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Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

19è dimanche de l’année C, 2022

Les images de Dieu – chacun/e a les siennes.
On dit souvent que Dieu étant invisible, on ne peut l’apercevoir ni se faire une image de ce qu’il est.
On s’en remet à des idées… souvent abstraites, et à des concepts qui tentent de décrire sa ‘personnalité’ mais…
on a l’impression que ce n’est pas vraiment lui.

On s’en remet parfois à des descriptions, ou à des images de la nature, qui expriment la splendeur, la gloire, l’au-delà,
mais… Lui, qui est-il vraiment?

Nous ne pouvons que balbutier quand nous essayons de le faire connaître.
Mais ses messagers, inspirés par son Esprit, nous aident à le reconnaître.

La 2è lecture de ce dimanche (Hébreux 11:1-2,8-12) nous le présente comme un « architecte et bâtisseur » – l’auriez-vous cru?
Il est celui qui nous procure une demeure avec lui, en lui.
Il est le Dieu qui s’occupe de nous et se préoccupe de nos besoins.

Et dans l’évangile (Luc 12:32-48), Jésus, l’incarnation de Dieu lui-même, le présente comme
un serviteur qui revêt le tablier et nous accueille à table.

Des expressions bien concrètes de ce que Dieu veut être pour nous, les humains.
Nous l’oublions trop souvent: notre Dieu est un Dieu qui veut nous rejoindre dans notre quotidien.
Il veut partager ce qui fait notre vie au jour le jour – il l’a fait en Jésus
et… il continue de le faire – tout aussi réellement bien que d’une façon non visible.

Ces images expriment une réalité qui contredit nos caricatures faciles de Dieu:
Il n’est PAS une déité au-delà de tout ce qui nous touche.

Il est un Dieu présent, un Dieu d’une proximité qui défie notre imagination
et qui pose un défi constant à notre foi toujours hésitante devant ce Dieu –
lui qui abolit la distance et nous invite à une indicible intimité avec lui!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: unsplash

 

 

18è dimanche de l’année C, 2022

Une personne qui possède tout ce qu’on peut désirer et qui n’est satisfaite de rien –
c’est le portrait qui nous est donné dans la 1ère lecture de ce dimanche (Qohélet 1:2; 2:21-23).
Désillusion, découragement, ce qu’on nomme communément ‘la déprime’ quoi!

Rien qui donne la satisfaction anticipée.
Rien qui agisse comme un baume aux blessures quotidiennes.
Rien qui ne dissipe la tristesse lancinante.
Rien qui apporte le bonheur espéré.
RIEN qui vaille – VANITÉ!

Ce mot ne désigne pas la suffisance ou l’orgueil mais plutôt la futilité, l’absence de sens au quotidien.
Le diagnostic est sérieux… et la condition qu’il décrit l’est aussi…

Et il semble que, malheureusement, cette situation soit celle de bien des gens autour de nous.
Certain/es jouissent – non, possèdent – tout ce que l’argent peut procurer mais…
leur malaise persiste…
C’est que justement ce dont ils/elles ont vraiment besoin ne s’obtient pas avec les devises les plus en valeur sur le marché mondial.

D’une telle personne, Qohélet, le sage affirme:
« Même la nuit, son cœur n’a pas de repos. »
 
Le texte de l’évangile nous donne le message de Jésus lui-même qui rappelle à ses auditeurs,
et à nous également:
« La vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

La vie, la vraie, celle qui est riche non de possession mais de signification,
c’est celle que lui-même nous offre, la vie en abondance (Jean 10:10).
Cette vie qui nous permet d’être, dans les mots de Jésus: « riche en vue de Dieu » (Luc 12:13-21).

Être riche… à la manière de Dieu!
Richesse de partage et de compassion.
Richesse de sympathie et de compréhension.
Richesse d’attention aux autres et de disponibilité pour leur venir en aide.

Cette richesse ne s’évalue pas en termes monétaires, elle ne se perd pas, elle ne s’épuise pas…
mais elle est si précieuse que… seul Dieu en connaît vraiment la valeur!
 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème semblable mais présenté différemment en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: iStock  L’Évangile de Dieu

 

17è dimanche de l’année C – 2022

Ils sont nombreux parmi nous les adeptes du moteur de recherche Google.
On le consulte pour toutes sortes d’information et on lui demande des références sur de multiple sujets.

Je viens tout juste de lui suggérer le mot ‘prière’ et… en 54 secondes il m’offre 43,900,000 sites – oui, 43 millions 900 mille sites où l’on me parlera de la prière.
La prière a bonne presse sur l’internet, direz-vous!
Et que pourrions-nous en dire nous-mêmes?…

Personnellement, je m’en remets au texte de l’évangile de ce dimanche (Luc 11:1-13).
J’y retrouve Jésus qui répond justement à la question de ses apôtres lui demandant de leur enseigner à prier.
Le texte précise qu’ils avaient observé Jésus en prière.

Jésus en prière… ce devait être quelque chose d’assez… particulier, vraiment inspirant…
J’essaie d’imaginer la scène… je n’y parviens pas vraiment…
Par contre, les mots de sa réponse nous parviennent bien clairement.
Jésus nous révèle LA prière qui devient littéralement le modèle de ce que devait être toute prière.

« Quand vous priez… » dit-il…
« Quand vous priez… » en toutes situations, à tout moment, pour tout besoin…
« Quand vous priez… » où que vous vous trouviez, quoique vous désiriez, quoique vous ressentiez…
« Quand vous priez… » nul besoin de mots recherchés, de formules compliquées…
« Dites : ‘Père’… »

Voilà! Voilà le secret – un secret qui nous est connu depuis longtemps mais que l’on oublie si souvent.
La prière qui dépend, non pas d’abord des mots que l’on utilise, mais de la réalisation de la personne à qui l’on s’adresse.

Et… du souvenir de celui qui nous a enseigné à dire, à balbutier peut-être…
Lui – Jésus – qui prononçait le nom avec un tel accent : ‘Abba’, ‘Père’…

Puis laisser les mots qui suivent s’écouler, tout simplement,
en nous ouvrant à la certitude qui s’en dégage d’être entendu/es, accueilli/es, accepté/es –
au-delà même de ce que nos lèvres ont prononcé, ou notre cœur murmuré…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-c-2022/

 

 

Source: Image: Unsplash

 

16è dimanche de l’année C – 2022

Un échange… On en parle au singulier, au pluriel…

Des échanges, il y en a de toutes sortes et entre toutes sortes de gens –
échange de paroles, ou de produits,
échange de connaissances, ou de services,
échange de talents, ou d’expériences…

Échanges entre générations et populations,
Échanges entre bien nantis et démunis,
Échanges entre voisins et inconnus…

Mais peut-il y avoir un échange entre Dieu et les humains?…
Pourrions-nous offrir à Dieu quoi que ce soit qu’il ne possède déjà?
Étonnamment, OUI, Dieu désire échanger avec nous!

C’est ce que je retiens de la scène de Jésus chez Martha et Marie (Luc 10:38-42).
Plusieurs s’attardent à la parole de Jésus regrettant ce qui est considéré comme un reproche à Martha – comme si Jésus prenait la part de Marie…

Et si on changeait la perspective et ajustait notre regard…
Si on découvrait que les paroles de Jésus expriment, non un reproche, mais… un regret!…

Martha désire tellement offrir à Jésus l’hospitalité d’un repas exceptionnel qu’elle n’est pas attentive à ce que Jésus lui offre à elle…
Martha veut donner sans recevoir ce qui lui est offert… l’échange que Jésus attend ne peut se réaliser…

Ne serait-ce pas cela « la meilleure part »: l’échange – toujours possible – entre Dieu et nous?…

 

Note: Une vidéo présente la scène de ce texte de l’évangile à: https://youtu.be/YCgHIneOfNc

Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Church of Jesus Christ   

 

15è dimanche de l’année C – 2022

‘Pas d’objection qui tienne!’ – c’est le titre que je donnerais à la 1ère lecture de ce dimanche (Deutéronome 30:10-14).

Il faut bien l’admettre: il nous arrive de présenter à Dieu précisément cela: des objections.
Nous sommes habiles à en fabriquer de toutes sortes pour lui expliquer que nous ne pouvons pas répondre à ses attentes dans telle ou telle situation.
Il devrait comprendre puisqu’il est Dieu!

Il y a…
les obligations de familles à assurer,
les échéances urgentes à rencontrer,
les requêtes des patrons à satisfaire,
les demandes des proches à ne pas oublier…
les rendez-vous à ne pas manquer…
Et il y a la fatigue, la faiblesse, la lassitude, le manque de motivation peut-être…

Dieu… doit attendre…
Les rencontres avec lui, l’engagement décisif envers lui… cela doit attendre.

On prétend parfois que les désirs de Dieu sont trop exigeants… ses demandes trop difficiles à satisfaire…
On n’y arrive vraiment pas.

Et pourtant, son message aujourd’hui ne laisse aucun doute:

« Cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte…
Elle n’est pas dans les cieux…
Elle n’est pas au-delà des mers…
Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. »

Serait-ce… le cœur qui manque?
Le désir d’une relation vraie avec Dieu?

Son insistance est évidente – c’est l’insistance de celui qui désire une relation de proximité, d’intimité avec nous:

« Reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur. »
 Rien de moins ne peut le satisfaire, aucune objection ne fait l’affaire…

 

Note : Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-c-2022/

  

Source : Image: pinterest.fr   

 

14è dimanche de l’année C, 2022

Imaginer Dieu – nous essayons tous et toutes de le faire, chacun/e à sa façon.
Les artistes et les poètes s’efforcent de nous en donner une image.
À l’aide de signes et symboles, les théologiens s’exercent à traduire dans le langage humain la Parole incarnée.

Ils/elles suivent les traces des anciens prophètes – ces messagers de Dieu appelés précisément pour le faire connaître.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (Isaïe 66:10-14), Isaïe nous donne une description bien riche de Dieu.
Ses paroles ont un écho familier et pourtant elles surprennent toujours par leur audace :

« Car le Seigneur le déclare:
Vous serez nourris, portés sur la hanche; vous serez choyés sur ses genoux.

Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. »

Paroles étonnantes par le message exceptionnel qu’elles transmettent!

Dieu nous aime… comme une mère qui chérit son enfant –
Il nous nourrit,
Il nous porte,
nous sommes choyé/es par lui
et consolé/es!

En sommes-nous conscient/es?
Osons-nous y croire?
Cette réalité e x t r a o r d i n a i r e nous possède-t-elle au point de nous ancrer dans la certitude que nous ne pouvons jamais être abandonné/es?

Tout est là!…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-c-2022/

Source : Images : unsplash.com    Snapwire

 

Fête du Corps et du Sang du Christ, année C – 2022

Avoir faim – on a tous fait l’expérience de cette situation – 

on peut avoir une petite fringale,
on a peut-être le goût d’un petit goûter,
on désire peut-être se rassasier de son plat favori,
ou on veut vraiment se revitaliser!

Mais… avoir vraiment faim – c’est autre chose!
Manger, alors, ce n’est plus un désir ni un caprice,
c’est devenu un besoin urgent.

Les périodes de grande sécheresse peuvent susciter une telle faim,
et les gens qui ont fait l’expérience de la famine en savent quelque chose.

Mais si ce besoin d’alimenter notre corps est bien évident,
Il en existe un autre tout aussi intense et non moins réel :
C’est… la faim… de Dieu!

Certaines personnes en font l’expérience,
d’autres ne l’ont pas encore éprouvée.

Peut-être faut-il avoir connu des situations de ‘désert’ pour ressentir cette faim.
Pas un désert de sable et de dunes mais… un désert
de dénuement,
de désillusion,
de manque de sens à la vie.

Ces moments ou l’on se sent impuissant/es, démuni/es des ressources requises pour faire face au quotidien.
Un quotidien qui présente souvent des défis qui nous dépassent.

Dieu offre une nourriture,
ou plutôt, Dieu s’offre en nourriture.
C’est la signification de la fête d’aujourd’hui.

Avons-nous suffisamment faim – faim de lui – pour nous approcher et nous rassasier.
Manger à satiété – c’est ce qu’on fait les gens qui écoutaient Jésus… dans un lieu désertique… (Luc 9:11-17)

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-c-2022/

 

Source: Image: WallpaperBetter

 

 

Fête de la Sainte Trinité, année C – 2022

Parler de Dieu… peut-on le faire?
On doit le faire… mais… que dire et comment le dire?…
À sa manière à lui, en puisant à la source de sa parole.

Si nous tentons de le faire pour la fête d’aujourd’hui – fête de la Sainte Trinité –
nous n’arrivons pas à trouver même ce vocable dans la Bible.
Pourtant Dieu s’est dit lui-même, il nous a fait connaître qui il est.
Il s’est nommé PÈRE, FILS et ESPRIT.
Voilà comment il veut que nous soyons en relation avec lui.

Une réalité que l’on ne peut illustrer sauf avec de pauvres images bien imparfaites.
Deux images symboliques tentent de nous faire entrevoir que Dieu est UN en TROIS PERSONNES.

La première, d’un aspect plutôt géométrique, montre 3 formes IDENTIQUES réalisant une entité UNIQUE.
C’est l’illustration de ce que les théologiens s’efforcent de nous enseigner en affirmant que Dieu est UN en TROIS PERSONNES distinctes.

La deuxième illustration est celle que, selon la tradition, Saint Patrice a utilisé pour présenter cet article de foi aux gens qu’il évangélisait.
Il a utilisé une feuille de trèfle à 3 lobes identiques ne formant qu’une seule feuille.

Avouons bien simplement que nous ne pouvons PAS comprendre.
Il s’agit plutôt de se laisser imprégner de la réalité.

La réalité de notre Dieu qui veut que nous nous adressions à lui comme à un père – LE PÈRE,
lui qui nous traite comme ses enfants bien-aimés (Jean 16:27).
La réalité de Dieu qui veut que nous nous adressions à lui comme à un frère – LE FILS
du Père qu’il nous a appris à connaître (Jean 20:17).
La réalité de Dieu qui est L’ESPRIT qui nous a été donné par le Père et qui nous offre tout ce que le Fils veut nous partager (évangile du jour: Jean 16:12-15).

Le dernier verset de la 1ère lecture nous fournit l’ambiance dans laquelle notre foi peut se développer (Proverbes 8:22-31).
La Sagesse – l’Esprit de Dieu, parlant pour LES TROIS – affirme :

« Trouvant mes délices avec les fils des hommes. » 
 
C’est là notre Dieu: un Dieu qui trouve ses délices dans sa relation avec nous, les humains.
Pour quelle autre raison nous aurait-il créé/es?…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-c-2022/

 

Source: Images: Angelical Balance   Depositphotos

Fête de la Pentecôte, année C – 2022

En ce dimanche nous célébrons… la réalisation d’une promesse –
la promesse de Jésus lui-même.
Une promesse en des mots qui disent tout –
tout ce qui nous est donné,
tout ce que nous pouvons nous approprier!

« Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet,  *
pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de vérité…
Vous le connaissez parce qu’il demeure auprès de vous » (Jean 14:16-17).

« Le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom,
lui vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26).

« Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père,
l’Esprit de vérité qui vient du Père, il me rendra témoignage» (Jean 15:26).

« C’est votre intérêt que je parte,
car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous;
mais si je pars, je vous l’enverrai » (Jean 16:7).

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous introduira dans la vérité tout entière…
Lui me glorifiera car c’est de mon bien qu’il recevra
et il vous le dévoilera » (Jean 16:13-14).

C’est aussi un peu… notre fête –
la fête de ce que nous avons reçu,
la fête de ce que nous sommes devenu/es!

La 2è lecture de ce dimanche le dit clairement (Romains 8 :8-17):

« Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ;
mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela?
« Seigneur, que ton bon esprit me conduise sur la voie droite » (Psaume 143:10)

 

*Le terme ‘Paraclet’ est traduit par les mots: soutien, avocat, conseiller, intercesseur.

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2022/

 

Source: Image: First Welcoming All

7è dimanche de Pâques, année C – 2022

Plusieurs d’entre nous se tournent vers Dieu dans différentes situations.
Des prières lui sont adressées – souvent des pétitions – espérant obtenir ce qui est demandé.
Il y a des gens qui pensent secrètement (sans peut-être se l’avouer à eux-mêmes…) qu’il leur faut gagner Dieu à leur cause!
Ces personnes croient qu’elles doivent convaincre Dieu de leur besoin de ceci ou de cela.

Et pourtant!… Et pourtant!…
Une phrase de l’évangile de ce dimanche pourrait changer la perspective (Jean 17:20-26).

C’est Jésus lui-même qui la prononce dans la prière qu’il adresse à son Père lors de la dernière Cène – le dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion.

Jésus dit alors :

« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
 »

Ne sommes-nous pas ceux qui croient en Jésus?
Alors… il a prié pour nous!
Et quelle prière cela devait être!…

Il ne s’agit plus de convaincre Dieu mais de se convaincre soi-même que Dieu est pour nous!

Le Psalmiste en avait fait l’expérience et pouvait dire:
« Le Seigneur est pour moi, plus de crainte »  (Ps.118:6).

Peut-être nous faut-il faire la même expérience…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Image: Unsplash