée pour la première fois en 2008 par la marque Staedtler, un fabricant allemand de matériel d’écriture et de coloriage, la Journée Mondiale du Coloriage visait initialement à sensibiliser le public aux besoins des enfants défavorisés. Staedtler encourageait les enfants et les adultes à dessiner pour soutenir une cause sociale, en reversant une partie de ses bénéfices à des œuvres caritatives.

Depuis lors, cet événement a évolué et s’est transformé en une célébration mondiale du coloriage, suscitant un intérêt croissant dans les écoles, les foyers, et même les lieux de travail. Aujourd’hui, des millions de participants issus de plus de 100 pays participent chaque année à cette journée, renforçant la conviction que le coloriage est bien plus qu’un simple passe-temps.

Les bienfaits du coloriage pour les enfants

Le coloriage offre de nombreux avantages sur le plan cognitif, émotionnel et physique chez les enfants.

  • Développement de la Motricité Fine : Les enfants doivent tenir fermement les crayons et utiliser une pression contrôlée pour colorier, renforçant ainsi leur dextérité et leur coordination œil-main.
  • Amélioration de la Concentration : Les enfants apprennent à se concentrer sur une tâche pendant de longues périodes, ce qui peut être particulièrement bénéfique dans leur parcours scolaire.
  • Stimulation de la Créativité : Choisir les couleurs, imaginer des motifs et décider des nuances permet aux enfants d’explorer librement leur créativité.
  • Expression Émotionnelle : Le coloriage est également un moyen d’exprimer des émotions souvent difficiles à verbaliser. Les enfants utilisent les couleurs pour traduire leurs sentiments, qu’ils soient joyeux, tristes ou anxieux.

Le coloriage chez les adultes: Un phénomène en pleine croissance

L’intérêt des adultes pour le coloriage connaît un regain depuis quelques années. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :

  • Réduction du Stress : Des études psychologiques ont montré que le coloriage active un état de relaxation proche de la méditation, réduisant ainsi le stress et l’anxiété.
  • Retour en Enfance : Beaucoup d’adultes trouvent du plaisir à retrouver une activité autrefois appréciée pendant leur jeunesse, ce qui procure un sentiment de nostalgie et d’évasion.
  • Favoriser l’Attention Pleine : Le coloriage demande une attention particulière aux détails, ce qui favorise la pratique du « mindfulness » ou pleine conscience, aidant les individus à se concentrer sur le présent.
  • Création d’un Sens de Réalisation : Compléter un dessin et admirer le produit fini offre un sentiment d’accomplissement, renforçant la confiance en soi.

Chiffres clés du coloriage adulte

Le marché du coloriage adulte a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Quelques chiffres illustrent cette tendance :

  • Nombre de Livres Vendus : En 2015, le marché mondial du coloriage adulte a enregistré plus de 12 millions de livres vendus, témoignant d’une demande croissante pour ces ouvrages.
  • Popularité sur les Réseaux Sociaux : Les hashtags #adultcoloring et #coloringbook rassemblent plus de 10 millions de posts sur Instagram, montrant l’engouement des adultes pour cette pratique.

La Journée Mondiale du Coloriage du 6 mai 2024 nous rappelle l’importance de s’accorder du temps pour s’exprimer créativement, en s’éloignant des écrans pour renouer avec une activité tactile. En offrant des bienfaits cognitifs, émotionnels et physiques tant aux enfants qu’aux adultes, le coloriage représente une forme d’expression artistique universelle qui transcende les générations et les cultures. Alors, que vous soyez un amateur ou un professionnel, sortez vos crayons le 6 mai prochain et laissez les couleurs s’épanouir sur la toile de votre imagination.

 

Source: Texte (abrégé): https://media24.fr/2024/05/05/journee-mondiale-du-coloriage-le-6-mai-2024    Image: Jounée mondiale

Journée Mondiale des luttes paysannes – 17 avril

Le 17 avril 1996, dix-neuf paysans du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre du Brésil (MST) étaient assassinés par des tueurs à la solde de grands propriétaires terriens. Ce massacre a eu lieu alors que Via Campesina se réunissait au Mexique. En mémoire de cette tuerie, les membres de Via Campesina ont déclaré le 17 avril Journée mondiale des luttes paysannes.

Via Campesina

Partout dans le monde, les paysans – qui forment plus de la moitié de la population de la terre -sont touchés par le rouleau compresseur de la globalisation des échanges économiques et culturels. Les luttes paysannes concernent autant le droit à la terre que le droit à la transmission des semences. Dans plusieurs régions du monde, les luttes paysannes sont réprimées dans le sang et font des centaines de victimes annuellement. Plusieurs meurent sous les balles, mais autant se suicident, acculés à la faillite et à la misère par les propriétaires fonciers, les multinationales de l’agroalimentaire et des biotechnologies et des gouvernements complices.

Chaque année, le 17 avril est une occasion de sensibiliser la population aux luttes des paysannes d’ailleurs et d’ici.

Via Campesina est un mouvement international qui coordonne les luttes de plus de 70 organisations de paysannes, de travailleurs agricoles, de femmes rurales, de communautés indigènes provenant des cinq continents. Via Campesina est un mouvement indépendant de toute organisation politique, économique ou religieuse. Elle est composée par des organisations nationales ou régionales dont l’autonomie est respectée. L’organisation fut créée en 1993 en Belgique et elle a défini ses grandes orientations en 1996, au Mexique. Le secrétariat international est situé au Honduras. Via Campesina poursuit les objectifs suivants : accroître le pouvoir de négociation des paysans dans leur pays respectifs et améliorer leurs conditions de vie; favoriser la participation des femmes à l’organisation politique, sociale et économique; défendre la souveraineté alimentaire et la propriété collective des semences; élaborer des solutions sur les enjeux des réformes agraires, des biotechnologies, du commerce international et de la protection de l’environnement. www.viacampesina.org

L’exemple Québecois

Au Québec, le syndicat agricole Union paysanne cherche depuis 2001 à faire renverser le monopole syndical que détient l’Union des producteurs agricoles (UPA). Le Québec est le seul pays industrialisé où la loi impose un monopole dans la représentation des agriculteurs. L’Union paysanne fait la promotion d’un modèle agricole fondé trois grands principes :

  1. Une agriculture paysanne à échelle humaine, aux cultures diversifiées, qui respecte l’environnement et qui produit des aliments de qualité.
  2. L’occupation des campagnes par les paysannes, les citoyennes et les entreprises de transformation alimentaire. La solution du repeuplement des campagnes passe par le retour des emplois agricoles et de la petite transformation alimentaire, dans une logique de terroirs et de qualité alimentaire.
  3. L’inclusion des agriculteurs et des consommatrices dans un syndicat « citoyen » qui considère le modèle agricole comme un choix de société. L’Union paysanne est membre de Via Campesina.
Un site à visiter : www.unionpaysanne.com        Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de réflexion sur le génocide du Rwanda – 7 avril 2024

Des réfugiés rwandais le 19 septembre 1994 lors d’une vaste opération de rapatriement dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda 

(MINUAR). PHOTO D’ARCHIVES, AFP KIGALI |

(AFP) Après trois décennies de reconstruction, le Rwanda commémore à partir de demain le génocide des Tutsi, 100 jours d’horreur dont l’ombre plane toujours sur ce pays de l’Afrique des Grands Lacs, malgré un inlassable travail de réconciliation.

Les célébrations officielles débuteront demain, le 7 avril – jour des premières tueries de ce qui deviendra le dernier génocide du XXe siècle, faisant 800 000 morts, majoritairement dans la minorité tutsi, mais aussi des Hutu modérés.

Comme chaque année, le président Paul Kagame – chef du Front patriotique rwandais (FPR) qui a renversé le régime génocidaire hutu en juillet 1994 et est l’homme fort du pays depuis – allumera une flamme du souvenir au Mémorial de Gisozi, à Kigali. Cette cérémonie, en présence de dirigeants et officiels étrangers, marquera le début d’une semaine d’hommages, qui verra le pays tourner au ralenti.
La musique ne sera pas autorisée dans les lieux publics, ni à la radio. Événements sportifs et films seront interdits de diffusion à la télévision, sauf s’ils sont liés aux commémorations.

Le 4 juillet
Les tueries du printemps 1994 ont été déclenchées au lendemain de l’attentat contre l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana, dans une frénésie de haine alimentée par une virulente propagande anti-Tutsi.

Trois mois durant, armée, milices Interahamwe mais aussi simples citoyens massacreront – avec fusils, machettes ou gourdins – les Tutsi, appelés « Inyenzi » (« cafards » en langue kinyarwanda), mais aussi des opposants hutu.

Le carnage prend fin lorsque la rébellion tutsi du FPR s’empare de Kigali le 4 juillet, déclenchant un exode de centaines de milliers de Hutu apeurés vers le Zaïre voisin (aujourd’hui République démocratique du Congo).

La réconciliation
Trente ans plus tard, des charniers continuent d’être mis au jour.
« Cette année, nous nous souvenons de la racine rance du génocide: la haine », a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
« À ceux qui cherchent à nous diviser, nous devons délivrer un message clair, sans équivoque et urgent: plus jamais ça ».
La communauté internationale avait été vivement critiquée pour son inaction, et l’ONU pour avoir retiré ses forces après les premières violences.-

Depuis 30 ans, le Rwanda mène un travail de réconciliation, avec notamment la création en 2002 de tribunaux communautaires, les « gacaca » où les victimes pouvaient entendre les « aveux » des bourreaux.

Les cartes d’identité ne font plus mention de l’origine ethnique et l’histoire du génocide est enseignée dans le cadre d’un programme étroitement contrôlé.

« Les cicatrices du passé »
Aujourd’hui, plus de 70 % des 13 millions de Rwandais sont âgés de 30 ans ou moins. Sans oublier le passé, ils entendent s’affranchir du poids d’un génocide qu’ils n’ont pas connu.

« Depuis que je suis petite, l’histoire du Rwanda est celle de la reconstruction », explique à l’AFP Roxanne Mudenge, cheffe de projet de 27 ans : « Les cicatrices du passé sont toujours là, mais il y a maintenant une énergie différente, un sentiment de possibilité. »

Source: Texte & Image: https://www.journaldemontreal.com/2024/04/06/il-y-a-30-ans-100-jours-dhorreur-debutaient-au-rwanda    2è image: Journée mondiale

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose – 24 mars 2024

La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée le 24 mars 2024 est encore placée sous le thème « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! ». La tuberculose reste l’une des maladies les plus mortelles au monde, et ces dernières années ont vu une augmentation inquiétante des cas de tuberculose pharmacorésistante.

La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est l’occasion de renouveler l’engagement, d’inspirer et d’agir pour mettre fin à la tuberculose. À la suite de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose organisée en septembre 2023, l’OMS/Europe encourage :

  • l’investissement ;
  • l’application des dernières recommandations de l’OMS ;
  • l’adoption d’innovations ;
  • la participation des organisations de la société civile.

Dans la Région européenne de l’OMS, nous continuons à mettre l’accent sur l’intensification des efforts actifs de dépistage de la tuberculose, la fourniture d’un traitement préventif aux personnes à haut risque, l’amélioration de l’accès à un diagnostic de la tuberculose à la fois rapide et de qualité garantie, et la pleine utilisation de schémas thérapeutiques sûrs, courts et hautement efficaces contre la tuberculose et la tuberculose pharmacorésistante. Les schémas thérapeutiques les plus récents étant axés sur la personne, il est donc plus facile pour les patients de continuer à vivre leur vie pendant le traitement, sans injections et avec une hospitalisation minimale.

Le 24 mars est le jour anniversaire de la découverte, en 1882, de la bactérie responsable de la tuberculose. 

Source: Texte: https://www.who.int/europe/fr/news-room/events/item/2024/03/24

75 millions
de vies sauvées depuis 2000
grâce aux efforts mondiaux pour mettre fin à la tuberculose

10,6 millions
de personnes ont développé
la tuberculose en 2022

1,3 million
de personnes sont mortes
de la tuberculose en 2022

Le thème de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2024 — « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! » — relaie un message d’espoir selon lequel il est possible de se remettre sur la bonne voie et de faire reculer l’épidémie de tuberculose, en mobilisant les responsables de haut niveau, en augmentant les investissements, et en favorisant une adhésion plus rapide aux nouvelles recommandations de l’OMS. À la suite des engagements pris par les chefs d’État lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies tenue en 2023 afin de progresser plus vite vers l’éradication de la tuberculose, l’accent est mis cette année sur la concrétisation de ces engagements.

Source: Texte & Image: https://www.who.int/fr/campaigns/world-tb-day/2024

Journée mondiale de l’eau – 22 mars 2024

L’eau pour la paix

L’eau peut être source de paix ou de conflit.

Lorsque l’eau est rare ou polluée, ou que certains n’y ont pas accès ou y ont un accès inégal, des tensions peuvent apparaître entre les populations et les pays concernés.

Plus de 37 milliards de personnes dans le monde dépendent de ressources en eau transfrontières. Pourtant, 24 pays seulement ont conclu des accords de coopération pour l’ensemble de leurs ressources en eau partagées.

Face à l’aggravation des effets du changement climatique et à la croissance démographique, il est urgent, au sein des pays concernés et entre eux, de s’unir pour protéger et conserver notre ressource la plus précieuse.

La santé publique et la prospérité, les systèmes alimentaires et énergétiques, la productivité économique et l’intégrité environnementale sont tous tributaires d’un cycle de l’eau fonctionnel et géré de manière équitable.

Créer un effet d’entraînement positif

La Journée mondiale de l’eau 2024 a pour thème « L’eau pour la paix ».

Lorsque nous coopérons dans le domaine de l’eau, nous créons un effet d’entraînement positif qui favorise l’harmonie, génère de la prospérité et renforce la résilience face aux défis communs.

Nous devons prendre conscience que l’eau est non seulement une ressource à utiliser et dont on se dispute l’usage, mais aussi un droit humain, intrinsèque à tous les aspects de la vie.

En cette Journée mondiale de l’eau, nous devons tous unir nos efforts à propos de l’eau et l’utiliser en faveur de la paix, en jetant les bases d’un avenir plus stable et plus prospère.

Le saviez-vous ?

  • Quelque 2,2 milliards de personnes vivent encore sans eau potable gérée de façon sûre, dont 115 millions qui boivent de l’eau de surface. (OMS/UNICEF, 2023)
  • Environ la moitié de la population mondiale est confrontée à une grave pénurie d’eau pendant au moins une partie de l’année. (GIEC, 2022)
  • Les catastrophes liées à l’eau viennent en tête de la liste des catastrophes qui se sont produites ces 50 dernières années et sont à l’origine de 70 % de tous les décès dus aux catastrophes naturelles. (Banque mondiale, 2022)
  • Les eaux transfrontières représentent 60 % des flux d’eau douce dans le monde, et 153 pays ont un territoire situé dans au moins un des 310 bassins fluviaux et lacustres transfrontaliers et ont inventorié 468 systèmes aquifères transfrontaliers. (ONU-Eau, 2023)
  • Seuls 24 pays ont indiqué avoir signé des accords de coopération portant sur la totalité de leurs bassins transfrontaliers. (ONU-Eau, 2021).

 

Source: Texte & Image: https://www.un.org/fr/observances/water-day

Journée mondiale de la schizophrénie – 18 mars 2024

QU’EST-CE QUE LA SCHIZOPHRÉNIE

La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement parfaitement normal pendant de longues périodes.

Bien qu’elle n’affecte pas l’intelligence proprement dite de la personne, la schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui perturbent notamment l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu.

Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d’entre elles est constituée d’un prolongement (axone) transmettant des messages aux autres cellules nerveuses ou en recevant de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d’une cellule à l’autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication est défaillant.

La schizophrénie est une maladie mentale qui peut être sévère et persistante. La maladie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques. Le début de la maladie peut être progressif, s’étalant sur quelques semaines ou quelques mois. Dans bien des cas, la schizophrénie fait son apparition de façon tellement insidieuse et graduelle que les personnes qui en sont atteintes, ainsi que leur famille, prennent parfois beaucoup de temps à s’en rendre compte. Elle peut aussi apparaître très soudainement.

La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez les jeunes. Elle frappe sans distinction de races, de cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques.

Psychose et schizophrénie

La psychose est la manifestation d’une maladie qui affecte le cerveau, causant une perte de contact avec la réalité. Elle peut entraîner des changements d’humeur, des perturbations de la pensée et des idées anormales. Elle survient environ chez 3 % de la population et touche autant les hommes que les femmes. Un épisode psychotique est un moment déterminé (avec un début et une fin) de perception altérée de la réalité. Les symptômes positifs y sont prédominants. Différentes pathologies peuvent être en cause comme une psychose d’origine toxique, la schizophrénie, un trouble bipolaire ou un trouble délirant.

Une personne atteinte de schizophrénie peut :

  • Éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ;
  • Être envahie par des idées et des impressions étranges ;
  • Avoir l’impression d’entendre des voix qui, bien que n’existant pas réellement, font partie de sa réalité ;
  • Être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ;
  • Avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ;
  • Avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas ;
  • Avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ;
  • Se replier sur elle-même et se comporter d’une façon bizarre ou imprévisible ;
  • Se désintéresser de nombreuses choses : habillement, ménage, hygiène corporelle ;
  • Avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ;
  • Percevoir son entourage comme hostile ;
  • Ressentir une insécurité permanente.

La schizophrénie n’est pas :

  • Rare ;
  • Un dédoublement de la personnalité ;
  • La marque d’une faiblesse de caractère ;
  • Causée par des parents négligents ou dominateurs ;
  • La conséquence d’une expérience traumatisante vécue dans l’enfance ;
  • Due à la pauvreté du milieu de vie ou à un échec personnel.

La schizophrénie se traite : une vie satisfaisante est possible

Prévalence de la schizophrénie

La schizophrénie n’est pas une maladie rare. À l’échelle mondiale, la schizophrénie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaître parfois pendant l’enfance ou après 30 ans. On parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas.

Elle est donc :

  • Deux fois plus répandue que la maladie d’Alzheimer ;
  • Cinq fois plus répandue que la sclérose en plaques ;
  • Six fois plus répandue que le diabète insulinodépendant ;
  • Soixante fois plus répandue que la dystrophie musculaire.

 

Source: Texte & 2è Image: https://www.schizophrenie.qc.ca/fr/schizophrenie       1ère image: Journée mondiale

Journey mondiale du rein – 9 mars 2024

La Journée Mondiale Du Rein est une campagne de sensibilisation mondiale visant à accroître la prise de conscience de l’importance des reins

La Journée mondiale du rein a lieu chaque année. Des centaines d’évènements sont organisés dans le monde entier, allant des dépistages publics en Argentine aux marathons de Zumba en Malaisie. Tout cela dans le but de sensibiliser un maximum de monde. Sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsqu’on souffre d’une maladie rénale. Nous faisons cela parce que nous souhaitons des soins de santé rénale accessibles à tous.

Promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments

La maladie rénale chronique (MRC) toucherait plus de 850 millions de personnes dans le monde et a entraîné plus de 3,1 millions de décès en 2019. Actuellement, la maladie rénale figure au 8e rang des principales causes de décès, si aucune solution n’est trouvée, elle devrait être la cinquième cause de perte d’années de vie d’ici à 2040. Au cours des trois dernières décennies, les efforts de traitement de la MRC se sont concentrés sur la préparation et la mise en œuvre de thérapies de remplacement rénal.

Le saviez-vous?

Les récentes avancées thérapeutiques offrent des possibilités inédites de prévenir ou de retarder la maladie et d’atténuer les complications telles que les maladies cardiovasculaires et l’insuffisance rénale, prolongeant ainsi la qualité de vie des personnes atteintes de MRC. Alors que ces nouvelles thérapies devraient être accessibles à tous les patients, dans tous les pays et tous les environnements, des obstacles tels que le manque de sensibilisation à la MRC, le manque de connaissances ou de confiance dans les nouvelles thérapies, la pénurie de spécialistes des maladies rénales et le coût des traitements contribuent à de profondes disparités dans l’accès aux traitements, en particulier dans les pays à revenus faibles et moyens, mais aussi dans certains pays à revenus élevés. Ces inégalités soulignent la nécessité de mettre l’accent sur la sensibilisation à la MRC et sur le développement des compétences du personnel de santé.

Pour obtenir une prise en charge optimale des maladies rénales, il faut surmonter des obstacles à plusieurs niveaux tout en tenant compte des différences de contexte entre les régions du monde. Cela comprend des lacunes dans le diagnostic précoce, le manque de couverture universelle en matière de soins de santé ou d’assurance, le faible niveau de sensibilisation parmi les professionnels de la santé, ainsi que les défis liés au coût et à l’accessibilité des médicaments. Une stratégie à plusieurs niveaux est nécessaire pour sauver des reins, des cœurs et des vies.

 

Source: Texte & Image: https://www.worldkidneyday.org/translations/francais/