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Journée mondiale de réflexion sur le génocide du Rwanda – 7 avril 2024

Des réfugiés rwandais le 19 septembre 1994 lors d’une vaste opération de rapatriement dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda 

(MINUAR). PHOTO D’ARCHIVES, AFP KIGALI |

(AFP) Après trois décennies de reconstruction, le Rwanda commémore à partir de demain le génocide des Tutsi, 100 jours d’horreur dont l’ombre plane toujours sur ce pays de l’Afrique des Grands Lacs, malgré un inlassable travail de réconciliation.

Les célébrations officielles débuteront demain, le 7 avril – jour des premières tueries de ce qui deviendra le dernier génocide du XXe siècle, faisant 800 000 morts, majoritairement dans la minorité tutsi, mais aussi des Hutu modérés.

Comme chaque année, le président Paul Kagame – chef du Front patriotique rwandais (FPR) qui a renversé le régime génocidaire hutu en juillet 1994 et est l’homme fort du pays depuis – allumera une flamme du souvenir au Mémorial de Gisozi, à Kigali. Cette cérémonie, en présence de dirigeants et officiels étrangers, marquera le début d’une semaine d’hommages, qui verra le pays tourner au ralenti.
La musique ne sera pas autorisée dans les lieux publics, ni à la radio. Événements sportifs et films seront interdits de diffusion à la télévision, sauf s’ils sont liés aux commémorations.

Le 4 juillet
Les tueries du printemps 1994 ont été déclenchées au lendemain de l’attentat contre l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana, dans une frénésie de haine alimentée par une virulente propagande anti-Tutsi.

Trois mois durant, armée, milices Interahamwe mais aussi simples citoyens massacreront – avec fusils, machettes ou gourdins – les Tutsi, appelés « Inyenzi » (« cafards » en langue kinyarwanda), mais aussi des opposants hutu.

Le carnage prend fin lorsque la rébellion tutsi du FPR s’empare de Kigali le 4 juillet, déclenchant un exode de centaines de milliers de Hutu apeurés vers le Zaïre voisin (aujourd’hui République démocratique du Congo).

La réconciliation
Trente ans plus tard, des charniers continuent d’être mis au jour.
« Cette année, nous nous souvenons de la racine rance du génocide: la haine », a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
« À ceux qui cherchent à nous diviser, nous devons délivrer un message clair, sans équivoque et urgent: plus jamais ça ».
La communauté internationale avait été vivement critiquée pour son inaction, et l’ONU pour avoir retiré ses forces après les premières violences.-

Depuis 30 ans, le Rwanda mène un travail de réconciliation, avec notamment la création en 2002 de tribunaux communautaires, les « gacaca » où les victimes pouvaient entendre les « aveux » des bourreaux.

Les cartes d’identité ne font plus mention de l’origine ethnique et l’histoire du génocide est enseignée dans le cadre d’un programme étroitement contrôlé.

« Les cicatrices du passé »
Aujourd’hui, plus de 70 % des 13 millions de Rwandais sont âgés de 30 ans ou moins. Sans oublier le passé, ils entendent s’affranchir du poids d’un génocide qu’ils n’ont pas connu.

« Depuis que je suis petite, l’histoire du Rwanda est celle de la reconstruction », explique à l’AFP Roxanne Mudenge, cheffe de projet de 27 ans : « Les cicatrices du passé sont toujours là, mais il y a maintenant une énergie différente, un sentiment de possibilité. »

Source: Texte & Image: https://www.journaldemontreal.com/2024/04/06/il-y-a-30-ans-100-jours-dhorreur-debutaient-au-rwanda    2è image: Journée mondiale

4th Sunday of Lent, Year B

When told that something is free, or at a big discount, some people will rush to benefit from the offer.
Others may be more suspicious wondering whether this is a genuine bargain or not.

Could it be that we react in a similar way when what is on offer is… from God?!
We, human beings, have sometimes this strange attitude of wanting to prove ourselves to God…
True, it has often been said to us that we must earn what we want.
We should make efforts, sacrifices, and gain merits!

It is definitely not Paul’s conviction which he shares with the first Christians of Ephesus.
He writes to them (2nd reading – Eph.2:4-10):

“God loved us with so much love that he was generous with his mercy…
It is through grace that you have been saved.”
 
And a few lines further in the text, Paul repeats it:
“It is by grace that you have been saved,
not by anything that you have done, but by a gift from God.”
 
Does this mean then that we have nothing to do, simply wait for God to pour his gifts in our lives?
If his blessings are a gift, then we need not strive to be better and do better…

We most certainly have something to do – something yes, simple, yet which we sometimes find difficult.
Our part is to DESIRE and to ACCEPT –
to DESIRE God’s intervention and to ACCEPT his action in our lives, in our very selves.
We are sometimes like the stubborn child, stubborn in our refusal to be guided by God’s Spirit –

  • guided in our options and choices,
  • guided in our plans and decisions,
  • guided in our activities and… our purposeful inaction…

We pretend that we can ‘handle it’, we can manage on our own.

The truth of the matter is that… we don’t do so well!
And all the while God offers his overabundant and generous gifts…
No wonder we struggle and end up dispirited.
God’s Spirit is awaiting our… desire and acceptance to work wonders in us, for us, through us!

Lent is a good time for such a discovery!

Note: Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/4e-dimanche-careme-annee-b/

and a second short one at: https://image-i-nations.com/misericorde-2/

and a video on the gospel personnage of Nicodemus at: https://image-i-nations.com/homme-sage-desirait-savoir-davantage/

Source: Images: cleinman.com  Amazon.com   (handle it)