Nous approchons de la fin de l’année liturgique.
Les dimanches se sont succédé, chacun apportant son message.
Celui d’aujourd’hui revient chaque année à cette période et il est toujours… déroutant.
Déroutant par les scènes qu’il décrit, déroutant aussi parce que ces scènes nous sont trop familières.

Violence, destruction, guerre, trahison, famines, épidémies –
toutes ces situations qui nous affligent, nous désorientent et nous découragent.

Vous aurez remarqué que les verbes sont… au temps présent!
Nous pouvons facilement identifier des endroits et des situations qui répondent à ces réalités de notre temps.
Il est facile de repérer des points géographiques et de nommer des personnes impliquées dans de tels événements tragiques.

Peur et anxiété nous assaillent parfois et nous osons espérer que nous et les nôtres serons épargnés.
Mais… il y a toujours la possibilité qu’un virus nous atteigne, qu’un ennemi nous rejoigne et alors…

C’est la condition humaine – celle de la vie fragile, exposée, menacée…
Menacée par l’égoïsme, la haine, l’ambition, la corruption…
Tous ces virus qui ne relèvent pas du monde médical mais…
Ils minent l’être humain qui n’a pas accepté la libération que Dieu offre.

L’ambition et la corruption alimentent la violence et font surgir les guerres.
La jalousie et l’égoïsme provoquent les conflits entre individus et sociétés.
La discrimination et le mépris conduisent aux tueries de masse que l’on connaît.

Nous en sommes conscient/es: pour survivre il faut être guéri.
Et la guérison est précisément cela: une libération
C’est ce que la 1ère lecture promet dans les mots du prophète Malachie qui nous assure (Malachie 3:19-20):

« Pour vous qui craignez mon nom, (dit le Seigneur)
le Soleil de justice se lèvera:
il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Addiction, compulsion, obsession,
colère, cupidité, insouciance – ce sont là nos vrais ennemis.
Ils font de nous les esclaves qui ont oublié le chemin de la paix, de l’acceptation des autres, de la réconciliation.

La guérison nous est offerte mais encore faut-il que nous la désirions
et que nous la demandions à Celui qui désire nous la donner…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: foienchrist.org