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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

3è Dimanche de Pâques, année A – 2023

 

Il vous est peut-être arrivé de sortir prendre une marche et de faire une liste.
Une longue marche et… la liste était longue aussi…
Vous notiez – mentalement – toutes les déceptions dont vous aviez fait l’expérience récemment.
Tout ce que vous aviez espéré et qui ne s’était pas réalisé…

Une relation qui ne s’était pas développée comme vous l’attendiez…
Le nouvel emploi tant attendu qui se faisait toujours attendre…
La guérison d’une personne chère mais celle-ci était partie vers ‘l’autre monde’…
Le progrès de vos enfants qui ne répondait plus à vos attentes…
Le voyage de rêve qui n’avait pas pris place…

En lisant ces lignes, vous vous remémorez peut-être cette soirée où chaque pas vous semblait plus lourd que le précédent.
Si oui, vous vous sentirez en bonne compagnie en lisant l’évangile d’aujourd’hui (Luc 24:13-35).
Vous y retrouverez deux compagnons en route vers un village, également déçus eux aussi.

Ils l’avouent spontanément:
« Nous espérions… »
Ils le disent ouvertement: ils croyaient avoir rencontré
« Un prophète… qui allait délivrer Israël. »

Le salut de leur peuple, la libération du joug de l’étranger païen – c’était bien ce qu’ils désiraient.
Leur culture et leur foi étaient en jeu.
Ils attendaient depuis si longtemps un chef charismatique, un prophète, oui, le Messie.

Mais celui que les deux voyageurs reconnaissaient comme tel a été mis à mort comme un vulgaire criminel.
On l’a torturé, cloué sur une croix avec l’approbation des chefs religieux.
Leur espoir, à eux, est mort avec lui.

Et voilà qu’ils racontent toutes ces choses à celui-là même dont ils parlent!
Ils en sont tout à fait inconscients, pourtant ils éprouvent un bien-être étrange à partager ainsi leur peine.
Ils insistent pour que l’inconnu se joignent à eux pour le repas à l’auberge.

Plus étrange encore, c’est l’inconnu qui préside à la bénédiction qui précède les agapes.
Et soudain, ils voient… ils reconnaissent… ils comprennent…

Mais il a disparu – NON PAS qu’il ne soit plus là, mais désormais invisible à leurs yeux.
Vision, réalisation, sensation unique d’une présence réelle… un instant qui durera une éternité!

VOTRE marche et VOTRE liste peuvent faire l’objet de la même expérience…
Si vous osez dire: « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Jean Rock Boivin et Claude Roy, qui personnifient les disciples d’Emmaüs, nous racontent ce qui s’est passé à la tombée du jour ce soir-là: https://youtu.be/E8i04uQXBU0

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-a-2023/

Source: Images: Pexels (agung-pandit-wiguna)      LDS BLOGS

2è Dimanche de Pâques, année A – 2023

‘Avoir manqué sa chance’ – l’expression est bien connue et se retrouve souvent dans les conversations.
Quelqu’un a manqué son autobus et manquera aussi la chance d’une rencontre anticipée avec un ami.
Quelqu’un d’autre a manqué la chance d’une aubaine à l’épicerie et doit payer deux fois plus le lendemain.
Un autre a manqué la chance d’une entrevue qui aurait pu lui obtenir un poste enviable.

Et la liste pourrait s’allonger avec plusieurs chances qui ne se sont pas matérialisées.
Regret, désappointement, amertume parfois, mais… on n’y peut rien, c’est du passé.

La première partie de l’évangile de ce dimanche en offre un exemple frappant (Jean 20:19-31).
On peut dire que l’apôtre Thomas a vraiment manqué sa chance – la chance de rencontrer Jésus ressuscité.

Il était absent quand Jésus est venu rencontrer les autres apôtres réunis pour le repas du soir.
Mais… Thomas ne peut faire face à la situation, il préfère supposer que ses amis sont la proie d’une illusion.
Lui ne tombera pas si facilement dans le piège: il veut quelque chose de concret –
quelque chose qu’il pourra vérifier de ses propres yeux et toucher de ses mains.

Ce qu’il veut, en fait, c’est quelque chose de personnel, qui s’adresse à lui, à son besoin de voir.
Alors que Jésus, lui, parlera du besoin de… CROIRE.

Dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui, on retrouve 7 fois les mots:
croire, foi, incrédule…

Pourtant Jésus, non seulement accepte les ‘conditions’ de Thomas pour croire, 
mais il les devance!
Thomas n’a pas encore prononcé une parole que Jésus lui présente ses mains, portant la marque des clous,
et lui montre son côté où la lance du soldat romain a pénétré.

On dit que Dieu est toujours prêt à nous donner… une deuxième chance…
Thomas a eu une deuxième chance.
Et nous pouvons en avoir une également.

En fait, Dieu est prêt à nous donner toutes les chances dont nous avons besoin pour le reconnaître et mettre notre FOI en lui!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

 

Dimanche de Pâques, année A – 2023

Sous les traits d’un jardinier, il rejoint Marie-Madeleine près de la tombe  (Jean 20:11-18).

Il s’invite en convive au repas du soir de ses apôtres (Luc 24:36-49).

Il se fait compagnon de route de deux disciples qui se rendent à Emmaüs (Luc 24:13-35).
Sur la rive, il a déjà préparé le déjeuner pour ses amis pêcheurs (Jean 21:1-14).

C’est lui, vraiment?

 

 

 

C’est lui-même, en vérité, et pourtant… si différent, dit-on.
On l’a connu mais… il faut maintenant le reconnaître.
 
On le pense mort, lui le Vivant.
On le croit absent, mais il est là – présence réelle dans l’absence présumée…
Il ne faut se fier ni à ses yeux, ni encore à ses souvenirs.
Il faut s’en remettre à ce qu’il dit: « C’est bien moi… ».

Révélation d’il y a bien longtemps, révélation de maintenant.
Chacun/e de nous doit faire le ‘passage’ du ‘connu’ à la ‘re-connaissance’.
Faire le cheminement qui le fait découvrir déjà là, à nos côtés, au fil des jours.
Accepter, à travers tout, une manifestation de lui-même qui va au-delà de nos suppositions.

Ne rien tenir pour acquis mais s’ouvrir à ce qu’il offre, ici et maintenant, et…
jusqu’à un maintenant qui n’en finit plus… au-delà de nos présomptions les plus audacieuses!

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2023/

 

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

Vendredi-Saint, année A – 2023

La souffrance insupportable, l’événement horrible,
la situation impensable, l’accident terrible,
les journaux à sensation les décrivent, mais les gens se détournent.

On ne veut pas faire face à la réalité…
Il est trop pénible même d’essayer de l’exprimer…
On cherche les mots qui font soupçonner sans affirmer…

Le bébé emporté par une maladie rare,
la jeune broyée dans un face à face soudain,
le vieillard frappé sans retour…
Comment parle-t-on d’eux?

Il répugne de dire la vérité telle qu’elle s’est imposée.
On dira plutôt: ‘Il est passé à l’autre rive…’
‘Elle est partie…’
‘Il s’est éteint…’

On hésite à dire… ‘Elle est décédée…’
On murmure à peine… ‘Il est mort…’

Et qui oserait dire: ‘DIEU EST MORT… cloué à une croix…’
Trop cruel, trop brutal, trop atroce, trop déchirant…

Oui, c’est tout cela et plus encore.
Le prophète Isaïe, lui, n’hésite pas à prononcer les mots (Isaïe 52:13 – 53:12) qui décrivent la réalité d’une souffrance indicible:

« Visage défiguré…
Méprisé, abandonné…
Dédaigné, frappé, humilié…
Blessé, châtié, meurtri…
Maltraité, opprimé… »

Mais pourquoi – non, POUR QUI?
Il faut prononcer cette vérité accablante:

« Il était blessé pour nos péchés,
brisé pour nos iniquités;
le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

Dieu est MORT pour que NOUS VIVIONS à jamais – tout est là…
 

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-a-2023/

 

Source: Image: Deccan Herald

 

 

Jeudi-Saint, année A – 2023

          « Jusqu’au bout… »
 
On pourrait dire qu’il s’agit d’une devise, d’un slogan, d’un mot d’ordre.
Certains le considèrent comme un idéal, d’autres le choisissent comme un mode de vie.

Aller… jusqu’au bout de ses possibilités, de ses ressources.
Donner… jusqu’au bout de ses capacités, de ses forces.
Se donner… jusqu’au bout de soi-même.

L’évangile de ce Jeudi-Saint dit de Jésus (Jean 13:1-15):
« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout. »
 
Qui pourrait mesurer, réaliser, pénétrer ce que ces mots tentent d’exprimer?
Les mots et… le geste – cet abaissement du Dieu-Serviteur à genoux devant ceux qu’il a créés…

Il pose la question :
« Comprenez-vous?… »
 
Il sait très bien qu’ils ne comprennent pas vraiment.
Qui peut comprendre Dieu, l’amour de Dieu, l’amour jusqu’au bout?

Mais plus que comprendre, ils doivent apprendre – apprendre à faire comme lui.
Apprendre à servir…

« C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

À chacun/e de nous, il donne la même consigne.
Nous devons nous mettre à ce difficile apprentissage… celui de l’amour jusqu’au bout.
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-a-2023/

 

Source: Images: FreeBibleImages    www.churchofjesuschrist.org

Dimanche des Rameaux, année A – 2023

Une question vieille de… 2000 ans!
« Qui est cet homme? »

Sur cette route sinueuse entrant à Jérusalem, on pose la question.
Sur les chemins poussiéreux de la Palestine, on l’a souvent demandée.
Sur le parvis du Temple, on la murmurait.
Au sortir de la synagogue, on en discutait.

« Qui est cet homme? »

Et, qu’en est-il au 21è siècle?
Le paralysé, seul, sans famille ni ami, il se demande…
La femme qui porte l’enfant de l’assaillant qui l’a maîtrisée, elle se demande…
Le jeune homosexuel que l’on considère avec mépris dans son pays, il se demande…
La fille trompée, ‘trafiquée’, condamnée à un commerce honteux, elle se demande…
Le prisonnier libéré mais toujours captif des regards qui le condamnent, il se demande…
Les réfugiés sans espoir, les condamnés sans justice, ils se demandent…
Ils/elles se posent la question, ou… peut-être n’osent plus la poser…

Et nous, chrétien/nes depuis toujours, qui pensons connaître la réponse…
Nous qui avons appris et récité tant de fois le ‘Credo’…
L’avons-nous vraiment rencontré, LUI?

Avons-nous entendu ce qu’il nous disait au plus profond de nous-mêmes?
L’avons-nous suivi, au fil des jours, à travers tout ce que le quotidien nous apportait?
Les problèmes et les difficultés nous ont peut-être convaincu/es qu’il était absent…
Les gens alentour nous ont peut-être persuadé/es qu’un tel ‘personnage’ n’est pas réel…

Et pourtant, il demeure, LUI…
Jésus, l’Homme de Nazareth, ‘Dieu-avec-nous’ (Isaïe 7:14)
pour toujours et à jamais,
selon sa promesse, ‘jusqu’à la fin du monde’ (Matthieu 28:20).
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-a-2023/

 

Source: Image: www.churchofjesuschrist.org

5è dimanche du Carême, année A – 2023

Marthe et Marie, deux amies de Jésus, lui envoient l’information que leur frère, Lazare, est sérieusement malade.
Jésus aimait bien Lazare… pourtant, il attend deux jours avant de se rendre à Béthanie.
Les deux sœurs pleurent maintenant le décès de leur frère.

Quand Jésus finalement se présente, Marthe lui fait le reproche évident :
« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort… »
Jésus ne tente pas d’expliquer, ou de justifier, son retard.
Il donne plutôt ce qu’on pourrait considérer comme… une leçon de doctrine!
Mais c’est une révélation que ses paroles expriment :

« Moi je suis, la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
Questionnée par Jésus, Marthe affirme croire ses paroles.

Appelée par Jésus, à son tour, Marie répète le reproche exprimé pas sa sœur.
Cette fois, la réaction de Jésus est différente…
« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé… »

Parmi les Juifs présents, certains y vont de leur commentaire négatif:
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Encore ému, Jésus demande qu’on l’amène au tombeau.
Marthe, la femme pratique, veut lui éviter l’expérience désagréable d’un contact avec le cadavre.
Jésus corrige de nouveau sa réaction spontanée en disant :
« Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

La suite nous est bien connue: la prière de Jésus et le miracle – Lazare revenu à la vie.
Et la conclusion :
« Beaucoup de Juifs, qui… avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. »

Les quelques lignes ci-dessus résument le long texte de l’évangile (Jean 11:1-45).
Elles résument et soulignent l’élément au cœur du récit: la FOI… ou son absence…

« Beaucoup ont cru », nous dit-on, mais… les autres?…
N’est-il pas étonnant de constater que, même en voyant un mort ressuscité, certains ne croit pas en la personne qui a fait une telle intervention?
Jésus s’adresse à Dieu avant de ramener Lazare à la vie, il n’est donc pas un charlatan.
Il s’en remet à la puissance de Dieu, non à la sienne.

Il faut reconnaître qu’en nous aussi la FOI se heurte à bien des obstacles…
On se sent vite secoué par les défis quotidiens…

  • Les contrariétés suscitées par les événements
  • Les critiques de l’entourage
  • Les conventions sociales qui rendent esclave
  • Les circonstances qui ébranlent nos convictions
  • Les contradictions entre ce qu’on a appris et ce qu’on nous suggère

Faire confiance, CROIRE, s’en remettre à celui qui dit:
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »

L’expression populaire murmure… ‘Y faut l’faire!’
Sans aucun doute… absolument…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

4è dimanche du Carême de l’année A – 2023

Souvent, face à un événement déplorable – échec, maladie, accident – les gens spontanément en cherchent la cause.
On veut obtenir une explication, on cherche la cause d’une telle situation, et on cherche aussi… un coupable!

C’est ainsi que débute le texte de l’évangile de ce dimanche (Jean 9:1-41).
La scène nous met en présence des apôtres qui posent à Jésus cette question :

« En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance.
Ses disciples l’interrogèrent :
« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »

Chez les Juifs du temps, une personne infirme, ou atteinte d’une maladie, était considérée comme ayant péché.
On croyait que les gens fidèles à la Loi de Dieu ne souffraient pas de telles conditions.
L’aveugle que les apôtres aperçoivent est donc un pécheur, ou les parents qui lui ont donné la vie sont les coupables!

C’est l’occasion pour Jésus de donner à ses apôtres – et à nous – une leçon primordiale.
Nos péchés – si sérieux soient-ils – ne sont PAS la cause de nos maladies ou de nos détresses.
À moins, évidemment, que nous ayons consommé un produit nocif ou fait une erreur fatale!

Ce texte de l’évangile nous offre une perspective juste du péché: c’est un aveuglement librement choisi.
Aux Pharisiens sceptiques qui le questionnent, Jésus le dit clairement:

« Les pharisiens lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
 Jésus leur répondit :
« Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ;
mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,
votre péché demeure. »

Les Pharisiens s’aveuglent eux-mêmes.
L’aveugle qui a recouvré la vue leur répond directement et explique clairement comment il en est venu à voir. 
Ses paroles simples et sincères indiquent sans détour la source de sa guérison: Jésus en est l’auteur.

Mais accepter cela demanderait aux Pharisiens de reconnaître en Jésus le Messager de Dieu.  
Il leur faudrait accepter que la guérison de l’aveugle est due à l’intervention de Dieu par Jésus.
Leur orgueil et leur arrogance ne peuvent s’y soumettre…

Il faut reconnaître que… orgueil et arrogance n’ont pas disparu avec le 1er siècle…
On les retrouve encore en cette période post-moderne qui est la nôtre et…
Il semble qu’il soient encore nombreux les aveugles… qui le sont délibérément!…

Et pourtant… il est toujours là présent et prêt à nous rendre la vue celui qui peut guérir toute cécité…

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Jacques Miller personnifie l’Aveugle-né qui raconte ce qui lui est arrivé… https://youtu.be/6hgeJOqYqB4

           Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Images: FreeBibleImages  

3è dimanche du Carême de l’année A – 2023

Une femme comme tant d’autres…
Elle se met en chemin – le chemin bien connu,
celui de chaque jour, celui de la tâche répétée,
un chemin poussiéreux, sous le soleil du midi,
le chemin de son quotidien, elle, la Samaritaine.

Le puits de Jacob, c’est bien le sien aussi.
On y puise l’eau depuis les temps anciens.
Les femmes y viennent chercher l’eau précieuse –
le mari, les enfants, les bêtes en dépendent, on le sait.

À cet endroit, on fait parfois des rencontres –
entre femmes, partage et badinage sont agréables.
Mais aujourd’hui, un homme est là, seul, assis près du puits.
Un étranger… Étrange vraiment, pense-t-elle.

Elle a remarqué sa présence mais n’en donne aucun signe.
Mais lui l’interpelle… lui, un Juif s’adresse à elle.
Il ose même lui demander à boire… il s’abaisse à ce point!

La demande fait d’abord jaillir la conversation – comme l’eau profonde –
mais… tout y passera!
Tâches familières, situation maritale, dévotion au temple,
attente d’un « Messie, celui qu’on appelle Christ », dit la femme.
Et la manifestation de celui qui révèle sans hésitation:
« Je le suis, moi qui te parle. »

La cruche abandonnée, d’un pas empressé,
la Samaritaine va proclamer la rencontre de cet
« homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ».    (Jean:4:5-42)

Une rencontre imprévue… une demande inattendue…
Une présence reconnue… le SALUT…

Au cœur de son quotidien à elle, la Samaritaine…
Et tout cela peut se retrouver au cœur du mien, à moi, qui que je sois…
 

Note: Dans la vidéo qui suit, Annie Couture personnifie la Samaritaine qui parle de sa rencontre au puits de Jacob. https://youtu.be/FMqM5c6dLKs

          Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Image: True Worshipers – Kim Balogh

 

2è dimanche du Carême, année A – 2023

La publicité utilise de nombreux outils pour attirer notre attention.
C’est le cas pour les multiples invitations au… changement!

On nous recommande de changer nos vêtements, nos décors, notre diète, bien sûr.
Et aussi, oui, nos manières de faire, nos attitudes, nos idées et même nos croyances!

Le texte de l’évangile de ce dimanche est aussi un appel au changement mais d’une manière bien différente de tout ce que les gurus de l’accomplissement personnel peuvent suggérer!
Alors que certains pensent à une correction d’apparence
et d’autres envisagent un ajustement de comportement,
ce qui nous est demandé, en cette période de Carême, va bien au-delà.

Il s’agit de changement mais d’un changement qui est une transformation.
Et cette transformation est, en fait, une réelle ‘transfiguration’.
 
L’évangile d’aujourd’hui nous présente la transfiguration de Jésus (Matthieu 17:1-9).
Ce texte est à la fois un appel et une vision –
la vision de ce que nous pouvons devenir et l’appel à nous y engager.

Cette transfiguration touche la personne même dans tout son être –
désirs, aspirations, espoirs, attentes, tout ce qui, en nous, est en devenir.

Elle inclut aussi les aspects plus perturbants de la personnalité –
faiblesses, difficultés, fragilités, dépendances.

Elle exige efforts, courage, détachement, recommencements.
Et elle requiert… du t e m p s!

Mais ce qui est le plus important est que cette transfiguration est l’œuvre de Dieu.
C’est lui qui nous rend semblables à lui-même.

Depuis leur apparition sur terre, les humains voulaient devenir comme Dieu (Genèse 3:5)
C’est aussi le désir de Dieu, mais cette réalisation absolument unique, extraordinaire, doit venir de lui!

Ce qu’il attend de nous, c’est notre acceptation de son action en nous.
Et nos efforts pour conformer notre vécu à son inspiration au quotidien.

Alors, la transfiguration se réalisera et Dieu pourra proclamer:
« Celui-ci (celle-ci) est mon enfant bien-aimé/e en qui je trouve ma joie »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-a-2023

Source: Images: Unsplash   Liturgy Tools.net