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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de la Nativité du Seigneur, année A – 2022-2023

Tellement ordinaire…

La naissance d’un enfant…
Un nouveau-né dans les bras de sa mère…
Un petit être dépendant…
Un tout-petit emmailloté, attendant sa   tétée…

 

 

Tellement extraordinaire…

Dieu-Enfant…
Dieu dans les bras d’une mère humaine…
Dieu dépendant…
Dieu attendant…

C’est Lui le Dieu de Noël…

À l’aube des temps, il avait donné une nature humaine à un être créé par lui.
Il l’avait revêtu de chair et lui avait insufflé son propre souffle.

 

Et voilà qu’il s’approprie maintenant cette nature humaine et se revêt de chair.
L’apôtre Jean résume en ces mots cette aventure divine – cette RÉALITÉ invraisemblable mais VRAIE:

« Le Verbe était Dieu…
Le Verbe s’est fait chair. »    (Jean 1:1,14)

Et l’invraisemblable se continue…

« À tous ceux qui l’ont accueilli,
Il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. »   (Jean 1:13)

Les mots sont impuissants à traduire

  • ce que Dieu était
  • ce que Dieu est devenu
  • ce que Dieu a fait
  • ce que nous sommes, en devenir…

Contemplation, adoration…
Silence dans la présence à Sa Présence…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-nativity-of-the-lord-year-a-2022-2023/

 

Source: Images: Unsplash     123RF

4è dimanche de l’Avent, année A – 2022-2023

On peut dire que les textes bibliques de ce jour offrent signes, songes et… surprises!

Un roi refuse d’obéir à un prophète mais recevra quand même le signe que Dieu veut donner (Isaïe 7:10-16).

Une vierge est enceinte, non de la manière humaine, mais par l’intervention de l’Esprit –
l’Esprit de Dieu même.
L’enfant qui naîtra en portera la marque à jamais – il sera Dieu fait homme (Matthieu 1:18-24).

Le messager de Dieu qui l’apprend à Joseph, le fiancé de la jeune femme, révèle déjà le double nom de cet enfant-Dieu:

« Emmanuel: Dieu-avec nous. »
« Jésus: Dieu-sauve. »

Grâce à lui – et il s’agit vraiment de ‘grâce’ – Dieu sera, Dieu EST avec nous à jamais.
En lui, nous sommes sauvé/es, délivré/es, libéré/es, ‘gracié/es’ – littéralement, absolument!

Ayant dit cela, que pourrait-on ajouter?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-a-2022-2023/

  

Source: Images: preach brother bob   Pinterest

3è dimanche de l’Avent, année A – 2022-2023

Des doutes – nous en avons, bien sûr, à certains moments, dans certaines situations…

  • Est-ce que je réussirai sous peu à trouver un logement?
  • Mon conjoint arrivera-t-il à obtenir enfin un emploi?
  • Pourra-t-on guérir mon enfant de cette maladie mystérieuse?

Et il arrive que nous ayons aussi des doutes au sujet de… Dieu.
On peut hésiter à se l’avouer à soi-même, mais les doutes persistent…
bien cachés au fond de nous, inquiétants, dérangeants…

Au lieu de culpabiliser, on fait mieux de réaliser que…
si telle est notre situation, nous sommes en bonne compagnie!
Ce fut le cas de plusieurs saint/es – ces ami/es de Dieu – et parfois jusqu’à la fin de leur vie.

C’est le cas aussi de quelqu’un que nous retrouvons dans l’évangile d’aujourd’hui:
Jean le Baptiste (Matthieu 11:2-11).
Il avait annoncé la venue de Jésus, le Messager de Dieu.
Il avait appelé les gens à la conversion pour reconnaître cet Envoyé de Dieu parmi eux.

Mais voilà qu’il n’est plus certain qu’il ait identifié la bonne personne… il a des doutes
Il se pose des questions et… ces questions l’inquiètent alors qu’il se trouve en prison.

Ces questions, il ne craint pas de les poser à Jésus en lui envoyant des messagers.
Ils devront demander à Jésus :

         « Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

Le questionnement est direct, sans détour et attend une réponse qui le sera également.
Jésus reçoit le message et accueille les questions –

  • Il ne démontre pas d’étonnement…
  • Il ne se met pas en colère…
  • Il ne se réfugie pas dans le silence…

Il donne tout simplement aux envoyés de Jean la réponse qui dissipera ses doutes.
Jésus mentionne ouvertement ce qu’il fait et ses actions parlent d’elles-mêmes.
Elles sont les actions de celui que les gens attendaient comme le Messie – l’envoyé de Dieu lui-même –
celui qui allait les libérer.

Personnellement, j’ose croire que Dieu – incarné en Jésus – n’a pas changé!
MES doutes – multiples et lancinants parfois – il les accueille comme Jésus a reçu ceux de Jean:

  • Il ne démontre pas d’étonnement devant mes doutes…
  • Il ne se met pas en colère pensant que je devrais croire en lui…
  • Il ne se réfugie pas dans le silence pour me faire sentir coupable…

Et il accomplira pour moi, au temps opportun, la libération désirée.
Cette période de l’Avent est un bon moment pour m’en souvenir…

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-a-2022-2023/

 

Source: Images: Sandford Health News   www.northjersey.com

2è dimanche de l’Avent, année A – 2022-2023

Qui d’entre nous n’essaie pas d’imaginer Dieu – qui il est et… comment il nous voit.
À certains moments, on ne peut s’empêcher de se demander ce que nous sommes à ses yeux…
Pour parler d’une manière humaine – c’est la seule qui nous soit accessible – nous tentons de percevoir quels sont ses sentiments envers nous.

La 1ère lecture de ce dimanche nous donne quelques lignes qui sont l’esquisse d’une réponse.
Le prophète Isaïe dit de Dieu (Isaïe 11:1-10):

« Il ne jugera pas sur l’apparence ;
il ne se prononcera pas sur des rumeurs.

Il jugera les petits avec justice ;
avec droiture, il se prononcera en faveur des humbles du pays ».

Un texte touchant et consolant pour nous qui nous considérons souvent petits et humbles.
Il nous arrive de ne pas croire que nous ayons beaucoup de valeur aux yeux de nos semblables.
Et devant Dieu… nous ne pouvons prétendre être dignes ou mériter ses faveurs.

Mais voilà que le prophète nous assure que Dieu va au-delà des apparences.
Nos faiblesses et nos manquements sont précisément ce dont il ne se préoccupe pas.
Ce qu’il voit, c’est ce que lui-même a déposé au plus profond de notre être.
En nous, il reconnaît sa propre image.

Il se peut que, au fil du temps et des circonstances, cette image soit devenue peut semblable à l’original…
Mais pour Dieu ce n’est pas la copie définitive… elle est encore en devenir.
La fidélité du Seigneur, dont parle Isaïe, continue de restaurer cette image du Dieu qui nous a créé/es et continue de nous recréer.

Une pensée, davantage encore, une conviction… et il est bon de s’en imprégner en cette période de l’Avent…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-a-2022-2023/

Source: Image: WonbyOne

1er dimanche de l’Avent, année A – 2022-2023

Le quotidien, et tout ce qu’il nous réserve, est parfois plus que surprenant.
On s’attendait à ceci… on espérait cela… on anticipait autre chose…

Et voilà que nous arrive… l’inattendu, l’imprévu et… pas du tout ce que l’on désirait.
Nous n’étions pas préparé/es pour… ce qui nous tombe dessus soudainement!

Le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous présente justement de telles situations (Matthieu 24:37-44).
Des événements se produisant subitement et, le texte dit :

« Les gens ne se sont doutés de rien… »  

Alors que nous entrons dans la période liturgique de l’Avent,
l’évangile nous invite à considérer précisément cela: ce qui peut ‘advenir’ –
c’est le sens du mot ‘Avent’.

C’est un appel à vaincre notre indifférence, à surmonter notre négligence.
Un appel à porter attention, à centrer notre vision sur… le réel, sur l’essentiel…

Le texte de l’évangile aide notre réflexion en nous disant:
« Si le maître de maison avait su… »

Combien de fois n’avons-nous pas utilisé cette expression: « Si j’avais su!… »
Avec regret, nous murmurons : « Si j’avais su… je n’aurais pas dit, je n’aurais pas fait ceci ou cela… »
Ou encore: J’aurais dit telle parole de réconfort, j’aurais fait tel geste de partage, j’aurais… »

Vous l’aurez noté: les verbes sont au conditionnel!
La ‘condition’ est de… se faire présent au présent pour accueillir tout ce que le Seigneur utilisera pour nous y rencontrer…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-a-2022-2023/

 

Source: Images: unsplash   WallpaperTip

 Fête du Christ, Roi de l’univers, année C, 2022

Dieu devenu humain.

Né dans une grotte, réfugié à l’étranger, il se fait accueil pour tout un chacun.

Le Maître s’agenouillant aux pieds de ses disciples, lave leurs pieds.

Sa compassion, son pardon, toujours offerts, on l’accuse faussement.

Verbe, Parole de Dieu, on le réduit au silence.

Portant nos douleurs et nos souffrances, il subit la torture.

Innocent et juste par excellence, il est condamné à mort.

Il était… le Roi-Serviteur.

L’aviez-vous reconnu?…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-christ-the-king-of-the-universe-year-c-2022/

 

Source: Image: Christianity

 

 

33è dimanche de l’année C, 2022

Nous approchons de la fin de l’année liturgique.
Les dimanches se sont succédé, chacun apportant son message.
Celui d’aujourd’hui revient chaque année à cette période et il est toujours… déroutant.
Déroutant par les scènes qu’il décrit, déroutant aussi parce que ces scènes nous sont trop familières.

Violence, destruction, guerre, trahison, famines, épidémies –
toutes ces situations qui nous affligent, nous désorientent et nous découragent.

Vous aurez remarqué que les verbes sont… au temps présent!
Nous pouvons facilement identifier des endroits et des situations qui répondent à ces réalités de notre temps.
Il est facile de repérer des points géographiques et de nommer des personnes impliquées dans de tels événements tragiques.

Peur et anxiété nous assaillent parfois et nous osons espérer que nous et les nôtres serons épargnés.
Mais… il y a toujours la possibilité qu’un virus nous atteigne, qu’un ennemi nous rejoigne et alors…

C’est la condition humaine – celle de la vie fragile, exposée, menacée…
Menacée par l’égoïsme, la haine, l’ambition, la corruption…
Tous ces virus qui ne relèvent pas du monde médical mais…
Ils minent l’être humain qui n’a pas accepté la libération que Dieu offre.

L’ambition et la corruption alimentent la violence et font surgir les guerres.
La jalousie et l’égoïsme provoquent les conflits entre individus et sociétés.
La discrimination et le mépris conduisent aux tueries de masse que l’on connaît.

Nous en sommes conscient/es: pour survivre il faut être guéri.
Et la guérison est précisément cela: une libération
C’est ce que la 1ère lecture promet dans les mots du prophète Malachie qui nous assure (Malachie 3:19-20):

« Pour vous qui craignez mon nom, (dit le Seigneur)
le Soleil de justice se lèvera:
il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Addiction, compulsion, obsession,
colère, cupidité, insouciance – ce sont là nos vrais ennemis.
Ils font de nous les esclaves qui ont oublié le chemin de la paix, de l’acceptation des autres, de la réconciliation.

La guérison nous est offerte mais encore faut-il que nous la désirions
et que nous la demandions à Celui qui désire nous la donner…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: foienchrist.org

 

32è dimanche de l’année C, 2022

Au fil des jours, au gré des événements et des situations, on se pose parfois des questions…
Des questions vraiment fondamentales parce qu’elles touchent la vie –
la vie d’ici maintenant et… la vie d’après la mort.

Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie et… qu’est-ce qui peut donner un sens à ma mort?
Tout est là.

Pourquoi se lever le matin, vaquer à ses occupations, faire face au quotidien avec ses engagements multiples, s’abandonner finalement au sommeil en fin de journée et… recommencer la même chose le lendemain?
POURQUOI?
Et… JUSQUES À QUAND?

Chacun/e tente de trouver sa réponse… LA réponse…

La 1ère lecture de ce dimanche (2 Maccabées 7 :1-2,9-14) nous présente une scène – cruelle, il faut l’avouer –
mais qui n’en est pas moins inspirante.
On y rencontre les quatre premiers d’un groupe de jeunes gens qui, malgré la torture, demeurent fidèles à la loi de leurs ancêtres qu’ils reconnaissent comme la loi de Dieu.

L’un après l’autre témoigne de sa foi avec une conviction inébranlable.

« Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu. »

Le texte dit :
« Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme… qui comptait pour rien les souffrances. »

Ces jeunes gens avaient trouvé leur réponse… LA réponse!
La réponse suscitée par une FOI profonde et imprégnée de l’ESPÉRANCE qui ne déçoit pas.
FOI et ESPÉRANCE qui font naître la FIDÉLITÉ… jusqu’au bout!

Peut-être certain/es d’entre nous sont-ils/elles encore en recherche…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2022/

Source: Image: Fine Art America              

31è dimanche de l’année C, 2022

  Il se connaissait petit de taille mais… il se reconnaissait comme fourbe et injuste, un dissimulateur astucieux.

C’est lui, Zachée, « le chef des collecteurs       d’impôts » – un   publicain dans le langage du temps chez les Juifs.

 

Il était curieux aussi, curieux de voir l’Homme de Nazareth.
Pour y arriver, il n’a pas hésité à monter dans un sycomore pour réussir à l’apercevoir.
Mais la situation s’est vite retournée: c’est Zachée qui a été aperçu et interpelé par Jésus.
Une interpellation qui a pris forme de… convocation –
une demande à être reçu par celui que tant d’autres méprisaient.

C’est la scène que nous présente l’évangile de ce dimanche (Luc 19:1-10).
La description est riche de détails et elle nous adresse une invitation –
celle d’une révision des valeurs qui nous guident au quotidien.

Petit de taille, Zachée s’est révélé d’une stature impressionnante…
Lors du repas qu’il a servi à son hôte, il a fait l’expérience d’une transformation inattendue –

  • de la malhonnêteté à l’intégrité
  • de la cupidité à la générosité
  • de l’égoïsme au souci des autres…

Un cheminement inspirant pour tous ceux qui en ont été témoins ce jour-là.
Et pour nous tous et toutes qui en entendons le récit depuis si longtemps…
et qui, pourtant, hésitons peut-être à l’imiter…

Jésus lui a dit:
« Aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »

L’écho de cette parole nous rejoint encore maintenant…
C’est l’aujourd’hui de Dieu… si seulement nous acceptons de l’entendre et… de l’accueillir…

 

Note: Le personnage de Zaché, personnifié par Gabriel Couture, est présenté dans la vidéo qui suit: https://youtu.be/SQ5QvJCl0Z0

 Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: FreeBibleImages                

 

30è dimanche de l’année C, 2022

« C’est une question de perspective, » diront certain/es en entendant le texte de l’évangile de ce dimanche (Luc 18:9-14).
Et, ils/elles ont raison!
Mais de quelle perspective est-il question?
Précisément celle où l’on sait reconnaître sa place et… la place de Dieu!

Dans la parabole bien connue de ce texte, nous rencontrons deux personnages: un Pharisien et un publicain, un collecteur d’impôt du temps.
Le Pharisien affiche une arrogance évidente qui le fait juger sa conduite exemplaire alors qu’il n’a que du mépris pour le collecteur d’impôt.
Autrement dit: il s’érige en juge de ce qui est bien ou mal, et s’arroge le droit de décider qui mérite admiration ou condamnation!

En entendant ce Pharisien faire la longue liste de ses gestes vertueux – à ses yeux –
une parole de saint Paul me vient à l’esprit.

En écrivant aux chrétiens de Corinthe, Paul les apostrophe en disant :
« As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ?
Et si tu l’as reçu, pourquoi te vanter comme si tu ne l’avais pas reçu? » (1 Corinthiens 4:7).

C’était là qu’était faussée la perspective du Pharisien, cet homme supposément religieux.
Il oubliait – ou ne voulait pas reconnaître – que ce qui était beau et bon en lui était l’œuvre de Dieu!

Peut-être y a-t-il des ‘pharisiens’ contemporains parmi nous…
Fidèles à observer les prescriptions de bonne conduite chrétienne mais… s’attribuant le mérite de leur fidélité…

Ils/elles s’approprient la qualité de leur performance personnelle oubliant que…
c’est Dieu qui est à l’œuvre en chacun/e de nous.

Tout est don de Dieu – c’est l’essence même de ce que l’on nomme ‘la grâce’!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Ad Imaginem Dei